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JESUISCHARLIE
Dans un discours prononcé mardi, le premier ministre britannique David Cameron a appelé à bannir toutes les solutions de communication qui permettent à deux personnes d'assurer la confidentialité de leurs échanges.
Il n'y a qu'une seule manière de perdre la guerre contre le terrorisme. Et c'est celle que nous choisissons de plus en plus.
"Nous sommes en guerre". L'expression était déjà largement utilisée l'an dernier au moment de justifier l'adoption de la loi anti-terrorisme, elle est devenue incontournable depuis les attentats commis dans les locaux de Charlie Hebdo et dans l'épicerie casher de Vincennes. Mais il s'agit d'une guerre très particulière dont on ne dit pas assez la caractéristique principale : nous ne pouvons pas la perdre. En tout cas pas militairement, et pas sur notre propre territoire.
(...)
Mais nous pouvons perdre la guerre si nous devenons nos propres ennemis. Si au nom de cette guerre qui nous est déclarée et à laquelle nous répondons, nous oublions les valeurs de la démocratie que nous prétendons protéger. Ce ne serait pas une défaite militaire, impossible, mais une défaite morale, idéologique, républicaine.
(...)
En France, la récente loi anti-terrorisme de novembre 2014 prévoit déjà la possibilité de bloquer des sites sans passer par un juge, ce qui entrera en vigueur dans les toutes prochaines semaines avec la publication du décret d'application. Il est également prévu des peines très lourdes de 7 ans de prison pour ceux qui diffusent des contenus incitant aux actions terroristes. Est-il réellement nécessaire d'aller plus loin encore, avec des lois qui sont très logiquement rédigées dans des termes larges, qui s'appliquent non seulement aux terroristes d'Al Qaïda ou de l'Etat Islamique, mais aussi potentiellement à toute une série d'autres "terrorismes" d'aujourd'hui ou de demain, dont la qualification est laissée à l'appréciation des seuls gouvernements ?
Plus le terrorisme fait s'éloigner la justice et incite les Etats à contrôler les opinions et les discours pour détecter et censurer les individus déviants, plus la démocratie s'éloigne, et plus la radicalisation peut se renforcer. C'est la seule manière dont nous pouvons perdre la guerre, et dont les terroristes peuvent la gagner. Et c'est celle que nous choisissons.
"Nous sommes en guerre". L'expression était déjà largement utilisée l'an dernier au moment de justifier l'adoption de la loi anti-terrorisme, elle est devenue incontournable depuis les attentats commis dans les locaux de Charlie Hebdo et dans l'épicerie casher de Vincennes. Mais il s'agit d'une guerre très particulière dont on ne dit pas assez la caractéristique principale : nous ne pouvons pas la perdre. En tout cas pas militairement, et pas sur notre propre territoire.
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Mais nous pouvons perdre la guerre si nous devenons nos propres ennemis. Si au nom de cette guerre qui nous est déclarée et à laquelle nous répondons, nous oublions les valeurs de la démocratie que nous prétendons protéger. Ce ne serait pas une défaite militaire, impossible, mais une défaite morale, idéologique, républicaine.
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En France, la récente loi anti-terrorisme de novembre 2014 prévoit déjà la possibilité de bloquer des sites sans passer par un juge, ce qui entrera en vigueur dans les toutes prochaines semaines avec la publication du décret d'application. Il est également prévu des peines très lourdes de 7 ans de prison pour ceux qui diffusent des contenus incitant aux actions terroristes. Est-il réellement nécessaire d'aller plus loin encore, avec des lois qui sont très logiquement rédigées dans des termes larges, qui s'appliquent non seulement aux terroristes d'Al Qaïda ou de l'Etat Islamique, mais aussi potentiellement à toute une série d'autres "terrorismes" d'aujourd'hui ou de demain, dont la qualification est laissée à l'appréciation des seuls gouvernements ?
Plus le terrorisme fait s'éloigner la justice et incite les Etats à contrôler les opinions et les discours pour détecter et censurer les individus déviants, plus la démocratie s'éloigne, et plus la radicalisation peut se renforcer. C'est la seule manière dont nous pouvons perdre la guerre, et dont les terroristes peuvent la gagner. Et c'est celle que nous choisissons.
Comme une immense majorité de personnes qui se sont rassemblées, en France et dans le monde, à plusieurs reprises, depuis le 7 janvier, nous avons été sous le choc et dans l’incrédulité. Quels que soient nos parcours, quelles que soient nos positions, nos croyances, nos parti-pris, nous n’acceptons pas que l’on assassine 17 personnes au nom d’une conception du monde qu’il serait dangereux ou interdit de ne pas partager, de questionner, de moquer. Nous n’acceptons pas que l’on ait fait taire des voix et des plumes et que l’on ait pris pour cible ceux qui incarnaient Charlie Hebdo.
Nous ne l’acceptons pas mais il y a des morts aujourd’hui. Et les cadavres n’étaient même pas froids que déjà commençaient à se faire entendre les voix charognardes qui, au nom de la défense de la liberté et des valeurs républicaines, sont prêtes à restreindre nos libertés individuelles et collectives, comme par effet d’aubaine, comme s’ils n’attendaient que ça.
Nous ne l’acceptons pas mais il y a des morts aujourd’hui. Et les cadavres n’étaient même pas froids que déjà commençaient à se faire entendre les voix charognardes qui, au nom de la défense de la liberté et des valeurs républicaines, sont prêtes à restreindre nos libertés individuelles et collectives, comme par effet d’aubaine, comme s’ils n’attendaient que ça.
11 janvier 2015. – Des centaines de milliers de personnes ont défilé dans de très nombreuses villes de France dans des « marches républicaines » contre le terrorisme.
À Paris, où les autorités ont annoncé avoir renoncé à compter le nombre de manifestants, une soixantaine de chefs d'État et de gouvernement se sont joints au cortège parmi lesquels le malien Ibrahim Boubacar Keita, l'allemande Angela Merkel, le britannique David Cameron, l'espagnol Mariano Rajoy, l'italien Matteo Renzi, le turc Ahmet Davutoglu, le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker, le président du parlement européen Martin Schulz et le ministre des affaires étrangères russe Sergueï Lavrov.
Selon les premières estimations globales, ce sont plus de 3,7 millions de personnes qui ont manifesté dans la journée en France. Ce chiffre est le record du nombre de manifestants jamais enregistré en France selon le ministère de l'Intérieur. Selon les estimations du journal Le Monde, basées sur les remontées des préfectures et de la presse locale, ce sont entre 4 et 5 millions de personnes qui se sont retrouvées dans la rue.
À Paris, où les autorités ont annoncé avoir renoncé à compter le nombre de manifestants, une soixantaine de chefs d'État et de gouvernement se sont joints au cortège parmi lesquels le malien Ibrahim Boubacar Keita, l'allemande Angela Merkel, le britannique David Cameron, l'espagnol Mariano Rajoy, l'italien Matteo Renzi, le turc Ahmet Davutoglu, le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker, le président du parlement européen Martin Schulz et le ministre des affaires étrangères russe Sergueï Lavrov.
Selon les premières estimations globales, ce sont plus de 3,7 millions de personnes qui ont manifesté dans la journée en France. Ce chiffre est le record du nombre de manifestants jamais enregistré en France selon le ministère de l'Intérieur. Selon les estimations du journal Le Monde, basées sur les remontées des préfectures et de la presse locale, ce sont entre 4 et 5 millions de personnes qui se sont retrouvées dans la rue.
11 janvier 2015. – Le Hamburger Morgenpost, un quotidien allemand, a été victime d'un incendie criminel causé par un engin incendiaire. Cette attaque survient après la publication par le journal allemand de plusieurs caricatures du prophète Mahomet provenant de l’hebdomadaire satirique français Charlie Hebdo, ce dernier ayant été victime d'un attentant terroriste quelques jours auparavant. Selon les premiers éléments de l’enquête aucun blessé n'est à déplorer mais les dégâts matériels sont importants.
Le porte-parole de la police a déclaré que « Des pierres puis un engin incendiaire ont été lancés à travers une fenêtre » du Hamburger Morgenpost vers 2 h 20, déclenchant un début d'incendie. Avant d'ajouter que « Deux pièces ont été endommagées mais le feu a été éteint rapidement ». Deux personnes ont rapidement été arrêtées près du lieu du crime et une enquête a été confiée à la sécurité d’État pour déterminer si l'attaque contre le journal était liée à la publication de ces caricatures, dans un contexte de forte tension en Europe.
Plusieurs journaux allemands ont fait part de leurs craintes de nouvelles attaques en Europe par des terroristes djihadistes, alors que des dirigeants de l'organisation de l'État islamique ont annoncé de nouvelles attaques en Europe, selon le journal allemand Bild am Sonntag.
Le porte-parole de la police a déclaré que « Des pierres puis un engin incendiaire ont été lancés à travers une fenêtre » du Hamburger Morgenpost vers 2 h 20, déclenchant un début d'incendie. Avant d'ajouter que « Deux pièces ont été endommagées mais le feu a été éteint rapidement ». Deux personnes ont rapidement été arrêtées près du lieu du crime et une enquête a été confiée à la sécurité d’État pour déterminer si l'attaque contre le journal était liée à la publication de ces caricatures, dans un contexte de forte tension en Europe.
Plusieurs journaux allemands ont fait part de leurs craintes de nouvelles attaques en Europe par des terroristes djihadistes, alors que des dirigeants de l'organisation de l'État islamique ont annoncé de nouvelles attaques en Europe, selon le journal allemand Bild am Sonntag.
10 janvier 2015. – Au lendemain d'un important épisode terroriste dans le pays, environ 700 000 Français sont descendus dans les rues dans le but de rendre hommage aux victimes de l'attentat contre Charlie Hebdo du 7 janvier. Une des plus importantes marches s'est déroulée à Toulouse où 150 000 personnes ont symboliquement démarré une marche à 14 h 30 depuis les allées Jean-Jaurès, un homme politique français assassiné le 31 juillet 1914 et fondateur du quotidien L'Humanité.
Marche républicaine à Paris
Les dirigeants d'une cinquantaine de pays sont attendus pour une « marche républicaine » dimanche à Paris. Parmi ceux qui ont confirmé leur présence, il y a Angela Merkel, chancelière allemande, David Cameron, le premier ministre du Royaume-Uni, le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, le président palestinien Mahmoud Abbas et le roi de Jordanie.
La population n'a toutefois pas attendu cet évènement et des centaines de marches ont été organisées partout dans le pays. 75 000 personnes ont défilé dans les rues de Nantes, 45 000, à Marseille 35 000 à Lille, 25 000 à Nice et 30 000 à Limoges.
Marche républicaine à Paris
Les dirigeants d'une cinquantaine de pays sont attendus pour une « marche républicaine » dimanche à Paris. Parmi ceux qui ont confirmé leur présence, il y a Angela Merkel, chancelière allemande, David Cameron, le premier ministre du Royaume-Uni, le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, le président palestinien Mahmoud Abbas et le roi de Jordanie.
La population n'a toutefois pas attendu cet évènement et des centaines de marches ont été organisées partout dans le pays. 75 000 personnes ont défilé dans les rues de Nantes, 45 000, à Marseille 35 000 à Lille, 25 000 à Nice et 30 000 à Limoges.
Paris, le 9 janvier 2015 — Sans même attendre la fin d'une quelconque enquête sur l'ignoble attentat ayant visé Charlie Hebdo le 7 janvier, le gouvernement persévère dans son obstination à accroître l'arsenal antiterroriste, en notifiant à Bruxelles du décret d'application permettant le blocage de sites « terroristes » ou pédopornographiques et en annonçant de nouvelles mesures antiterroristes. La Quadrature du Net appelle les citoyens à refuser cette surenchère absurde et à défendre coûte que coûte la liberté d'expression et d'information.
(...)
Répondre à la terreur par la restriction des libertés et de l'État de droit est un piège sans fin. C'est trahir nos idéaux démocratiques, et trahir tous ceux qui, dans le monde et en France, sont morts pour ces libertés.
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Répondre à la terreur par la restriction des libertés et de l'État de droit est un piège sans fin. C'est trahir nos idéaux démocratiques, et trahir tous ceux qui, dans le monde et en France, sont morts pour ces libertés.
Parmi les personnes assassinées ce mercredi 7 janvier, il y avait Bernard Maris, chroniqueur, économiste hétérodoxe et membre du Conseil Général de la Banque de France. En son hommage, nous reproduisons sa chronique du 27 décembre 2013 pour Charlie Hebdo où il défendait le revenu minimum d’existence.
9 janvier 2015. – Les deux frères Kouachi, Chérif et Saïd Kouachi, suspectés d’être les auteurs de la fusillade au siège de Charlie Hebdo, ont été tués dans l’assaut final lancé par le Groupe d'intervention de la Gendarmerie nationale (GIGN), à Dammartin-en-Goële, selon la direction générale de la gendarmerie nationale.
Les deux suspects qui était soupçonnés d'avoir mené l'attaque terroriste contre Charlie Hebdo, s'étaient retranchés avec un otage dans une imprimerie de Dammartin-en-Goële, en Seine-et-Marne. Après plusieurs heures de traque, le GIGN a finalement fait assaut sur l'imprimerie vers 17 heures, assaut qui a conduit à la mort des deux frères dans des circonstances encore floues. Des sources policières ont ensuite indiqué que les terroristes étaient sortis d'eux-mêmes pour tirer sur les forces de l'ordre, qui les ont immédiatement abattus.
L'otage est saint et sauf ; selon BFM-TV, il se serait caché dans une pièce de l'imprimerie et les terroristes n'avaient pas conscience de sa présence. Cette personne aurait ainsi pu renseigner la police durant toute la journée.
Durant l’assaut final de nombreuses explosions et des coups de feu ont retenti pendant une trentaine de secondes à proximité de l'imprimerie. Le ministre de l'intérieur, Bernard Cazeneuve, avait indiqué un peu avant l'assaut avoir « tenté d'établir un contact avec les forcenés » mais on ignore si des négociations étaient alors en cours. Par mesure de sécurité, les écoles de la ville ont été évacuées, et les élèves rassemblés dans des gymnases de la ville voisine de Mitry-Mory, selon le ministère de l'intérieur.
Les deux suspects qui était soupçonnés d'avoir mené l'attaque terroriste contre Charlie Hebdo, s'étaient retranchés avec un otage dans une imprimerie de Dammartin-en-Goële, en Seine-et-Marne. Après plusieurs heures de traque, le GIGN a finalement fait assaut sur l'imprimerie vers 17 heures, assaut qui a conduit à la mort des deux frères dans des circonstances encore floues. Des sources policières ont ensuite indiqué que les terroristes étaient sortis d'eux-mêmes pour tirer sur les forces de l'ordre, qui les ont immédiatement abattus.
L'otage est saint et sauf ; selon BFM-TV, il se serait caché dans une pièce de l'imprimerie et les terroristes n'avaient pas conscience de sa présence. Cette personne aurait ainsi pu renseigner la police durant toute la journée.
Durant l’assaut final de nombreuses explosions et des coups de feu ont retenti pendant une trentaine de secondes à proximité de l'imprimerie. Le ministre de l'intérieur, Bernard Cazeneuve, avait indiqué un peu avant l'assaut avoir « tenté d'établir un contact avec les forcenés » mais on ignore si des négociations étaient alors en cours. Par mesure de sécurité, les écoles de la ville ont été évacuées, et les élèves rassemblés dans des gymnases de la ville voisine de Mitry-Mory, selon le ministère de l'intérieur.
9 janvier 2015. – Parallèlement à la prise d'otages en cours à Dammartin-en-Goële une seconde prise d'otages à lieu à Paris porte de Vincennes. Le ministre de l'Intérieur français, Bernard Cazeneuve, est sur place.
Selon les premières informations, le preneur d'otages pourrait s'agir du tireur de la fusillade à Montrouge qui avait tué une policière municipale et blessé grièvement un agent de voirie. Dans l'épicerie se trouveraient plusieurs personnes.
Le preneur d'otages aurait en sa possession deux fusils d'assaut kalachnikov.
Un appel à témoin a été lancé par la préfecture de police de Paris concernant deux individus.
Les accès au secteur sont bloqués, le périphérique parisien est coupé dans les deux sens au niveau de la porte de Vincennes, les lignes de transports en communs sont interrompues dans le secteur.
Le preneur d'otage aurait été accompagné d'une autre personne, 4 otages ont également été tués, vraisemblablement avant l'intervention des forces de l'ordre. Quatre policiers ont été blessés au cours de l'opération.
Selon les premières informations, le preneur d'otages pourrait s'agir du tireur de la fusillade à Montrouge qui avait tué une policière municipale et blessé grièvement un agent de voirie. Dans l'épicerie se trouveraient plusieurs personnes.
Le preneur d'otages aurait en sa possession deux fusils d'assaut kalachnikov.
Un appel à témoin a été lancé par la préfecture de police de Paris concernant deux individus.
Les accès au secteur sont bloqués, le périphérique parisien est coupé dans les deux sens au niveau de la porte de Vincennes, les lignes de transports en communs sont interrompues dans le secteur.
Le preneur d'otage aurait été accompagné d'une autre personne, 4 otages ont également été tués, vraisemblablement avant l'intervention des forces de l'ordre. Quatre policiers ont été blessés au cours de l'opération.
9 janvier 2015. – Ce matin du 9 janvier aux alentours de 9 heures, une prise d'otage a lieu dans l'atelier d'imprimerie Création Tendance Découverte à Dammartin-en-Goële au nord est de Paris. Des tirs ont été échangés avec les forces de l'ordre. Il n'y a pour l'heure ni mort, ni blessé.
Le signalement des deux preneurs d'otages correspond avec celui des frères Kouachi, activement recherchés par la police et considérés comme les suspects numéro 1 de l'attentat au siège de Charlie Hebdo ayant fait 12 morts à Paris deux jours plus tôt. Le ministère de l'Intérieur a communiqué avoir la « quasi-certitude » qu'il s'agit bien des frères Kouachi. Un peu plus tôt vers 8 h 40, deux personnes correspondant de nouveau au signalement des deux fuyards ont volé un véhicule non loin à Montagny-Sainte-Félicité. Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a confirmé la prise d'otage.
Le RAID, le GIGN, d'importantes forces de police et des hélicoptères sont d'ores et déjà sur place. Selon Le Monde, le village a été bouclé, les écoles confinées et les avions de l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle tout proche légèrement déroutés pour éviter le survol de la zone.
À 10 h 18, Le Figaro évoque un otage.
Selon la direction générale de la gendarmerie nationale, les frères Kouachi ont été tués dans l'assaut du GIGN, vers 17 heure 20. Le sort des otages est pour l'heure inconnu et un gendarme est blessé.
Le signalement des deux preneurs d'otages correspond avec celui des frères Kouachi, activement recherchés par la police et considérés comme les suspects numéro 1 de l'attentat au siège de Charlie Hebdo ayant fait 12 morts à Paris deux jours plus tôt. Le ministère de l'Intérieur a communiqué avoir la « quasi-certitude » qu'il s'agit bien des frères Kouachi. Un peu plus tôt vers 8 h 40, deux personnes correspondant de nouveau au signalement des deux fuyards ont volé un véhicule non loin à Montagny-Sainte-Félicité. Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a confirmé la prise d'otage.
Le RAID, le GIGN, d'importantes forces de police et des hélicoptères sont d'ores et déjà sur place. Selon Le Monde, le village a été bouclé, les écoles confinées et les avions de l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle tout proche légèrement déroutés pour éviter le survol de la zone.
À 10 h 18, Le Figaro évoque un otage.
Selon la direction générale de la gendarmerie nationale, les frères Kouachi ont été tués dans l'assaut du GIGN, vers 17 heure 20. Le sort des otages est pour l'heure inconnu et un gendarme est blessé.
8 janvier 2015. – Une fusillade a éclaté au matin du 8 janvier à Montrouge au sud de Paris, peu après 8 heures, non loin du 110 rue Pierre-Brossolette et de la porte de Châtillon. Une policière municipale, intervenue sur un cas d'accident de la route, et un agent de voirie auraient été touchés. À 10 h 47, Le Monde annonce que la jeune policière, stagiaire de 25 ans, a succombé à ses blessures.
Au lendemain de l'attaque terroriste contre Charlie Hebdo, aucun lien ne peut être fait pour l'heure. Le tireur, lourdement armé et peut-être accompagné d'un complice, aurait pris la fuite en voiture. Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve s'est rendu sur place.
Un homme connu des services de police aurait été interpellé, son rôle précis n'étant pas encore connu. Une opération a été menée par le RAID dans un hôtel de Montrouge vers 11 heures et une seconde personne a été placée en garde à vue. Le tireur est toujours officiellement recherché.
Au lendemain de l'attaque terroriste contre Charlie Hebdo, aucun lien ne peut être fait pour l'heure. Le tireur, lourdement armé et peut-être accompagné d'un complice, aurait pris la fuite en voiture. Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve s'est rendu sur place.
Un homme connu des services de police aurait été interpellé, son rôle précis n'étant pas encore connu. Une opération a été menée par le RAID dans un hôtel de Montrouge vers 11 heures et une seconde personne a été placée en garde à vue. Le tireur est toujours officiellement recherché.
La dernière fois que j'ai chialé en lisant les actus, c'était lors du 11 septembre. Ce qui s'est passé chez Charlie Hebdo me laisse voix, abattu, et immensément triste. Le chagrin et l'impuissance face à cette violence de la bêtise humaine nous touchent tous. Il y aurait tellement à dire. Prendre des vies humaines pour 3 coups de crayons, pour 3 lignes de texte, pour rien...
Restons soudés, restons solidaires. Ne leur donnons pas ce qu'ils veulent. Ne cédons pas à la peur ou à la haine.
Soyons forts.
Paix à leurs âmes.
Restons soudés, restons solidaires. Ne leur donnons pas ce qu'ils veulent. Ne cédons pas à la peur ou à la haine.
Soyons forts.
Paix à leurs âmes.
La fusillade qui a éclaté mercredi dans les locaux de Charlie Hebdo a causé la mort de douze personnes, dont cinq dessinateurs. Parce que ces derniers étaient directement visés par les tueurs, de nombreux artistes et caricaturistes rendent aujourd'hui hommage à leurs confrères sur le net.
Je ne trouve pas les mots pour exprimer la colère et la peine que j’éprouve. J’ai grandi avec la bande à Charlie ! Toutes mes pensés vont aux familles des journalistes et policiers, ils faisaient simplement leur boulot !
La liberté d’expression, première pierre contre l’obscurantisme religieux, a de nouveau subi la folie meurtrière d’illuminés…
Dessinateurs, journalistes, rédacteurs…
Des métiers à risque de nos jours où il est beaucoup plus simple d’utiliser son index pour appuyer sur la détente, que de réfléchir seulement deux secondes sur ce que représente une vie, humaine qui plus est, une vie perdue, qui s’arrête dans l’horreur.
Qui que soient les assassins, qu’ils soient arrêtés, jugés, en mémoire à toutes ces personnes qui méritent notre respect, morts dans l’idéal de leurs idées, morts pour rappeler à tous que l’horreur viendra de l’inaction des gens de bien ( sic ).
Reposez en paix…
Dessinateurs, journalistes, rédacteurs…
Des métiers à risque de nos jours où il est beaucoup plus simple d’utiliser son index pour appuyer sur la détente, que de réfléchir seulement deux secondes sur ce que représente une vie, humaine qui plus est, une vie perdue, qui s’arrête dans l’horreur.
Qui que soient les assassins, qu’ils soient arrêtés, jugés, en mémoire à toutes ces personnes qui méritent notre respect, morts dans l’idéal de leurs idées, morts pour rappeler à tous que l’horreur viendra de l’inaction des gens de bien ( sic ).
Reposez en paix…
8 janvier 2015. – Des informations sur la traque policière des auteurs de l'attentat contre le journal Charlie Hebdo du mercredi 7 janvier 2015 à Paris livrent ses premiers résultats dans la nuit du 7 au 8 janvier.
Identification des suspects dans la soirée du 7 janvier
Selon des sources policière rapportées par Le Monde ou le New York Times, trois suspects ont été identifiés. Les deux premiers sont des frères français de 34 et 32 ans nommés Said Kouachi et Cherif Kouachi ; le troisième un jeune de 18 ans décrit comme SDF, nommé Hamyd Mourad. Une carte d'identité française oubliée dans la Citroën C3 utilisée par les terroristes en fuite a permis cette identification. Selon Le Point qui cite une source policière, les deux frères Kouachi ont un profil de petits délinquants étant tombés dans l'islam radical.
Cherif Kouachi, 32 ans, est bien connu des services de police : il avait été arrêté en janvier 2005 puis condamné en 2008 à trois ans de prison, dont 18 mois avec sursis, pour son implication dans un réseau de recrutement de djihadistes pour l'Irak. Il était vraisemblablement sur le point de partir lui-même combattre l'armée américaine. Son frère Saïd, également arrêté, n'avait lui pas été condamné. Ils auraient à cette occasion côtoyé plusieurs figures de l'islam radical, comme Farid Benyettou et Djamel Beghal. Mourad Hamyd, soupçonné sans certitude d'avoir aidé les deux terroristes, est quant à lui le beau frère de Chérif Kouachi.
La presse française indique qu'un avis de recherche concernant les deux frères a été émis « mercredi soir », sans préciser l'heure exacte. Le nom de Hamyd Mourad, qui figurait sur un premier avis de recherche, n'y apparaît plus.
Opérations policières dans la nuit et reddition d'un des suspects
Dans la nuit du 7 au 8 avant minuit, un important dispositif policier, comprenant le RAID et la police scientifique, mènent des opérations à Reims et Charleville-Mézières[8]. Deux appartements du quartier de la Croix-Rouge à Reims ont été perquisitionnés, sans interpellation ni coup de feu. Sur la radio RTL au matin du 8 janvier, le Premier ministre Manuel Valls a confirmé plusieurs arrestations et gardes à vue durant la nuit, sept selon Le Figaro et l'AFP citant des sources policières.
L'AFP, relayée par Le Point le 8 janvier à 2 h 21, rapporte que le plus jeune terroriste présumé, Hamyd Mourad, s'est rendu à la police à Charleville-Mézières tandis que les deux frères sont toujours activement recherchés. Le rôle présumé du jeune homme dans l'attentat n'est pas encore confirmé : il s'est présenté spontanément au commissariat après avoir vu son nom circuler sur des réseaux sociaux.
Traque des deux terroristes
Les deux terroristes auraient été identifiés dans l'Aisne près d'une station-service, dans une voiture chargée d'armes lourdes, aux alentours de 11 heures du matin, le 8 janvier.
Place de la République, 18h50, une foule silencieuse
L'attentat au siège du journal satirique Charlie Hebdo a fait ce mercredi 7 janvier 12 morts, dont des caricaturistes célèbres, et a provoqué une émotion internationale ainsi qu'une mobilisation policière sans précédent. Le président François Hollande a décrété le 8 janvier journée de deuil national.
À 16 h 20, le ministère de l'Intérieur annonce que le plan vigipirate est relevé au niveau « alerte attentat » en région Picardie.
Un déploiement très important de forces de l'ordre est en cours dans les alentours de Villers-Cotterêts et Corcy. Les forces d'élite de la Police nationale et de la Gendarmerie nationale travaillent conjointement pour la première fois en France.
Selon l'Agence France-Presse, les suspects ont abandonné leur véhicule aux abords de la forêt de Longpont dans l'Aisne en région Picardie.
À 18 h 40 le ministre de l'Intérieur tient une conférence de presse, il annonce notamment que « le gouvernement condamne avec violence les dégradations qui ont été commises sur des lieux de cultes » et que « les auteurs de ces actes seront recherchés et punis ». Le ministre annonce également les mesures mises en place avec une suspension du repos compensatoire des policiers, la mobilisation de 88 000 personnels sur le territoire français dont plus de 9 000 en région Île-de-France. De plus, lors de la conférence de presse, le ministre annonce que 400 militaires supplémentaires vont rejoindre le dispositif prochainement. En outre, le plan Épervier a été déclenché dans plusieurs départements et notamment dans le département de l'Aisne.
Selon les informations de BFMTV, les forces de l'ordre tentent d'empêcher les suspects de partir vers l'Est.
Identification des suspects dans la soirée du 7 janvier
Selon des sources policière rapportées par Le Monde ou le New York Times, trois suspects ont été identifiés. Les deux premiers sont des frères français de 34 et 32 ans nommés Said Kouachi et Cherif Kouachi ; le troisième un jeune de 18 ans décrit comme SDF, nommé Hamyd Mourad. Une carte d'identité française oubliée dans la Citroën C3 utilisée par les terroristes en fuite a permis cette identification. Selon Le Point qui cite une source policière, les deux frères Kouachi ont un profil de petits délinquants étant tombés dans l'islam radical.
Cherif Kouachi, 32 ans, est bien connu des services de police : il avait été arrêté en janvier 2005 puis condamné en 2008 à trois ans de prison, dont 18 mois avec sursis, pour son implication dans un réseau de recrutement de djihadistes pour l'Irak. Il était vraisemblablement sur le point de partir lui-même combattre l'armée américaine. Son frère Saïd, également arrêté, n'avait lui pas été condamné. Ils auraient à cette occasion côtoyé plusieurs figures de l'islam radical, comme Farid Benyettou et Djamel Beghal. Mourad Hamyd, soupçonné sans certitude d'avoir aidé les deux terroristes, est quant à lui le beau frère de Chérif Kouachi.
La presse française indique qu'un avis de recherche concernant les deux frères a été émis « mercredi soir », sans préciser l'heure exacte. Le nom de Hamyd Mourad, qui figurait sur un premier avis de recherche, n'y apparaît plus.
Opérations policières dans la nuit et reddition d'un des suspects
Dans la nuit du 7 au 8 avant minuit, un important dispositif policier, comprenant le RAID et la police scientifique, mènent des opérations à Reims et Charleville-Mézières[8]. Deux appartements du quartier de la Croix-Rouge à Reims ont été perquisitionnés, sans interpellation ni coup de feu. Sur la radio RTL au matin du 8 janvier, le Premier ministre Manuel Valls a confirmé plusieurs arrestations et gardes à vue durant la nuit, sept selon Le Figaro et l'AFP citant des sources policières.
L'AFP, relayée par Le Point le 8 janvier à 2 h 21, rapporte que le plus jeune terroriste présumé, Hamyd Mourad, s'est rendu à la police à Charleville-Mézières tandis que les deux frères sont toujours activement recherchés. Le rôle présumé du jeune homme dans l'attentat n'est pas encore confirmé : il s'est présenté spontanément au commissariat après avoir vu son nom circuler sur des réseaux sociaux.
Traque des deux terroristes
Les deux terroristes auraient été identifiés dans l'Aisne près d'une station-service, dans une voiture chargée d'armes lourdes, aux alentours de 11 heures du matin, le 8 janvier.
Place de la République, 18h50, une foule silencieuse
L'attentat au siège du journal satirique Charlie Hebdo a fait ce mercredi 7 janvier 12 morts, dont des caricaturistes célèbres, et a provoqué une émotion internationale ainsi qu'une mobilisation policière sans précédent. Le président François Hollande a décrété le 8 janvier journée de deuil national.
À 16 h 20, le ministère de l'Intérieur annonce que le plan vigipirate est relevé au niveau « alerte attentat » en région Picardie.
Un déploiement très important de forces de l'ordre est en cours dans les alentours de Villers-Cotterêts et Corcy. Les forces d'élite de la Police nationale et de la Gendarmerie nationale travaillent conjointement pour la première fois en France.
Selon l'Agence France-Presse, les suspects ont abandonné leur véhicule aux abords de la forêt de Longpont dans l'Aisne en région Picardie.
À 18 h 40 le ministre de l'Intérieur tient une conférence de presse, il annonce notamment que « le gouvernement condamne avec violence les dégradations qui ont été commises sur des lieux de cultes » et que « les auteurs de ces actes seront recherchés et punis ». Le ministre annonce également les mesures mises en place avec une suspension du repos compensatoire des policiers, la mobilisation de 88 000 personnels sur le territoire français dont plus de 9 000 en région Île-de-France. De plus, lors de la conférence de presse, le ministre annonce que 400 militaires supplémentaires vont rejoindre le dispositif prochainement. En outre, le plan Épervier a été déclenché dans plusieurs départements et notamment dans le département de l'Aisne.
Selon les informations de BFMTV, les forces de l'ordre tentent d'empêcher les suspects de partir vers l'Est.
7 janvier 2015. – 12 morts, 4 personnes en état critique et une vingtaine de blessés : voilà le bilan provisoire de l'attaque à la mi-journée contre le journal satirique Charlie Hebdo. Parmi les victimes décédées figuraient, selon Le Parisien, Le Point et Le Huffington Post, les dessinateurs Cabu, Wolinski, Tignous, et Charb. Le journal, qui était déjà sous protection policière après avoir été incendié en novembre 2011, a été la cible d'un attentat meurtrier. Vers 11 h 30 au moins deux personnes armées d'armes automatiques ont fait irruption dans les locaux du journal, les assaillants ont pris la fuite à bord d'une Citroën C3 noire selon la chaîne d'information ITélé.
Une vidéo diffusée sur le réseau social Facebook montre selon le journal Le Monde que « les hommes semblent parler français sans accent », le journal affirme également que l'on peut entendre sur une deuxième vidéo les assaillants crier « on a vengé le prophète » et « Allah Akbar ».
Le président de la République, François Hollande, qualifie cet acte de « Choc » face à « un attentat d’une exceptionnelle gravité » et prendra la parole ce mercredi 7 janvier à 20 heures. Le plan vigipirate a été placé en alerte maximum (vigipirate alerte attentat) en Île-de-France et, par conséquent, il a été demandé aux différents préfets de région de prendre les mesures nécessaires concernant les transports, grands magasins et d'annuler les sorties et voyages scolaires.
Une vidéo diffusée sur le réseau social Facebook montre selon le journal Le Monde que « les hommes semblent parler français sans accent », le journal affirme également que l'on peut entendre sur une deuxième vidéo les assaillants crier « on a vengé le prophète » et « Allah Akbar ».
Le président de la République, François Hollande, qualifie cet acte de « Choc » face à « un attentat d’une exceptionnelle gravité » et prendra la parole ce mercredi 7 janvier à 20 heures. Le plan vigipirate a été placé en alerte maximum (vigipirate alerte attentat) en Île-de-France et, par conséquent, il a été demandé aux différents préfets de région de prendre les mesures nécessaires concernant les transports, grands magasins et d'annuler les sorties et voyages scolaires.