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MONOPOLE
Pour s'opposer au monopole galopant de Google et d'Android en Europe, des entreprises concurrentes déposent une nouvelle plainte auprès de la Commission Européenne. Parmi les opposants, on trouve Qwant, moteur de recherche français, et Axel Springer, groupe média allemand.
Ou simplement arriver au moins 5 à 10 ans trop tard ? C’est un article de frandroid ayant repris un article de The Verge qui m’inspire ce court billet. En effet, pour le dernier trimestre 2016, 99,6% des personnes ayant achetés un téléphone se sont équipées soit d’un iPhone, soit d’un des multiples modèles sous Android.
Ça m'énerve ! Pourquoi y a-t-il encore des "microsoft word" d'installés dans les écoles ? Grrr !
Le pire, c'est que les parents vont aller l'acheter pour l'avoir à la maison. Et comme tout le monde l'a à la maison, les écoles vont aller l'installer pour ne pas "perturber" les pitis enfants.
Le pire, c'est que les parents vont aller l'acheter pour l'avoir à la maison. Et comme tout le monde l'a à la maison, les écoles vont aller l'installer pour ne pas "perturber" les pitis enfants.
Titre : La trépidante histoire du droit d'auteur - La crise
Intervenant : Olivier Le Brouster de l'association Grésille
Lieu : Ateliers de l'Information - Auditorium de la BU Sciences du campus de Saint-Martin-d'Hères
Date : Juin 2014
Durée : 42 min
Visualiser la vidéo
Document format PDF de la présentation
Licence de la transcription : Verbatim
Description
Le droit d'auteur est forcé de changer. Ses conditions d'existence ne tiennent plus : il est remis en cause par la possibilité de s'abstraire du support physique des œuvres, et de copier celles-ci pour un coût négligeable. L'industrie du divertissement l'a bien compris et déploie une énergie importante pour contrôler la distribution culturelle sur ce nouveau média. Si Internet et l'informatique révolutionnent la création, ils fournissent aussi aux industries du divertissements des moyens de contrôle pour préserver leur position et s'opposer à cette révolution. Dans cet atelier, nous aborderons cette crise et l'évolution de la création culturelle.
Intervenant : Olivier Le Brouster de l'association Grésille
Lieu : Ateliers de l'Information - Auditorium de la BU Sciences du campus de Saint-Martin-d'Hères
Date : Juin 2014
Durée : 42 min
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Licence de la transcription : Verbatim
Description
Le droit d'auteur est forcé de changer. Ses conditions d'existence ne tiennent plus : il est remis en cause par la possibilité de s'abstraire du support physique des œuvres, et de copier celles-ci pour un coût négligeable. L'industrie du divertissement l'a bien compris et déploie une énergie importante pour contrôler la distribution culturelle sur ce nouveau média. Si Internet et l'informatique révolutionnent la création, ils fournissent aussi aux industries du divertissements des moyens de contrôle pour préserver leur position et s'opposer à cette révolution. Dans cet atelier, nous aborderons cette crise et l'évolution de la création culturelle.
Le lanceur d'alerte s'est exprimé, par visioconférence, sur la polémique entourant les fausses actualités partagées sur Facebook. Snowden appelle notamment à développer des alternatives aux plateformes dominantes (Google, Facebook, Twitter).
Semer, sélectionner, échanger librement ses semences : ces pratiques ancestrales contribuent à l’autonomie des paysans et à la diversité des cultures. Mais ces dernières décennies, à cause d’une réglementation de plus en plus complexe, une partie des savoirs a été perdue. Refusant la mainmise de quelques multinationales, des paysans s’organisent pour faire revivre d’anciennes variétés de semences agricoles ou pour en créer de nouvelles, adaptées à leurs pratiques et aux particularités de leur environnement. Reportage dans une bourse d’échange de semences, en Rhône-Alpes.
Le collectif Edunathon, créé en 2016 à la suite de l’accord entre l’Éducation Nationale et Microsoft, vient de saisir la CNIL. L’enjeu ? Les données personnelles récoltées ainsi que leurs usages dans le cadre d’une expérimentation avec élèves et professeurs. Car rien ne semble vraiment précisé dans cet accord et la « charte de confiance » n’a peut-être même pas été mise en place. C’est donc dans un but de transparence que le collectif souhaite demander son avis à la CNIL ainsi qu’au Ministère.
De plus, enfermer l’Éducation dans des logiciels privateurs alors que des alternatives libres existent est vraiment une mauvaise chose, bien évidemment.
De plus, enfermer l’Éducation dans des logiciels privateurs alors que des alternatives libres existent est vraiment une mauvaise chose, bien évidemment.
Dans le monde de la recherche scientifique, publier ses travaux est un passage obligé. Cela permet aux chercheuses et chercheurs de faire connaître leur travail mais aussi d’être identifié par leurs pairs et pourquoi pas d’obtenir un poste, à condition d’être publié dans les bonnes revues. Sauf que cette mécanique de publication – qui permettait à la base de faire circuler le savoir – est devenue une vraie chasse gardée économique : celle des éditeurs scientifiques. Quelques grands noms comme le neerlandais Elsevier ou le groupe Springer/Nature se partagent un marché juteux et privatisent au passage des travaux scientifiques la plupart du temps financés par des fonds publics.
Bernie Sanders s'oppose, avec d'autres figures politiques, aux négociations entre AT&T et Time Warner. Ce qui le trouble principalement c'est la possibilité de la création d'un monopole médiatique qui risque d'étouffer l'économie américaine.
Revenons à mon précédent article Qui croit encore à la percée de Linux auprès du grand public.
On ne peut pas contester mes 4 remarques : Vente liée pc et os, le lobbying de Microsoft, L’UEFI et secure boot, la campagne de gratuité de Windows 10. Ce ne sont pas des appréciations de ma part, ce sont tout simplement des faits. Au contraire « Le nombre d’installations de Linux ne s’est pas envolé sur pc », c’est une appréciation de ma part (puisqu’il n’y aucun chiffre réellement fiable).
La conclusion à tirer de tout cela, c’est qu’on est sur la mauvaise pente pour l’installation de Linux sur pc. Ça se complexifie (UEFI et secure boot), Microsoft joue toujours très bien de son lobbying et des habitudes des utilisateurs, le passage à Windows 10 gratuit a été un très bon argument marketing enfin la décision de la CJUE sur la vente liée pc et os est une étape majeure. On n’est pas dans le statut-quo, la situation ne s’améliore pas, elle se dégrade. Si certains lecteurs ont vu passer de bonnes nouvelles pour faciliter et démocratiser l’installation de Linux sur les postes du grand public, merci de laisser vos commentaires.
On ne peut pas contester mes 4 remarques : Vente liée pc et os, le lobbying de Microsoft, L’UEFI et secure boot, la campagne de gratuité de Windows 10. Ce ne sont pas des appréciations de ma part, ce sont tout simplement des faits. Au contraire « Le nombre d’installations de Linux ne s’est pas envolé sur pc », c’est une appréciation de ma part (puisqu’il n’y aucun chiffre réellement fiable).
La conclusion à tirer de tout cela, c’est qu’on est sur la mauvaise pente pour l’installation de Linux sur pc. Ça se complexifie (UEFI et secure boot), Microsoft joue toujours très bien de son lobbying et des habitudes des utilisateurs, le passage à Windows 10 gratuit a été un très bon argument marketing enfin la décision de la CJUE sur la vente liée pc et os est une étape majeure. On n’est pas dans le statut-quo, la situation ne s’améliore pas, elle se dégrade. Si certains lecteurs ont vu passer de bonnes nouvelles pour faciliter et démocratiser l’installation de Linux sur les postes du grand public, merci de laisser vos commentaires.
Titre : Microsoft et l'Éducation nationale, les liaisons dangereuses
Intervenants : Étienne Gonnu - Camille Gévaudan - Erwan Cario
Lieu : Émission 56Kast - Épisode 83
Date : Octobre 2016
Durée : 33 min 28
Licence de la transcription : Verbatim
Visionner la vidéo
Description
Cette semaine, Étienne Gonnu de l'April décrypte le partenariat qui lie Microsoft à l'Éducation nationale depuis un an : le géant américain de l'informatique fournit un « cloud » dans les écoles, forme les enseignants aux logiciels Microsoft… Est-ce bien normal ?
Transcription
Intervenants : Étienne Gonnu - Camille Gévaudan - Erwan Cario
Lieu : Émission 56Kast - Épisode 83
Date : Octobre 2016
Durée : 33 min 28
Licence de la transcription : Verbatim
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Description
Cette semaine, Étienne Gonnu de l'April décrypte le partenariat qui lie Microsoft à l'Éducation nationale depuis un an : le géant américain de l'informatique fournit un « cloud » dans les écoles, forme les enseignants aux logiciels Microsoft… Est-ce bien normal ?
Transcription
La Commission européenne chercherait à étayer les proches faits à Google Shopping, pour mieux défendre son dossier en justice, au risque de perdre encore quelques mois avant d'infliger une amende record.
Techniques d’anticipation
On pense habituellement les objets techniques et les phénomènes sociaux comme deux choses différentes, voire parfois opposées. En plus de la nature, il y aurait deux autres réalités : d’un côté un monde constitué de nos individualités, nos rapports sociaux, nos idées politiques, la manière dont nous structurons ensemble la société ; et de l’autre côté le monde des techniques qui, pour être appréhendé, réclamerait obligatoirement des compétences particulières (artisanat, ingénierie). Nous refusons même parfois de comprendre nos interactions avec les techniques autrement que par automatisme, comme si notre accomplissement social passait uniquement par le statut d’utilisateur et jamais comme producteurs. Comme si une mise à distance devait obligatoirement s’établir entre ce que nous sommes (des êtres sociaux) et ce que nous produisons. Cette posture est au plus haut point paradoxale puisque non seulement la technologie est une activité sociale mais nos sociétés sont à bien des égards elles-mêmes configurées, transformées, et même régulées par les objets techniques. Certes, la compréhension des techniques n’est pas toujours obligatoire pour comprendre les faits sociaux, mais il faut avouer que bien peu de faits sociaux se comprennent sans la technique.
On pense habituellement les objets techniques et les phénomènes sociaux comme deux choses différentes, voire parfois opposées. En plus de la nature, il y aurait deux autres réalités : d’un côté un monde constitué de nos individualités, nos rapports sociaux, nos idées politiques, la manière dont nous structurons ensemble la société ; et de l’autre côté le monde des techniques qui, pour être appréhendé, réclamerait obligatoirement des compétences particulières (artisanat, ingénierie). Nous refusons même parfois de comprendre nos interactions avec les techniques autrement que par automatisme, comme si notre accomplissement social passait uniquement par le statut d’utilisateur et jamais comme producteurs. Comme si une mise à distance devait obligatoirement s’établir entre ce que nous sommes (des êtres sociaux) et ce que nous produisons. Cette posture est au plus haut point paradoxale puisque non seulement la technologie est une activité sociale mais nos sociétés sont à bien des égards elles-mêmes configurées, transformées, et même régulées par les objets techniques. Certes, la compréhension des techniques n’est pas toujours obligatoire pour comprendre les faits sociaux, mais il faut avouer que bien peu de faits sociaux se comprennent sans la technique.
Google risquerait 3 milliards d'euros d'amende pour abus de position dominante - Business - Numerama
Selon le Sunday Telegraph, la Commission européenne devrait décider dans les prochaines semaines d'infliger une amende record à Google, d'environ 3 milliards de dollars, pour abus de position dominante.
Les autorités russes ont toujours l'intention de se débarrasser de Windows. À la place, les administrations doivent passer sur Linux.
Depuis plusieurs années, la Russie cherche à échapper à l’influence des États-Unis dans les domaines du numérique et de la technologie. Pour des questions de souveraineté et de fierté nationale, le plus grand pays du monde et rival stratégique des USA s’efforce de développer ses propres capacités afin de ne plus dépendre de solutions étrangères, en particulier américaines.
Depuis plusieurs années, la Russie cherche à échapper à l’influence des États-Unis dans les domaines du numérique et de la technologie. Pour des questions de souveraineté et de fierté nationale, le plus grand pays du monde et rival stratégique des USA s’efforce de développer ses propres capacités afin de ne plus dépendre de solutions étrangères, en particulier américaines.
La politique de Microsoft avec son nouveau navire amiral est désormais clair comme de l’eau de roche. Il s’agit de faire passer le plus possible d’utilisateurs des systèmes précédents vers Windows 10 afin d’une part de limiter les frais de maintenance et d’autre part de monétiser au maximum les données personnelles des clients. Afin de rattraper son retard vis-à-vis de ses deux plus gros concurrents (Apple et Google), Microsoft n’y va pas par quatre chemin. Un article (How to secure Windows 10: the paranoid’s guide) paru l’année passée sur le site ZDNet décortique cette problématique choquante. Un autre (Windows 10, Microsoft et vos données privées : ce que vous devez savoir), paru sur le site Numerama, aborde lui aussi cette tendance inquiétante. Sur la base de ces deux articles, je vous propose une réflexion personnelle.
Les membres du collectif Édunathon ont demandé le jeudi 28 janvier 2016 l’annulation de l’accord entre Microsoft et l’Éducation Nationale française.
Le 30 novembre 2015, Madame Najat Vallaud-Belkacem, Ministre française de l’Éducation Nationale a signé un accord avec Microsoft France d’un montant de 13 millions d’euros pour fournir "gratuitement" ses logiciels et ses services, notamment en ce qui concerne :
- L’accompagnement et la formation des élèves et des enseignants ;
- La mise à disposition de solutions pour une utilisation « intelligente, facile et optimale » des équipements mobiles ;
- Des solutions de « cloud » ;
- Une expérimentation pour l’apprentissage du code ;
- Une aide aux acteurs français de l’e-éducation.
Le 30 novembre 2015, Madame Najat Vallaud-Belkacem, Ministre française de l’Éducation Nationale a signé un accord avec Microsoft France d’un montant de 13 millions d’euros pour fournir "gratuitement" ses logiciels et ses services, notamment en ce qui concerne :
- L’accompagnement et la formation des élèves et des enseignants ;
- La mise à disposition de solutions pour une utilisation « intelligente, facile et optimale » des équipements mobiles ;
- Des solutions de « cloud » ;
- Une expérimentation pour l’apprentissage du code ;
- Une aide aux acteurs français de l’e-éducation.
contexte : suite à billet de Cyrille sur le thème du logiciel libre qui ne veut pas dire plus sécurisé, j’avais écrit ce billet.
Quand Cyrille écrit que le libre ne veut pas dire plus sécurisé, on peut aussi completer la phrase en disant que le libre ne veut pas dire meilleur, c’est-à-dire plus ergonomique ou plus efficace… Bon, certes, j’enfonce les portes ouvertes mais ça va mieux en le disant.
En fait, je dirais que les choix sont plus nombreux qu’on ne le croit, ce n’est pas simplement logiciel propriétaire contre logiciel libre mais plutôt monopole propriétaire contre outsider propriétaire, contre acteur libre. Par outsider propriétaire, je parle d’un service ou d’une application qui essaie de concurrencer un monopole bien établi avec un produit qui essaie de se démarquer.
Si on prend les services de cartographie, on peut éviter Google Maps (monopole propriétaire), éviter OpenStreetMaps (libre et moooooche) et préférer Here de Nokia (outsider correct).
Pour les navigateurs web, on peut éviter Chrome/Chromium (monopole propriétaire et je mets Chromium dedans car même opensource, vous irez mettre les addons du Chrome store de Google), tout comme on peut vouloir éviter Firefox (libre de chez Mozilla) et préférer Opera (outsider propriétaire mais qui a ses propres add-ons).
Le libre ne peut pas remplir toutes les cases du monde numérique, il suffit de voir le fameux Degooglisons internet de Framasoft ou des sites d’alternatives [1] [2] pour se rendre compte qu’il y a des manques importants dans le libre ou alors des offres trop techniques, inacessibles pour le commun des mortels, dont je suis.
le premier choix ? Éviter le monopole
Quand Cyrille écrit que le libre ne veut pas dire plus sécurisé, on peut aussi completer la phrase en disant que le libre ne veut pas dire meilleur, c’est-à-dire plus ergonomique ou plus efficace… Bon, certes, j’enfonce les portes ouvertes mais ça va mieux en le disant.
En fait, je dirais que les choix sont plus nombreux qu’on ne le croit, ce n’est pas simplement logiciel propriétaire contre logiciel libre mais plutôt monopole propriétaire contre outsider propriétaire, contre acteur libre. Par outsider propriétaire, je parle d’un service ou d’une application qui essaie de concurrencer un monopole bien établi avec un produit qui essaie de se démarquer.
Si on prend les services de cartographie, on peut éviter Google Maps (monopole propriétaire), éviter OpenStreetMaps (libre et moooooche) et préférer Here de Nokia (outsider correct).
Pour les navigateurs web, on peut éviter Chrome/Chromium (monopole propriétaire et je mets Chromium dedans car même opensource, vous irez mettre les addons du Chrome store de Google), tout comme on peut vouloir éviter Firefox (libre de chez Mozilla) et préférer Opera (outsider propriétaire mais qui a ses propres add-ons).
Le libre ne peut pas remplir toutes les cases du monde numérique, il suffit de voir le fameux Degooglisons internet de Framasoft ou des sites d’alternatives [1] [2] pour se rendre compte qu’il y a des manques importants dans le libre ou alors des offres trop techniques, inacessibles pour le commun des mortels, dont je suis.
le premier choix ? Éviter le monopole
C’est une question chargée de sens. Ainsi posée dans le sens négatif, elle appelle une réponse positive: si toute liberté est relative, toute monnaie doit être relativement libre.
La liberté absolue n’existe pas car ma liberté s’arrête là où commence celle de l’autre.
La femme voilée empiète sur la liberté de ne pas porter le voile car elle désigne la femme non-voilée à la vindicte de l’intégriste qui prescrit le voile.
Le fumeur empiète sur la liberté du non-fumeur de respirer un air sans fumée.
Le banquier qui prescrit le monopole de l’euro empiète sur notre liberté de penser l’économie différemment car il nous impose son instrument de mesure des flux économiques, c’est à dire sa vision d’une allocation optimale des ressources.
Une monnaie n’est donc pas absolument libre mais nous devons être relativement libre d’utiliser une monnaie en phase avec notre philosophie de la vie et des échanges. Il n’y a pas de véritable démocratie politique sans un minimum de démocratie monétaire.
La démocratie monétaire se construit sur une diversité monétaire rendue possible par la transition numérique. Au 21e siècle, les prix peuvent s’exprimer dans toute sortes de monnaies échangeables librement les unes avec les autres.
La transition numérique ne signifie pas la disparition des intermédiaires mais l’intermédiation par le logiciel.
Dès lors, la question du contrôle du logiciel devient primordiale, comme l’avait prédit Richard Stallman dans les années 70. Si vous ne contrôlez pas le logiciel, le logiciel vous contrôlera.
La liberté absolue n’existe pas car ma liberté s’arrête là où commence celle de l’autre.
La femme voilée empiète sur la liberté de ne pas porter le voile car elle désigne la femme non-voilée à la vindicte de l’intégriste qui prescrit le voile.
Le fumeur empiète sur la liberté du non-fumeur de respirer un air sans fumée.
Le banquier qui prescrit le monopole de l’euro empiète sur notre liberté de penser l’économie différemment car il nous impose son instrument de mesure des flux économiques, c’est à dire sa vision d’une allocation optimale des ressources.
Une monnaie n’est donc pas absolument libre mais nous devons être relativement libre d’utiliser une monnaie en phase avec notre philosophie de la vie et des échanges. Il n’y a pas de véritable démocratie politique sans un minimum de démocratie monétaire.
La démocratie monétaire se construit sur une diversité monétaire rendue possible par la transition numérique. Au 21e siècle, les prix peuvent s’exprimer dans toute sortes de monnaies échangeables librement les unes avec les autres.
La transition numérique ne signifie pas la disparition des intermédiaires mais l’intermédiation par le logiciel.
Dès lors, la question du contrôle du logiciel devient primordiale, comme l’avait prédit Richard Stallman dans les années 70. Si vous ne contrôlez pas le logiciel, le logiciel vous contrôlera.
Google vient d’annoncer qu’il allait se mettre à contrôler l’intégralité des extensions disponibles pour Chrome. A la bonne heure.
Dans cet article de Numerama, ils parlent de la conséquence que cela peut avoir sur AdBlock, extension permettant de bloquer les publicités. C’est sans doute la future première victime de la nouvelle politique de Google.
Qu’est-ce qui empêcherait Google de faire sauter l’extension de blocage de publicité la plus populaire de la toile ? Absolument rien, surtout quand celle-ci s’attaque directement au nerf de la guerre de Google : les revenus publicitaires.
On dirait clairement que Google se met à copier Apple, tout comme Microsoft qui unifie son WIndows Phone Store et son Windows Store. Tout se centralise pour mieux emprisonner le consommateur dans son écosystème en lui laissant une fausse illusion de choix. Une fausse impression offerte par le loisir qu’a l’utilisateur d’installer les extensions de son choix. Choix qu’il ne sait pas être faussé.
Dans cet article de Numerama, ils parlent de la conséquence que cela peut avoir sur AdBlock, extension permettant de bloquer les publicités. C’est sans doute la future première victime de la nouvelle politique de Google.
Qu’est-ce qui empêcherait Google de faire sauter l’extension de blocage de publicité la plus populaire de la toile ? Absolument rien, surtout quand celle-ci s’attaque directement au nerf de la guerre de Google : les revenus publicitaires.
On dirait clairement que Google se met à copier Apple, tout comme Microsoft qui unifie son WIndows Phone Store et son Windows Store. Tout se centralise pour mieux emprisonner le consommateur dans son écosystème en lui laissant une fausse illusion de choix. Une fausse impression offerte par le loisir qu’a l’utilisateur d’installer les extensions de son choix. Choix qu’il ne sait pas être faussé.