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NUMERIQUE
Dans « Pourquoi nous regardons les étoiles », j’ai expliqué que l’humanité est pour moi un organisme multicellulaire qui est en train de se doter d’un système nerveux (l’écriture et Internet) et, bientôt, d’une conscience.
D’un point de vue anecdotique, il est intéressant de constater que le logiciel d’intelligence artificielle MogIA avait prédit, en analysant les réseaux sociaux Twitter, Facebook et Google, que Trump serait élu là où les médias traditionnels étaient convaincus de la victoire d’Hillary Clinton.
J’ai la conviction que, bien qu’encore balbutiante, une conscience globale est en train d’émerger sur les réseaux sociaux.
Et vous avez un rôle primordial à jouer pour donner une direction à cette conscience, pour lui inculquer les valeurs qui vous sont chères.
D’un point de vue anecdotique, il est intéressant de constater que le logiciel d’intelligence artificielle MogIA avait prédit, en analysant les réseaux sociaux Twitter, Facebook et Google, que Trump serait élu là où les médias traditionnels étaient convaincus de la victoire d’Hillary Clinton.
J’ai la conviction que, bien qu’encore balbutiante, une conscience globale est en train d’émerger sur les réseaux sociaux.
Et vous avez un rôle primordial à jouer pour donner une direction à cette conscience, pour lui inculquer les valeurs qui vous sont chères.
L’idée centrale de cet article est de montrer que, à moyen terme, les clouds souverains localisés sur le territoire national seront une évidence juridique et opérationnelle dans nos écosystèmes numériques même si, à court terme et au regard des semi-échecs récents, ils peuvent paraître mal engagés !
La Conférence de Munich avait lieu le dimanche 19 février en Bavière. Les grands du monde y viennent s'alerter et prendre la mesure de leurs armements respectifs en vue d'assurer un monde plus sûr. Entre tensions géopolitiques et cyberguerre de l'ombre, le tableau était funeste en ce début d'année électorale.
Les 4 et 5 mars 2017, plusieurs villes françaises accueilleront la Nuit du Code Citoyen. Ce marathon géant de programmation informatique réunira développeurs et entrepreneurs pendant 48 heures afin de créer ensemble des projets à dimension citoyenne.
La radicalisation peut commencer très tôt chez les jeunes. Pour éviter cette fermeture des esprits et la fin du dialogue, l’éducation aux médias est un levier pour la fraternité et l’intelligence. Face à la submersion des informations produites par la numérisation et la connexion des réseaux humains et digitaux, nous sommes aujourd’hui face à un enjeu révolutionnaire « Comment identifier et dire la vérité ».
De Trump à Soral, de Daech à Dieudonné, la réalité est aujourd’hui contestée, outragée, modifiée par des théories complotistes et alternatives que nous devons d’abord combattre à l’école par une éducation aux médias offensive. Il est donc essentiel de repenser l’éducation aux médias et de construire les nouvelles formes d’info-apprendre de demain.
La fin de l’information ?
De Trump à Soral, de Daech à Dieudonné, la réalité est aujourd’hui contestée, outragée, modifiée par des théories complotistes et alternatives que nous devons d’abord combattre à l’école par une éducation aux médias offensive. Il est donc essentiel de repenser l’éducation aux médias et de construire les nouvelles formes d’info-apprendre de demain.
La fin de l’information ?
Dans une interview sur les chances qu’a Qwant de rivaliser avec le moteur de recherche de Google, Éric Léandri, co-fondateur de Qwant, déclare :
Vous devez penser à l’Internet non seulement comme un moyen de communication, mais de plus en plus comme à un cerveau de substitution. Les choses qui auraient été gardées dans les limites impénétrables de votre propre esprit, ou dans le sanctuaire de votre maison, sont maintenant envoyées sur des serveurs pour que le monde ou quelques entreprises les voient. Tout ce que nous faisons est de plus en plus stocké et peut être récupéré sur demande.
Vous devez penser à l’Internet non seulement comme un moyen de communication, mais de plus en plus comme à un cerveau de substitution. Les choses qui auraient été gardées dans les limites impénétrables de votre propre esprit, ou dans le sanctuaire de votre maison, sont maintenant envoyées sur des serveurs pour que le monde ou quelques entreprises les voient. Tout ce que nous faisons est de plus en plus stocké et peut être récupéré sur demande.
Je vais m’essayer un peu plus à la vulgarisation scientifique, dans mon milieu (la mesure) et je commence par parler d’une tendance de fond depuis quelques années.
Il y a un an, le site d’informations sur le numérique NextINpact publiait une annonce à contre-courant : davantage de respect pour les données des internautes qui le visitent, en dé-tricotant les mailles du profilage publicitaire sur son site.
À l’heure où les éditeurs de contenus cherchent à « optimiser » leurs revenus par une publicité de plus en plus intrusive, et où les publicitaires cherchent à maximiser le profilage et l’invisibilisation de la publicité, c’est une démarche pour le moins originale que de se dégoogliser de l’analytics en passant au logiciel libre Piwik… (si vous ne comprenez pas cette phrase, promis, juré, on l’explique plus loin !)
Quel modèle économique pour un site qui veut à la fois payer les salaires de ses journalistes, collaborateurs, administratifs tout en affirmant ses valeurs et respectant les données et les vies numériques de son lectorat ?
Un an plus tard, nous sautons sur l’occasion d’interroger l’équipe de Next INpact sur le bilan tiré de cette démarche, et les perspectives qui l’accompagnent.
À l’heure où les éditeurs de contenus cherchent à « optimiser » leurs revenus par une publicité de plus en plus intrusive, et où les publicitaires cherchent à maximiser le profilage et l’invisibilisation de la publicité, c’est une démarche pour le moins originale que de se dégoogliser de l’analytics en passant au logiciel libre Piwik… (si vous ne comprenez pas cette phrase, promis, juré, on l’explique plus loin !)
Quel modèle économique pour un site qui veut à la fois payer les salaires de ses journalistes, collaborateurs, administratifs tout en affirmant ses valeurs et respectant les données et les vies numériques de son lectorat ?
Un an plus tard, nous sautons sur l’occasion d’interroger l’équipe de Next INpact sur le bilan tiré de cette démarche, et les perspectives qui l’accompagnent.
J’étais en train de relire la Déclaration d’indépendance du cyberespace de John Perry Barlow et je me faisais la réflexion que finalement tout cela revenait à projeter des idées/valeurs humaines dans un outil. L’outil allait permettre un nouvel espace social global au-delà des frontières et des lois, de la physique des corps.
« Nous pensons que c’est à travers l’éthique et l’intérêt bien compris de chacun et de la communauté dans son ensemble que va surgir notre mode de gouvernement. Nos identités sont probablement dispersées à travers un grand nombre de vos juridictions. La seule loi que toutes les cultures qui nous constituent seraient prêtes à reconnaître est la Règle d’Or de l’éthique ». L’éthique comme Règle d’Or et comme loi (à mettre en parallèle avec la méritocratie dans le monde du libre). Là je vais me permettre une incartade, combien d’informaticiens totalement à côté de ces réflexions/préoccupations ? Je code/déploie d’abord et je réflechis après, nouvelle variation de on tire d’abord et on parle après…
« Nous pensons que c’est à travers l’éthique et l’intérêt bien compris de chacun et de la communauté dans son ensemble que va surgir notre mode de gouvernement. Nos identités sont probablement dispersées à travers un grand nombre de vos juridictions. La seule loi que toutes les cultures qui nous constituent seraient prêtes à reconnaître est la Règle d’Or de l’éthique ». L’éthique comme Règle d’Or et comme loi (à mettre en parallèle avec la méritocratie dans le monde du libre). Là je vais me permettre une incartade, combien d’informaticiens totalement à côté de ces réflexions/préoccupations ? Je code/déploie d’abord et je réflechis après, nouvelle variation de on tire d’abord et on parle après…
Faut-il se protéger de technologies qui n’existent pas encore ? Oui, à en croire cet article de la Technology Review qui nous apprend qu’une nouvelle industrie se développe à cause de la « paranoïa sur l’informatique quantique ». La motivation derrière une telle crainte est simple et bien connue : les futurs ordinateurs quantiques, s’ils voient le jour, seront en mesure de craquer tous les systèmes de chiffrement existant actuellement. D’où la nécessité de passer à des algorithmes de sécurité « post-quantiques ». Du reste, le National institute of standards and Technology américain a prévenu (.pdf) que les différentes agences gouvernementales devront être prêtes à adopter de tels systèmes en 2025. Quant à la NSA, l’agence nationale de la sécurité, elle affirme elle aussi qu’il faut mettre en place des processus de sécurité quantique aussi rapidement que possible.
Du coup, de petites startups s’échinent à mettre au point ces algorithmes d’un nouveau genre.
Du coup, de petites startups s’échinent à mettre au point ces algorithmes d’un nouveau genre.
Nous sommes bien obligés de l’admettre, le livre numérique n’a pas encore conquis les foules, parce que les éditeurs traditionnels lui ont souvent barré le chemin avec des prix prohibitifs et des DRM, parce que les appareils de lectures restent inconfortables, parce bien des avantages du livre papier n’ont pas été intégrés… Cette liste pourrait s’étendre longuement.
Pourquoi encore parler de livre ?
Pourquoi encore parler de livre ?
L'objectif d'une éducation aux médias et à l'information est de permettre aux élèves d'exercer leur citoyenneté dans une société de l'information et de la communication, former des "cybercitoyens" actifs, éclairés et responsables de demain.
D’après la page du site gouvernemental Éduscol consacrée à l’éducation aux médias et à l’information (EMI), celle-ci est intégrée à l’éducation à la citoyenneté pour « former des “cybercitoyens” actifs, éclairés et responsables », aussi bien consommateurs que producteurs de l’information.
Depuis le début de l’informatique, le développement technologique n’a cessé de rechercher de nouvelles modalités d’interaction entre l’homme et la machine. Et cela change profondément notre perception du monde. Lorsque l’écran a été inventé, le monde en temps réel nous est apparu. Lorsque le clavier est né, le monde est devenu à notre portée.
Désormais le smartphone nous l’offre à portée de doigt. Ces changements de perception cachent une augmentation des capacités humaines sans précédent où chacun de nos sens, de nos parties du corps, se voient octroyer de nouvelles fonctions, connectées à un monde virtuel toujours plus vivant.
Désormais le smartphone nous l’offre à portée de doigt. Ces changements de perception cachent une augmentation des capacités humaines sans précédent où chacun de nos sens, de nos parties du corps, se voient octroyer de nouvelles fonctions, connectées à un monde virtuel toujours plus vivant.
La mutation de nos sociétés numériques pourrait nous enfermer toujours plus dans notre quotidien. Et pourtant, certaines applications dont on ne parle assez permettent au contraire de reprendre contact avec la réalité. Voici We Save Homeless, une application qui donne de l'espoir.
Lorsque l’on utilise un outil, le moindre dysfonctionnement peut le rendre beaucoup moins performant, voire parfois totalement hors d’usage, mais est-ce sur ce défaut que doit se baser notre appréciation de cet outil ?
Bill Gates a profité d'une conférence à la Columbia University vendredi dernier pour rappeler l'importance d'investir dans les énergies renouvelables et les technologies. Le milliardaire philanthrope a récemment investi 1 milliard de dollars en faveur de ces mesures écologiques.
La consultation publique en ligne sur la proposiltion de loi « généralisant la consultation publique en ligne », initiée par MM. les députés Luc Belot (PS) et Patrice Martin-Lalande (LR), a pris fin mardi 17 janvier 2017. À cette occasion l'April a rappelé que seules des plateformes reposant sur des logiciels libres, intrinsèquement démocratiques, pourront permettre de « retisser le lien de confiance distendu entre représentants et représentés », ambition affichée par le texte des députés.
La question du remplacement des humains par les machines n’est pas une nouveauté. Elle figure à l’aube de la modernité. Son renouvellement, à l’aune des technologies numériques, inspire plusieurs remarques préliminaires qui doivent nous aider à mieux poser et reformuler le problème.
Les GAFA n'existent pas. Essayons de comprendre pourquoi cette expression n'a pas de sens en 2017.