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POLITIQUE
Propagande électorale, publication des résultats, silence imposé. Un certain nombre de règles sont prévues par le code électoral pour ce week-end du premier tour de l'élection présidentielle. Et elles concernent aussi Internet. On fait le point.
Soutenu par dix associations (1) œuvrant à la promotion des communs informationnels et à la libre diffusion du savoir, le collectif « Pour La Connaissance Libre » a adressé à chacun des candidats aux présidentielles, début mars 2017, une série de douze questions.
Les réponses devraient permettre d’offrir une grille de lecture aux électeurs sur la position des candidats sur le sujet de la libre diffusion de la connaissance.
Seules deux équipes de campagne ont pris le temps d’expliciter leur conception d’une « connaissance libre » dans une société informatisée
Les réponses devraient permettre d’offrir une grille de lecture aux électeurs sur la position des candidats sur le sujet de la libre diffusion de la connaissance.
Seules deux équipes de campagne ont pris le temps d’expliciter leur conception d’une « connaissance libre » dans une société informatisée
À 48 heures du premier tour de la présidentielle, pourquoi est-il si important de soutenir la « Marche pour les sciences », cette manifestation mondiale des scientifiques qui se tiendra demain, samedi 22 avril ? Cette question mérite que l’on s’y attarde tant il existe un lien fort entre ces rendez-vous.
Difficile de faire le tri dans les propositions des candidats à l’élection présidentielle. Heureusement pour nous, de nombreuses ONG et associations ont analysé et comparé les programmes politiques dans leur domaine de compétence. Environnement, libertés publiques, justice, solidarités internationales, santé publique, régulation financière ou culture, voici une synthèse de ces décryptages, concernant les principaux candidats.
Le directeur de l'agence nationale de la sécurité des systèmes d'information a tenu à se montrer rassurant sur la solidité du système informatique qui sera utilisé lors de l'élection présidentielle pour collecter et remonter le vote des Français, alors que des craintes de piratage subsistent.
Soutenu par dix associations oeuvrant à la promotion des communs informationnels et à la libre diffusion du savoir, le collectif « Pour La Connaissance Libre » a adressé à chacun des candidats à l'élection présidentielle, début mars 2017, une série de douze questions. Les réponses devaient permettre d'offrir une grille de lecture aux électeurs sur la position des candidats sur le sujet de la libre diffusion de la connaissance. Seules deux équipes de campagne ont pris le temps de répondre.
Le Mouvement français pour un revenu de base (MFRB) a tenu son assemblée générale annuelle les 1er et 2 avril aux Grands voisins, à Paris. Un temps fort de l’association pour revenir sur les succès de 2016 et faire évoluer ses ambitions pour 2017.
Parmi les évolutions en cours dans le monde du numérique, certaines vous paraissent-elles plus préoccupantes que d'autres ? Quels domaines vous semblent les plus à même de faire progresser la société au fil des années à venir ? C'est ce que l'Union européenne veut savoir à l'occasion d'une consultation publique en ligne auprès de ses citoyens, censée influer sur ses orientations politiques.
Porter un autre regard sur la campagne présidentielle : c’est l’objectif du dossier numérique lancé par la Coordination permanente des médias libres, dont Basta ! fait partie, et Médias citoyens. D’un côté, des enquêtes sur le monde politique ; de l’autre, des articles sur celles et ceux qui rêvent de faire de la politique autrement.
La campagne présidentielle bat son plein et c’est la foire d’empoigne entre les principaux candidats. Tout le monde y est de sa mesure phare et de ses promesses électorales. Les uns s’engagent à une réduction du chômage de 4 points en moins d’un quinquennat, les autres prédisent une croissance décuplée et une réduction de la dette sans précédent. C’est à celui qui fera la meilleure proposition.
Seulement, le fonctionnement des institutions républicaines françaises ne s’arrête pas à la présidentielle. Depuis 1958, on vote effectivement pour un homme (ou une femme), chef de l’exécutif, mais il a ensuite besoin d’une majorité à l’Assemblée. Sans cela, son programme de campagne ne pourra jamais être appliqué et il s’arrêtera aux seules grandes lignes.
Seulement, le fonctionnement des institutions républicaines françaises ne s’arrête pas à la présidentielle. Depuis 1958, on vote effectivement pour un homme (ou une femme), chef de l’exécutif, mais il a ensuite besoin d’une majorité à l’Assemblée. Sans cela, son programme de campagne ne pourra jamais être appliqué et il s’arrêtera aux seules grandes lignes.
Le collectif SavoirsCom1 s’associe à la Marche pour les Sciences qui sera organisée le 22 avril prochain, Jour de la terre, pour protester contre l’attitude de l’administration Trump vis-à-vis de la recherche publique aux États-Unis.
Chers (é)lecteurs, chères (é)lectrices, j’ai pensé que ce serait une bonne chose de vous aider à caractériser/définir l’action que vous ferez à la fin de la semaine.
Voter pour : Je suis sincèrement convaincu par le programme de Truc Machin, je voterai pour lui
Voter contre : Je ne veux pas voter pour Truc Machin mais je voterai contre Marine
Voter pour le moins pire : Tous pourris, pas un pour rattraper l’autre, je ne soutiens pas Truc Machin mais je voterai pour lui car c’est le moins pire des candidats
Voter blanc : Ou voter nul, blanc bonnet ou bonnet blanc ? Je voterai blanc pour signifier (INSÉRER ICI LES MOTIFS DU MÉCONTENTEMENT)
Voter nul : Je ne sais pas voter ou je le fais exprès (bulletin déchiré, bulletin annoté, bulletin sans enveloppe, bulletin non réglementaire)
Voter utile : Je voterai Truc Machin car c’est le choix le plus réaliste/logique. 1/ Bidule Chouette est mon premier choix mais soyons réaliste il n’a aucune chance. Il vaut mieux voter pour quelqu’un qui a toutes ses chances que pour quelqu’un qui n’en a aucune 2/ Et puis si je ne vote pas pour Truc Machin il y a de grandes chances que mon choix se résume entre la peste et le choléra au second tour 3/ Et puis il est quand-même de gauche 4/ Et puis bon il est pas si mal
Voter plaisir : Je vais me faire plaisir au premier tour. Je voterai utile au second tour mais là je me fais plaisir
Ne pas voter : Je ne voterai pas car j’en ai rien à foutre et/ou j’ai des choses plus importantes à faire et/ou je n’y crois pas/plus
Ne pas pouvoir voter : Je n’ai pas le droit de voter, je n’ai pas ma carte d’électeur, je n’ai pas les moyens de voter. Je ne pourrai pas voter
J’espère sincèrement que votre vote pourra être le reflet de vos convictions/idées/valeurs.
Voter pour : Je suis sincèrement convaincu par le programme de Truc Machin, je voterai pour lui
Voter contre : Je ne veux pas voter pour Truc Machin mais je voterai contre Marine
Voter pour le moins pire : Tous pourris, pas un pour rattraper l’autre, je ne soutiens pas Truc Machin mais je voterai pour lui car c’est le moins pire des candidats
Voter blanc : Ou voter nul, blanc bonnet ou bonnet blanc ? Je voterai blanc pour signifier (INSÉRER ICI LES MOTIFS DU MÉCONTENTEMENT)
Voter nul : Je ne sais pas voter ou je le fais exprès (bulletin déchiré, bulletin annoté, bulletin sans enveloppe, bulletin non réglementaire)
Voter utile : Je voterai Truc Machin car c’est le choix le plus réaliste/logique. 1/ Bidule Chouette est mon premier choix mais soyons réaliste il n’a aucune chance. Il vaut mieux voter pour quelqu’un qui a toutes ses chances que pour quelqu’un qui n’en a aucune 2/ Et puis si je ne vote pas pour Truc Machin il y a de grandes chances que mon choix se résume entre la peste et le choléra au second tour 3/ Et puis il est quand-même de gauche 4/ Et puis bon il est pas si mal
Voter plaisir : Je vais me faire plaisir au premier tour. Je voterai utile au second tour mais là je me fais plaisir
Ne pas voter : Je ne voterai pas car j’en ai rien à foutre et/ou j’ai des choses plus importantes à faire et/ou je n’y crois pas/plus
Ne pas pouvoir voter : Je n’ai pas le droit de voter, je n’ai pas ma carte d’électeur, je n’ai pas les moyens de voter. Je ne pourrai pas voter
J’espère sincèrement que votre vote pourra être le reflet de vos convictions/idées/valeurs.
6 des 11 candidats à la présidentielle se disent prêts, dans des conditions diverses, à faire sortir la France de l'Union européenne s'ils sont élus. Quels domaines du numérique seraient concernés par un « Frexit » et dans quelle mesure ? Éléments de réponse avec Valérie Nicolas, maître de conférences en droit à l'université Paris Nanterre.
Le revenu de base s’est immiscé au cœur de la présidentielle. L’idée : verser à chacun un revenu mensuel de sa naissance à sa mort, sans condition ni contrepartie. Pourquoi cette mesure est-elle autant reprise et fait-elle autant débat, à droite comme à gauche ? En quoi le revenu universel peut-il être un moyen d’émancipation ? Ne risque-t-il pas, au contraire, de renvoyer les femmes au foyer, ou de menacer la protection sociale ? En réalité, selon les mouvements, selon les courants politiques ou les économistes, le contenu de cette idée varie en profondeur. Quel montant, quel mode de financement ? Où le revenu de base est-il expérimenté ? Basta ! explore une question qui a le mérite de remettre le travail et la répartition des richesses au cœur du débat.
L’économiste Klaus Schwab, fondateur et président exécutif du forum économique mondial, a exprimé son optimisme quant au revenu de base inconditionnel dans une interview au Hamburger Abendblatt, un quotidien de Hambourg en Allemagne. Schwab a qualifié l’idée de “basiquement plausible” et a prédit que le débat qui l’entoure se développerait dans la décennie à venir.
En octobre 2016, la Federal Communications Commission (FCC) américaine, alors sous majorité démocrate, avait imposé aux fournisseurs d’accès à Internet (FAI) qu’ils obtiennent le consentement préalable de leurs clients avant d’utiliser, partager ou vendre leurs historiques de navigation ou d’utilisation d’applications, ainsi que d’autres informations privées.
Mais le 3 avril 2017, le président Trump a décidé d’abroger ces règles (qui auraient dû entrer en vigueur fin 2017), avalisant de la sorte les décisions prises par les deux chambres du Congrès quelques jours auparavant. Quelles sont les implications de ce revirement pour les consommateurs ?
Mais le 3 avril 2017, le président Trump a décidé d’abroger ces règles (qui auraient dû entrer en vigueur fin 2017), avalisant de la sorte les décisions prises par les deux chambres du Congrès quelques jours auparavant. Quelles sont les implications de ce revirement pour les consommateurs ?
Il était une fois un vieux pays au passé prestigieux qui avait donné au monde l’ambition pour tous les hommes d’être libres et d’avoir les mêmes droits. À intervalles réguliers, ce pays s’offrait une saison débridée afin de choisir son roi ou sa reine. Et c’était alors grand remue-méninges pour promettre de faire mieux que ce qui n’avait pas été fait. On s’adressait au peuple tiré pour l’occasion de sa torpeur par le ban des élections, on le déclarait grand et beau, on envisageait même de lui rendre d’occasion le pouvoir qu’il voudrait bien prêter.
Le monde politique français, bipolarisé comme dans toutes les vieilles démocraties par un clivage gauche-droite que recouvre électoralement l’existence de deux partis politiques dominants, est en ébullition. L’offre politique Macron – « ni de droite, ni de gauche » – a provoqué dans ce monde politique des mouvements d’opinion contrastés. Mouvements que l’on peut rassembler dans les catégories d’Albert Hirschman : défection, prise de parole et loyalisme.
Faire défection au pourvoyeur habituel de biens ou services A, c’est choisir B plutôt que A, en fonction d’un calcul coût/avantage – le comportement rationnel vu par les économistes. En considérant la situation où le jeu ne se joue pas sur les prix mais sur la qualité, supposée dégradée chez le producteur A, Hirschman ajoutait en 1970 deux catégories de réactions concernant les consommateurs les plus attachés à leur pourvoyeur de service devenu défaillant : la prise de parole et le loyalisme.
Faire défection au pourvoyeur habituel de biens ou services A, c’est choisir B plutôt que A, en fonction d’un calcul coût/avantage – le comportement rationnel vu par les économistes. En considérant la situation où le jeu ne se joue pas sur les prix mais sur la qualité, supposée dégradée chez le producteur A, Hirschman ajoutait en 1970 deux catégories de réactions concernant les consommateurs les plus attachés à leur pourvoyeur de service devenu défaillant : la prise de parole et le loyalisme.
Dans un article du 29 avril 2016[1], ainsi que dans d’autres publications et à l’occasion de conférences, David Cayla, maître de conférences à l’Université d’Angers et membre du collectif des économistes atterrés, développe des arguments qui pour la plupart d’entre eux sont des objections à l’instauration d’un revenu de base. Cet article apporte une réponse à ces objections, tout en gardant à l’esprit que certaines conséquences de la mise en place d’un revenu de base, en l’état actuel de la connaissance, ne sont le fruit que de conjectures ou de simples souhaits.
Jean-Luc Mélenchon veut appliquer une stricte neutralité du net. Pas question d'autoriser la moindre exception à ce principe, car ce serait mettre un doigt dans un engrenage sans fin.