14046 shaares
Le renseignement anglais s’est livré à la collecte de masse de données et de métadonnées sur toute sa population, sans qu’aucune barrière ne limite leur portée, depuis 1998. Pour les métadonnées téléphoniques, il s’agissait d’enregistrer qui a appelé qui, à quelle date, quelle heure, pendant combien de temps, avec éventuellement les positions géographiques assorties. Pour les données, c’était entre autres, les carnets d’adresses, les passeports, informations bancaires, etc…
Problème : ni les citoyens du Royaume-Uni, ni le Parlement, ni même le tribunal n’avaient été informés. Le renseignement anglais a patiemment attendu novembre 2015, data à laquelle ces pratiques ont été légalisées pour le révéler.
Les secrétaires d’états (Home secretary) en place pendant cette période ont tous approuvé le maintien du dispositif. Y compris Teresa May, l’actuelle premier ministre donc !
Et voila comment une démocratie enfreint, sans avoir à rendre de compte, l’article 8 de la convention européenne des droits de l’homme (droit d’une personne à la vie privée).
Problème : ni les citoyens du Royaume-Uni, ni le Parlement, ni même le tribunal n’avaient été informés. Le renseignement anglais a patiemment attendu novembre 2015, data à laquelle ces pratiques ont été légalisées pour le révéler.
Les secrétaires d’états (Home secretary) en place pendant cette période ont tous approuvé le maintien du dispositif. Y compris Teresa May, l’actuelle premier ministre donc !
Et voila comment une démocratie enfreint, sans avoir à rendre de compte, l’article 8 de la convention européenne des droits de l’homme (droit d’une personne à la vie privée).