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DRM
Connaissez-vous la dernière lubie du Joint Photographic Expert Group, le groupe d'expert qui supervise le format JPEG ? (ahaha oui, JPEG ça veut dire ça !)
Et bien ils aimeraient ajouter le support des DRM dans notre format d'image préféré... Comme pour les vidéos, cela permettrait de verrouiller certaines images pour éviter par exemple que vous ne les voyiez si vous n'avez pas payé... Ou pour tout simplement bloquer leur transfert, leur utilisation ou leur modification si le copyright (marqué dans le DRM) ne vous y autorise pas.
Quelle idée de merde !
Évidemment, l'EFF monte au créneau et explique dans ce PDF pourquoi c'est une mauvaise idée. Je vous fait un résumé...
Et bien ils aimeraient ajouter le support des DRM dans notre format d'image préféré... Comme pour les vidéos, cela permettrait de verrouiller certaines images pour éviter par exemple que vous ne les voyiez si vous n'avez pas payé... Ou pour tout simplement bloquer leur transfert, leur utilisation ou leur modification si le copyright (marqué dans le DRM) ne vous y autorise pas.
Quelle idée de merde !
Évidemment, l'EFF monte au créneau et explique dans ce PDF pourquoi c'est une mauvaise idée. Je vous fait un résumé...
Prêt Numérique en Bibliothèque : critique constructive d’un modèle inadapté | SavoirsCom1SavoirsCom1
C’est aujourd’hui de la Ville de Paris sort sa bibliothèque de prêt numérique… n’hésitez pas à l’utiliser et à la tester elle va probablement être rapidement inutilisable avec le merveilleux système de jetons que PNB propose. Comme les bibliothèques sont facturées au nombre d’emprunt de livres numériques et qu’elles ont des budgets limités, plus le public consulte les fichiers de PNB et moins la bibliothèque peut les proposer… Autrement dit, plus on fait notre métier de médiateurs sur ces contenus et moins on a de livres numériques à recommander, n’est-ce pas une formidable manière de construire des politiques publiques culturelles?
PNB en deux mots c’est une offre de livre numériques chronodégradables pour les bibliothèques, les usagers accèdent à des livres sous droits avec des DRM mission impossible : le livre s’autodétruit au bout d’une durée de prêt. Et c’est pire que ça, puisque les bibliothèques n’achètent jamais le fichier mais uniquement un droit temporaire d’accès par titre qui expire au bout d’un certain temps. Question enclosures, on fait difficilement pire! Allez n’hésitez pas à télécharger des livres et à le dire sur twitter la #chasseauxjetons est lancée!
PNB en deux mots c’est une offre de livre numériques chronodégradables pour les bibliothèques, les usagers accèdent à des livres sous droits avec des DRM mission impossible : le livre s’autodétruit au bout d’une durée de prêt. Et c’est pire que ça, puisque les bibliothèques n’achètent jamais le fichier mais uniquement un droit temporaire d’accès par titre qui expire au bout d’un certain temps. Question enclosures, on fait difficilement pire! Allez n’hésitez pas à télécharger des livres et à le dire sur twitter la #chasseauxjetons est lancée!
Le gouvernement français a lancé une consultation publique pour le projet de loi République numérique. Cela me semble une bonne occasion pour tenter de concrétiser une idée que j'ai depuis quelques années.
Contexte
Certaines œuvres sont vendues avec des verrous numériques, qui posent plusieurs problèmes, qui peuvent essentiellement se résumer à ceci : l'acheteur ne dispose pas vraiment de ce qu'il a acheté. L'organisation responsable du fonctionnement de ce verrou numérique peut par exemple mettre fin à l'utilisation de cette œuvre. Pire encore, les œuvres équipées de verrous numériques reposant sur le bon fonctionnement d'un service distant cesseront nécessairement de fonctionner lorsque celui-ci sera arrêté, or si on recense plusieurs exemples de services ayant pris fin, je n'ai pas connaissance de services dont le fonctionnement serait éternel.
Ceci ne concerne pas seulement les œuvres verrouillées, mais également les jeux vidéos ne disposant que d'un mode de jeu en ligne dépendant d'un service fourni par leur éditeur.
Projet d'article
Contexte
Certaines œuvres sont vendues avec des verrous numériques, qui posent plusieurs problèmes, qui peuvent essentiellement se résumer à ceci : l'acheteur ne dispose pas vraiment de ce qu'il a acheté. L'organisation responsable du fonctionnement de ce verrou numérique peut par exemple mettre fin à l'utilisation de cette œuvre. Pire encore, les œuvres équipées de verrous numériques reposant sur le bon fonctionnement d'un service distant cesseront nécessairement de fonctionner lorsque celui-ci sera arrêté, or si on recense plusieurs exemples de services ayant pris fin, je n'ai pas connaissance de services dont le fonctionnement serait éternel.
Ceci ne concerne pas seulement les œuvres verrouillées, mais également les jeux vidéos ne disposant que d'un mode de jeu en ligne dépendant d'un service fourni par leur éditeur.
Projet d'article
Steam est une plateforme très populaire de distribution de contenu en ligne, de DRM et de communication créée par Valve Corporation. Cette dernière développe des jeux vidéos tels que Half-life, Counter-Strike, Portal, Left 4 Dead ou encore DOTA qu’elle distribue sur sa plateforme.
Le 9 juillet 2015, le rapport Reda sur le droit d'auteur a été adopté en séance plénière par le Parlement européen. Quelques amendements ont été déposés et, à l'exception des tentatives de restrictions de la liberté de panorama, le texte adopté est quasiment le même que celui adopté en commission JURI en juin 2015. L'April regrette une occasion manquée, les mesures les plus importantes permettant de contrebalancer le droit d'auteur ayant été supprimées du rapport en commission JURI.
Les paragraphes clés sur les DRM et l'interopérabilité ont été supprimés du rapport initial, le vidant de ses principales propositions. Malgré tout, les mesures les plus dangereuses (sur l'interdiction du droit de faire des hyperliens et la liberté de panorama) n'ont pas été adoptées non plus, rendant ce rapport pauvre mais pas dangereux en soi.
Les paragraphes clés sur les DRM et l'interopérabilité ont été supprimés du rapport initial, le vidant de ses principales propositions. Malgré tout, les mesures les plus dangereuses (sur l'interdiction du droit de faire des hyperliens et la liberté de panorama) n'ont pas été adoptées non plus, rendant ce rapport pauvre mais pas dangereux en soi.
Qui eut cru que Vivendi deviendrait un champion de l'open-source ? Souhaitant accélérer le développement de lecteurs HTML5 performants pour les vidéos protégées, Canal+ a ouvert sur Github un espace dédié à l'open-source et diffuse la première mouture de son lecteur maison, Rx Player.
Paris, 16 juin 2015 — Le rapport de l'eurodéputée Julia Reda sur la réforme du droit d'auteur a été adopté à une large majorité le 16 juin par les membres de la commission des Affaires Juridiques du Parlement européen. Devenu l'enjeu d'oppositions très fortes et de déclarations outrancières tant de certains parlementaires (notamment français) que des ayant-droits, il a subi avant le vote un détricotage important par le biais d'amendements visant à empêcher les propositions les plus intéressantes pour la reconnaissance des droits culturels positifs d’être adoptées. Cependant plusieurs avancées sont à saluer dans ce rapport, fruit de compromis permettant de montrer aux citoyens que leur mobilisation est cruciale, et aux maximalistes du droit d'auteur qu'ils ne peuvent plus dicter leurs lois sans opposition au Parlement européen.
(...)
« Même affaibli par certains amendements de compromis et par le lobbying acharné des industries culturelles, le rapport adopté par la commission JURI reste un signal envoyé en faveur de la reconnaissance des droits culturels positifs des citoyens européens. Il peut encore contribuer à changer l'orientation de la législation européenne, après des décennies de durcissement du droit d'auteur. Les maximalistes du droit d'auteur ont perdu une bataille, mais la mobilisation citoyenne ne doit pas faiblir pour préserver et amplifier ce mouvement » déclare Lionel Maurel, membre du Conseil d'Orientation Stratégique de La Quadrature du Net.
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« Même affaibli par certains amendements de compromis et par le lobbying acharné des industries culturelles, le rapport adopté par la commission JURI reste un signal envoyé en faveur de la reconnaissance des droits culturels positifs des citoyens européens. Il peut encore contribuer à changer l'orientation de la législation européenne, après des décennies de durcissement du droit d'auteur. Les maximalistes du droit d'auteur ont perdu une bataille, mais la mobilisation citoyenne ne doit pas faiblir pour préserver et amplifier ce mouvement » déclare Lionel Maurel, membre du Conseil d'Orientation Stratégique de La Quadrature du Net.
Hier, la commission JURI du parlement européen s’est réunie pour voter la version finale du rapport Reda, le rapport visant à dépoussiérer et harmoniser le droit d’auteur au niveau Européen) avant que de le présenter au parlement.
Julia Reda a présenté sur son blog une analyse détaillée de ce qu’est devenu le rapport après des mois de tractations afin qu’il soit accepté par l’ensemble de la commission.
L’équipe framalang, armée de cafetières et de courage, a œuvré toute la nuit pour vous fournir une traduction de cette analyse. Sachez que la directive qu’il résultera de ce rapport durera au moins quinze ans… D’où l’importance d’avoir fait peser nos voix dans le débat aujourd’hui (et jusqu’à la séance plénière du Parlement entérinant le rapport en une directive).
Source : blog de Julia Reda.
Traduction : pouhiou, goofy, aziliz, Jerry, Obny, ZeHiro, laust, r0u, simon, Piup, TEALBO
Le Rapport Reda est adopté : un tournant dans le débat sur le droit d’auteur.
Julia Reda a présenté sur son blog une analyse détaillée de ce qu’est devenu le rapport après des mois de tractations afin qu’il soit accepté par l’ensemble de la commission.
L’équipe framalang, armée de cafetières et de courage, a œuvré toute la nuit pour vous fournir une traduction de cette analyse. Sachez que la directive qu’il résultera de ce rapport durera au moins quinze ans… D’où l’importance d’avoir fait peser nos voix dans le débat aujourd’hui (et jusqu’à la séance plénière du Parlement entérinant le rapport en une directive).
Source : blog de Julia Reda.
Traduction : pouhiou, goofy, aziliz, Jerry, Obny, ZeHiro, laust, r0u, simon, Piup, TEALBO
Le Rapport Reda est adopté : un tournant dans le débat sur le droit d’auteur.
La commission JURI du Parlement européen a adopté le rapport de Julia Reda sur la réforme des droits d'auteur dans l'environnement numérique. Il devra être adopté en séance plénière au début du mois de juillet.
Paris, le 16 juin 2015. Communiqué de presse.
Aujourd'hui la commission des affaires juridiques (JURI) du Parlement européen a détruit par voie d'amendements la plupart des mesures sur les DRM du rapport Reda sur le droit d'auteur, avant d'adopter le rapport à une large majorité. Des paragraphes cruciaux ont été éliminés.
Aujourd'hui la commission des affaires juridiques (JURI) du Parlement européen a détruit par voie d'amendements la plupart des mesures sur les DRM du rapport Reda sur le droit d'auteur, avant d'adopter le rapport à une large majorité. Des paragraphes cruciaux ont été éliminés.
Le mardi 16 juin 2015, la Commission des affaires juridiques (JURI) du Parlement européen doit voter sur les amendements déposés sur le rapport Reda, portant sur l’adaptation de la directive sur le droit d’auteur. Ce rapport est un premier pas important pour le rééquilibrage des règles européennes en matière de droit d'auteur, notamment en ce qui concerne les DRM et l'interopérabilité.
Ce rapport a malheureusement subi le feu des critiques et un déluge d'amendements a été déposé afin de le vider de toute portée.
Concernant les DRM notamment, le rapport ne propose pas leur suppression, mais de mettre en place un droit à l'interopérabilité afin de s'assurer que chacun puisse lire le contenu. Mais, de très nombreux amendements ont été déposés pour supprimer ce paragraphe du texte.
L'April appelle à la mobilisation pour contacter, par courriel ou téléphone, les membres de la commission JURI pour les informer des problèmes posés par les DRM et leur demander de rejeter les amendements de suppression du paragraphe 24 du rapport Reda ainsi que ceux qui l'affaiblissent ou le vident de sa substance.
N'hésitez pas à utiliser le piphone de nos amis de La Quadrature du Net et à consulter le site copywrongs.eu.
Ce rapport a malheureusement subi le feu des critiques et un déluge d'amendements a été déposé afin de le vider de toute portée.
Concernant les DRM notamment, le rapport ne propose pas leur suppression, mais de mettre en place un droit à l'interopérabilité afin de s'assurer que chacun puisse lire le contenu. Mais, de très nombreux amendements ont été déposés pour supprimer ce paragraphe du texte.
L'April appelle à la mobilisation pour contacter, par courriel ou téléphone, les membres de la commission JURI pour les informer des problèmes posés par les DRM et leur demander de rejeter les amendements de suppression du paragraphe 24 du rapport Reda ainsi que ceux qui l'affaiblissent ou le vident de sa substance.
N'hésitez pas à utiliser le piphone de nos amis de La Quadrature du Net et à consulter le site copywrongs.eu.
Le 6 mai dernier à l’occasion de la journée mondiale de lutte contre les DRM, le bibliothécaire Thomas Fourmeux a lancé le site eBookenBib, dans le but de valoriser en bibliothèque les ouvrages sous licence Creative Commons ou appartenant au domaine public.
Voilà comment il présente son initiative :
Voilà comment il présente son initiative :
Comme je le rabâche depuis des années, l'important avec la technologie comme avec le reste, c'est d'avoir le choix. Et ça, Mozilla semble l'avoir compris.
Après la polémique sur le support des DRM (EME) dans Firefox, beaucoup de personnes s'étaient levés contre cette décision. En ce qui me concerne, je pense plutôt que Mozilla a fait le bon choix. Non pas, parce que les DRM c'est cool. Non, non... Mais parce que sans ce support, Mozilla se serait coupé d'une partie de ses utilisateurs. Et un navigateur sans utilisateurs, c'est un navigateur qui disparait et qui laisse sa place à Microsoft et Google.
Ça aurait été dommage. N'empêche que pour des raisons éthiques, certains ne souhaitent pas utiliser de navigateur supportant ces fichus DRM. Et c'est ce qu'a compris Mozilla qui propose tout simplement une version de Firefox avec et sans support EME.
Vous trouverez donc cette version EME-Free ici.
C'est bon, maintenant, je suis sûr que tout le monde est content, puisque tout le monde a le choix ;-)
Après la polémique sur le support des DRM (EME) dans Firefox, beaucoup de personnes s'étaient levés contre cette décision. En ce qui me concerne, je pense plutôt que Mozilla a fait le bon choix. Non pas, parce que les DRM c'est cool. Non, non... Mais parce que sans ce support, Mozilla se serait coupé d'une partie de ses utilisateurs. Et un navigateur sans utilisateurs, c'est un navigateur qui disparait et qui laisse sa place à Microsoft et Google.
Ça aurait été dommage. N'empêche que pour des raisons éthiques, certains ne souhaitent pas utiliser de navigateur supportant ces fichus DRM. Et c'est ce qu'a compris Mozilla qui propose tout simplement une version de Firefox avec et sans support EME.
Vous trouverez donc cette version EME-Free ici.
C'est bon, maintenant, je suis sûr que tout le monde est content, puisque tout le monde a le choix ;-)
Firefox 38 télécharge automatiquement le plug-in Content Decryption Module (CDM) d'Adobe, pour permettre la lecture dans le navigateur de contenus protégés par un DRM.
Le 20 avril 2015, Politico.eu a publié deux documents de travail de la Commission européenne sur le marché unique numérique (en anglais). Ces documents, qui ont fuité, permettent d'en savoir plus sur la stratégie à venir de la Commission concernant tous les sujets numériques. Révision de la directive IPRED, DRM et interopérabilité sont notamment au programme. L'April regrette que les propositions faites soient de nouveau largement insuffisantes pour réformer le droit d'auteur, à l'opposé du rapport Reda actuellement discuté au Parlement européen.
Lettre ouverte de la Quadrature du Net aux députés de la commission JURI du Parlement européen en soutien au rapport Reda sur la réforme du droit d'auteur.
Paris, 16 mars 2015 — Les 23 et 24 mars prochains, vous allez examiner les propositions d'amendements au rapport de l'eurodéputée Julia Reda sur la réforme de la directive sur le droit d'auteur. Plus de 500 amendements ont été déposés, dont la très grande majorité aboutiraient à le vider de sa substance. Il répond pourtant aux aspirations exprimées par de nombreux citoyens souhaitant pouvoir accéder à et partager plus largement la culture et la connaissance dans l'environnement numérique. La Quadrature du Net vous appelle, en tant qu'eurodéputé de la commission JURI, à préserver les avancées figurant dans ce rapport, et notamment celles qui vont dans le sens du renforcement des droits positifs des individus sur la culture.
(...)
Pour ces raisons, la Quadrature du Net vous engage à préserver les dispositions essentielles du rapport Reda en rejetant les amendements visant à édulcorer ou dénaturer le texte. C'est la condition pour qu'un signal fort soit envoyé à la Commission européenne, afin que l'évolution du droit d'auteur cesse de se faire à sens unique et rejoigne les aspirations d'une grande partie des citoyens européens.
Paris, 16 mars 2015 — Les 23 et 24 mars prochains, vous allez examiner les propositions d'amendements au rapport de l'eurodéputée Julia Reda sur la réforme de la directive sur le droit d'auteur. Plus de 500 amendements ont été déposés, dont la très grande majorité aboutiraient à le vider de sa substance. Il répond pourtant aux aspirations exprimées par de nombreux citoyens souhaitant pouvoir accéder à et partager plus largement la culture et la connaissance dans l'environnement numérique. La Quadrature du Net vous appelle, en tant qu'eurodéputé de la commission JURI, à préserver les avancées figurant dans ce rapport, et notamment celles qui vont dans le sens du renforcement des droits positifs des individus sur la culture.
(...)
Pour ces raisons, la Quadrature du Net vous engage à préserver les dispositions essentielles du rapport Reda en rejetant les amendements visant à édulcorer ou dénaturer le texte. C'est la condition pour qu'un signal fort soit envoyé à la Commission européenne, afin que l'évolution du droit d'auteur cesse de se faire à sens unique et rejoigne les aspirations d'une grande partie des citoyens européens.
Julia Reda, eurodéputée élue du parti pirate allemand, a présenté un rapport proposant une liste de mesures pour harmoniser certains aspects du droit d'auteur.
La Quadrature du Net soutient ce rapport et appelle les citoyens à s'engager pour le faire voter !
(...)
Soutenez le rapport Reda auprès des eurodéputés en les appelant a rejeter les amendements venant des industries du divertissement !
par mail
grâce au piphone de La Quadrature du Net
La Quadrature du Net soutient ce rapport et appelle les citoyens à s'engager pour le faire voter !
(...)
Soutenez le rapport Reda auprès des eurodéputés en les appelant a rejeter les amendements venant des industries du divertissement !
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En Commission des affaires juridiques (JURI) du Parlement européen, de nombreux députés ont déposé des amendements destinés à anéantir les avancées du rapport Reda, navrante attitude à laquelle il convient d'urgence de s'opposer. L'adoption de ces amendements laisserait perdurer les menottes numériques (DRM) qui continueraient ainsi à exercer leurs préjudiciables mesures de restriction. L'April appelle à la mobilisation pour informer les eurodéputés de la commission JURI avant les débats prévus les 23 et 24 mars 2015.
La France avait adopté un taux de TVA à 5,5% sur le livre numérique. La Cour de Justice de l’Union européenne (CJUE) vient de statuer qu'un taux réduit ne peut s'appliquer. Alors qu'une campagne de lobbying sur le thème « un livre numérique est comme un livre papier » a été lancée par le Syndicat National de l'Édition (SNE), l'association April soutient qu'un livre verrouillé par un DRM ne peut être comparé à un livre imprimé. Quelle position adoptera la Commission européenne sur la fiscalité à appliquer à chacun des trois formats de livres qui se côtoient ?
Le chercheur de l’université de Toronto, Quinn DuPont (@quinndupont), qui s’apprête à publier Cryptographie, mot-clé critique des humanités numériques, revenait récemment dans son blog sur la célèbre phrase de Lawrence Lessig, “le code est la loi”. Il rappelle que Lessig a inventé cette formule “en réagissant au déploiement des systèmes de gestion de droits numériques (DRM) pour contrer le partage illégal de fichiers. La leçon que nous devons tirer de cette phrase est que ontologiquement (et légalement) le code est préalable. Dans le cas du partage de fichier, le code vous empêche de partager un fichier simplement en raison de la physique de la situation (idéalement, vous ne pouvez pas casser le chiffrement qui le protège) et donc cesse d’être un problème légal.” Dans cette situation, la loi disparaît, puisque plus rien ne peut lui porter atteinte.