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POLITIQUE
Du 24 au 26 mars s’est tenue l’assemblée générale du réseau européen pour le revenu de base, Unconditional Basic Income Europe (UBIE), à Londres. Comme chaque année, le Mouvement français pour un revenu de base (MFRB) y a participé et en rapporte les principales discussions.
La campagne présidentielle et tout récemment les primaires citoyennes de la gauche, ont permis de faire émerger l’idée du revenu de base dans l’opinion. Celui-ci est ainsi devenu soudainement l’objet d’échanges nombreux, de débats houleux, ainsi que d’articles de presse plus ou moins bien documentés.
La question de son coût, l’une des pierres angulaires du projet, revient régulièrement et suscite le débat. Dans ce contexte, les divergences de point de vue montrent souvent une certaine méconnaissance du sujet mais surtout reflètent à la fois le regard et l’angle d’analyse des français. Deux approches s’opposent, l’une basée sur l’appréciation du coût budgétaire brut, l’autre sur celle du transfert monétaire des ménages les plus favorisés vers les ménages à bas revenus.
La question de son coût, l’une des pierres angulaires du projet, revient régulièrement et suscite le débat. Dans ce contexte, les divergences de point de vue montrent souvent une certaine méconnaissance du sujet mais surtout reflètent à la fois le regard et l’angle d’analyse des français. Deux approches s’opposent, l’une basée sur l’appréciation du coût budgétaire brut, l’autre sur celle du transfert monétaire des ménages les plus favorisés vers les ménages à bas revenus.
L'administration Trump a approuvé un projet de loi permettant aux opérateurs de vendre les données de leurs clients à des tiers, sans leur consentement. Qu'en est-il pour la France ?
En décembre 2016, une mission d’information a été constituée au Sénat sur la problématique : « Démocratie représentative, démocratie participative, démocratie paritaire. Comment décider avec efficacité et légitimité en France en 2017 ». Dans ce cadre, un appel à contribution a été lancé, clos le 31 mars 2017, auquel l'April a répondu.
Parmi les six questions posées par les sénateurs, une concerne le recours aux « technologies de l'information et de la communication » comme vecteur de démocratie. Plus spécifiquement :
Les nouvelles technologies de l’information et de la communication améliorent-elles l’exercice de la démocratie ? Si oui, comment ?
Parmi les six questions posées par les sénateurs, une concerne le recours aux « technologies de l'information et de la communication » comme vecteur de démocratie. Plus spécifiquement :
Les nouvelles technologies de l’information et de la communication améliorent-elles l’exercice de la démocratie ? Si oui, comment ?
Paris, 5 avril 2017 — Les plateformes de vidéos en ligne (Youtube et Facebook en tête) supplantent maintenant la télévision en nombre d'audiences, rendant ces médias extrêmement importants dans la représentation de la société qu'ils fournissent. Elles constituent un espace public d'expression, régi par des sociétés privées, et permettant à de nombreuses personnes, cultures, sous-cultures, groupes sociaux d'exister, d'échanger et d'être vus. Il existe bien entendu des initiatives et des alternatives libres, mais aucune d'entre elles ne peut prétendre à atteindre le niveau de présence de ces plateformes.
Cet article a été initialement publié sur weforum.com et traduit en français par Philippe Dubrulle, adhérent du Mouvement français pour un revenu de base (MFRB).
Considère un instant qu’à partir d’aujourd’hui, le premier de chaque mois, environ 1000€ soient déposés sur ton compte bancaire, juste parce que tu es citoyen.
Ce revenu est indépendant de toute autre source de revenu et te garantit chaque mois un revenu de base au-dessus du seuil de pauvreté et ce, pour le reste de ta vie.
Que fais-tu ? Et peut-être encore plus important, que ne fais-tu plus ?
Comment ce fondement social, basé sur une sécurité économique assortie d’une liberté positive, affecte tes décisions actuelles et futures, du travail que tu choisis aux relations que tu maintiens, aux risques que tu prends ?
Le concept s’appelle le revenu de base inconditionnel et universel. C’est comme la sécurité sociale pour tous et cela prend racine dans les esprits à travers le monde et dans l’intégralité du spectre politique, pour une multitude de raisons convergentes.
Considère un instant qu’à partir d’aujourd’hui, le premier de chaque mois, environ 1000€ soient déposés sur ton compte bancaire, juste parce que tu es citoyen.
Ce revenu est indépendant de toute autre source de revenu et te garantit chaque mois un revenu de base au-dessus du seuil de pauvreté et ce, pour le reste de ta vie.
Que fais-tu ? Et peut-être encore plus important, que ne fais-tu plus ?
Comment ce fondement social, basé sur une sécurité économique assortie d’une liberté positive, affecte tes décisions actuelles et futures, du travail que tu choisis aux relations que tu maintiens, aux risques que tu prends ?
Le concept s’appelle le revenu de base inconditionnel et universel. C’est comme la sécurité sociale pour tous et cela prend racine dans les esprits à travers le monde et dans l’intégralité du spectre politique, pour une multitude de raisons convergentes.
Ce 5 avril, le collectif « Informer n’est pas un délit », dont fait partie la rédaction de Basta !, et Reporters sans frontières (RSF) organisent une journée de mobilisation pour défendre la liberté de l’information en France. Cette liberté d’informer, sans laquelle les démocraties ne sont que des promesses aveugles, gît une fois encore dans l’angle mort des urgences de la plupart des candidats. Pourtant, la situation est sombre : concentration sans précédent des médias aux mains d’une dizaine de grosses fortunes, attaques contre les journalistes de la part de prétendants à la plus haute fonction de l’État, multiplication des entreprises de propagande au service de la diffusion de mensonges... Voici cinq recommandations concrètes pour protéger la liberté et l’indépendance de l’information.
L’objectif est ici de montrer comment le revenu de base peut être un outil pour parvenir à une autonomie tant individuelle que collective et ainsi être un outil de changement radical. Article initialement publié sur ce blog médiapart.
Vous m’entendez souvent gueuler sur le fait que les médias et les pouvoirs politiques s’organisent largement autour d’une idéologie dominante partagée et dont il est impossible de sortir (relire Le cadre, En marche (ou crève) ou encore Fakir contre le reste du monde). Enfin, je dis « moi », mais je ne suis pas le seul, hein.
Hier, j’ai vu passer une infographie concernant le débat de la présidentielle organisé ce soir à la télé. Et ça m’a fait sourire tellement c’est un cas d’école : on va débattre, oui, mais sur des questions pré-établies et donc dans un cadre bien défini (je passe sur le format et les temps de paroles ridicules, pour une fois qu’ils sont également repartis entre les 11 candidats…).
Allez, on y va ?
Hier, j’ai vu passer une infographie concernant le débat de la présidentielle organisé ce soir à la télé. Et ça m’a fait sourire tellement c’est un cas d’école : on va débattre, oui, mais sur des questions pré-établies et donc dans un cadre bien défini (je passe sur le format et les temps de paroles ridicules, pour une fois qu’ils sont également repartis entre les 11 candidats…).
Allez, on y va ?
Pour Real Life – dont on ne recommandera jamais assez la qualité (@_reallifemag) – l’essayiste Adam Clair (@awattobuildit) dresse une intéressante comparaison entre algorithme et bureaucratie. Les algorithmes sont paradoxaux rappelle-t-il : « ils sont conçus pour améliorer la prise de décision humaine en supprimant supposément ses biais et ses limites, mais les protocoles analytiques inévitablement réducteurs qu’ils mettent en œuvre se révèlent surtout vulnérables à des formes d’utilisation abusive. » Comme le dit très bien Cathy O’Neil dans son livre : loin d’être neutres et objectifs, « les algorithmes sont des opinions formalisées dans du code ».
À l’approche de l’élection présidentielle française d’avril 2017, plusieurs associations ont proposé aux candidats de se positionner sur certaines thématiques : par exemple, le collectif Connaissance libre sur le domaine public, les communs, la libre diffusion du savoir, l’ouverture et la transparence ; ou Transparency International France sur le financement de la vie publique, l’intégrité des responsables publics, le renouvellement de la classe politique, l’encadrement du lobbying, l’indépendance de la justice, la participation citoyenne ou la prévention de la corruption dans les collectivités locales. Ou divers sites de journalistes faisant des analyses ou des comparaisons de programmes, comme Contexte.
État d'urgence : lettre à Bernard Cazeneuve pour une transparence des données | La Quadrature du Net
Paris, 31 mars 2017 — L'état d'urgence est instauré en France depuis le 14 novembre 2015, soit 503 jours. Mais ses effets ne sont pas connus du public, notamment parce que les promesses de transparence qui avaient été faites il y a un an et demi n'ont pas été respectées. Le Parlement a certes effectué un suivi statistique mais bien trop faible pour être utilisable concrètement. Plusieurs associations et organisations de défense des droits humains demandent donc aujourd'hui à Bernard Cazeneuve et au gouvernement français de publier une série de statistiques et de chiffres précis, afin de pouvoir mesurer l'impact de l'état d'urgence sur la société française. L'exercice des droits fondamentaux passe par un contrôle effectif des mesures de restriction des libertés. Puisque le gouvernement lui-même n'a pas été transparent depuis le 14 novembre sur ses actions, il est temps de demander publiquement l'ouverture des données de l'état d'urgence.
Ce dernier article compare la proposition d’un super RSA à 600 € comme étape vers à un revenu universel à la mise en œuvre immédiate d’une revenu universel à 548 € (avec maintien des APL).
On montre que cette dernière solution est certes légèrement moins généreuse pour les plus pauvres, mais équivalente pour les revenus bas et médians. Cette proposition a aussi un coût budgétaire net plus faible que celui d’une revenu universel à 600 €, donc est politiquement plus simple à appliquer).
On montre que cette dernière solution est certes légèrement moins généreuse pour les plus pauvres, mais équivalente pour les revenus bas et médians. Cette proposition a aussi un coût budgétaire net plus faible que celui d’une revenu universel à 600 €, donc est politiquement plus simple à appliquer).
Benoît Hamon a repris l’idée de Julia Cagé et Thomas Piketty pour lesquels le revenu universel devrait apparaître sur la fiche de paie des salariés à temps plein, plutôt qu’être versé par l’administration fiscale. Ce « RUE sur la fiche de paie » augmente le salaire net affiché (même artificiellement) plutôt que de laisser entendre aux travailleurs qu’ils touchent une prestation de l’État. En découle un « revenu universel » mixte, qui ne change pas beaucoup la donne actuelle : une allocation pour les personnes à revenus nuls ou faibles (comme le RSA) et un supplément de revenu pour les travailleurs à salaire médian (comme la prime d’activité).
Dans ce premier article, nous proposons de profiter de la mise en œuvre du revenu universel ou du super-RSA (première étape vers un RU pour Hamon) pour supprimer les exonérations de cotisations patronales ciblées sur les bas salaire, sans augmenter le salaire superbrut (coût du travail).
De simples citoyens ont-ils un rôle à jouer dans les sciences, où ils sont pour l’instant contingentés au mieux à des fonctions subalternes ?
On voit d’ici se lever d’inquiets sourcils à l’énoncé du simple terme de science citoyenne, tant la communauté scientifique se vit comme distincte de l’ensemble du corps social par ses missions, ses méthodes et son éthique. Pourtant un certain nombre d’expériences, de projets et même de réalisations montrent que la recherche scientifique universitaire peut tirer un profit important de sa collaboration avec les citoyens motivés, lesquels en retour élèveront leur niveau de connaissances tout en ayant un droit de regard sur la recherche.
Réconcilier citoyens et universitaires scientifiques, longtemps une utopie, est rendu aujourd’hui possible par des objets technologiques désormais beaucoup plus accessibles à chacun.
On voit d’ici se lever d’inquiets sourcils à l’énoncé du simple terme de science citoyenne, tant la communauté scientifique se vit comme distincte de l’ensemble du corps social par ses missions, ses méthodes et son éthique. Pourtant un certain nombre d’expériences, de projets et même de réalisations montrent que la recherche scientifique universitaire peut tirer un profit important de sa collaboration avec les citoyens motivés, lesquels en retour élèveront leur niveau de connaissances tout en ayant un droit de regard sur la recherche.
Réconcilier citoyens et universitaires scientifiques, longtemps une utopie, est rendu aujourd’hui possible par des objets technologiques désormais beaucoup plus accessibles à chacun.
Les démocraties sont vulnérables. Selon l’historien Timothy Snyder, si Bush avait été Trump, les États-Unis seraient « déjà à l’heure qu’il est un pays post-démocratique ». Un tel constat soulève trois questions : quand peut-on parler de post-démocratie ? Quelles sont les conditions d’émergence d’un tel avatar ? Ces conditions sont-elles aujourd’hui réunies en France ? En un mot : la post-démocratie serait-elle, pour nous, un inéluctable destin ?
Est-ce acceptable qu’un député ou un sénateur mène en même temps que son travail de parlementaire une activité de conseil aux entreprises ? Qu’une grande part des inspecteurs généraux des finances, l’élite administrative française, rejoigne les directions des banques privées ? Est-ce sain pour la démocratie que d’autres parlementaires siègent dans les conseils d’administration de multinationales ?
La commissaire européenne en charge de la justice, Věra Jourová, a déclaré que « trois ou quatre options » contre le chiffrement des messageries sécurisées seront proposées au mois de juin.
40 ans après le programme Mincome au Canada, un nouvel article de recherche en tire un bilan et des perspectives.
Traduction d’un article de Kate McFarland initialement publié en anglais sur BasicIncome.
Traduction d’un article de Kate McFarland initialement publié en anglais sur BasicIncome.