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ETHIQUE
Richard Matthew Stallman (alias RMS) a donné une conférence le 12 mai dernier à Brest dont le sujet portait sur le logiciel libre et l'éducation. Elle était organisée par la Cantine, les Chats Cosmiques et Maison du Libre.
Au cas improbable où quelqu'un ne connaitrait pas RMS, voir son site web. En bref : Programmeur et militant du logiciel libre. Initiateur du mouvement du logiciel libre (FSF : Free Software Foundation) et du projet GNU. Programmeur renommé, initiateur notamment de : GNU Emacs, compilateur GNU C, débogueur GNU, moteur de production GNU Make.
Biographie de RMS sur son site web (43 clics)
Liste des distributions validées comme libres par GNU (101 clics)
Greffon firefox pour détecter les scripts JavaScript privateurs (64 clics)
Eglise d'EMACS (79 clics)
Licence CC BY-ND 4.0 (19 clics)
Sommaire
Petite introduction (post-conférence) par RMS en personne :
Les libertés fondamentales du logiciel libre : Liberté Égalité Fraternité.
Les logiciels privateurs : la colonisation numérique en marche.
Les logiciels privateurs : l'informatique pour les pigeons.
GNU is not unix : il manque très souvent un gnou à côté d'un manchot !
Logiciel libre vs open source : une question de vision des choses.
L'éducation et l'enseignement du logiciel libre : une obligation de mission sociale de l'école.
Divers en passant : JavaScript privateur, SAAS, flicage et démocratie.
Église GNU Emacs : un bon délire de gourou geek.
Au cas improbable où quelqu'un ne connaitrait pas RMS, voir son site web. En bref : Programmeur et militant du logiciel libre. Initiateur du mouvement du logiciel libre (FSF : Free Software Foundation) et du projet GNU. Programmeur renommé, initiateur notamment de : GNU Emacs, compilateur GNU C, débogueur GNU, moteur de production GNU Make.
Biographie de RMS sur son site web (43 clics)
Liste des distributions validées comme libres par GNU (101 clics)
Greffon firefox pour détecter les scripts JavaScript privateurs (64 clics)
Eglise d'EMACS (79 clics)
Licence CC BY-ND 4.0 (19 clics)
Sommaire
Petite introduction (post-conférence) par RMS en personne :
Les libertés fondamentales du logiciel libre : Liberté Égalité Fraternité.
Les logiciels privateurs : la colonisation numérique en marche.
Les logiciels privateurs : l'informatique pour les pigeons.
GNU is not unix : il manque très souvent un gnou à côté d'un manchot !
Logiciel libre vs open source : une question de vision des choses.
L'éducation et l'enseignement du logiciel libre : une obligation de mission sociale de l'école.
Divers en passant : JavaScript privateur, SAAS, flicage et démocratie.
Église GNU Emacs : un bon délire de gourou geek.
Notre campagne degooglisons a vocation non à se substituer aux initiatives mais à en inciter l’émergence et à mettre en avant celles qui existent. C’est pourquoi, chez Framasoft, on pourrait être un peu jaloux de la mère Zaclys, mais on est surtout admiratifs de la réussite et de l’esprit qui anime cette petite association.
Comme vous allez le lire dans l’interview que nous ont accordée ses responsables, cette association déjà ancienne et bien implantée a récemment « décollé » et gagné en visibilité jusqu’à compter aujourd’hui plus de 12 000 utilisateurs et presque 1200 adhérents.
Nous avons voulu en savoir plus et comprendre ce qu’elle propose, comment elle fonctionne et où elle veut aller. La Mère Zaclys a accepté de répondre à nos 42 questions.
Comme vous allez le lire dans l’interview que nous ont accordée ses responsables, cette association déjà ancienne et bien implantée a récemment « décollé » et gagné en visibilité jusqu’à compter aujourd’hui plus de 12 000 utilisateurs et presque 1200 adhérents.
Nous avons voulu en savoir plus et comprendre ce qu’elle propose, comment elle fonctionne et où elle veut aller. La Mère Zaclys a accepté de répondre à nos 42 questions.
Cofondateur d'Apple avec Steve Jobs, Steve Wozniak suit de près l'actualité de son ancienne société... et les progrès dans le domaine technologique. Or, il y a un sujet qui le préoccupe particulièrement : l'intelligence artificielle.
Quitter les GAFAM, du moins s’efforcer de le faire progressivement comme on s’efforce de renoncer peu à peu à une dépendance, ce n’est pas une mince affaire, tous ceux qui comme Framasoft ont entamé ce processus en savent quelque chose. La tentation est grande pour ceux qui ne disposent pas des compétences techniques suffisantes de renoncer ou bien de s’arrêter à mi-chemin. Nous ne sommes pas de ceux qui leur jetteront la pierre, car nous cherchons plutôt à inciter et accompagner, tel est l’esprit de notre campagne Dégooglisons Internet.
Le cas de Dan Gillmor, dont nous traduisons ci-dessous les propos, sans être original, est intéressant parce qu’il met honnêtement sa propre expérience en perspective. Chroniqueur des technologies numériques depuis longtemps déjà, il a vu passer différentes modes ou tendances mais il a évolué, parfois à contre-courant, jusqu’au point où il explique aujourd’hui faire ses adieux à des produits et des entreprises qui brident beaucoup trop sa liberté. Il nous invite à le suivre sur cette voie, en montrant quelle part de confort personnel nous freine encore.
Goofy
Voici pourquoi je dis au revoir à Apple, Google et Microsoft
J’ai davantage confiance dans les communautés que dans les entreprises
Le cas de Dan Gillmor, dont nous traduisons ci-dessous les propos, sans être original, est intéressant parce qu’il met honnêtement sa propre expérience en perspective. Chroniqueur des technologies numériques depuis longtemps déjà, il a vu passer différentes modes ou tendances mais il a évolué, parfois à contre-courant, jusqu’au point où il explique aujourd’hui faire ses adieux à des produits et des entreprises qui brident beaucoup trop sa liberté. Il nous invite à le suivre sur cette voie, en montrant quelle part de confort personnel nous freine encore.
Goofy
Voici pourquoi je dis au revoir à Apple, Google et Microsoft
J’ai davantage confiance dans les communautés que dans les entreprises
La prochaine insurrection approche…
Mais on ne va pas l’attendre avant de s’activer…
Nous sommes un collectif de joyeux comploteurs révolutionnaires qui se prépare tranquillement à la prochaine insurrection dans le but de voir naître une société meilleure basée sur le partage, l’entraide, l’émancipation, l’épanouissement et le respect de la nature.
Nous avons pris conscience que notre société marchande appartient déjà au passé et que tout ce que nous construisons à l’intérieur n’est pas durable (travail, argent, mode de vie, etc…). Nous préférons prendre le chemin de l’autonomie afin de nous réapproprier notre vie.
Nous avons donc naturellement décidé de travailler en suivant deux axes:
1) L’éducation populaire pour libérer un maximum d’êtres humains
2) La construction d’un nouveau monde et d’une nouvelle économie
Mais on ne va pas l’attendre avant de s’activer…
Nous sommes un collectif de joyeux comploteurs révolutionnaires qui se prépare tranquillement à la prochaine insurrection dans le but de voir naître une société meilleure basée sur le partage, l’entraide, l’émancipation, l’épanouissement et le respect de la nature.
Nous avons pris conscience que notre société marchande appartient déjà au passé et que tout ce que nous construisons à l’intérieur n’est pas durable (travail, argent, mode de vie, etc…). Nous préférons prendre le chemin de l’autonomie afin de nous réapproprier notre vie.
Nous avons donc naturellement décidé de travailler en suivant deux axes:
1) L’éducation populaire pour libérer un maximum d’êtres humains
2) La construction d’un nouveau monde et d’une nouvelle économie
Les méandres de la psychologie humaine font que, du cyclisme à la politique, on peut être un honnête tricheur, un menteur qui dit la vérité et un corrompu de bonne foi. Et si ce n’était pas les hommes qui corrompaient les institutions mais bien les institutions qui, par construction, ne laissaient aucun choix aux hommes ?
Le 5 mars dernier, Tristan Nitot se pose la question suivante sur Identi.ca : « Je me demande s’il existe une version française de Code is Law, ce texte sublime de Lessig ».
Monsieur Nitot qui évoque un texte sublime de Monsieur Lessig… Mais que vouliez-vous que nos traducteurs de Framalang fassent, si ce n’est participer à modifier favorablement la réponse de départ étonnamment négative !
Écrit il y a plus de dix ans, cet article majeur a non seulement fort bien vieilli mais se serait même bonifié avec le temps et l’évolution actuelle du « cyberespace » où neutralité du net et place prise par les Microsoft, Apple, Google et autres Facebook occupent plus que jamais les esprits et nos données.
Bonne lecture…
Le code fait loi – De la liberté dans le cyberespace
Monsieur Nitot qui évoque un texte sublime de Monsieur Lessig… Mais que vouliez-vous que nos traducteurs de Framalang fassent, si ce n’est participer à modifier favorablement la réponse de départ étonnamment négative !
Écrit il y a plus de dix ans, cet article majeur a non seulement fort bien vieilli mais se serait même bonifié avec le temps et l’évolution actuelle du « cyberespace » où neutralité du net et place prise par les Microsoft, Apple, Google et autres Facebook occupent plus que jamais les esprits et nos données.
Bonne lecture…
Le code fait loi – De la liberté dans le cyberespace
C’est bientôt le week-end. On le sait, les libristes s’ennuient durant les week-end, tant ils croulent sous le temps libre, tant elles n’ont rien d’autre à faire que jouer à SuperTuxKart.
C’est là que Brewster Kahle entre en scène. Oh, ce n’est pas quelqu’un de très connu, rien qu’un bibliothécaire du Web. Simplement le fondateur de Internet Archive (et de la fondation Internet Memory), le projet qui a pour ambition de sauvegarder Internet… Le genre de monsieur à donner un discours au rassemblement NetGain de la Ford Foundation devant un parterre de financiers, dirigeantes et autres huiles essentielles qui veulent du bien au Web.
Voilà que Brewster Kahle nous lance un défi. Des devoirs pour remplir notre week-end désœuvré. Il nous propose, rien de moins, que de verrouiller le Web en mode ouvert en inscrivant cette ouverture dans le code même…
…alors, vous faites quoi, ce week-end ?
C’est là que Brewster Kahle entre en scène. Oh, ce n’est pas quelqu’un de très connu, rien qu’un bibliothécaire du Web. Simplement le fondateur de Internet Archive (et de la fondation Internet Memory), le projet qui a pour ambition de sauvegarder Internet… Le genre de monsieur à donner un discours au rassemblement NetGain de la Ford Foundation devant un parterre de financiers, dirigeantes et autres huiles essentielles qui veulent du bien au Web.
Voilà que Brewster Kahle nous lance un défi. Des devoirs pour remplir notre week-end désœuvré. Il nous propose, rien de moins, que de verrouiller le Web en mode ouvert en inscrivant cette ouverture dans le code même…
…alors, vous faites quoi, ce week-end ?
La 19 février 2015, le ministère français de la défense a mis en ligne (sur Youtube) une cybervidéo pour nous parler de la cyberdéfense afin d'arrêter les cybermenaces des cyberméchants. Cette vidéo a notamment été reprise dans Les liens idiots du dimanche de NextINpact sous le titre « Cyberdéfense : la drôle de publicité de l'armée ». Le titre officiel « La cyberdéfense : le combat numérique au cœur des opérations » est plus vendeur.
Le « nouveau terrain d'affrontement » est l'occasion de parler de « propagande djihadiste, des pirates cagoulés qui tapent au hasard sur des claviers, les Anonymous, Stuxnet, etc. avant d'enchainer sur des avions de chasse, sous-marins, hélicoptères et autres artilleries lourdes. »
Évoquons un peu (dans la seconde partie de la dépêche) cette vidéo, avant de faire un petit résumé des épisodes précédents dans l'armée française.
Le « nouveau terrain d'affrontement » est l'occasion de parler de « propagande djihadiste, des pirates cagoulés qui tapent au hasard sur des claviers, les Anonymous, Stuxnet, etc. avant d'enchainer sur des avions de chasse, sous-marins, hélicoptères et autres artilleries lourdes. »
Évoquons un peu (dans la seconde partie de la dépêche) cette vidéo, avant de faire un petit résumé des épisodes précédents dans l'armée française.
Un article qui « défend » Google sur le framablog… sérieusement ?
Oui : sérieusement. Car ce billet d’Evgeny Morozov ne défend pas Google, ni Facebook ni leurs consorts, mais il incite nos politiques à ne pas céder à la facilité de marteler le colosse de la Silicon Valley en lui imputant tous les maux du monopole actuel, et à s’attaquer au fond du problème : la maîtrise de nos données.
Lionel Maurel (juriste et bibliothécaire connu sous le pseudo Calimaq) parle au travers de son blog des données personnelles, et suit de près les théories qui évoluent d’une vision propriétariste à la perspective de données devenant un commun.
Plutôt que de démanteler les monopoles de GAFAM, la création d’un « commun des données » pourrait couper l’herbe sous les pieds d’argile de ces colosses de manière plus éthique et solidaire.
Et si l’Europe avait le pouvoir politique de rendre cela possible… ?
L’Europe a tort de s’attaquer à la hache au géant Google.
Oui : sérieusement. Car ce billet d’Evgeny Morozov ne défend pas Google, ni Facebook ni leurs consorts, mais il incite nos politiques à ne pas céder à la facilité de marteler le colosse de la Silicon Valley en lui imputant tous les maux du monopole actuel, et à s’attaquer au fond du problème : la maîtrise de nos données.
Lionel Maurel (juriste et bibliothécaire connu sous le pseudo Calimaq) parle au travers de son blog des données personnelles, et suit de près les théories qui évoluent d’une vision propriétariste à la perspective de données devenant un commun.
Plutôt que de démanteler les monopoles de GAFAM, la création d’un « commun des données » pourrait couper l’herbe sous les pieds d’argile de ces colosses de manière plus éthique et solidaire.
Et si l’Europe avait le pouvoir politique de rendre cela possible… ?
L’Europe a tort de s’attaquer à la hache au géant Google.
En novembre 2014, plusieurs membres de Framasoft sont venus en force au Capitole du Libre de Toulouse pour y répandre bonne humeur, chatons, et la défense d’un Libre accessible à tou-te-s (oui : même aux Dupuis Morizeau !)
La fine équipe de Toulibre, le GUL toulousaing organisant avec brio le #CDL2014, a eu la bonne idée de capter ces conférences pour en faire profiter les internautes. Voici donc le deuxième d’une série de trois articles « Capitole du Libre ! »
Entreprises et communautés du Libre :
Quelles relations construire ?
La fine équipe de Toulibre, le GUL toulousaing organisant avec brio le #CDL2014, a eu la bonne idée de capter ces conférences pour en faire profiter les internautes. Voici donc le deuxième d’une série de trois articles « Capitole du Libre ! »
Entreprises et communautés du Libre :
Quelles relations construire ?
La semaine dernière dans le cadre du 1er Festival du Domaine public, a eu lieu à la Paillasse une très discussion sur le « Domaine public et le vivant », dont j’ai eu le privilège d’être le modérateur. L’un des points du débat a porté sur la question du régime de propriété applicable aux créations produites dans des lieux d’innovation partagée, comme la Paillasse. « Laboratoire de biologie participative« , La Paillasse constitue l’équivalent d’un Hackerspace dans le champ de la biologie, proposant des espaces et du matériel à une communauté pour innover de manière collaborative.
“Non, le code n’est pas la nouvelle littératie“, nous prévient Chris Granger (@ibdknox) dans un article portant ce titre. Pourtant, ce développeur n’appartient pas à la cohorte de ceux qui ne voient dans la programmation qu’un savoir technique qu’il n’est pas nécessaire d’acquérir. Non, pour lui, nous nous trompons d’apprentissage ; ce qui importe ce n’est pas le code, mais ce que ce dernier sous-tend : autrement dit notre capacité à modéliser les phénomènes.
Le milliardaire Elon Musk a décidé de donner 10 millions de dollars à un fonds qui vise à orienter les travaux de l'intelligence artificielle vers une meilleure prise en compte des besoins de l'humanité.
Si on est prof, il me parait difficile de ne pas être éveillé aux logiciels libres à moins de vivre dans une cave et de ne pas voir tout ce petit monde qui s'agite ou d'avoir une compréhension du monde limité. Je n'ai rien contre les gens qui veulent du tout Microsoft à partir du moment où c'est à usage personnel. Dans l'éducation c'est totalement différent, imposer l'utilisation de licences propriétaires, c'est inciter les élèves au piratage ou à l'achat de licences particulièrement onéreuses. Beaucoup d'enseignants l'ont compris, beaucoup de développeurs aussi, si bien qu'il existe une multitude de logiciels libres pour faire globalement tout, en tout cas pour faire ce qu'il faut et gratuitement. C'est un enjeu à de nombreux niveaux, économique bien sûr, quelle économie réalisée pour les établissements et pour les familles, mais pas seulement, c'est aussi une lutte contre l'obsolescence logiciel qu'engendre Microsoft par le biais des changements réguliers de licence, avec des systèmes d'exploitation de plus en plus gourmand, condamnant ainsi des machines encore parfaitement fonctionnelles qui peuvent supporter parfaitement un Linux pour redonner une seconde jeunesse. Lutter contre l'obsolescence logiciel c'est lutter contre l'obsolescence matériel, et c'est donc un acte écologique puisqu'en prolongeant la vie des machines c'est autant d'ordinateurs en moins qui iront à la casse et les produits chimiques qui vont avec.
Un des traits marquants de l’émergence du logiciel libre est sans aucun doute le silence (relatif) quasi complet dans lequel elle s’est développée. Quand Richard Stallman lance le projet GNU en 1983, puis écrit la première version de la GNU Public Licence (GPL) en 1989, une nouvelle ère s’ouvre, dans le silence, sans heurts, sans lutte, sans guerre.
Si tentatives de guerre il y a eu, elles ne provenaient pas des libristes qui construisaient leur oeuvre, ils n’ont pas exigé des tenants des logiciels non-libres qu’ils libèrent leur code, ils n’ont pas engagé de « mouvement » pour faire plier autrui à leurs propres vues, ils ont réalisé eux-mêmes ce qu’ils voulaient voir advenir : des logiciels sous licence libre, qui aujourd’hui forment l’ossature de 99% d’internet, qui aujourd’hui permettent à tout homme d’être autonome en informatique en s’équipant de système d’exploitation libre et de logiciels libres sans que le monde le sache forcément 31 ans plus tard, en 2014.
Si tentatives de guerre il y a eu, elles ne provenaient pas des libristes qui construisaient leur oeuvre, ils n’ont pas exigé des tenants des logiciels non-libres qu’ils libèrent leur code, ils n’ont pas engagé de « mouvement » pour faire plier autrui à leurs propres vues, ils ont réalisé eux-mêmes ce qu’ils voulaient voir advenir : des logiciels sous licence libre, qui aujourd’hui forment l’ossature de 99% d’internet, qui aujourd’hui permettent à tout homme d’être autonome en informatique en s’équipant de système d’exploitation libre et de logiciels libres sans que le monde le sache forcément 31 ans plus tard, en 2014.
Mon article précédent a fait grincer des dents. Ça tombe bien ! C’était fait pour.
Il y a ceux qui n’y voient aucun fond, ceux qui n’y reconnaissent aucune structure, ceux qui n’y lisent qu’un délire sémantique, ceux qui corrigent ma copie et me font la leçon de philosophie du logiciel libre. Puis il y a ceux qui me prennent, fort heureusement, un peu plus au sérieux et m’obligent à m’expliquer et prolongent le débat en y versant des pièces intéressantes. Ceux-là, tous ceux-là, oui, même ceux qui se figurent que je suis un singe, tous, je les remercie. Un peu plus, c’est certain, ceux qui acceptent le débat, cela va de soi.
Jouons à un petit jeu de reformulation, voulez-vous, juste pour mettre à jour ce que d’aucuns peinent à lire ou comprendre. Voici, révélé, à ceux qui ne sont pas parvenus à le saisir, l’essentiel de l’article précédent :
Certaines personnalités du mouvement dit du Logiciel Libre revendiquent la devise républicaine française : liberté, égalité, fraternité. — Est-ce une revendication raisonnée ou une récupération opportune ? — Fallacieux, selon moi. Trompeur, serait plus juste. Pourquoi ?
Il y a ceux qui n’y voient aucun fond, ceux qui n’y reconnaissent aucune structure, ceux qui n’y lisent qu’un délire sémantique, ceux qui corrigent ma copie et me font la leçon de philosophie du logiciel libre. Puis il y a ceux qui me prennent, fort heureusement, un peu plus au sérieux et m’obligent à m’expliquer et prolongent le débat en y versant des pièces intéressantes. Ceux-là, tous ceux-là, oui, même ceux qui se figurent que je suis un singe, tous, je les remercie. Un peu plus, c’est certain, ceux qui acceptent le débat, cela va de soi.
Jouons à un petit jeu de reformulation, voulez-vous, juste pour mettre à jour ce que d’aucuns peinent à lire ou comprendre. Voici, révélé, à ceux qui ne sont pas parvenus à le saisir, l’essentiel de l’article précédent :
Certaines personnalités du mouvement dit du Logiciel Libre revendiquent la devise républicaine française : liberté, égalité, fraternité. — Est-ce une revendication raisonnée ou une récupération opportune ? — Fallacieux, selon moi. Trompeur, serait plus juste. Pourquoi ?
La nouvelle vient de tomber, Yahoo sera le prochain moteur de recherche par défaut pour Firefox. Une nouvelle qui se double de l’annonce aussi d’un autre changement. Le moteur de recherche changera selon la région géographique. Ainsi en Russie le moteur sera Yandex et en Chine Baidu.
Google reste présent dans les moteurs de recherche alternatifs proposés (et d’autres seront ajoutés). Pour l’Europe, je n’ai rien vu dans l’annonce, mais visiblement ce ne devrait plus être Google par défaut non plus
Fin donc de l’accord historique qui unissait Google et Mozilla. Ce qui est présenté comme une façon de promouvoir le « choix et l’innovation » est évidemment une stratégie marketing qui permet ainsi à Mozilla de multiplier les possibilités de ventes. Commercialement parlant, c’est une bonne stratégie qui doit permettre à Mozilla de diversifier ses sources de revenus et peut-être dans une certaine mesure limiter la position dominante de Google.
Sachant que 90% des utilisateurs ne changent pas les options par défaut, je me demande si ce changement pourra avoir un impact en Europe par exemple sur l’utilisation de Google. Cependant, les utilisateurs vont peut-être du coup apprendre enfin à changer le moteur de recherche par défaut. Par effet de bord, peut-être découvriront-ils les StartPage et autre DuckDuckGo. Soyons fous :-)
Google reste présent dans les moteurs de recherche alternatifs proposés (et d’autres seront ajoutés). Pour l’Europe, je n’ai rien vu dans l’annonce, mais visiblement ce ne devrait plus être Google par défaut non plus
Fin donc de l’accord historique qui unissait Google et Mozilla. Ce qui est présenté comme une façon de promouvoir le « choix et l’innovation » est évidemment une stratégie marketing qui permet ainsi à Mozilla de multiplier les possibilités de ventes. Commercialement parlant, c’est une bonne stratégie qui doit permettre à Mozilla de diversifier ses sources de revenus et peut-être dans une certaine mesure limiter la position dominante de Google.
Sachant que 90% des utilisateurs ne changent pas les options par défaut, je me demande si ce changement pourra avoir un impact en Europe par exemple sur l’utilisation de Google. Cependant, les utilisateurs vont peut-être du coup apprendre enfin à changer le moteur de recherche par défaut. Par effet de bord, peut-être découvriront-ils les StartPage et autre DuckDuckGo. Soyons fous :-)
Depuis 2004, Mozilla se fait financer en partie par Google. En effet, le deal est simple... Contre un peu de sous, Google est placé comme moteur de recherche par défaut sur Firefox.
Et depuis des années, les anti-Google pestent contre Mozilla pour ce fil à la patte. (Et dans ceux qui râlent et que je connais, y'en a même qui utilisent Chrome... Ahahaha.)
Mais cette époque est révolue, car Mozilla vient de signer un partenariat avec Yahoo! pour le placer en moteur de recherche par défaut. Pour le moment, la modif n'est pas effective et sera d'abord visible chez nos amis américains puis chez nous dès 2015.
Et c'est donc main dans la main que Mozilla et Yahoo! s'activent pour mettre au point un design "propre, moderne et immersif" et des options de recherche et des résultats beaucoup plus poussés et pertinents. J'ai hâte de voir ce que ça va donner.
Et depuis des années, les anti-Google pestent contre Mozilla pour ce fil à la patte. (Et dans ceux qui râlent et que je connais, y'en a même qui utilisent Chrome... Ahahaha.)
Mais cette époque est révolue, car Mozilla vient de signer un partenariat avec Yahoo! pour le placer en moteur de recherche par défaut. Pour le moment, la modif n'est pas effective et sera d'abord visible chez nos amis américains puis chez nous dès 2015.
Et c'est donc main dans la main que Mozilla et Yahoo! s'activent pour mettre au point un design "propre, moderne et immersif" et des options de recherche et des résultats beaucoup plus poussés et pertinents. J'ai hâte de voir ce que ça va donner.
Mozilla a annoncé la fin du contrat mondial qui le liait à Google, mais en faisant des choix hautement critiquables. Ainsi, Google restera proposé en Europe où il est déjà ultra-dominant, et en Chine c'est le moteur de recherche Baidu soumis à la censure étatique qui sera proposé par défaut aux internautes chinois. Mozilla a-t-il perdu son idéalisme au profit du seul réalisme économique ?