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ACTA
Mise à jour, 15 février 2017 — Le Parlement européen a adopté par 408 voix contre 254 (et 33 abstentions) l'accord de libre échange CETA. Les parties du texte considérées comme « non-mixtes » pourront donc entrer en application provisoire dès le mois d'avril, en attendant que les parlements régionaux et/ou nationaux des États membres ne soient consultés.
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Paris, 10 février 2017 — Le 15 février, le Parlement européen se prononcera au sujet de la ratification de CETA1, l'accord de libre échange entre l'Union européenne et le Canada. En choisissant d'approuver cet accord, les membres du Parlement européen permettraient son entrée en application partielle et ouvriraient la porte à la suite du processus législatif pouvant conduire à son application complète et définitive. Au contraire, le rejet de l'accord lui porterait un coup fatal, à l'image de celui d'ACTA en juillet 2012. Au-delà de son processus d'élaboration inacceptable, CETA menace gravement nos libertés et droits fondamentaux. Ainsi, La Quadrature du Net appelle les membres du Parlement à s'y opposer fermement.
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Paris, 10 février 2017 — Le 15 février, le Parlement européen se prononcera au sujet de la ratification de CETA1, l'accord de libre échange entre l'Union européenne et le Canada. En choisissant d'approuver cet accord, les membres du Parlement européen permettraient son entrée en application partielle et ouvriraient la porte à la suite du processus législatif pouvant conduire à son application complète et définitive. Au contraire, le rejet de l'accord lui porterait un coup fatal, à l'image de celui d'ACTA en juillet 2012. Au-delà de son processus d'élaboration inacceptable, CETA menace gravement nos libertés et droits fondamentaux. Ainsi, La Quadrature du Net appelle les membres du Parlement à s'y opposer fermement.
Paris, le 2 septembre 2016 — Une étude d'impact et un projet de directive européenne ont fuité ces jours derniers, qui révèlent les intentions de la Commission européenne en matière de révision du droit d'auteur. Après des années de tergiversations, la Commission reste enfermée dans une conception du droit d'auteur centrée sur la défense des industries culturelles. Ses propositions sont toujours largement décalées par rapport aux besoins d'adaptation aux pratiques numériques et elles recèlent même plusieurs menaces préoccupantes.
(...)
La Quadrature du Net s'opposera aux dérives figurant dans ces propositions, au nom de la défense des libertés dans l'environnement numérique. Elle mettra en parallèle l'accent sur un travail de fond, conduit directement avec les auteurs et les créateurs pour les aider à mieux faire valoir leurs droits, à expérimenter de nouveaux modèles de diffusion de leurs œuvres et de nouvelles pistes pour un financement durable de la création.
Pour en savoir plus sur ces propositions et nous rejoindre dans ces actions, voir ici : synthèse de l'atelier Création et droit d'auteur.
* L'étude d'impact sur la directive européenne (fuite)
* Le projet de directive européenne (fuite)
(...)
La Quadrature du Net s'opposera aux dérives figurant dans ces propositions, au nom de la défense des libertés dans l'environnement numérique. Elle mettra en parallèle l'accent sur un travail de fond, conduit directement avec les auteurs et les créateurs pour les aider à mieux faire valoir leurs droits, à expérimenter de nouveaux modèles de diffusion de leurs œuvres et de nouvelles pistes pour un financement durable de la création.
Pour en savoir plus sur ces propositions et nous rejoindre dans ces actions, voir ici : synthèse de l'atelier Création et droit d'auteur.
* L'étude d'impact sur la directive européenne (fuite)
* Le projet de directive européenne (fuite)
Il n’est pas toujours facile de militer activement, ça demande du temps, de l’énergie et le courage de surmonter les difficultés.
Mais c’est aussi l’occasion de se confronter à la réalité du monde, de se découvrir aussi, et de tirer une fierté légitime de victoires auxquelles on a contribué. C’est dans cet esprit que nous publions aujourd’hui le témoignage de Bram.
Membre de Framasoft, il fut militant à la Quadrature du net et à la Nurpa, il se concentre aujourd’hui sur des actions plus locales comme la Brique Internet ou encore Neutrinet, une association bruxelloise fournisseur d’accès à Internet et membre de la fédération FDN.
Il nous propose ici un retour d’expérience en définitive plutôt positif et nous explique fort bien quels bénéfices il a tirés de cet épisode militant.
Alors bien sûr, face aux lobbies, les formes et stratégies du combat ont évolué depuis la victoire contre ACTA qu’il évoque dans ce témoignage, donc la lutte aux côtés de la Quadrature s’est donné de nouveaux outils et des campagnes moins difficiles à vivre.
Mais l’essentiel demeure : l’action collaborative résolue est déterminante et il est possible de faire une différence.
Mais c’est aussi l’occasion de se confronter à la réalité du monde, de se découvrir aussi, et de tirer une fierté légitime de victoires auxquelles on a contribué. C’est dans cet esprit que nous publions aujourd’hui le témoignage de Bram.
Membre de Framasoft, il fut militant à la Quadrature du net et à la Nurpa, il se concentre aujourd’hui sur des actions plus locales comme la Brique Internet ou encore Neutrinet, une association bruxelloise fournisseur d’accès à Internet et membre de la fédération FDN.
Il nous propose ici un retour d’expérience en définitive plutôt positif et nous explique fort bien quels bénéfices il a tirés de cet épisode militant.
Alors bien sûr, face aux lobbies, les formes et stratégies du combat ont évolué depuis la victoire contre ACTA qu’il évoque dans ce témoignage, donc la lutte aux côtés de la Quadrature s’est donné de nouveaux outils et des campagnes moins difficiles à vivre.
Mais l’essentiel demeure : l’action collaborative résolue est déterminante et il est possible de faire une différence.
Paris, 8 juillet 2016 — Le 4 juillet 2012, le Parlement européen rejetait à une large majorité l'accord commercial ACTA, après plusieurs années de mobilisations internationales en ligne et hors ligne sans précédent1. Négocié dans l'opacité au profit de quelques intérêts privés, ACTA tentait d'imposer des mesures répressives au nom de la protection du droit d'auteur et constituait une menace majeure pour nos droits et libertés. L'anniversaire de cette victoire collective importante est l'occasion de faire un point en 2 volets sur la situation actuelle. Le premier, publié le 4 juillet, concerne les accords commerciaux en cours de négociations ou d'adoption au sein de l'Union européenne. Le second volet, ci-dessous, revient sur 4 ans d'échec politique à adapter le droit d'auteur à l'ère numérique, tant au niveau de l'Union européenne qu'au niveau national, entre avancées marginales et poursuite d'une politique répressive dangereuse et absurde.
Le débat et le vote sur le rapport TAFTA/TTIP du 10 juin 2015 ont finalement été reportés sine die par la présidence du Parlement européen. Selon certains eurodéputés interviewés par les médias, ce report serait dû à des dissensions internes dans les différents partis, et à une opposition croissante à TAFTA/TTIP, en particulier au mécanisme de règlement des différends (ISDS) qu'il met en place.
L'April, qui avait appelé au rejet de ce rapport, se réjouit de cette victoire provisoire, signe d'une prise de conscience par les eurodéputés du danger de l'accord TTIP. Tout ceci n'est pas sans rappeler le combat contre ACTA, un autre accord commercial entre l'Europe et les États-Unis. L'April appelle les eurodéputés à refuser clairement et une bonne fois pour toute ce type d'accord et demande à l'Union européenne l'arrêt complet des négociations.
L'April, qui avait appelé au rejet de ce rapport, se réjouit de cette victoire provisoire, signe d'une prise de conscience par les eurodéputés du danger de l'accord TTIP. Tout ceci n'est pas sans rappeler le combat contre ACTA, un autre accord commercial entre l'Europe et les États-Unis. L'April appelle les eurodéputés à refuser clairement et une bonne fois pour toute ce type d'accord et demande à l'Union européenne l'arrêt complet des négociations.
Le samedi 18 avril 2015 aura lieu la journée de mobilisation générale contre les accords commerciaux type TTIP/TAFTA, CETA, TISA… partout en France et dans le monde. L'April encourage chacun à participer aux événements prévus.
TAFTA (Transatlantic Free Trade Agreement/Area - Zone transatlantique de libre-échange) est un accord commercial actuellement négocié entre l'Union européenne et les États-Unis, dans le but de créer une zone de libre-échange transatlantique. Ce traité couvre de nombreux sujets, dont le droit d'auteur et le droit des brevets. La sacralisation des DRM, ou menottes numériques, pourrait être mise en place par le biais de ce texte, mais aussi la légalisation forcée des brevets logiciels. Les organisateurs des événements ont de nombreuses raisons de s'opposer à ces accords commerciaux. L'April a résumé les problématiques posées en publiant une page de position dans laquelle sont développées les raisons de sa mobilisation contre TAFTA, mais également contre tous les accords commerciaux internationaux du même genre.
En 2012, les manifestations organisées contre ACTA avaient largement participé au rejet de ce traité. L'April relaie donc l'appel du collectif Stop Tafta et invite chacun à être présent pour faire entendre notre voix et pour expliquer les motifs de notre opposition à ces accords.
Pour plus d'information sur les manifestations prévues, n'hésitez pas à consulter le site du collectif.
TAFTA (Transatlantic Free Trade Agreement/Area - Zone transatlantique de libre-échange) est un accord commercial actuellement négocié entre l'Union européenne et les États-Unis, dans le but de créer une zone de libre-échange transatlantique. Ce traité couvre de nombreux sujets, dont le droit d'auteur et le droit des brevets. La sacralisation des DRM, ou menottes numériques, pourrait être mise en place par le biais de ce texte, mais aussi la légalisation forcée des brevets logiciels. Les organisateurs des événements ont de nombreuses raisons de s'opposer à ces accords commerciaux. L'April a résumé les problématiques posées en publiant une page de position dans laquelle sont développées les raisons de sa mobilisation contre TAFTA, mais également contre tous les accords commerciaux internationaux du même genre.
En 2012, les manifestations organisées contre ACTA avaient largement participé au rejet de ce traité. L'April relaie donc l'appel du collectif Stop Tafta et invite chacun à être présent pour faire entendre notre voix et pour expliquer les motifs de notre opposition à ces accords.
Pour plus d'information sur les manifestations prévues, n'hésitez pas à consulter le site du collectif.
Le 1er juillet 2014, la Commission européenne avait adopté une communication intitulée « Vers un consensus renouvelé sur la protection des droits de propriété intellectuelle : un plan d’action de l’UE » qui reprenait plusieurs des concepts figurant dans le projet d'accord ACTA. Au Parlement européen, loin du ton du rapport Reda sur la réforme du droit d'auteur, des projets de rapports vont dans le sens de la Commission.
Paris, le 26 février 2015 — Alors que le rapport de l'eurodéputée Julia Reda (Verts/ALE – DE) sur la réforme du droit d'auteur a fait cette semaine l'objet de deux jours de débats dans la commission des affaires juridiques (JURI) du Parlement européen, un autre rapport était examiné aujourd'hui par la commission culture et éducation (CULT) portant sur le renforcement des droits de « propriété intellectuelle ». Ce texte contient de nombreux points inquiétants sur le volet répressif, rappelant des dispositions contestées de l'accord ACTA, et prône une approche extra-législative pour lutter contre la « contrefaçon à l'échelle commerciale ». Les citoyens doivent se tenir prêts à se mobiliser massivement, à la fois pour pour soutenir les évolutions positives proposées par le rapport Reda, et pour dénoncer les dangereuses propositions poussées par la Commission européenne et par certains États, dont la France.
(...)
« Il est temps de tourner la page d'une conception du droit d'auteur comme machine à interdire et réprimer, qui aura nuit ces dernières années autant aux artistes qu'au public, au nom de la préservation d'intérêts privés. Le rapport Svoboda en est toujours l'expression, mais les citoyens européens peuvent agir pour peser sur le cours des choses, notamment en soutenant les propositions du rapport Reda », déclare Lionel Maurel, membre du Conseil d'Orientation Stratégique de La Quadrature du Net.
(...)
« Il est temps de tourner la page d'une conception du droit d'auteur comme machine à interdire et réprimer, qui aura nuit ces dernières années autant aux artistes qu'au public, au nom de la préservation d'intérêts privés. Le rapport Svoboda en est toujours l'expression, mais les citoyens européens peuvent agir pour peser sur le cours des choses, notamment en soutenant les propositions du rapport Reda », déclare Lionel Maurel, membre du Conseil d'Orientation Stratégique de La Quadrature du Net.
Est-il encore nécessaire de présenter la Quadrature du Net ? Association citoyenne née en 2008, elle s'est consacrée depuis à la défense des droits et des libertés des individus sur Internet. Et les sujets ne manquent pas : neutralité du net, riposte graduée menée par la Hadopi, accords internationaux restrictifs (ACTA, TAFTA...), surveillance globale des réseaux de télécommunications, vie privée...
Depuis 2008, la Quadrature du Net ne perdure que grâce au soutien financier des internautes. Et chaque année ou presque, l'association est obligée de se tourner une nouvelle fois vers eux pour solliciter leur aide.
Depuis 2008, la Quadrature du Net ne perdure que grâce au soutien financier des internautes. Et chaque année ou presque, l'association est obligée de se tourner une nouvelle fois vers eux pour solliciter leur aide.
Paris, le 10 octobre 2014 — La Quadrature du Net est engagée contre les négociations des traités internationaux TAFTA, CETA et TISA comme elle l'était contre le traité ACTA, appelle à participer et à relayer la Journée européenne d'action contre les traités des multinationales organisée notamment par le Collectif Stop-TAFTA.
Une journée de mobilisation européenne contre les accords commerciaux TTIP/TAFTA, CETA, TISA est organisée samedi 11 octobre 2014. L'April encourage chacun à participer aux événements prévus.
Les organisateurs des événements ont de nombreuses raisons de s'opposer à ces accords commerciaux. L'April a résumé les problématiques posées en publiant une page de position dans laquelle sont développées les raisons de sa mobilisation contre TAFTA, mais également contre tous les accords commerciaux internationaux du même genre.
En 2012, les manifestations organisées contre ACTA avaient largement participé au rejet de ce traité. L'April invite chacun à être présent pour faire entendre notre voix et pour expliquer les motifs de notre opposition à ces accords.
Pour en savoir plus, consultez :
La vidéo du Collectif citoyen les Engraineurs
le site de la mobilisation au niveau européen
le site du collectif Stop TAFTA pour la France
Les organisateurs des événements ont de nombreuses raisons de s'opposer à ces accords commerciaux. L'April a résumé les problématiques posées en publiant une page de position dans laquelle sont développées les raisons de sa mobilisation contre TAFTA, mais également contre tous les accords commerciaux internationaux du même genre.
En 2012, les manifestations organisées contre ACTA avaient largement participé au rejet de ce traité. L'April invite chacun à être présent pour faire entendre notre voix et pour expliquer les motifs de notre opposition à ces accords.
Pour en savoir plus, consultez :
La vidéo du Collectif citoyen les Engraineurs
le site de la mobilisation au niveau européen
le site du collectif Stop TAFTA pour la France
Blogueur, journaliste, essayiste, Cory Doctorow est une figure intellectuelle du Libre, notoire en particulier pour ses combats contre le copyright (…et bien sûr pour son œuvre romanesque : précipitez-vous sur Little Brother si vous ne l’avez pas encore lu ! Vous pouvez aussi contribuer à la version française en cours).
Nous avons souvent traduit ici ses tribunes et autres prises de position où il défend ardemment les libertés numériques. Aussi n’est-ce pas sans provocation malicieuse qu’il remet ici en cause ce qu’un excellent article de Calimaq nomme un des slogans les plus forts de la Culture Libre :
L’information veut être libre
À l’occasion de la conférence du dConstruct 2014 à Brighton, il intitule en effet son intervention « Information doesn’t want to be free » : l’information ne veut pas être libre.
Il y aborde aussi l’épineuse question de la rémunération des artistes, énonce non sans humour trois « lois de Doctorow », mais surtout il ajoute son témoignage personnel de façon assez émouvante (écoutez la source audio de l’intégralité de la conférence en anglais) et nous fait comprendre que son combat pour Internet est un combat pour des personnes qui partout dans le monde ont désormais besoin d’Internet au quotidien comme d’un moyen d’accéder à un meilleur niveau de vie, à la culture, à l’éducation… et que c’est notre liberté d’accès à tous qui mérite le combat.
Nous avons souvent traduit ici ses tribunes et autres prises de position où il défend ardemment les libertés numériques. Aussi n’est-ce pas sans provocation malicieuse qu’il remet ici en cause ce qu’un excellent article de Calimaq nomme un des slogans les plus forts de la Culture Libre :
L’information veut être libre
À l’occasion de la conférence du dConstruct 2014 à Brighton, il intitule en effet son intervention « Information doesn’t want to be free » : l’information ne veut pas être libre.
Il y aborde aussi l’épineuse question de la rémunération des artistes, énonce non sans humour trois « lois de Doctorow », mais surtout il ajoute son témoignage personnel de façon assez émouvante (écoutez la source audio de l’intégralité de la conférence en anglais) et nous fait comprendre que son combat pour Internet est un combat pour des personnes qui partout dans le monde ont désormais besoin d’Internet au quotidien comme d’un moyen d’accéder à un meilleur niveau de vie, à la culture, à l’éducation… et que c’est notre liberté d’accès à tous qui mérite le combat.
TAFTA (Transatlantic Free Trade Agreement/Area - Zone transatlantique de libre-échange), connu également sous le nom de TTIP (Transatlantic Trade and Investment Partnership - Partenariat transatlantique de commerce et d'investissement), est un accord commercial actuellement négocié entre l'Union européenne et les États-Unis, dans le but de créer une zone de libre-échange transatlantique1. Il reprend des principes déjà existants dans d'autres traités et négociations internationales, mais en élargissant les domaines concernés et en tentant de créer une nouvelle zone d'échanges particulièrement vaste.
Le but annoncé est de diminuer les barrières tarifaires et non tarifaires (normes et réglementations), ainsi que d'accroître l'investissement international, tout en rassurant les investisseurs venant d'autres pays sur le niveau de protection de leurs engagements financiers. Le respect de ces clauses de protection est assuré par le biais de tribunaux arbitraux, aptes à trancher les conflits entre investisseurs et États (ISDS : Investor-State Dispute Settlement - Règlement des différends investisseur-État). Ce type d'accord n'est pas nouveau et se développe depuis les années 1950 : l'Alena (Accord de libre-échange nord-atlantique), entre les États-Unis, le Canada et le Mexique, fait partie des plus connus.
D'autres textes moins médiatisés que TAFTA ou TTIP présentent d'ailleurs les mêmes dangers, comme l'accord en cours de finalisation entre l'Union européenne et le Canada (CETA, Comprehensive Economic and Trade Agreement - Accord économique et commercial global).
Les textes sur lesquels les négociations sont basées, ainsi que le mandat donné par les États-membres à la Commission européenne, sont tenus secrets : il est donc difficile d'évaluer avec précision quels sont les principaux dangers que présentent ces textes avant leur signature. Cependant, les structures mises en place par ce type d'accords sont en soi problématiques, et des informations rendues publiques (par fuite ou non) permettent déjà de soulever certaines questions.
Le but annoncé est de diminuer les barrières tarifaires et non tarifaires (normes et réglementations), ainsi que d'accroître l'investissement international, tout en rassurant les investisseurs venant d'autres pays sur le niveau de protection de leurs engagements financiers. Le respect de ces clauses de protection est assuré par le biais de tribunaux arbitraux, aptes à trancher les conflits entre investisseurs et États (ISDS : Investor-State Dispute Settlement - Règlement des différends investisseur-État). Ce type d'accord n'est pas nouveau et se développe depuis les années 1950 : l'Alena (Accord de libre-échange nord-atlantique), entre les États-Unis, le Canada et le Mexique, fait partie des plus connus.
D'autres textes moins médiatisés que TAFTA ou TTIP présentent d'ailleurs les mêmes dangers, comme l'accord en cours de finalisation entre l'Union européenne et le Canada (CETA, Comprehensive Economic and Trade Agreement - Accord économique et commercial global).
Les textes sur lesquels les négociations sont basées, ainsi que le mandat donné par les États-membres à la Commission européenne, sont tenus secrets : il est donc difficile d'évaluer avec précision quels sont les principaux dangers que présentent ces textes avant leur signature. Cependant, les structures mises en place par ce type d'accords sont en soi problématiques, et des informations rendues publiques (par fuite ou non) permettent déjà de soulever certaines questions.
Titre : Interview de Jérémie Zimmermann, en plusieurs épisodes
Lieu : Cave de la Quadrature du Net
Date : Publié en février 2014 - Vents contraires
Durée : Indiquée pour chaque épisode - 1h au total
Lien vers les vidéos :
http://www.ventscontraires.net/article.cfm/12507/jeremie_zimmermann___nous_n_en_sommes_qu_au_tout_debut_de_l_affaire_snowden_.html
Lieu : Cave de la Quadrature du Net
Date : Publié en février 2014 - Vents contraires
Durée : Indiquée pour chaque épisode - 1h au total
Lien vers les vidéos :
http://www.ventscontraires.net/article.cfm/12507/jeremie_zimmermann___nous_n_en_sommes_qu_au_tout_debut_de_l_affaire_snowden_.html
En juillet dernier, j’avais écrit le billet ci-dessous alors qu’un certain nombre de signes montaient, indiquant que la France allait essayer de mettre en oeuvre certaines des mesures les plus contestables incluses dans la loi SOPA ou dans l’accord ACTA pour lutter contre la « contrefaçon commerciale ». L’objectif annoncé depuis le rapport Lescure et repris dans le rapport Imbert-Quaretta de la Hadopi était d’arriver une nouvelle fois à contourner le juge pour mettre la pression sur les intermédiaires techniques et les pousser à exercer eux-mêmes une « police privée du droit d’auteur » sans passer par le juge. La nouveauté par rapport à SOPA et ACTA, c’est que la France souhaitait visiblement également contourner le législateur en mettant en oeuvre ces mesures par la voie contractuelle, de manière à éviter un douloureux débat au Parlement et un éventuel rejet face à la mobilisation citoyenne.
La Commission européenne cherche à faire revenir l'ACTA par la petite porte ! | La Quadrature du Net
Paris, 2 juillet 2014 — Alors que l'actuelle Commission vit ses derniers jours suite aux dernières élections européennes, elle vient de publier « un plan d'action pour lutter contre les atteintes à la propriété intellectuelle » reprenant plusieurs des concepts figurant dans l'accord ACTA, rejeté en 2012 par le Parlement européen suite à une forte mobilisation citoyenne. Ses propositions pour lutter contre la contrefaçon à « échelle commerciale » s'inspirent également des propositions du rapport Imbert-Quaretta poussées par la France au niveau européen, qui font craindre une implication accrue des intermédiaires techniques dans l'application du droit d'auteur et leur transformation progressive en une police privée du copyright.
La particularité d’ACTA
La mise à l’agenda des argumentaires et les structures d’énonciation
Partisans : bien-être et sécurité juridique
Opposants : formulations vagues et juridiquement douteuses
La victoire des activistes
Les arguments pro-consommateurs/citoyens/liberté dominèrent le débat
Les débats sur les droits d’auteur ne sont pas clos
La mise à l’agenda des argumentaires et les structures d’énonciation
Partisans : bien-être et sécurité juridique
Opposants : formulations vagues et juridiquement douteuses
La victoire des activistes
Les arguments pro-consommateurs/citoyens/liberté dominèrent le débat
Les débats sur les droits d’auteur ne sont pas clos
Paris, 11 février 2014 — Depuis un an, le monde entier découvre la surveillance de masse menée par la NSA et ses partenaires, mais aussi par certaines entreprises privées. En réaction, en commémoration de la victoire contre SOPA, PIPA et ACTA il y a déjà deux ans, et en mémoire d'Aaron Swartz, La Quadrature du Net se joint aujourd'hui à la mobilisation « The Day We Fight Back » contre la surveillance de masse, ponctuée d'actions de la société civile à travers le monde. Cette journée est l'occasion idéale pour tous de s'informer et d'agir pour la défense de notre vie privée, contre la surveillance publique et privée. Les actions menées aujourd'hui par La Quadrature et ses soutiens sont listées ci-dessous.
« Ensemble, nous allons agir contre les puissances qui cherchent à observer, enregistrer et analyser chacun de nos faits et gestes en ligne. Ensemble, nous affirmerons que ces comportements sont incompatibles avec la démocratie. Ensemble, si nous persévérons, nous remporterons cette bataille. »
« Ensemble, nous allons agir contre les puissances qui cherchent à observer, enregistrer et analyser chacun de nos faits et gestes en ligne. Ensemble, nous affirmerons que ces comportements sont incompatibles avec la démocratie. Ensemble, si nous persévérons, nous remporterons cette bataille. »
Le collectif SavoirsCom1 s’associe à la protestation mondiale du 11 Février contre les surveillances de masse de nos données.
Le 11 février a été choisi pour commémorer les victoires que les internautes ont obtenu contre les lois ACTA, SOPA et PIPA ; et en mémoire d’un des leaders de ce mouvement, Aaron Schwartz.
Le 11 février a été choisi pour commémorer les victoires que les internautes ont obtenu contre les lois ACTA, SOPA et PIPA ; et en mémoire d’un des leaders de ce mouvement, Aaron Schwartz.
Alors que les révélations sur l'espionnage de masse orchestré par la NSA continuent, une journée de protestation se met en place aux États-Unis. Plus de 4100 sites ont annoncé leur participation. Les géants du net sont les grands absents de l'initiative, alors qu'ils sont directement concernés.
Depuis que la surveillance globale mise en œuvre par la NSA a été révélée par Edward Snowden, de multiples initiatives ont vu le jour pour s'y opposer. Cependant, aucune d'entre elles n'a eu pour l'instant un impact décisif. Certes, la bronca mondiale contre l'espionnage des communications a poussé Washington à initier une timide réforme de leurs pratiques, mais celles-ci n'ont pas été fondamentalement remises en cause.
Qu'à cela ne tienne. Puisque les précédentes approches n'ont pas abouti à un encadrement plus strict des activités des agences de renseignement, autant en essayer de nouvelles. C'est ainsi qu'est né le mouvement "The Day We Fight Back" ("le jour où nous contre-attaquons"), dont Presse-Citron vient de s'en faire l'écho. Il s'agit en fait de reproduire la même stratégie que celle qui a permis de faire reculer PIPA et SOPA.
Pour mémoire, l'Internet américain a organisé une journée "black-out" le 18 janvier 2012 pour alerter la population concernant le contenu de deux propositions de loi, PIPA (Protect IP Act) et SOPA (Stop Online Piracy Act), conçues pour donner aux ayants droit et aux autorités des moyens étendus pour lutter contre la contrefaçon et empêcher les infractions au droit d'auteur.
Cette mobilisation fut un succès. Plusieurs élus soutenant initialement ces textes ont finalement renoncé à les défendre. Devant la fronde de nombreux internautes, soutenus par ailleurs par quelques géants du net, les instigateurs de SOPA et PIPA ont en fin de compte jeté l'éponge. Les deux propositions ont été repoussées aux calendes grecques, et ne sont jamais revenues sur le devant de la scène depuis.
Selon le compte du site, plus de 4100 sites vont participer au mouvement. Celui-ci est d'ailleurs soutenu par des organisations de première importance, comme l'Electronic Frontier Foundation, Demand Progress, l'ACLU, Reddit, Greenpeace, Freepress, Boing Boing, W3C ou encore Mozilla. En revanche, aucun géant du net (Google, Apple, Facebook, Microsoft, Yahoo...) ne s'est manifesté.
L'absence de ces derniers (et de leur force de frappe), si elle se confirme, sera un handicap pour les organisateurs du mouvement "The Day We Fight Back". Les grandes firmes du net auraient pourtant intérêt à y participer, dans la mesure où les activités de surveillance de la NSA les touchent directement, notamment à travers le programme PRISM.
La journée du 11 février 2014 est, outre l'opposition à la NSA, l'occasion de célébrer la victoire politique obtenue en 2012 contre les lois SOPA et PIPA et de commémorer la mémoire d'Aaron Swartz, un activiste de renom qui s'est donné la mort début 2013.
Depuis que la surveillance globale mise en œuvre par la NSA a été révélée par Edward Snowden, de multiples initiatives ont vu le jour pour s'y opposer. Cependant, aucune d'entre elles n'a eu pour l'instant un impact décisif. Certes, la bronca mondiale contre l'espionnage des communications a poussé Washington à initier une timide réforme de leurs pratiques, mais celles-ci n'ont pas été fondamentalement remises en cause.
Qu'à cela ne tienne. Puisque les précédentes approches n'ont pas abouti à un encadrement plus strict des activités des agences de renseignement, autant en essayer de nouvelles. C'est ainsi qu'est né le mouvement "The Day We Fight Back" ("le jour où nous contre-attaquons"), dont Presse-Citron vient de s'en faire l'écho. Il s'agit en fait de reproduire la même stratégie que celle qui a permis de faire reculer PIPA et SOPA.
Pour mémoire, l'Internet américain a organisé une journée "black-out" le 18 janvier 2012 pour alerter la population concernant le contenu de deux propositions de loi, PIPA (Protect IP Act) et SOPA (Stop Online Piracy Act), conçues pour donner aux ayants droit et aux autorités des moyens étendus pour lutter contre la contrefaçon et empêcher les infractions au droit d'auteur.
Cette mobilisation fut un succès. Plusieurs élus soutenant initialement ces textes ont finalement renoncé à les défendre. Devant la fronde de nombreux internautes, soutenus par ailleurs par quelques géants du net, les instigateurs de SOPA et PIPA ont en fin de compte jeté l'éponge. Les deux propositions ont été repoussées aux calendes grecques, et ne sont jamais revenues sur le devant de la scène depuis.
Selon le compte du site, plus de 4100 sites vont participer au mouvement. Celui-ci est d'ailleurs soutenu par des organisations de première importance, comme l'Electronic Frontier Foundation, Demand Progress, l'ACLU, Reddit, Greenpeace, Freepress, Boing Boing, W3C ou encore Mozilla. En revanche, aucun géant du net (Google, Apple, Facebook, Microsoft, Yahoo...) ne s'est manifesté.
L'absence de ces derniers (et de leur force de frappe), si elle se confirme, sera un handicap pour les organisateurs du mouvement "The Day We Fight Back". Les grandes firmes du net auraient pourtant intérêt à y participer, dans la mesure où les activités de surveillance de la NSA les touchent directement, notamment à travers le programme PRISM.
La journée du 11 février 2014 est, outre l'opposition à la NSA, l'occasion de célébrer la victoire politique obtenue en 2012 contre les lois SOPA et PIPA et de commémorer la mémoire d'Aaron Swartz, un activiste de renom qui s'est donné la mort début 2013.