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FSF
La Fondation pour le Logiciel Libre (Free Software Foundation) nous propose de signer une pétition contre l'ajout de menottes numériques (DRM : Digital rights management) dans la future norme du Web HTML 5.
Comme l'explique Cory Doctorow dans un article paru récemment, l'ajout des DRM au sein du standard HTML aura de vastes effets qui sont incompatibles avec les règles du W3C pour un internet ouvert à tous et non pas un internet au service des seuls intérêts commerciaux.
Une traduction de la pétition en français est disponible.
Merci de signer la pétition et de faire passer l'info.
Comme l'explique Cory Doctorow dans un article paru récemment, l'ajout des DRM au sein du standard HTML aura de vastes effets qui sont incompatibles avec les règles du W3C pour un internet ouvert à tous et non pas un internet au service des seuls intérêts commerciaux.
Une traduction de la pétition en français est disponible.
Merci de signer la pétition et de faire passer l'info.
Hollywood a remis ça. Son dernier stratagème pour s'approprier le web ? Faire usage de son influence au World Wide Web Consortium (W3C) pour intégrer les menottes numériques (DRM) à HTML5 – autrement dit, à la structure même du web. La Fondation pour le Logiciel Libre a lancé une pétition « Dites au W3C : nous ne voulons pas d'un Hollyweb ».
Aidez-nous à rassembler 50 000 signatures avant le 3 mai 2013, Journée internationale contre les DRM. La Fondation pour le Logiciel Libre apportera ces signatures au W3C.
Signer la pétition « Dites au W3C : nous ne voulons pas d'un Hollyweb ».
Aidez-nous à rassembler 50 000 signatures avant le 3 mai 2013, Journée internationale contre les DRM. La Fondation pour le Logiciel Libre apportera ces signatures au W3C.
Signer la pétition « Dites au W3C : nous ne voulons pas d'un Hollyweb ».
La question de savoir si oui ou non il y a aura des DRM dans le HTML5 est absolument fondamentale pour le Web de demain. Ce n’est pas une question tehnique, c’est une question de partage (ou pas).
C’est pourquoi nous vous avions proposé la cinglante réponse de Cory Doctorow à Tim Berners-Lee. C’est pourquoi aussi nous avons traduit cet article très clair de l’Electronic Frontier Foundation qui en appelle à se mobiliser, par exemple en signant la pétition lancée par la Free Software Foundation.
C’est pourquoi nous vous avions proposé la cinglante réponse de Cory Doctorow à Tim Berners-Lee. C’est pourquoi aussi nous avons traduit cet article très clair de l’Electronic Frontier Foundation qui en appelle à se mobiliser, par exemple en signant la pétition lancée par la Free Software Foundation.
Je tenais à relayer la pétition de la Free Software Foundation, signée par l'APRIL, concernant le fameux Secure Boot. Pour l'April, on est désormais en présence de l'informatique déloyale.
Le Secure Boot, j'en ai déjà parlé à plusieurs reprises sur ce blog. C'est une fonctionnalité voulue par Microsoft, obligeant les fabricants de matériels informatiques à l'implémenter pour pouvoir vendre son infâme système d'exploitation Windows 8, en apparence révolutionnaire. Le Secure Boot est censé protéger Windows 8 afin de l'empêcher de subir des modifications au boot, souvent synonymes d'infections ou de piratages.
La révolution vient surtout du nouveau genre de racket organisé autour de ce concept fumeux. Pour protéger Windows 8 sur l'ordinateur ou la tablette du pigeon du client, aucun autre système d'exploitation ne peut être installé, que ce soit pour remplacer Windows 8 ou pour réaliser un dual-boot avec Linux, sans que ce dernier dispose de sa propre signature insérée dans le Bios.
Le Secure Boot, j'en ai déjà parlé à plusieurs reprises sur ce blog. C'est une fonctionnalité voulue par Microsoft, obligeant les fabricants de matériels informatiques à l'implémenter pour pouvoir vendre son infâme système d'exploitation Windows 8, en apparence révolutionnaire. Le Secure Boot est censé protéger Windows 8 afin de l'empêcher de subir des modifications au boot, souvent synonymes d'infections ou de piratages.
La révolution vient surtout du nouveau genre de racket organisé autour de ce concept fumeux. Pour protéger Windows 8 sur l'ordinateur ou la tablette du pigeon du client, aucun autre système d'exploitation ne peut être installé, que ce soit pour remplacer Windows 8 ou pour réaliser un dual-boot avec Linux, sans que ce dernier dispose de sa propre signature insérée dans le Bios.
L'option Secure boot n'en fini plus de faire parler d'elle et pour cause.
Depuis la version 2.3.1 les BIOS présents sur les machines répondant à la norme UEFI, disposent d'une "protection" (si on peut appeler ça ainsi) supplémentaire, permettant de bloquer d'éventuels logiciels malveillants au démarrage. Le hic c'est que d'autres OS comme GNU/Linux ou encore d'anciennes versions de Windows (ce qui est moins grave), sont techniquement concernés.
Dans sa grande bonté et ayant pensé à tout, Microsoft à décidé de fournir une clé pour la modique somme de 99 dollars, permettant de s'acquitter du problème. NB : Red Hat et Canonical ont d'ailleurs déjà mis la main au portefeuille, pour que leur systèmes soient autorisés par ce système.
En voyant cela et même sans être de grands spécialistes, on est en droit de se poser pas mal de questions et d'être plutôt inquiets pour le futur. L'option Secure boot étant obligatoire pour la labellisation "Windows 8", et les constructeurs ayant cédé sans trop sourciller, cela ne laisse pas présager de bonnes choses.
Depuis la version 2.3.1 les BIOS présents sur les machines répondant à la norme UEFI, disposent d'une "protection" (si on peut appeler ça ainsi) supplémentaire, permettant de bloquer d'éventuels logiciels malveillants au démarrage. Le hic c'est que d'autres OS comme GNU/Linux ou encore d'anciennes versions de Windows (ce qui est moins grave), sont techniquement concernés.
Dans sa grande bonté et ayant pensé à tout, Microsoft à décidé de fournir une clé pour la modique somme de 99 dollars, permettant de s'acquitter du problème. NB : Red Hat et Canonical ont d'ailleurs déjà mis la main au portefeuille, pour que leur systèmes soient autorisés par ce système.
En voyant cela et même sans être de grands spécialistes, on est en droit de se poser pas mal de questions et d'être plutôt inquiets pour le futur. L'option Secure boot étant obligatoire pour la labellisation "Windows 8", et les constructeurs ayant cédé sans trop sourciller, cela ne laisse pas présager de bonnes choses.
C'est Frédéric Bezies qui a réagi dans les premiers aux déclarations de RMS mais dans un contexte un peu particulier puisqu'il s'agissait d'un droit de réponse au site Mac4ever. Je vous invite à lire les premiers commentaires, que l'on soit d'accord avec les propos de RMS ou non n'a pas réellement d'importance, la violence des mots est totalement délirante, il ne faut pas s'étonner dès lors qu'on cherche à brider l'internet, notamment face à la question de l'anonymat. Si Frédéric s'échauffe en attendant la sortie d'Ubuntu 11.10 cette semaine, "l'affaire" est en train de prendre de l'ampleur puisqu'elle migre des blogs vers les sites d'actualité informatique traditionnels. Une traduction condensée des propos de RMS : ''« Steve Jobs, le pionnier de l’ordinateur conçu comme une prison cool, mise au point pour supprimer leur liberté aux idiots, est mort », « Je ne suis pas content qu’il soit mort, mais je suis content qu’il soit parti. » « Personne ne mérite de mourir – pas Jobs, ni même Mr Bill, même pas des gens plus malfaisants qu’eux. Mais nous méritons tous la fin de l’influence néfaste de Jobs sur l’informatique. Malheureusement, cette influence continue malgré son absence. Nous ne pouvons qu’espérer que ses successeurs, alors qu’ils tentent de continuer son œuvre, seront moins efficaces. »''.
Sur Internet, le logiciel privateur n'est pas la seule façon de perdre votre liberté. Le logiciel en tant que service est un autre moyen de donner à un tiers le pouvoir sur votre informatique.
Contexte : comment le logiciel privateur vous enlève votre liberté
La technologie numérique peut vous donner la liberté ; elle peut aussi vous la prendre. Le contrôle que nous avons de notre informatique a d'abord été menacé par le logiciel privateur : logiciel sur lequel les utilisateurs n'ont pas la main parce que le propriétaire (une société, comme Apple ou Microsoft) le contrôle. Les propriétaires se servent souvent de ce pouvoir injuste en insérant des fonctionnalités malveillantes comme les logiciels espions, les portes dérobées [backdoors], et les dispositifs de « gestion numérique des restrictions », ou DRM, qu'ils nomment « gestion numérique des droits » dans leur propagande.
Notre solution à ce problème est de développer le logiciel libre et de rejeter le logiciel privateur. « Logiciel libre » signifie que vous, en tant qu'utilisateur, avez quatre libertés essentielles : (0) exécuter le programme comme vous le souhaitez, (1) étudier et changer le code source comme vous le souhaitez, (2) redistribuer des copies exactes, et (3) redistribuer des copies de vos versions modifiées (voir la définition du logiciel libre).
Avec le logiciel libre, nous, les utilisateurs, récupérons le contrôle de notre informatique. Les logiciels privateurs continueront d'exister, mais nous pouvons les exclure de nos vies et beaucoup d'entre nous l'ont déjà fait. Cependant, le contrôle que nous avons de notre informatique est actuellement la cible d'une nouvelle menace : le logiciel en tant que service. Pour notre liberté, nous devons le rejeter également.
Contexte : comment le logiciel privateur vous enlève votre liberté
La technologie numérique peut vous donner la liberté ; elle peut aussi vous la prendre. Le contrôle que nous avons de notre informatique a d'abord été menacé par le logiciel privateur : logiciel sur lequel les utilisateurs n'ont pas la main parce que le propriétaire (une société, comme Apple ou Microsoft) le contrôle. Les propriétaires se servent souvent de ce pouvoir injuste en insérant des fonctionnalités malveillantes comme les logiciels espions, les portes dérobées [backdoors], et les dispositifs de « gestion numérique des restrictions », ou DRM, qu'ils nomment « gestion numérique des droits » dans leur propagande.
Notre solution à ce problème est de développer le logiciel libre et de rejeter le logiciel privateur. « Logiciel libre » signifie que vous, en tant qu'utilisateur, avez quatre libertés essentielles : (0) exécuter le programme comme vous le souhaitez, (1) étudier et changer le code source comme vous le souhaitez, (2) redistribuer des copies exactes, et (3) redistribuer des copies de vos versions modifiées (voir la définition du logiciel libre).
Avec le logiciel libre, nous, les utilisateurs, récupérons le contrôle de notre informatique. Les logiciels privateurs continueront d'exister, mais nous pouvons les exclure de nos vies et beaucoup d'entre nous l'ont déjà fait. Cependant, le contrôle que nous avons de notre informatique est actuellement la cible d'une nouvelle menace : le logiciel en tant que service. Pour notre liberté, nous devons le rejeter également.
[Note aux lecteurs: L'article suivant a paru en 2009, à l'occasion de la sortie de Windows 7, soit deux ans après celle de Windows Vista, qui avait été très mal accueilli. Nous croyons qu'à la veille de la sortie de Windows 8, le message est toujours d'actualité et qu'il n'est pas inutile de le relire...]
La nouvelle version du système d’exploitation Windows de Microsoft, Windows 7, a le même problème que Vista, XP et toutes les versions précédentes: c’est un logiciel propriétaire. Les utilisateurs n’ont pas l’autorisation de partager ou modifier le logiciel Windows, ni de l’examiner pour connaître son fonctionnement.
Du fait que Windows 7 est propriétaire, Microsoft s’adjuge un contrôle légal sur ses utilisateurs par toute une gamme de copyrights, contrats et brevets. Microsoft use de son pouvoir pour abuser ses utilisateurs. Sur le site windows7sins.org, la Free Software Foundation dresse la liste de sept exemples d’abus perpétrés par Microsoft.
La nouvelle version du système d’exploitation Windows de Microsoft, Windows 7, a le même problème que Vista, XP et toutes les versions précédentes: c’est un logiciel propriétaire. Les utilisateurs n’ont pas l’autorisation de partager ou modifier le logiciel Windows, ni de l’examiner pour connaître son fonctionnement.
Du fait que Windows 7 est propriétaire, Microsoft s’adjuge un contrôle légal sur ses utilisateurs par toute une gamme de copyrights, contrats et brevets. Microsoft use de son pouvoir pour abuser ses utilisateurs. Sur le site windows7sins.org, la Free Software Foundation dresse la liste de sept exemples d’abus perpétrés par Microsoft.
Voici un billet un brin polémique qui affirme que le logiciel libre (et non l’open source) perd actuellement de son influence et que la Free Software Foundation de Richard Stallman en porte une lourde responsabilité.
Il est signé du chroniqueur Bruce Byfield que nous avons souvent traduit par le passé et qu’on ne peut soupçonner de troller pour troller. Il s’agit au contraire d’un réel et sincère amour déçu.
D’accord, pas d’accord ? Trop américano-centré ? En France, en Europe, il en va différemment ? Le logiciel libre se résume-t-il à la FSF ? etc. Il va sans dire que nous vous attendons dans les commentaires sinon c’est pas drôle :-)
7 raisons qui expliquent pourquoi le logiciel libre perd de son influence
Il est signé du chroniqueur Bruce Byfield que nous avons souvent traduit par le passé et qu’on ne peut soupçonner de troller pour troller. Il s’agit au contraire d’un réel et sincère amour déçu.
D’accord, pas d’accord ? Trop américano-centré ? En France, en Europe, il en va différemment ? Le logiciel libre se résume-t-il à la FSF ? etc. Il va sans dire que nous vous attendons dans les commentaires sinon c’est pas drôle :-)
7 raisons qui expliquent pourquoi le logiciel libre perd de son influence
Ne point nous haïr mais au contraire se rassembler pour ensuite envisager en confiance de construire ensemble.
Tel est le court et optimiste message de ce membre grec de la FSF Europe.
Vous y verrez peut-être un excès d’idéalisme voire de la naïveté. Possible… mais il n’est pas anodin que constater que le logiciel libre est capable de susciter de tels espoirs, dans un monde qui en a bien besoin.
PS : Il semblerait qu’il y ait un mouvement de contestation intéressant qui prend forme en ce moment même en Espagne. Vous avez plus d’informations ?
Logiciel Libre : Une bougie dans la pénombre
Tel est le court et optimiste message de ce membre grec de la FSF Europe.
Vous y verrez peut-être un excès d’idéalisme voire de la naïveté. Possible… mais il n’est pas anodin que constater que le logiciel libre est capable de susciter de tels espoirs, dans un monde qui en a bien besoin.
PS : Il semblerait qu’il y ait un mouvement de contestation intéressant qui prend forme en ce moment même en Espagne. Vous avez plus d’informations ?
Logiciel Libre : Une bougie dans la pénombre