14046 shaares
14 results
tagged
PIPA
Paris, 11 février 2014 — Depuis un an, le monde entier découvre la surveillance de masse menée par la NSA et ses partenaires, mais aussi par certaines entreprises privées. En réaction, en commémoration de la victoire contre SOPA, PIPA et ACTA il y a déjà deux ans, et en mémoire d'Aaron Swartz, La Quadrature du Net se joint aujourd'hui à la mobilisation « The Day We Fight Back » contre la surveillance de masse, ponctuée d'actions de la société civile à travers le monde. Cette journée est l'occasion idéale pour tous de s'informer et d'agir pour la défense de notre vie privée, contre la surveillance publique et privée. Les actions menées aujourd'hui par La Quadrature et ses soutiens sont listées ci-dessous.
« Ensemble, nous allons agir contre les puissances qui cherchent à observer, enregistrer et analyser chacun de nos faits et gestes en ligne. Ensemble, nous affirmerons que ces comportements sont incompatibles avec la démocratie. Ensemble, si nous persévérons, nous remporterons cette bataille. »
« Ensemble, nous allons agir contre les puissances qui cherchent à observer, enregistrer et analyser chacun de nos faits et gestes en ligne. Ensemble, nous affirmerons que ces comportements sont incompatibles avec la démocratie. Ensemble, si nous persévérons, nous remporterons cette bataille. »
Le collectif SavoirsCom1 s’associe à la protestation mondiale du 11 Février contre les surveillances de masse de nos données.
Le 11 février a été choisi pour commémorer les victoires que les internautes ont obtenu contre les lois ACTA, SOPA et PIPA ; et en mémoire d’un des leaders de ce mouvement, Aaron Schwartz.
Le 11 février a été choisi pour commémorer les victoires que les internautes ont obtenu contre les lois ACTA, SOPA et PIPA ; et en mémoire d’un des leaders de ce mouvement, Aaron Schwartz.
Alors que les révélations sur l'espionnage de masse orchestré par la NSA continuent, une journée de protestation se met en place aux États-Unis. Plus de 4100 sites ont annoncé leur participation. Les géants du net sont les grands absents de l'initiative, alors qu'ils sont directement concernés.
Depuis que la surveillance globale mise en œuvre par la NSA a été révélée par Edward Snowden, de multiples initiatives ont vu le jour pour s'y opposer. Cependant, aucune d'entre elles n'a eu pour l'instant un impact décisif. Certes, la bronca mondiale contre l'espionnage des communications a poussé Washington à initier une timide réforme de leurs pratiques, mais celles-ci n'ont pas été fondamentalement remises en cause.
Qu'à cela ne tienne. Puisque les précédentes approches n'ont pas abouti à un encadrement plus strict des activités des agences de renseignement, autant en essayer de nouvelles. C'est ainsi qu'est né le mouvement "The Day We Fight Back" ("le jour où nous contre-attaquons"), dont Presse-Citron vient de s'en faire l'écho. Il s'agit en fait de reproduire la même stratégie que celle qui a permis de faire reculer PIPA et SOPA.
Pour mémoire, l'Internet américain a organisé une journée "black-out" le 18 janvier 2012 pour alerter la population concernant le contenu de deux propositions de loi, PIPA (Protect IP Act) et SOPA (Stop Online Piracy Act), conçues pour donner aux ayants droit et aux autorités des moyens étendus pour lutter contre la contrefaçon et empêcher les infractions au droit d'auteur.
Cette mobilisation fut un succès. Plusieurs élus soutenant initialement ces textes ont finalement renoncé à les défendre. Devant la fronde de nombreux internautes, soutenus par ailleurs par quelques géants du net, les instigateurs de SOPA et PIPA ont en fin de compte jeté l'éponge. Les deux propositions ont été repoussées aux calendes grecques, et ne sont jamais revenues sur le devant de la scène depuis.
Selon le compte du site, plus de 4100 sites vont participer au mouvement. Celui-ci est d'ailleurs soutenu par des organisations de première importance, comme l'Electronic Frontier Foundation, Demand Progress, l'ACLU, Reddit, Greenpeace, Freepress, Boing Boing, W3C ou encore Mozilla. En revanche, aucun géant du net (Google, Apple, Facebook, Microsoft, Yahoo...) ne s'est manifesté.
L'absence de ces derniers (et de leur force de frappe), si elle se confirme, sera un handicap pour les organisateurs du mouvement "The Day We Fight Back". Les grandes firmes du net auraient pourtant intérêt à y participer, dans la mesure où les activités de surveillance de la NSA les touchent directement, notamment à travers le programme PRISM.
La journée du 11 février 2014 est, outre l'opposition à la NSA, l'occasion de célébrer la victoire politique obtenue en 2012 contre les lois SOPA et PIPA et de commémorer la mémoire d'Aaron Swartz, un activiste de renom qui s'est donné la mort début 2013.
Depuis que la surveillance globale mise en œuvre par la NSA a été révélée par Edward Snowden, de multiples initiatives ont vu le jour pour s'y opposer. Cependant, aucune d'entre elles n'a eu pour l'instant un impact décisif. Certes, la bronca mondiale contre l'espionnage des communications a poussé Washington à initier une timide réforme de leurs pratiques, mais celles-ci n'ont pas été fondamentalement remises en cause.
Qu'à cela ne tienne. Puisque les précédentes approches n'ont pas abouti à un encadrement plus strict des activités des agences de renseignement, autant en essayer de nouvelles. C'est ainsi qu'est né le mouvement "The Day We Fight Back" ("le jour où nous contre-attaquons"), dont Presse-Citron vient de s'en faire l'écho. Il s'agit en fait de reproduire la même stratégie que celle qui a permis de faire reculer PIPA et SOPA.
Pour mémoire, l'Internet américain a organisé une journée "black-out" le 18 janvier 2012 pour alerter la population concernant le contenu de deux propositions de loi, PIPA (Protect IP Act) et SOPA (Stop Online Piracy Act), conçues pour donner aux ayants droit et aux autorités des moyens étendus pour lutter contre la contrefaçon et empêcher les infractions au droit d'auteur.
Cette mobilisation fut un succès. Plusieurs élus soutenant initialement ces textes ont finalement renoncé à les défendre. Devant la fronde de nombreux internautes, soutenus par ailleurs par quelques géants du net, les instigateurs de SOPA et PIPA ont en fin de compte jeté l'éponge. Les deux propositions ont été repoussées aux calendes grecques, et ne sont jamais revenues sur le devant de la scène depuis.
Selon le compte du site, plus de 4100 sites vont participer au mouvement. Celui-ci est d'ailleurs soutenu par des organisations de première importance, comme l'Electronic Frontier Foundation, Demand Progress, l'ACLU, Reddit, Greenpeace, Freepress, Boing Boing, W3C ou encore Mozilla. En revanche, aucun géant du net (Google, Apple, Facebook, Microsoft, Yahoo...) ne s'est manifesté.
L'absence de ces derniers (et de leur force de frappe), si elle se confirme, sera un handicap pour les organisateurs du mouvement "The Day We Fight Back". Les grandes firmes du net auraient pourtant intérêt à y participer, dans la mesure où les activités de surveillance de la NSA les touchent directement, notamment à travers le programme PRISM.
La journée du 11 février 2014 est, outre l'opposition à la NSA, l'occasion de célébrer la victoire politique obtenue en 2012 contre les lois SOPA et PIPA et de commémorer la mémoire d'Aaron Swartz, un activiste de renom qui s'est donné la mort début 2013.
Merci à Wikileaks d’avoir révélé hier une version de travail tenue secrète de l’accord Trans-Pacific Strategic Economic Partnership, plus connu sous l’acronyme TPP.
La France ne faisant pas partie des pays directement concernés, on n’en parle pas beaucoup dans nos médias. Mais on sait depuis longtemps que ce sont les USA qui donnent le la dans tout ce qui touche au copyright international.
Plus que donner le la, ils dictent la loi. Et celle qui se prépare ici est tout simplement scélérate…
La fuite du chapitre sur la propriété intellectuelle du Partenariat Trans-Pacifique confirme que cet accord est pire qu’ACTA
La France ne faisant pas partie des pays directement concernés, on n’en parle pas beaucoup dans nos médias. Mais on sait depuis longtemps que ce sont les USA qui donnent le la dans tout ce qui touche au copyright international.
Plus que donner le la, ils dictent la loi. Et celle qui se prépare ici est tout simplement scélérate…
La fuite du chapitre sur la propriété intellectuelle du Partenariat Trans-Pacifique confirme que cet accord est pire qu’ACTA
Source : Grâce à Wikileaks on a la confirmation que l’accord TPP est pire qu’ACTA (Framablog)
Crédit : Simon Gee Giraudot (Creative Commons By-Sa)
Crédit : Simon Gee Giraudot (Creative Commons By-Sa)
Le 22 mai, le Parlement européen votera en session plénière une résolution sur le projet d'accord commercial EU-US, le “Trans-Atlantic Free Trade Agreement” (TAFTA), aussi appelé le “Transatlantic Trade and Investment Partnership” (TTIP). Après les batailles d'ACTA, SOPA et PIPA, l'industrie du divertissement tentera à nouveau d'utiliser un accord commercial pour imposer des mesures répressives en ligne. Avec le vote de mercredi, les députés européens pourraient être sur le point de voter en faveur de mesures répressives de même nature que celles qu'ils ont rejetées dans ACTA il y a quelques mois.
Le Parlement européen pourrait être sur le point d'adopter un mandat autorisant explicitement la Commission européenne à inclure dans les négociations de TAFTA ce qu'ils ont rejeté avec ACTA, la version actuelle de la résolution votée mercredi proposant « une protection solide de secteurs précisément définis des droits de propriété intellectuelle ».
Les députés européens pourraient encore exclure du mandat de négociation toute mesure relative aux brevets, droit d'auteur et droit des marques, et ainsi éviter un nouvel accord commercial anti-démocratique qui imposerait à chaque partie le pire des législations de l'autre, et rendrait impossible de revenir sur des dispositions répressives actuelles ayant déja échoué. À quelques mois seulement des élections, les députés européens vont-ils à nouveau protéger les intérêts de l'industrie, ou plutôt tenir compte de la déclaration de la société civile Sortir la « propriété intellectuelle » de TAFTA co-signée par près de 50 organisations européennes et internationales ?
Le Parlement européen pourrait être sur le point d'adopter un mandat autorisant explicitement la Commission européenne à inclure dans les négociations de TAFTA ce qu'ils ont rejeté avec ACTA, la version actuelle de la résolution votée mercredi proposant « une protection solide de secteurs précisément définis des droits de propriété intellectuelle ».
Les députés européens pourraient encore exclure du mandat de négociation toute mesure relative aux brevets, droit d'auteur et droit des marques, et ainsi éviter un nouvel accord commercial anti-démocratique qui imposerait à chaque partie le pire des législations de l'autre, et rendrait impossible de revenir sur des dispositions répressives actuelles ayant déja échoué. À quelques mois seulement des élections, les députés européens vont-ils à nouveau protéger les intérêts de l'industrie, ou plutôt tenir compte de la déclaration de la société civile Sortir la « propriété intellectuelle » de TAFTA co-signée par près de 50 organisations européennes et internationales ?
Le 25 avril prochain, la commission « commerce international » (INTA) du Parlement européen votera une proposition de résolution sur l'accord commercial EU-US TAFTA (Trans-Atlantic Free Trade Agreement), également appelé TTIP (Transatlantic Trade and Investment Partnership). Après les batailles d'ACTA, SOPA PIPA et CETA, les négociateurs risquent de tenter une fois encore d'utiliser un accord commercial pour imposer des mesures répressives sur Internet au nom du droit d'auteur. Lors du vote de jeudi, les députés européens ont l'occasion d'exclure les mesures relatives à la « propriété intellectuelle » du champ des négociations, et ce afin d'éviter un accord commercial anti-démocratique qui imposerait à chacune des deux parties les pires règles de l'autre. Or, à ce stade, la résolution souligne « que l'accord doit englober une protection solide des droits de propriété intellectuelle (DPI) ».
Après les projets de lois PIPA et SOPA, c'est de nouveau au tour du texte de loi H.R.3523, alias CISPA pour Cyber Intelligence Sharing and Protection Act de refaire surface. Déjà retoqué en 2012, de justesse par les sénateurs américains, ce projet de loi est revenu en force avec quelques corrections dans la Chambre des Représentants, l'équivalent de notre Assemblée Nationale française. De nouveau soumis aux votes ce 18 avril 2013, ce texte a rassemblé 288 voix pour, et seulement 127 contre comme le rappelle Ars Technica. Le texte devra maintenant être étudié au Sénat, mais étant donné qu'il y a un équilibre entre les démocrates et les républicains - contrairement à 2012, il n'y a plus de raisons pour que le texte ne soit cette fois-ci pas validé. Barack Obama à l'exécutif, a toutefois exprimé son envie d'opposer son veto si le texte devait passer.
Interpellé sur les débats parlementaires consacrés à Internet aux États-Unis, le gouvernement a botté en touche en brandissant un principe de non-ingérence. Néanmoins, le ministère des affaires étrangères a reconnu que les autorités françaises entretiennent des contacts réguliers avec les Américains sur les sujets liés au réseau des réseaux.
Gelées depuis plus d'un an, les propositions de loi PIPA et SOPA ne devraient pas revenir sur le devant de la scène législative avant un moment. Mais les effets potentiels que pourraient engendrer ces deux textes, s'ils étaient un jour adoptés, continuent de susciter l'inquiétude. En France, une députée a interpellé le gouvernement à ce sujet, désirant savoir s'il était conscient des problématiques engendrées par les lois PIPA et SOPA.
Voilà, le spectaculaire blackout du 18 janvier 2012 touche à sa fin.
Derrière la Wikipédia en anglais, de très nombreux sites se sont mobilisés (américains mais pas seulement), contribuant à faire de cette journée un succès médiatique à l’échelle planétaire. En compliquant à n’en pas douter la tâche de ceux qui voulaient faire passer en douce ces lois liberticides que sont SOPA et PIPA.
Sauf que, comme disait Bécaud : « Et maintenant, que vais-je faire ? »
Vais-je reprendre tranquillement le cours de ma vie en attendant passivement que l’on vienne éventuellement encore me solliciter en urgence, ce qui ne manquera pas d’advenir tant sont actuellement vivaces les tensions entre l‘ancien et le nouveau Monde ?
« SOPA n’aurait pas pu arriver aussi loin si les électeurs avaient été mieux informés et plus actifs », nous rappelle ici Joe Brockmeier, chroniqueur à ReadWriteWeb.
Et l’HADOPI, la LOPPSI, l’ACTA, etc. chez nous en France et en Europe ?
Ce que j’aurais aimé que Wikipédia et les autres nous disent à propos de SOPA/PIPA
Derrière la Wikipédia en anglais, de très nombreux sites se sont mobilisés (américains mais pas seulement), contribuant à faire de cette journée un succès médiatique à l’échelle planétaire. En compliquant à n’en pas douter la tâche de ceux qui voulaient faire passer en douce ces lois liberticides que sont SOPA et PIPA.
Sauf que, comme disait Bécaud : « Et maintenant, que vais-je faire ? »
Vais-je reprendre tranquillement le cours de ma vie en attendant passivement que l’on vienne éventuellement encore me solliciter en urgence, ce qui ne manquera pas d’advenir tant sont actuellement vivaces les tensions entre l‘ancien et le nouveau Monde ?
« SOPA n’aurait pas pu arriver aussi loin si les électeurs avaient été mieux informés et plus actifs », nous rappelle ici Joe Brockmeier, chroniqueur à ReadWriteWeb.
Et l’HADOPI, la LOPPSI, l’ACTA, etc. chez nous en France et en Europe ?
Ce que j’aurais aimé que Wikipédia et les autres nous disent à propos de SOPA/PIPA
L'Union européenne et 22 de ses Etats membres viennent officiellement de signer le traité ACTA (Anti Couterfeiting Trade Agreement) , accord commercial anti-contrefaçon. La Quadrature du net en appelle à un mouvement citoyen mondial.
Equivalent des lois américaines anti-partage controversées SOPA et PIPA, le traité ACTA porterait tout aussi directement atteinte à un Internet libre et innovant. Et la coïncidence des calendriers ne peut que tout autant faire réagir : cette signature du traité à Tokyo survient quelques jours seulement après les nombreuses protestations en ligne aux Etats-Unis et le report de SOPA et PIPA, après que la Maison-Blanche elle-même ait pris position contre ces lois. Alors, provocation des représentants de l'Union européenne et 22 Etats membres ?
Equivalent des lois américaines anti-partage controversées SOPA et PIPA, le traité ACTA porterait tout aussi directement atteinte à un Internet libre et innovant. Et la coïncidence des calendriers ne peut que tout autant faire réagir : cette signature du traité à Tokyo survient quelques jours seulement après les nombreuses protestations en ligne aux Etats-Unis et le report de SOPA et PIPA, après que la Maison-Blanche elle-même ait pris position contre ces lois. Alors, provocation des représentants de l'Union européenne et 22 Etats membres ?
On peut se féliciter du spectaculaire succès de la récente action contre les lois SOPA et PIPA mais quelques part il était déjà trop tard. Il ne restait plus qu’à résister, ce qui fut fait et bien fait jusqu’à… la prochaine attaque !
Engagez-vous, comme dirait l’autre, pour casser ce cercle vicieux qui nous voit être trop souvent sur la défensive[1], pour proposer et mettre en place d’urgentes et salutaires alternatives.
Un article qui fait écho à une autre de nos traductions : Le jour d’après le blackout SOPA ou ce que j’aurais aimé entendre de Wikipédia & Co.
Il est temps de passer à l’offensive pour défendre la liberté d’expression
Engagez-vous, comme dirait l’autre, pour casser ce cercle vicieux qui nous voit être trop souvent sur la défensive[1], pour proposer et mettre en place d’urgentes et salutaires alternatives.
Un article qui fait écho à une autre de nos traductions : Le jour d’après le blackout SOPA ou ce que j’aurais aimé entendre de Wikipédia & Co.
Il est temps de passer à l’offensive pour défendre la liberté d’expression
Paris, 26 janvier 2012 – Aujourd'hui à Tokyo, l'Union européenne et 22 de ses États Membres, dont la France, ont officiellement signé ACTA, l'accord commercial anti-contrefaçon. Le mouvement citoyen mondial contre les lois américaines anti-partage SOPA et PIPA doit désormais vaincre leur équivalent global ACTA au Parlement européen.