14046 shaares
En 2005, Battlestar Galactica arrivait en France. Parce que son ambiance spatiale enivrante et l'immense talent des acteurs nous font vivre une histoire futuriste guidée par l'espoir, il est plus que temps de redécouvrir cette série culte.
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Avant que je ne me lance dans Battlestar Galactica pour la première fois, il y a un peu plus d’un an, beaucoup de gens avaient tenté de m’en dissuader ; je ne compte pas le nombre de personnes qui m’avaient prévenue que, si ses deux premières saisons étaient excellentes, ses deux dernières étaient un gâchis et son series finale ridicule et frustrant. Mais mon besoin de me forger ma propre opinion l’a emporté, aidé par le vide consécutif à la fin d’un énième marathon Gilmore Girls, et j’ai lancé la première partie de Battlestar Galactica : miniseries, le téléfilm qui introduit la série.
Moins d’un mois plus tard, j’en achevais le series finale bouleversée, et c’est sans aucune exagération que je peux affirmer que Battlestar Galactica et sa conclusion m’ont, à leur façon, sauvé la vie. Pourtant je comprenais aisément (sans les considérer comme tels) les défauts que nombre de fans y trouvaient : une relative absence d’explications rationnelles et scientifiques au profit d’une conclusion qui laisse une grande place à la spiritualité, décision que beaucoup ont perçu comme du prosélytisme.
Certains ont cru voir une volonté du showrunner Ron D. Moore de glorifier la chrétienté dans la série même si cette religion est absente de tout l’univers. Des mots comme « anges » utilisés par certains personnes ont, c’est vrai, pu entretenir l’ambiguïté. Mais la fin aux tonalités mystiques n’était pour moi, ni plus ni moins, qu’une conclusion parfaite à ce qu’avait été la série dès le début.
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Avant que je ne me lance dans Battlestar Galactica pour la première fois, il y a un peu plus d’un an, beaucoup de gens avaient tenté de m’en dissuader ; je ne compte pas le nombre de personnes qui m’avaient prévenue que, si ses deux premières saisons étaient excellentes, ses deux dernières étaient un gâchis et son series finale ridicule et frustrant. Mais mon besoin de me forger ma propre opinion l’a emporté, aidé par le vide consécutif à la fin d’un énième marathon Gilmore Girls, et j’ai lancé la première partie de Battlestar Galactica : miniseries, le téléfilm qui introduit la série.
Moins d’un mois plus tard, j’en achevais le series finale bouleversée, et c’est sans aucune exagération que je peux affirmer que Battlestar Galactica et sa conclusion m’ont, à leur façon, sauvé la vie. Pourtant je comprenais aisément (sans les considérer comme tels) les défauts que nombre de fans y trouvaient : une relative absence d’explications rationnelles et scientifiques au profit d’une conclusion qui laisse une grande place à la spiritualité, décision que beaucoup ont perçu comme du prosélytisme.
Certains ont cru voir une volonté du showrunner Ron D. Moore de glorifier la chrétienté dans la série même si cette religion est absente de tout l’univers. Des mots comme « anges » utilisés par certains personnes ont, c’est vrai, pu entretenir l’ambiguïté. Mais la fin aux tonalités mystiques n’était pour moi, ni plus ni moins, qu’une conclusion parfaite à ce qu’avait été la série dès le début.