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EFF
Si vous voyagez, notamment aux États-Unis, vous vous demandez peut-être jusqu'où vont les pouvoirs des agents de la douane ? Et bien ça va très loin, à tel point que depuis décembre dernier vous êtes tenu d'indiquer lors de votre demande de formulaire ESTA, vos identifiants sur tous vos réseaux sociaux. Alors oui c'est optionnel, mais ne rien renseigner ne sera-t-il pas vu comme suspect ?
Et évidemment, lors du contrôle à la frontière, les agents peuvent exiger que vous leur donniez accès à votre téléphone, votre ordinateur, votre compte Facebook, Gmail, Dropbox...etc. L'objectif pour eux c'est de vous faire comprendre qui est le boss. Et accessoirement de débusquer des personnes qui voudraient rester de manière illégale aux États-Unis ou éventuellement commettre des actes criminels.
Mais si vous ne souhaitez pas qu'un parfait inconnu puisse lire vos SMS, vos emails, regarde vos photos et puisse copier l'ensemble de vos données, l'EFF (association américaine de défense des droits numériques) a publié un guide en PDF qui donne quelques conseils simples.
Et évidemment, lors du contrôle à la frontière, les agents peuvent exiger que vous leur donniez accès à votre téléphone, votre ordinateur, votre compte Facebook, Gmail, Dropbox...etc. L'objectif pour eux c'est de vous faire comprendre qui est le boss. Et accessoirement de débusquer des personnes qui voudraient rester de manière illégale aux États-Unis ou éventuellement commettre des actes criminels.
Mais si vous ne souhaitez pas qu'un parfait inconnu puisse lire vos SMS, vos emails, regarde vos photos et puisse copier l'ensemble de vos données, l'EFF (association américaine de défense des droits numériques) a publié un guide en PDF qui donne quelques conseils simples.
Titre : Freezone - Épisode 10
Intervenants : Calimaq - OliCat
Lieu : Radio Libre@Toi*
Date : Juillet 2016
Durée : 19 min 08
Écouter l'émission
Télécharger l'émission
Licence de la transcription : Verbatim
Description
Événement : l’EFF (Electronic Frontier Foundation), la grande association de défense des libertés numériques a décidé d’attaquer en justice le DMCA (Digital Millenium Copyright Act), une loi votée en 1998 qui a introduit la notion de DRM (Digital Rights Management). EFF considère que le fait de ne pas pouvoir contourner légalement ces verrous numériques est inconstitutionnel dans de nombreux cas. Cela pourrait constituer un des procès les plus importants des années à venir, qui viendrait limiter la nocivité de ce que Richard Stallman appelle les « menottes numériques ».
Intervenants : Calimaq - OliCat
Lieu : Radio Libre@Toi*
Date : Juillet 2016
Durée : 19 min 08
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Licence de la transcription : Verbatim
Description
Événement : l’EFF (Electronic Frontier Foundation), la grande association de défense des libertés numériques a décidé d’attaquer en justice le DMCA (Digital Millenium Copyright Act), une loi votée en 1998 qui a introduit la notion de DRM (Digital Rights Management). EFF considère que le fait de ne pas pouvoir contourner légalement ces verrous numériques est inconstitutionnel dans de nombreux cas. Cela pourrait constituer un des procès les plus importants des années à venir, qui viendrait limiter la nocivité de ce que Richard Stallman appelle les « menottes numériques ».
L'organisation américaine EFF propose une nouvelle version de l'extension Privacy Badger, qui vise à empêcher le pistage des internautes pendant qu'ils sont sur le net.
L’Electronic Frontier Fondation a publié un bon article sur comment Microsoft agit depuis Windows 10 avec vos données personnelles.
J’en fait ici une traduction en Français:
J’en fait ici une traduction en Français:
Lourdement mises en cause pour avoir laissé les agences gouvernementales accéder aux données de leurs clients, les grandes entreprises du Web ont vite senti qu’elles risquaient gros à passer aux yeux du monde entier pour des complices de l’espionnage de masse. Elles ont donc défendu leur position avec une belle énergie en clamant leur bonne foi : elles auraient été les victimes non consentantes des intrusions de la NSA.
Dans cette recherche d’une crédibilité essentielle pour leur survie économique — car à chaque utilisateur perdu c’est la monétisation d’un profil qui disparaît, elles multiplient les déclarations hostiles aux pressions, de plus en plus fortes aux USA, pour limiter voire interdire le chiffrement de haut niveau, comme pour leur imposer des portes dérobées. C’est ce que nous pouvons voir dans cette compilation réunie par l’EFF.
Dans cette recherche d’une crédibilité essentielle pour leur survie économique — car à chaque utilisateur perdu c’est la monétisation d’un profil qui disparaît, elles multiplient les déclarations hostiles aux pressions, de plus en plus fortes aux USA, pour limiter voire interdire le chiffrement de haut niveau, comme pour leur imposer des portes dérobées. C’est ce que nous pouvons voir dans cette compilation réunie par l’EFF.
L'administration Obama n'utilisera pas pour l'instant le levier de la loi pour obliger les entreprises high-tech à placer des backdoors afin de déchiffrer les communications. La nouvelle a été saluée par l'EFF, qui prévient qu'il ne s'agit-là que d'une victoire partielle.
L'Electronic Frontier Foundation annonce la mise à jour de Privacy Badger, son extension contre la publicité ciblée.
Avant d’entrer en résistance contre la surveillance, il nous faut lutter contre notre faculté à oublier, tant tout nous invite à passer à autre chose. La surveillance, elle, ne connaît pas la trêve des confiseurs.
C’est pourquoi le rapide bilan proposé par l’EFF (Electronic Frontier Foundation) est précieux et s’accompagne d’une perspective pour 2015, celle de poursuivre le combat au plan de l’information mais aussi à celui de l’action judiciaire et politique.
Faut-il vraiment rappeler au lecteur que de notre côté de l’Atlantique aussi, une action vigilante et continue sur ces deux plans est évidemment nécessaire, aux côtés en particulier de la Quadrature du Net, qui a besoin de notre soutien permanent à ses initiatives, et pas seulement de notre soutien financier.
Que 2015 soit pour tous une année heureuse qui nous fasse faire un petit pas de plus vers des libertés numériques précieuses mais fragiles.
C’est à nous d’y veiller.
Ce que nous avons appris sur l’espionnage de la NSA en 2014 — et les combats que nous mènerons en 2015.
C’est pourquoi le rapide bilan proposé par l’EFF (Electronic Frontier Foundation) est précieux et s’accompagne d’une perspective pour 2015, celle de poursuivre le combat au plan de l’information mais aussi à celui de l’action judiciaire et politique.
Faut-il vraiment rappeler au lecteur que de notre côté de l’Atlantique aussi, une action vigilante et continue sur ces deux plans est évidemment nécessaire, aux côtés en particulier de la Quadrature du Net, qui a besoin de notre soutien permanent à ses initiatives, et pas seulement de notre soutien financier.
Que 2015 soit pour tous une année heureuse qui nous fasse faire un petit pas de plus vers des libertés numériques précieuses mais fragiles.
C’est à nous d’y veiller.
Ce que nous avons appris sur l’espionnage de la NSA en 2014 — et les combats que nous mènerons en 2015.
L'Electronic Frontier Foundation a décidé de quitter le Global Network Initiative, suite à la découverte du programme PRISM. L'ONG estime que sa participation au sein du collectif pro-vie privée n'a plus de sens dans la mesure où certains membres ont les mains liées par la NSA.
La prochaine révision du HTML5 pourrait bien intégrer la présence des extensions de médias chiffrés, ouvrant la voie à l'intégration des DRM dans les pages web. Le W3C a confirmé cette direction, malgré les préoccupations de l'EFF.
En fin de compte, l'objection formelle de l'EFF n'aura pas réussi à faire capoter les projets du World Wide Web Consortium (W3C). L'organisme de normalisation a choisi de maintenir l'intégration des DRM dans le HTML5 malgré la levée de boucliers que cette idée a provoquée. Et cette décision a été confirmée par le président du W3C et père du web, Tim Berners-Lee.
Cette nouvelle est une cruelle déception pour l'EFF. D'une part parce que l'organisation n'a pas réussi à empêcher à bloquer la proposition sur les extensions de médias chiffrés (EME), qui pourrait accompagner la prochaine révision du standard HTML5 (5.1), et d'autre part parce que Tim Berners-Lee donne le sentiment d'un reniement de ses anciennes convictions.
"Si l'EME finit par devenir une recommandation du W3C, vous pouvez vous attendre à entendre des vendeurs de DRM, des fournisseurs de contenus verrouillés par DRM comme Netflix et des concepteurs de navigateurs comme Microsoft, Opera et Google déclarer qu'ils peuvent désormais proposer une 'protection du contenu' répondant aux normes du W3C pour la vidéo sur le web", prévient l'EFF.
En fin de compte, l'objection formelle de l'EFF n'aura pas réussi à faire capoter les projets du World Wide Web Consortium (W3C). L'organisme de normalisation a choisi de maintenir l'intégration des DRM dans le HTML5 malgré la levée de boucliers que cette idée a provoquée. Et cette décision a été confirmée par le président du W3C et père du web, Tim Berners-Lee.
Cette nouvelle est une cruelle déception pour l'EFF. D'une part parce que l'organisation n'a pas réussi à empêcher à bloquer la proposition sur les extensions de médias chiffrés (EME), qui pourrait accompagner la prochaine révision du standard HTML5 (5.1), et d'autre part parce que Tim Berners-Lee donne le sentiment d'un reniement de ses anciennes convictions.
"Si l'EME finit par devenir une recommandation du W3C, vous pouvez vous attendre à entendre des vendeurs de DRM, des fournisseurs de contenus verrouillés par DRM comme Netflix et des concepteurs de navigateurs comme Microsoft, Opera et Google déclarer qu'ils peuvent désormais proposer une 'protection du contenu' répondant aux normes du W3C pour la vidéo sur le web", prévient l'EFF.
La bataille du web ouvert se joue aussi au niveau du W3C. Alors qu'est examinée la proposition d'intégrer des extensions pour médias chiffrés dans le HTML5, l'EFF a annoncé le dépôt d'une objection formelle contre cette perspective. L'ONG s'efforce de repousser l'introduction des verrous numériques (DRM) dans le HTML5, qui nuirait au web ouvert, à l'innovation et aux usagers.