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CGU
Afin de mieux cerner vos besoins, votre capacité d’emprunt et de remboursement, les établissements bancaires établissent un profilage selon les renseignements qu’ils ont le droit de vous demander. Ce profilage se base sur votre age, vos revenus et votre situation professionnelle. Les banques ensuite valident ou invalident la demande de prêts. Les banques sont frileuses quand il s’agit de prêter de l’argent.
Afin de limiter les risques et d’optimiser leurs revenus, il est tout à fait envisageable qu’une banque ou un assureur tente d’accéder à vos informations privées : un banquier peut regarder discrètement votre profil Linkedin et en tirer la conclusion que votre vie professionnelle est stable ou instable et cela influencera sa décision finale. Cela peut être le cas avec vos profils Facebook ou Twitter. J’imagine que le moteur de recherches Google est un passage obligé pour « googler » quelqu’un. Tout cela se fait dans le dos du client, en cataminie, sans aspect officiel.
Peut être verrons nous dans un futur proche une demande officielle d’accès à vos profils sur les réseaux sociaux. Sans accord de votre part pour se faire scruter, une banque pourra refuser de vous accorder ou non son soutien pour votre projet de financement d’entreprise ou d’achat de biens.
L’histoire pourrait s’arrêter là.
Afin de limiter les risques et d’optimiser leurs revenus, il est tout à fait envisageable qu’une banque ou un assureur tente d’accéder à vos informations privées : un banquier peut regarder discrètement votre profil Linkedin et en tirer la conclusion que votre vie professionnelle est stable ou instable et cela influencera sa décision finale. Cela peut être le cas avec vos profils Facebook ou Twitter. J’imagine que le moteur de recherches Google est un passage obligé pour « googler » quelqu’un. Tout cela se fait dans le dos du client, en cataminie, sans aspect officiel.
Peut être verrons nous dans un futur proche une demande officielle d’accès à vos profils sur les réseaux sociaux. Sans accord de votre part pour se faire scruter, une banque pourra refuser de vous accorder ou non son soutien pour votre projet de financement d’entreprise ou d’achat de biens.
L’histoire pourrait s’arrêter là.
Depuis la vague du web 2.0 au milieu des années 2000, la plupart des sites Internet proposent à leurs utilisateurs la possibilité de laisser des critiques et avis à partir de leur interface. Pour certaines plateformes, ces appréciations laissées par les utilisateurs occupent une place stratégique et figurent même au cœur de leur modèle. On songe par exemple à Amazon, où les « reviewers » de livres notamment jouent un rôle très important, mais aussi à des sites comme TripAdvisor, Yelp ou IMDB.
Ce matin, on m’a signalé sur Twitter un cas particulièrement corsé de Copyright Madness qui est bien parti pour figurer dans le Worst of 2016. La SNCF a en effet lancé une opération intitulée « On y va » par laquelle elle invite ses utilisateurs à poster sur Instagram des photographies prises au cours de leurs voyages en utilisant le hashtag #Onyva.
Une étude américaine démontre que les internautes acceptent n'importe quoi dans les contrats d'utilisation des sites internet, le plus souvent sans les lire, et même en les lisant.
Le rapport du coordinateur de l'Union européenne pour la lutte contre le terrorisme propose que les Etats tirent profit des conditions générales des réseaux sociaux pour obtenir sans procès la censure de contenus qui ne sont pas illégaux aux yeux de la loi, mais qui peuvent contrevenir aux contrats signés par les internautes. Où quand l'Etat et les géants du web se livrent à une valse pour contourner le respect des des droits fondamentaux.
En Californie, les parlementaires réfléchissent à limiter la longueur des contrats d'utilisation, que personne ne lit. Les élus envisagent de les limiter à 100 mots et d'obliger les juristes à employer un langage clair et concis. Omniprésentes sur le web, les conditions générales d'utilisation sont souvent ignorées par les internautes alors qu'elles fixent notamment la politique de confidentialité du service.
Dans les séries américaines, on lit leurs droits avant toute chose aux personnes interpellées par la police. Sur le web, les internautes auraient également besoin qu’on leur “lise leurs droits”, car au fil de notre navigation, nous sommes sans cesse en train d’accepter des conditions contractuelles d’utilisation des services que nous utilisons, qui influent grandement sur notre condition juridique.
Les CGU (Conditions Générales d’Utilisation) ou ToS en anglais (Terms of Service), ce sont ces pages interminables, écrites en petits caractères et dans un jargon juridique difficilement accessible au commun des mortels, que nous acceptons généralement sans les lire en cochant une case. Elles ont pourtant une incidence importante sur nos droits en ligne, notamment sur la protection de nos données personnelles, ainsi que sur la propriété de nos contenus.
Pour nous aider à y voir clair dans cette jungle des CGU, OWNI publie cette semaine une infographie analysant les conditions d’utilisation de quatre géants du Web : Google, Facebook, Twitter et Apple. Une image vaut mieux qu’un long discours et c’est particulièrement vrai en matière de CGU, dont l’une des caractéristiques réside dans leur opacité pour les internautes.
Les CGU (Conditions Générales d’Utilisation) ou ToS en anglais (Terms of Service), ce sont ces pages interminables, écrites en petits caractères et dans un jargon juridique difficilement accessible au commun des mortels, que nous acceptons généralement sans les lire en cochant une case. Elles ont pourtant une incidence importante sur nos droits en ligne, notamment sur la protection de nos données personnelles, ainsi que sur la propriété de nos contenus.
Pour nous aider à y voir clair dans cette jungle des CGU, OWNI publie cette semaine une infographie analysant les conditions d’utilisation de quatre géants du Web : Google, Facebook, Twitter et Apple. Une image vaut mieux qu’un long discours et c’est particulièrement vrai en matière de CGU, dont l’une des caractéristiques réside dans leur opacité pour les internautes.