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EME
Cette semaine, Tim Berners‐Lee est appelé à se prononcer sur l’adoption de la gestion numérique des droits (plus connue sous le nom de DRM) dans HTML 5. La Free Software Foundation a donc lancé une pétition pour convaincre l’actuel président du W3C de dire enfin non.
Petit historique…
Tim Berners‐Lee, surnommé Timbl, est le principal inventeur du Web, ainsi que le fondateur et président du World Wide Web Consortium dit W3C, organisme de standardisation du Web.
Le W3C regroupe plusieurs centaines d’entreprises partenaires. Parmi elles, Apple, Google, Microsoft et Netflix proposent en 2013, le développement des Encrypted Media Extensions (EME), un système de menottes numériques pour le Web. Tim Berners‐Lee et son équipe acceptent cette proposition, suscitant de vives critiques du grand public comme de professionnels.
… et gros remous
Fondamentalement opposée aux DRM, la Free Software Fondation dispose d’un portail d’information militant dans ce sens : Defective by Design (« défectueux par conception ») et lance une pétition anti‐EME.
Petit historique…
Tim Berners‐Lee, surnommé Timbl, est le principal inventeur du Web, ainsi que le fondateur et président du World Wide Web Consortium dit W3C, organisme de standardisation du Web.
Le W3C regroupe plusieurs centaines d’entreprises partenaires. Parmi elles, Apple, Google, Microsoft et Netflix proposent en 2013, le développement des Encrypted Media Extensions (EME), un système de menottes numériques pour le Web. Tim Berners‐Lee et son équipe acceptent cette proposition, suscitant de vives critiques du grand public comme de professionnels.
… et gros remous
Fondamentalement opposée aux DRM, la Free Software Fondation dispose d’un portail d’information militant dans ce sens : Defective by Design (« défectueux par conception ») et lance une pétition anti‐EME.
Qui eut cru que Vivendi deviendrait un champion de l'open-source ? Souhaitant accélérer le développement de lecteurs HTML5 performants pour les vidéos protégées, Canal+ a ouvert sur Github un espace dédié à l'open-source et diffuse la première mouture de son lecteur maison, Rx Player.
La semaine dernière, l’annonce de Mozilla d’accepter les DRM dans Firefox a fait couler beaucoup d’encre sur la Toile.
Nous vous proposons ci-dessous la réponse traduite de la Free Software Foundation de Richard Stallman :
Boston, Massachusetts, États-Unis d’Amérique – mercredi 14 mai 2014 – En réponse à l’annonce de Mozilla de soutenir – à contrecœur – les DRM dans son navigateur web Firefox, John Sullivan, le président exécutif de la Free Software Foundation, a fait le commentaire suivant :
« Une semaine seulement après la Journée Mondiale contre les DRM, Mozilla a annoncé son partenariat avec l’éditeur de logiciel propriétaire Adobe pour implémenter le support web des restrictions numériques (DRM) dans son navigateur Firefox, en utilisant les Extension de Contenus Chiffrés (Encrypted Media Extension, EME).
La Free Software Foundation est profondément déçue par l’annonce de Mozilla. La décision compromet des principes importants dans le but d’apaiser des craintes infondées de pertes de part de marché face aux autres navigateurs. Elle associe Mozilla avec une entreprise opposée au mouvement du logiciel libre et aux idéaux fondamentaux de Mozilla.
Même si Mozilla ne va pas directement embarquer le greffon propriétaire d’Adobe, le navigateur va, de façon officielle, encourager les utilisateurs de Firefox à installer le plugin d’Adobe quand une page embarquera uncontenu nécessitant l’utilisation de DRM. Nous sommes d’accord avec Cory Doctorow sur l’absence de différence significative entre « installer des DRM » et « installer du code qui installe des DRM »
Nous sommes conscients que Mozilla fait ceci à contrecœur, et nous le croyons d’autant plus qu’il s’agit de Mozilla et non de Microsoft ou Amazon. Cependant, presque tous ceux qui intègrent les DRM disent qu’ils sont forcés à le faire, et cette absence de responsabilisation permet à cette pratique de persister. Avec cette annonce, Mozilla se place malheureusement – dans ce cas – dans la même catégorie que ses concurrents propriétaires.
Nous vous proposons ci-dessous la réponse traduite de la Free Software Foundation de Richard Stallman :
Boston, Massachusetts, États-Unis d’Amérique – mercredi 14 mai 2014 – En réponse à l’annonce de Mozilla de soutenir – à contrecœur – les DRM dans son navigateur web Firefox, John Sullivan, le président exécutif de la Free Software Foundation, a fait le commentaire suivant :
« Une semaine seulement après la Journée Mondiale contre les DRM, Mozilla a annoncé son partenariat avec l’éditeur de logiciel propriétaire Adobe pour implémenter le support web des restrictions numériques (DRM) dans son navigateur Firefox, en utilisant les Extension de Contenus Chiffrés (Encrypted Media Extension, EME).
La Free Software Foundation est profondément déçue par l’annonce de Mozilla. La décision compromet des principes importants dans le but d’apaiser des craintes infondées de pertes de part de marché face aux autres navigateurs. Elle associe Mozilla avec une entreprise opposée au mouvement du logiciel libre et aux idéaux fondamentaux de Mozilla.
Même si Mozilla ne va pas directement embarquer le greffon propriétaire d’Adobe, le navigateur va, de façon officielle, encourager les utilisateurs de Firefox à installer le plugin d’Adobe quand une page embarquera uncontenu nécessitant l’utilisation de DRM. Nous sommes d’accord avec Cory Doctorow sur l’absence de différence significative entre « installer des DRM » et « installer du code qui installe des DRM »
Nous sommes conscients que Mozilla fait ceci à contrecœur, et nous le croyons d’autant plus qu’il s’agit de Mozilla et non de Microsoft ou Amazon. Cependant, presque tous ceux qui intègrent les DRM disent qu’ils sont forcés à le faire, et cette absence de responsabilisation permet à cette pratique de persister. Avec cette annonce, Mozilla se place malheureusement – dans ce cas – dans la même catégorie que ses concurrents propriétaires.
Quelle bande de gros enfoirés au W3C... Pour une raison encore inconnue, les élites qui établissent les standards du web de demain ont décidé de tenir secrètes les discussions sur l'implémentation du DRM dans HTML5.
Pour avoir déjà bossé en tant que chef de projet sur un standard XML, ce que je peux vous dire, c'est que tout le monde donne son avis, exprime ses besoins et apporte sa pierre à l'édifice. L'idée est de pondre quelque chose qui convienne à tous. Du coup, je me demande comment une discussion à huis clos peut aboutir sur quelque chose de qualité. C'est un non-sens.
Ensuite sur l'existence même d'un DRM au sein d'HTML5, vous connaissez mon avis. Cet EME (Encrypted Media Extensions) sera une API qui permettra d'interfacer les navigateurs avec les systèmes de DRM des diffuseurs (YouTube, Netflix, Apple...etc.). Il deviendra alors impossible (ou très compliqué) de gauler à la volée des vidéos ou des sons comme on peut le faire maintenant.
Après si j'arrête de voir la vie en rose, on pourrait très bien imaginer un DRM qui vous empêchera de récupérer du texte sur une page ou encore des polices de caractère. Le contenu sera protégé à outrance et on ne pourra plus s'amuser à créer de nouvelles choses à partir de contenus existants. Triste.
Le W3C tient secrètes les discussions sur le DRM dans HTML5
Là où ça devient encore plus moche, c'est que le W3C est à la botte des grosses sociétés et n'oeuvre plus du tout dans l'intérêt des internautes du monde entier. En effet, d'après BoingBoing, toutes les spécifications techniques qu’est en train d'adopter secrètement le W3C ont été fournies par les studios hollywoodiens via des boites comme Netflix ou Microsoft. Ce sont ces derniers qui offrent leurs spécifications techniques clé en main au W3C qui se contente de les adopter.
Vous me direz, suffira de ne pas suivre ces recommandations pour être tranquille... Oui et non... Disons que tous les navigateurs finiront par être contraints de les suivre. En effet, si demain, par exemple Firefox décide de ne pas supporter l'API DRM d'HTML5, et si YouTube se met à protéger toutes ses vidéos avec un DRM, les premiers sur qui les utilisateurs vont déverser leur haine seront les équipes de Firefox.
Chaque navigateur sera obligé de s'y plier sous peine de voir ses fidèles utilisateurs déserter massivement.
Pour avoir déjà bossé en tant que chef de projet sur un standard XML, ce que je peux vous dire, c'est que tout le monde donne son avis, exprime ses besoins et apporte sa pierre à l'édifice. L'idée est de pondre quelque chose qui convienne à tous. Du coup, je me demande comment une discussion à huis clos peut aboutir sur quelque chose de qualité. C'est un non-sens.
Ensuite sur l'existence même d'un DRM au sein d'HTML5, vous connaissez mon avis. Cet EME (Encrypted Media Extensions) sera une API qui permettra d'interfacer les navigateurs avec les systèmes de DRM des diffuseurs (YouTube, Netflix, Apple...etc.). Il deviendra alors impossible (ou très compliqué) de gauler à la volée des vidéos ou des sons comme on peut le faire maintenant.
Après si j'arrête de voir la vie en rose, on pourrait très bien imaginer un DRM qui vous empêchera de récupérer du texte sur une page ou encore des polices de caractère. Le contenu sera protégé à outrance et on ne pourra plus s'amuser à créer de nouvelles choses à partir de contenus existants. Triste.
Le W3C tient secrètes les discussions sur le DRM dans HTML5
Là où ça devient encore plus moche, c'est que le W3C est à la botte des grosses sociétés et n'oeuvre plus du tout dans l'intérêt des internautes du monde entier. En effet, d'après BoingBoing, toutes les spécifications techniques qu’est en train d'adopter secrètement le W3C ont été fournies par les studios hollywoodiens via des boites comme Netflix ou Microsoft. Ce sont ces derniers qui offrent leurs spécifications techniques clé en main au W3C qui se contente de les adopter.
Vous me direz, suffira de ne pas suivre ces recommandations pour être tranquille... Oui et non... Disons que tous les navigateurs finiront par être contraints de les suivre. En effet, si demain, par exemple Firefox décide de ne pas supporter l'API DRM d'HTML5, et si YouTube se met à protéger toutes ses vidéos avec un DRM, les premiers sur qui les utilisateurs vont déverser leur haine seront les équipes de Firefox.
Chaque navigateur sera obligé de s'y plier sous peine de voir ses fidèles utilisateurs déserter massivement.
C'est une nouvelle qui risque de faire beaucoup de bruit, comme un jeudi noir pour le web. Malgré une opposition farouche de l'Electronic Frontier Foundation, de la Free Software Foundation, et à contrepied d'une pétition qui n'aura toutefois recueilli que 25.700 signatures, le W3C vient d'accepter de standardiser le système Encrypted Media Extensions (EME) dans ses travaux. En partie créé par Microsoft ce nouveau et futur standard répond aux besoins des grandes Majors qui ont investi le W3C, il y 3 ans. Une entrée remarquée qui semble aussi prendre le contre-pied du web libre et ouvert, créé par Tim Berners-Lee.
Le mécanisme Encrypted Media Extensions ou EME, pour les intimes, est un système en cours de standardisation qui sera donc intégré directement aux racines du web. Il agît comme une passerelle autorisant l'appel de plugins propriétaires. Ce mécanisme ne chiffre donc pas les données et ne se comporte alors pas véritablement comme un DRM. Ce sont les plugins déployés par les ayants-droit qui serviront de DRM, comme Flash et Silverlight actuellement. Voilà donc un moyen pour les ayants-droit de préparer leur propres DRM propriétaires et standardisés là où les technologies précédentes les faisaient dépendre de sociétés tierces, comme celles d'Adobe et de Microsoft. Au final, l'EME n'est pour le moment qu'un intermédiaire qui ouvre les portes de la bergerie aux loups.
Le Directeur Général du World Wide Web Consortium, Jeff Jaffe, explique donc logiquement que ces plugins créés par les Majors remplaceront Flash et Silverlight, des technologies propriétaires qui ne sont pas facilement compatibles avec les mobiles et les logiciels libres. Il ajoute que le web doit pouvoir aujourd'hui accueillir tous les contenus, même ceux protégés dans un but de restriction d'usages et de lectures. Pas sûr qu'on gagne beaucoup à l'échange mais cette standardisation devrait surtout apporter une nouvelle interopérabilité, afin de permettre aux contenus copyrightés d'être lisibles sur plus de systèmes. Rappelons que le W3C est géré en grande partie par les entreprises du Web.
Déjà mis en place par la manière forte par Netflix et Google via son navigateur Chrome, l'EME devrait donc se répandre désormais sur tous les navigateurs. Netflix se positionne donc en acteur de poids. Mais les majors qui doivent être heureuses de l'implémentation de ce mécanisme veulent toujours plus de contrôle. Pour rappel, elles ont fait enlever près de 2000 titres du catalogue de Netflix. Avec l'arrivée de l'EME, elles s'ouvrent donc les portes de leur propre Hollyweb.
Un avenir sombre pour les logiciels libres ?
Il reste que ces plugins seront sûrement crackés à leur tour, et c'est bien là le problème, car c'est un cercle vicieux qui engendrera toujours plus de codes propriétaires pour protéger les navigateurs des pirates. Chrome n'est pas ouvert, comme l'est son pendant libre Chromium, et ces protections seront facilement implémentées dedans. Mais Quid des navigateurs libres comme Firefox - ou donc Chromium ? Devront-ils encapsuler des technologies de protections propriétaires et perdre le statut de logiciels libres pour assouvir les besoins d'Hollywood ? C'est un risque qui paraît de plus en plus réel.
Rappelons quand même et en passant, les priorités : ce n'est pas le web qui a besoin d'Hollywood, mais Hollywood qui a besoin du web pour survivre. Ce n'est donc pas au web de s'adapter. Si le web (et par extension Internet) a le succès qu'on lui connaît aujourd'hui, c'est uniquement parce qu'il a été libre et ouvert dès le début.
Le mécanisme Encrypted Media Extensions ou EME, pour les intimes, est un système en cours de standardisation qui sera donc intégré directement aux racines du web. Il agît comme une passerelle autorisant l'appel de plugins propriétaires. Ce mécanisme ne chiffre donc pas les données et ne se comporte alors pas véritablement comme un DRM. Ce sont les plugins déployés par les ayants-droit qui serviront de DRM, comme Flash et Silverlight actuellement. Voilà donc un moyen pour les ayants-droit de préparer leur propres DRM propriétaires et standardisés là où les technologies précédentes les faisaient dépendre de sociétés tierces, comme celles d'Adobe et de Microsoft. Au final, l'EME n'est pour le moment qu'un intermédiaire qui ouvre les portes de la bergerie aux loups.
Le Directeur Général du World Wide Web Consortium, Jeff Jaffe, explique donc logiquement que ces plugins créés par les Majors remplaceront Flash et Silverlight, des technologies propriétaires qui ne sont pas facilement compatibles avec les mobiles et les logiciels libres. Il ajoute que le web doit pouvoir aujourd'hui accueillir tous les contenus, même ceux protégés dans un but de restriction d'usages et de lectures. Pas sûr qu'on gagne beaucoup à l'échange mais cette standardisation devrait surtout apporter une nouvelle interopérabilité, afin de permettre aux contenus copyrightés d'être lisibles sur plus de systèmes. Rappelons que le W3C est géré en grande partie par les entreprises du Web.
Déjà mis en place par la manière forte par Netflix et Google via son navigateur Chrome, l'EME devrait donc se répandre désormais sur tous les navigateurs. Netflix se positionne donc en acteur de poids. Mais les majors qui doivent être heureuses de l'implémentation de ce mécanisme veulent toujours plus de contrôle. Pour rappel, elles ont fait enlever près de 2000 titres du catalogue de Netflix. Avec l'arrivée de l'EME, elles s'ouvrent donc les portes de leur propre Hollyweb.
Un avenir sombre pour les logiciels libres ?
Il reste que ces plugins seront sûrement crackés à leur tour, et c'est bien là le problème, car c'est un cercle vicieux qui engendrera toujours plus de codes propriétaires pour protéger les navigateurs des pirates. Chrome n'est pas ouvert, comme l'est son pendant libre Chromium, et ces protections seront facilement implémentées dedans. Mais Quid des navigateurs libres comme Firefox - ou donc Chromium ? Devront-ils encapsuler des technologies de protections propriétaires et perdre le statut de logiciels libres pour assouvir les besoins d'Hollywood ? C'est un risque qui paraît de plus en plus réel.
Rappelons quand même et en passant, les priorités : ce n'est pas le web qui a besoin d'Hollywood, mais Hollywood qui a besoin du web pour survivre. Ce n'est donc pas au web de s'adapter. Si le web (et par extension Internet) a le succès qu'on lui connaît aujourd'hui, c'est uniquement parce qu'il a été libre et ouvert dès le début.
Mercredi 24 avril 2013, une coalition de vingt-sept organisations a publié une lettre conjointe au World Wide Web Consortium (W3C), condamnant la proposition d'extensions pour médias chiffrés EME (Encrypted Media Extensions). Les industries du divertissement et des éditeurs de logiciels privateurs tentent en effet d'user de leur influence au W3C pour intégrer les menottes numériques (DRM) à HTML5 à travers la proposition EME.
Ce mercredi 24 avril 2013, une coalition de vingt-sept organisations a publié une lettre conjointe au World Wide Web Consortium (W3C), condamnant la proposition d'extensions pour médias chiffrés EME (Encrypted Media Extensions). Les industries du divertissement et des éditeurs de logiciels privateurs tentent en effet d'user de leur influence au W3C pour intégrer les menottes numériques (DRM) à HTML5 à travers la proposition EME.
La proposition EME est à l'opposée de l'accès universel à la connaissance. Le leitmotiv « un seul web partout et pour tous » du W3C justifie à lui seul de laisser ce cheval de Troie aux portes du Web.
L'April fait naturellement partie des organisations signatrices de la lettre au W3C. La Fondation pour le Logiciel Libre, à l'initiative de la lettre, a également diffusé un communiqué de presse dans lequel Frédéric Couchet, délégué général de l'April, a déclaré « Les DRM sont une scandaleuse menace de l'industrie du divertissement contre ses propres clients. Accepter la proposition EME rendrait le W3C complice d'imposer les DRM à chaque utilisateur d'ordinateur ».
Pour rappel, la Fondation pour le Logiciel Libre a également lancé une pétition « Dites au W3C : nous ne voulons pas d'un Hollyweb ». Aidez-nous à rassembler 50 000 signatures avant le 3 mai 2013, Journée internationale contre les DRM. La Fondation pour le Logiciel Libre apportera ces signatures au W3C.
Voici la traduction française de la lettre :
La proposition EME est à l'opposée de l'accès universel à la connaissance. Le leitmotiv « un seul web partout et pour tous » du W3C justifie à lui seul de laisser ce cheval de Troie aux portes du Web.
L'April fait naturellement partie des organisations signatrices de la lettre au W3C. La Fondation pour le Logiciel Libre, à l'initiative de la lettre, a également diffusé un communiqué de presse dans lequel Frédéric Couchet, délégué général de l'April, a déclaré « Les DRM sont une scandaleuse menace de l'industrie du divertissement contre ses propres clients. Accepter la proposition EME rendrait le W3C complice d'imposer les DRM à chaque utilisateur d'ordinateur ».
Pour rappel, la Fondation pour le Logiciel Libre a également lancé une pétition « Dites au W3C : nous ne voulons pas d'un Hollyweb ». Aidez-nous à rassembler 50 000 signatures avant le 3 mai 2013, Journée internationale contre les DRM. La Fondation pour le Logiciel Libre apportera ces signatures au W3C.
Voici la traduction française de la lettre :