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LICENCESLIBRES
L’open source est de plus en plus populaire et répandu parmi les développeurs. Grâce à des plate-formes comme GitHub, qui ont standardisé la manière de contribuer à un projet, l’open source est devenu plus accessible, au point de devenir une norme. Mais cette nouvelle configuration n’est pas sans poser certains problèmes.
Dans ce nouveau chapitre de son ouvrage Des Routes et des ponts (traduit chapitre après chapitre par l’équipe Framalang), Nadia Eghbal s’intéresse aux enjeux de la standardisation et de la démocratisation de l’open source – notamment à l’inflation parfois anarchique du nombre de projets et de contributeurs : pour elle, l’enjeu est d’éviter que l’écosystème numérique ne se transforme en un fragile château de cartes.
Dans ce nouveau chapitre de son ouvrage Des Routes et des ponts (traduit chapitre après chapitre par l’équipe Framalang), Nadia Eghbal s’intéresse aux enjeux de la standardisation et de la démocratisation de l’open source – notamment à l’inflation parfois anarchique du nombre de projets et de contributeurs : pour elle, l’enjeu est d’éviter que l’écosystème numérique ne se transforme en un fragile château de cartes.
Nadia Eghbal a déjà évoqué plusieurs fois les liens entre l’argent et l’open source (si vous avez manqué des épisodes). Elle y revient dans ce chapitre, en insistant sur les questions fondamentales que pose l’argent aux communautés open source ainsi qu’à leurs membres.
Question de nature quasi-philosophique : l’open source peut-il perdre son âme à cause de l’argent ? Question de gouvernance : qui va décider de l’utilisation des fonds ? Et pour finir question éthique et politique : jusqu’à où peut-on, doit-on accepter les requêtes des financeurs ?
Question de nature quasi-philosophique : l’open source peut-il perdre son âme à cause de l’argent ? Question de gouvernance : qui va décider de l’utilisation des fonds ? Et pour finir question éthique et politique : jusqu’à où peut-on, doit-on accepter les requêtes des financeurs ?
Titre : Épisode 15 de Freezone
Intervenants : Calimaq - OliCat
Lieu : Studio Libre à Toi*
Date : Septembre 2016
Durée : 24 min 24
Écouter l'émission
Télécharger l'émission
Licence de la transcription : Verbatim
Présentation
DRM : HP a défrayé la chronique cette semaine en poussant un peu plus loin la logique des DRM. La firme a activé un logiciel implanté depuis le mois de mars dans ses imprimantes, qui reconnaît si les cartouches d’encre insérées dans la machine proviennent d’une autre marque que la sienne. (...)
À surveiller : Un procès important est en cours aux Etats-Unis à propos de la définition de la clause Non-Commerciale des licences Creative Commons. (...)
Pépite Libre : Netflix a publié cette semaine un court métrage de 12 minutes intitulé Meridian, qui présente la particularité d’être sous licence Creative Commons, et qui pourra être diffusé par des concurrents comme Amazon ou Hulu. (...)
Transcription
Intervenants : Calimaq - OliCat
Lieu : Studio Libre à Toi*
Date : Septembre 2016
Durée : 24 min 24
Écouter l'émission
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Licence de la transcription : Verbatim
Présentation
DRM : HP a défrayé la chronique cette semaine en poussant un peu plus loin la logique des DRM. La firme a activé un logiciel implanté depuis le mois de mars dans ses imprimantes, qui reconnaît si les cartouches d’encre insérées dans la machine proviennent d’une autre marque que la sienne. (...)
À surveiller : Un procès important est en cours aux Etats-Unis à propos de la définition de la clause Non-Commerciale des licences Creative Commons. (...)
Pépite Libre : Netflix a publié cette semaine un court métrage de 12 minutes intitulé Meridian, qui présente la particularité d’être sous licence Creative Commons, et qui pourra être diffusé par des concurrents comme Amazon ou Hulu. (...)
Transcription
Participer à l’open source est souvent une activité bénévole donc non rémunérée mais qui peut parfois devenir chronophage et difficilement compatible avec une autre activité ou un emploi. Nadia Eghbal, dans ce nouveau chapitre nous donne à voir aujourd’hui les trois motivations principales des contributeurs de l’open source.
Une question épineuse pour les projets libres et open source est leur maintenance à long terme, et bien évidemment les ressources, tant financières qu’humaines, que l’on peut y consacrer. Tel est le sujet qu’aborde ce nouveau chapitre de l’ouvrage de Nadia Eghbal Des routes et des ponts que le groupe Framalang vous traduit semaine après semaine (si vous avez raté les épisodes précédents)
Elle examine ici une série de cas de figures en fonction de l’origine de l’origine projet.
Elle examine ici une série de cas de figures en fonction de l’origine de l’origine projet.
Dans ce nouveau chapitre de l’ouvrage de Nadia Eghbal Des routes et des ponts que le groupe Framalang vous traduit semaine après semaine (si vous avez raté les épisodes précédents), l’autrice(1) établit cette fois-ci une comparaison éclairante entre l’infrastructure physique dont nous dépendons sans toujours en avoir conscience et l’infrastructure numérique dont la conception et le processus sont bien différents.
Qu’est-ce qu’une infrastructure numérique, et comment est-elle construite ?
Qu’est-ce qu’une infrastructure numérique, et comment est-elle construite ?
Le kit du semeur d’idées est le site d’une communicante française qui propose des conseils et des ressources sous licence libre, avec en plus une démarche éco-responsable. Le tout pour pas un radis.
Salut Nadine ! Nous avons découvert ton initiative pour permettre à toutes et tous de « cultiver l’éco-communication ». Ça veut dire quoi ?
Salut Nadine ! Nous avons découvert ton initiative pour permettre à toutes et tous de « cultiver l’éco-communication ». Ça veut dire quoi ?
Voici un nouveau chapitre de l’ouvrage de Nadia Eghbal Des routes et des ponts que le groupe Framalang vous traduit semaine après semaine (si vous avez raté les épisodes précédents). Elle brosse un rapide historique qui permet de distinguer Libre et open source puis établit une liste d’avantages du code dont les sources sont ouvertes et librement modifiables.
Une rapide histoire des logiciels publiquement disponibles et de leurs créateurs
Une rapide histoire des logiciels publiquement disponibles et de leurs créateurs
Nous poursuivons la lecture du livre Des routes et des ponts de Nadia Eghbal que le groupe Framalang vous traduit au fil des semaines. Après nous avoir expliqué en termes simples de quoi sont constitués les logiciels (n’hésitez pas à reprendre les épisodes précédents, si par exemple vous avez oublié ce qu’est un framework ou une bibliothèque), elle nous explique en quoi l’accès libre et gratuit à ces composants a révolutionné l’industrie du logiciel : son fonctionnement, son financement, mais aussi la formation des professionnels.
Comment la gratuité des logiciels a transformé la société
Comment la gratuité des logiciels a transformé la société
Le Frido est un livre de mathématique libre du niveau de l’agrégation. Fort d’un peu plus de 1 600 pages, il couvre la quasi entièreté du programme. Ce cours de mathématique est libre au sens de la licence FDL, et ses sources LaTeX sont sur GitHub depuis le début du projet.
Après l’introduction du livre Des routes et des ponts de Nadia Eghbal (si vous avez raté le début…) que le groupe Framalang vous traduit au fil des semaines, voici un aperçu tout simple des composants de base d’un logiciel.
Nos lecteurs les plus au courant n’y trouveront rien qu’ils ne sachent déjà, mais l’intérêt de cette présentation c’est justement qu’elle rend abordables et compréhensibles au grand public des objets techniques qui peuvent s’avérer très complexes à comprendre (…et maîtriser !). On peut dire que la démarche choisie ici, pragmatique et imagée, ne manque pas de pédagogie.
Merci à nos lecteurs soucieux des valeurs du libre de noter que l’auteur n’introduit les notions que progressivement : c’est seulement dans quelques chapitres qu’elle établira clairement une distinction claire qui nous est chère.
Vous souhaitez participer à la traduction hebdomadaire ? Rejoignez Framalang ou rendez-vous sur un pad dont l’adresse sera donnée sur Framasphère chaque mardi à 19h… mais si vous passez après vous êtes les bienvenu.e.s aussi !
Nos lecteurs les plus au courant n’y trouveront rien qu’ils ne sachent déjà, mais l’intérêt de cette présentation c’est justement qu’elle rend abordables et compréhensibles au grand public des objets techniques qui peuvent s’avérer très complexes à comprendre (…et maîtriser !). On peut dire que la démarche choisie ici, pragmatique et imagée, ne manque pas de pédagogie.
Merci à nos lecteurs soucieux des valeurs du libre de noter que l’auteur n’introduit les notions que progressivement : c’est seulement dans quelques chapitres qu’elle établira clairement une distinction claire qui nous est chère.
Vous souhaitez participer à la traduction hebdomadaire ? Rejoignez Framalang ou rendez-vous sur un pad dont l’adresse sera donnée sur Framasphère chaque mardi à 19h… mais si vous passez après vous êtes les bienvenu.e.s aussi !
La carte programmable Esus est un nouveau projet proposé sur le site de financement participatif Kickstarter.
Elle est conçue pour le contrôle d’un robot mobile ou des projets d’objets connectés. Pour la programmation, elle se programme avec l’IDE Arduino ou en langage Blockly pour les enfants. Un projet GitHub existe et la licence annoncée est Creative Commons BY-SA 3.0.
Elle est conçue pour le contrôle d’un robot mobile ou des projets d’objets connectés. Pour la programmation, elle se programme avec l’IDE Arduino ou en langage Blockly pour les enfants. Un projet GitHub existe et la licence annoncée est Creative Commons BY-SA 3.0.
Voici l’introduction du livre Des routes et des ponts de Nadia Eghbal (si vous avez raté le début…) que le groupe Framalang vous traduit au fil des semaines.
Dans cette partie, après avoir exposé la pression croissante de la demande de maintenance, elle retrace un épisode tout à fait emblématique, celui d’Heartbleed, quand il y a quelques années le monde de l’informatique prenait conscience qu’un protocole sensible et universel de sécurité n’était maintenu que par une poignée de développeurs sous-payés.
Vous souhaitez participer à la traduction hebdomadaire ? Rejoignez Framalang ou rendez-vous sur un pad dont l’adresse sera donnée sur Framasphère chaque mardi à 19h… mais si vous passez après vous êtes les bienvenu.e.s aussi !
Dans cette partie, après avoir exposé la pression croissante de la demande de maintenance, elle retrace un épisode tout à fait emblématique, celui d’Heartbleed, quand il y a quelques années le monde de l’informatique prenait conscience qu’un protocole sensible et universel de sécurité n’était maintenu que par une poignée de développeurs sous-payés.
Vous souhaitez participer à la traduction hebdomadaire ? Rejoignez Framalang ou rendez-vous sur un pad dont l’adresse sera donnée sur Framasphère chaque mardi à 19h… mais si vous passez après vous êtes les bienvenu.e.s aussi !
Les multiples révélations d’Edward Snowden concernant les dérives des programmes de surveillance de la NSA ont bien montré que les États-Unis et leurs alliés (mais ce ne sont malheureusement pas les seuls) écoutent et traitent massivement les informations de gouvernements étrangers, d’entreprises et de citoyens (majoritairement non américains) souvent par l’intermédiaire de compagnies telles que Microsoft, Yahoo, Google, Facebook, AOL, Apple… En plus de cette surveillance étatique, un utilisateur peut aussi être la cible d’entreprises commerciales et de pirates informatiques mal intentionnés. Conformément à son objet social de protection des individus face aux risques de l’informatique, le CECIL vous propose un recueil de fiches pratiques pour découvrir, pas à pas, des outils visant à mieux maitriser les informations exposées, protéger la vie privée et les libertés fondamentales. Il ne s’agit pas ici d’être exhaustif, mais de faire (re)découvrir au citoyen inquiet, quoique peu connaisseur, une sélection de techniques de base. À la fin de chaque fiche, des références complémentaires sont indiquées. Ces fiches proposent l’utilisation de logiciels respectueux de la vie privée, en complément de bonnes pratiques...
Paris, le 13 septembre 2016
Le CECIL propose un livret, plus que jamais nécessaire, pour préserver nos libertés face aux dangers de la surveillance en ligne.
L'association CECIL (Centre d'Etude sur la Citoyenneté, l'Informatisation et les Libertés), en partenariat avec la LDH (Ligue des Droits de l'Homme) est heureuse de vous annoncer la parution de son Guide de survie des aventuriers d’Internet.
Face à la surveillance illégitime, ce guide vise :
* à sensibiliser à ses dangers : profilage, publicités ciblées, mesures restrictives de libertés, IP‑Tracking, autocensure... ;
* à assimiler de bonnes pratiques pour mieux défendre nos vies privées et nos libertés ;
* à améliorer la maîtrise des outils numériques courants : navigateur, mots de passe, cookies… ;
* à inciter à adopter des mesures et outils simples pour se protéger : anti-traceurs (ex. uBlock Origin), chiffrement (ex. GPG-PGP), réseaux anonymisants (ex. TOR)…
Ce livret de 68 pages A5 est la version papier de 12 fiches pratiques déjà disponibles sur notre site (www.lececil.org/fiches/ sous licence Creative Commons : Attribution-Partage à l'identique).
Vous trouverez ci-joint un extrait, ainsi que la couverture réalisée par le talentueux dessinateur libriste Péhä.
Le CECIL propose un livret, plus que jamais nécessaire, pour préserver nos libertés face aux dangers de la surveillance en ligne.
L'association CECIL (Centre d'Etude sur la Citoyenneté, l'Informatisation et les Libertés), en partenariat avec la LDH (Ligue des Droits de l'Homme) est heureuse de vous annoncer la parution de son Guide de survie des aventuriers d’Internet.
Face à la surveillance illégitime, ce guide vise :
* à sensibiliser à ses dangers : profilage, publicités ciblées, mesures restrictives de libertés, IP‑Tracking, autocensure... ;
* à assimiler de bonnes pratiques pour mieux défendre nos vies privées et nos libertés ;
* à améliorer la maîtrise des outils numériques courants : navigateur, mots de passe, cookies… ;
* à inciter à adopter des mesures et outils simples pour se protéger : anti-traceurs (ex. uBlock Origin), chiffrement (ex. GPG-PGP), réseaux anonymisants (ex. TOR)…
Ce livret de 68 pages A5 est la version papier de 12 fiches pratiques déjà disponibles sur notre site (www.lececil.org/fiches/ sous licence Creative Commons : Attribution-Partage à l'identique).
Vous trouverez ci-joint un extrait, ainsi que la couverture réalisée par le talentueux dessinateur libriste Péhä.
Sylvain Steer est chargé de mission du CECIL (Centre d’Étude sur la Citoyenneté, l’Informatisation et les Libertés) et principal contributeur du contenu du Guide de survie des aventuriers d’Internet (ou comment protéger ses libertés en milieu numérique hostile).
Ce livret de 68 pages A5 est la version papier de 12 fiches pratiques déjà disponibles sur leur site.
Comme il y parle beaucoup de nous, nous voulions savoir pourquoi il nous avait autant à la bonne.
Ce livret de 68 pages A5 est la version papier de 12 fiches pratiques déjà disponibles sur leur site.
Comme il y parle beaucoup de nous, nous voulions savoir pourquoi il nous avait autant à la bonne.
Les membres du groupe Framalang ont toujours un gros appétit, il faut à leur insatiable faim de traduction de nouveaux aliments. C’est un morceau de choix qu’ils ont décidé de traduire et publier progressivement ici même…
… un livre entier de Nadia Eghbal qui porte sur l’infrastructure cachée ou discrète de la grande soupe numérique où nous grenouillons.
… un livre entier de Nadia Eghbal qui porte sur l’infrastructure cachée ou discrète de la grande soupe numérique où nous grenouillons.
Si vous avez raté le début…
(Si vous avez déjà suivi les épisodes précédents, allez directement au texte de David…)
Comme le savent nos lecteurs, nous défendons volontiers non seulement les logiciels mais aussi la culture libre sous ses multiples formes, y compris dans le domaine artistique :
turbulencesla position et l’expérimentation d’artistes comme Gwenn Seemel, Amanda Palmer, Neil Jomunsi entre autres multiples exemples (ne risquons pas l’accusation de copinage en mentionnant Pouhiou), nous intéressent et nous passionnent parce qu’elles témoignent d’un monde à la charnière. En effet, un modèle d’édition et de diffusion arrive en bout de course et à bout de souffle, mais il est défendu mordicus à la fois par ses bénéficiaires (c’est cohérent) et parfois par ses victimes, ce qui est plus surprenant. Quant aux modèles émergents, aux variantes nombreuses et inventives, ils cherchent la voie d’une viabilité rendue incertaine par les lois du marché qui s’imposent à eux.
Le mois dernier une annonce nous a fait plaisir, celle de la publication « papier » par Glénat du webcomic Pepper et Carrot de David Revoy, qui n’est pas un inconnu pour les lecteurs du Framablog auquel il a accordé cette interview il y a quelques mois.
(Si vous avez déjà suivi les épisodes précédents, allez directement au texte de David…)
Comme le savent nos lecteurs, nous défendons volontiers non seulement les logiciels mais aussi la culture libre sous ses multiples formes, y compris dans le domaine artistique :
turbulencesla position et l’expérimentation d’artistes comme Gwenn Seemel, Amanda Palmer, Neil Jomunsi entre autres multiples exemples (ne risquons pas l’accusation de copinage en mentionnant Pouhiou), nous intéressent et nous passionnent parce qu’elles témoignent d’un monde à la charnière. En effet, un modèle d’édition et de diffusion arrive en bout de course et à bout de souffle, mais il est défendu mordicus à la fois par ses bénéficiaires (c’est cohérent) et parfois par ses victimes, ce qui est plus surprenant. Quant aux modèles émergents, aux variantes nombreuses et inventives, ils cherchent la voie d’une viabilité rendue incertaine par les lois du marché qui s’imposent à eux.
Le mois dernier une annonce nous a fait plaisir, celle de la publication « papier » par Glénat du webcomic Pepper et Carrot de David Revoy, qui n’est pas un inconnu pour les lecteurs du Framablog auquel il a accordé cette interview il y a quelques mois.
« L’affaire » Glénat / David Revoy n’a fait que mettre en lumière les tensions et les colères qui animent les artistes : révélateur autant que catalyseur, ce micro-évènement a suscité les réactions les plus extrêmes et mis à dos, s’il le fallait encore davantage, partisans et opposants des licences libres — et plus généralement « amateurs » et « professionnels » (ou en tout cas présentés comme tels). Je pourrais y aller de mon petit couplet apaisant, et c’est ce que je fais d’habitude — mais pas cette fois. Non non non. Pas cette fois.
Résumé des faits : David Revoy est auteur. Il publie d’ailleurs sa très chouette BD Pepper & Carrot directement — et gratuitement — sur son site. Non seulement David ne passe pas par la case éditeurs, mais il place également ses œuvres sous licence Creative Commons BY. Cela signifie que chacun peut faire ce qu’il veut du matériau — qu’il s’agisse des dessins, des personnages, de l’univers, etc — à la seule condition que l’auteur soit crédité. En parallèle, le bédéiste a mis en place un système de crowdfunding (via Patreon) afin de proposer à ceux et celles qui le souhaitent de pouvoir le rétribuer régulièrement pour chacune de ses parutions mensuelles. Il s’est bâti une communauté fidèle. Jusqu’ici tout va bien.