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LICENCESLIBRES
Depuis la vague du web 2.0 au milieu des années 2000, la plupart des sites Internet proposent à leurs utilisateurs la possibilité de laisser des critiques et avis à partir de leur interface. Pour certaines plateformes, ces appréciations laissées par les utilisateurs occupent une place stratégique et figurent même au cœur de leur modèle. On songe par exemple à Amazon, où les « reviewers » de livres notamment jouent un rôle très important, mais aussi à des sites comme TripAdvisor, Yelp ou IMDB.
Après 3 années de développement (et de vie), L'Air du Bois, un projet de plateforme de partage collaboratif ouvert à tous les passionnés, curieux et professionnels du travail du bois, lève la tête, déploie ses ailes et se jette dans le vide pour effectuer son tout premier vol vers la liberté en ouvrant son code sous licence GNU GPLv3 !
Julie Guillot est une artiste graphique (son book en ligne) qui vient d’entamer le récit de son cheminement vers le partage libre de ses œuvres. Elle y témoigne de façon amusante et réfléchie de ses doutes et ignorances, puis de sa découverte progressive des libertés de création et de copie…
C’est avec plaisir que nous republions ici cette trajectoire magnifiquement illustrée.
C’est avec plaisir que nous republions ici cette trajectoire magnifiquement illustrée.
Il y a deux ans, l’auteur Neil Jomunsi a proposé de créer le Ray’s Day, un événement organisé le 22 août en hommage à Ray Bradbury pour célébrer les livres et la lecture. Chacun est invité cette journée à partager des textes à lire et cette année, les différentes contributions seront rassemblées dans une bibliothèque numérique.
Thomas Fourmeux et moi-même aurons la chance de participer à l’édition 2016 indirectement, grâce à Luc Didry, alias @Framasky, qui a eu l’idée de compiler presqu’un an des chroniques « Copyright Madness » que nous écrivons chaque semaine sur le site Numerama pour dénoncer les abus de la propriété intellectuelle. Ces textes étant placés sous licence Creative Commons Zéro (CC0), il a utilisé le droit d’usage que nous offrons à nos lecteurs pour les rassembler sous la forme d’un livre numérique au format epub. Merci à lui pour cette excellente initiative et pour le travail de mise en forme accompli !
Vous pouvez télécharger le fichier en cliquant ici
Thomas Fourmeux et moi-même aurons la chance de participer à l’édition 2016 indirectement, grâce à Luc Didry, alias @Framasky, qui a eu l’idée de compiler presqu’un an des chroniques « Copyright Madness » que nous écrivons chaque semaine sur le site Numerama pour dénoncer les abus de la propriété intellectuelle. Ces textes étant placés sous licence Creative Commons Zéro (CC0), il a utilisé le droit d’usage que nous offrons à nos lecteurs pour les rassembler sous la forme d’un livre numérique au format epub. Merci à lui pour cette excellente initiative et pour le travail de mise en forme accompli !
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J’adore les licences Creative Commons. Je vous l’ai déjà dit, non ? J’adore. Celles et ceux qui ont suivi le projet Bradbury se rappellent peut-être que j’avais pour la première fois décidé de les utiliser à cette occasion, optant pour une autorisation BY-NC-ND. J’ai mis du temps à le comprendre, mais je réalise aujourd’hui que cette licence est un peu trop restrictive à mon goût (paternité, pas d’utilisation commerciale, pas de modifications ou de créations dérivées). En gros, elle permettait seulement le partage et la diffusion libre des fichiers (désormais j’utilise la licence BY-SA sur la plupart de mes créations). Du coup, pour en faire des enregistrements audio par exemple, il fallait me demander une autorisation. Ce qu’a fait Christophe, qui sévi sur le site litteratureaudio.com sous le pseudo de Cyprien.
La photographie fait certainement partie des secteurs de la création qui ont été les plus fortement marqués par le numérique. C’est aussi l’un des plus schizophrènes… D’un côté, c’est en matière de photographie que l’on trouve le plus grand nombre d’oeuvres publiées sur Internet sous licence Creative Commons (391 millions sur 1, 1 milliard au dernier pointage réalisé en 2015). Mais de l’autre côté, les photographes professionnels comptent souvent parmi les partisans les plus acharnés du renforcement du droit d’auteur. On a pu encore en avoir une illustration lors du vote des lois « République Numérique et « Création », où plusieurs organisations représentant des photographes ont agi (avec succès) pour contrer la liberté de panorama et imposer une taxation des moteurs de recherche. Pourtant si l’on se détourne un peu du cadre français, on peut constater que ce type de positions ne correspond pas forcément à l’attitude de l’ensemble des photographes vis-à-vis du numérique et du Libre. Davantage même que les licences libres, c’est le domaine public volontaire que certains créateurs de photographies choisissent d’embrasser, comme le montre l’histoire édifiante du site Unsplash.
Cette année encore, la licence pro CoLibre fait son appel à projet tuteuré.
C'est l'occasion de proposer à nos étudiant·e·s en communication, baigné·e·s dans le libre, votre besoin d'action de communication pour valoriser, promouvoir, accompagner, magnifier, planifier la visibilité et la diffusion de votre projet. Ces actions peuvent être autour de projet de développement, de l'animation d'une communauté, la production de supports visuels, audio-vidéos, documentation aussi bien dans le monde du logiciel libre que dans l'univers associatif ou dans le champ de l'économie sociale solidaire et durable. Les projets tuteurés peuvent donner lieu à des analyses, expertises, prescriptions mais aussi des réalisations.
C'est l'occasion de proposer à nos étudiant·e·s en communication, baigné·e·s dans le libre, votre besoin d'action de communication pour valoriser, promouvoir, accompagner, magnifier, planifier la visibilité et la diffusion de votre projet. Ces actions peuvent être autour de projet de développement, de l'animation d'une communauté, la production de supports visuels, audio-vidéos, documentation aussi bien dans le monde du logiciel libre que dans l'univers associatif ou dans le champ de l'économie sociale solidaire et durable. Les projets tuteurés peuvent donner lieu à des analyses, expertises, prescriptions mais aussi des réalisations.
Un court article, pas besoin d’en faire des caisses, mais juste suffisamment pour formaliser : l’univers que j’ai créé à travers les cinq premiers épisodes de « Jésus contre Hitler » passe sous licence Creative Commons BY-SA (la même que ce blog, la même que toutes mes créations désormais).
J’ai eu la chance cette année de participer à l’édition 2016 du festival Pas Sages En Seine (PSESHSF), qui avait la particularité de se dérouler à la médiathèque Louis Aragon de Choisy-le-Roi (bravo aux collègues d’avoir abrité en leurs murs cet événement emblématique de la Culture Libre !).
J’ai pu y faire une conférence sur les licences Open Hardware, dont la captation vidéo est accessible en ligne (cliquez sur l’image ci-dessous pour la voir).
J’ai pu y faire une conférence sur les licences Open Hardware, dont la captation vidéo est accessible en ligne (cliquez sur l’image ci-dessous pour la voir).
Quelques semaines après l'ouverture du code source du calculateur des impôts, l'administration française poursuit son effort d'ouverture avec le modèle Ines de l'Insee et la Drees, libéré mardi 14 juin 2016 sous licence CeCILL v2.1. Ce modèle, ou simulateur, est utilisé pour produire des analyses statistiques sur la structure des prélèvements et prestations sociales sur le niveau de vie des ménages.
La seconde partie de la dépêche détaille l'intérêt d'Ines et les possibilités qui sont désormais ouvertes et celles qui ne le sont pas.
La seconde partie de la dépêche détaille l'intérêt d'Ines et les possibilités qui sont désormais ouvertes et celles qui ne le sont pas.
La société RyXéo n’est plus, et c’est un énorme pincement au cœur que nous ressentons tous. Grâce à RyXéo et au modèle économique développé, de nombreux logiciels et services et de nombreuses ressources ont pu être créés.
La volonté militante de tous les acteurs d’AbulÉdu a toujours été de produire sous licence libre, et c’est en ce moment charnière que chacun peut prendre conscience que ce modèle est celui de la raison autant que de la passion.
En effet, grâce à ce choix de licence, AbulÉdu n’est pas mort. Dans n’importe quel autre projet développé par n’importe quelle autre société, les utilisateurs n’auraient que leurs yeux pour pleurer.
La volonté militante de tous les acteurs d’AbulÉdu a toujours été de produire sous licence libre, et c’est en ce moment charnière que chacun peut prendre conscience que ce modèle est celui de la raison autant que de la passion.
En effet, grâce à ce choix de licence, AbulÉdu n’est pas mort. Dans n’importe quel autre projet développé par n’importe quelle autre société, les utilisateurs n’auraient que leurs yeux pour pleurer.
Une communauté, comment ça marche ?
Et surtout comment faire pour que ça marche bien, que ça s’épanouisse et que ça dure ?
Nous sommes bien placés pour le savoir à Framasoft, la vie quotidienne d’une communauté se fait le plus souvent en mode bazar — peut-être devrais-je dire à la gauloise — jusqu’à ce qu’une bonne volonté à l’esprit plus cartésien prenne en charge une mise en ordre efficace, avec processus, deadline et animation d’une équipe (nous appelons ça des « comités »). Heureusement notre projet pluriannuel et planétaire dégooglisons internet nous fixe les grandes lignes d’une action qui reste empirique au jour le jour. Heureusement aussi que nous pouvons compter sur vous pour nous propulser, car c’est ainsi que nous avançons.
Bref, nous avons beaucoup à apprendre du nouveau Framabook que nous vous présentons aujourd’hui, car il s’agit d’un ouvrage fondé sur l’expérience et des cas concrets, et dont la démarche est celle d’un guide pas à pas pour une gestion optimale d’une communauté autour d’un projet libre. Vous allez le découvrir dans ce précieux manuel, les trois compères qui l’ont conçu n’ont rien oublié, car tous les détails qu’ils abordent peuvent s’avérer décisifs pour une communauté.
Avant d’ouvrir le Framabook qui vous attend, faisons connaissance avec Patrick et les deux Stéphane qui nous viennent d’INRIA, nous en saurons plus sur leurs motivations et l’esprit dans lequel ils ont travaillé.
Et surtout comment faire pour que ça marche bien, que ça s’épanouisse et que ça dure ?
Nous sommes bien placés pour le savoir à Framasoft, la vie quotidienne d’une communauté se fait le plus souvent en mode bazar — peut-être devrais-je dire à la gauloise — jusqu’à ce qu’une bonne volonté à l’esprit plus cartésien prenne en charge une mise en ordre efficace, avec processus, deadline et animation d’une équipe (nous appelons ça des « comités »). Heureusement notre projet pluriannuel et planétaire dégooglisons internet nous fixe les grandes lignes d’une action qui reste empirique au jour le jour. Heureusement aussi que nous pouvons compter sur vous pour nous propulser, car c’est ainsi que nous avançons.
Bref, nous avons beaucoup à apprendre du nouveau Framabook que nous vous présentons aujourd’hui, car il s’agit d’un ouvrage fondé sur l’expérience et des cas concrets, et dont la démarche est celle d’un guide pas à pas pour une gestion optimale d’une communauté autour d’un projet libre. Vous allez le découvrir dans ce précieux manuel, les trois compères qui l’ont conçu n’ont rien oublié, car tous les détails qu’ils abordent peuvent s’avérer décisifs pour une communauté.
Avant d’ouvrir le Framabook qui vous attend, faisons connaissance avec Patrick et les deux Stéphane qui nous viennent d’INRIA, nous en saurons plus sur leurs motivations et l’esprit dans lequel ils ont travaillé.
Owncloud est un logiciel libre de partage de fichiers en ligne. Une sorte de Dropbox libre vous permettant d’avoir le total contrôle de vos données, de leur localisation et de leur diffusion.
Ce projet est actuellement porté par une société du même nom. Ceux qui me lisent depuis longtemps savent que ce n’est pas mon modèle préféré. Ce modèle conduit parfois (souvent ?) à l’apparition de versions entreprise dont la licence est non libre et à l’appauvrissement fonctionnel de la version libre ou souvent appelée communautaire. Heureusement, il y a pas mal d’exception et c’est tant mieux.
Ce projet est actuellement porté par une société du même nom. Ceux qui me lisent depuis longtemps savent que ce n’est pas mon modèle préféré. Ce modèle conduit parfois (souvent ?) à l’apparition de versions entreprise dont la licence est non libre et à l’appauvrissement fonctionnel de la version libre ou souvent appelée communautaire. Heureusement, il y a pas mal d’exception et c’est tant mieux.
J’hésite toujours à partager mes réflexions relatives au monde de l’édition, d’autant que mes positions ne sont pas tellement en phase avec celles d’une écrasante majorité d’auteurs et d’autrices (cf. les questions du domaine public, de la réforme selon moi nécessaire du droit d’auteur, sur le partage/piratage et les Creative Commons aussi, bref, vous voyez le tableau). Quand tu y réfléchis deux secondes, c’est une déclaration de guerre. Ce n’est pas une guerre franche ni une guerre très précise quant à ses objectifs, et puis beaucoup de gens se fichent de mon avis comme de leur première paire de chaussettes (et je leur en sais gré), mais à mon petit niveau, c’est l’équivalent de se tirer une balle dans le pied. L’adresse de ce blog figure sur tous les manuscrits que j’ai envoyés à des maisons d’édition. Tous les potentiels récipiendaires ont donc pu consulter mes articles, qui souvent bousculent, parfois fustigent, certains versants de l’industrie sans laquelle ces sociétés n’existeraient pas. Je sais que parmi eux, certains sont bienveillants. Parfois même ils sont d’accord avec moi ; pas sur tout bien sûr, mais c’est déjà mieux que rien. Mais j’imagine que pour les autres, les 98% pour qui ce genre de salades n’est ni plus ni moins qu’un ramassis d’utopies et d’incitation au piratage, c’est plus difficile à avaler. Après tout, pourquoi éditer quelqu’un qui « crache dans la soupe » ? Oh, ne me demandez pas : je n’ai pas la réponse.
Titre : Entretien avec Jérémie Zimmermann
Intervenants : Jérémie Zimmermann
Lieu : La Mutinerie
Date : Janvier 2015
Durée : 45 min
Pour visionner la vidéo
Transcription
Intervenants : Jérémie Zimmermann
Lieu : La Mutinerie
Date : Janvier 2015
Durée : 45 min
Pour visionner la vidéo
Transcription
Coucou
Voici un article entre informatique, législation et logiciel-libre, pour vous parler de l'incroyable héritage d'HandyLinux. Car si vous pouvez utiliser ce système aujourd'hui, c'est grâce à un travail considérable d'une multitude de contributeurs.
Vous le savez déjà, HandyLinux est basée sur la distribution GNU/Linux qui s'appelle Debian , réputée pour sa stabilité. La plupart des logiciels s'y trouvant sont soumis à la licence GPL . Non, rien à voir avec le carburant! Ce sigle signifie : "General Public Licence ".
Mais en quoi consiste-t-elle?
Oh oui, dis-le nous! Ne nous laisse pas dans la sombritude et l'ignorance!
Voici un article entre informatique, législation et logiciel-libre, pour vous parler de l'incroyable héritage d'HandyLinux. Car si vous pouvez utiliser ce système aujourd'hui, c'est grâce à un travail considérable d'une multitude de contributeurs.
Vous le savez déjà, HandyLinux est basée sur la distribution GNU/Linux qui s'appelle Debian , réputée pour sa stabilité. La plupart des logiciels s'y trouvant sont soumis à la licence GPL . Non, rien à voir avec le carburant! Ce sigle signifie : "General Public Licence ".
Mais en quoi consiste-t-elle?
Oh oui, dis-le nous! Ne nous laisse pas dans la sombritude et l'ignorance!
Le 23 avril est la journée mondiale du livre, destinée selon l’UNESCO à « promouvoir la lecture, l’industrie éditoriale et la protection de la propriété intellectuelle à travers le droit d’auteur ». En France, en Belgique et en Suisse, 480 libraires indépendants sont invités à offrir un livre et une rose à leurs clients. Les auteurs, de leur côté, assisteront comme chaque année au spectacle d’une industrie vantant la solidité de sa « chaîne du livre », la pérennité de son modèle économique et la protection offerte à ses créateurs. Personne ne leur offrira de fleurs.
A la fin du mois dernier, Creative Commons France a publié sur son blog un très intéressant billet pour rendre compte des premiers résultats d’un projet pilote conduit avec le service Ascribe.io pour permettre aux créateurs d’enregistrer leurs oeuvres sous licence Creative Commons via le protocole Blockchain. Pour faire simple et sans m’étendre trop longuement, Blockchain (ou « chaîne de blocs » en français) correspond à la technologique utilisée à l’origine pour développer des cryptomonnaies comme le Bitcoin. Wikipedia la définit comme :
Il y a quelques semaines, Canonical annonçait en fanfare que le support ZFS serait disponible par défaut dans Ubuntu 16.04 et deviendrait la solution de choix pour containers et virtualisation. Si face à cette annonce, on pouvait se réjouir de voir apparaître un support officiel de ZFS dans Ubuntu, la méthode choisie par Canonical pour fournir cette technologie n'allait pas laisser longtemps la communauté indifférente.
Le studio de création de logo Fairpixels propose gratuitement ses créations qui n'ont pas trouvé preneurs.
Fairpixels, une entreprise spécialisée dans la création de logos pour les marques, a eu une idée intéressante pour se faire connaître. Au lieu de laisser des vieux essais de logos qui n’ont jamais trouvé preneur prendre la poussière dans leurs disques durs, les graphistes ont décidé de libérer leurs créations. Celles-ci seront mises à disposition gratuitement, tous les mardis sur le site web Logodust.
Fairpixels, une entreprise spécialisée dans la création de logos pour les marques, a eu une idée intéressante pour se faire connaître. Au lieu de laisser des vieux essais de logos qui n’ont jamais trouvé preneur prendre la poussière dans leurs disques durs, les graphistes ont décidé de libérer leurs créations. Celles-ci seront mises à disposition gratuitement, tous les mardis sur le site web Logodust.