14046 shaares
Après quelques papiers déprimés sur l’état du Net, qui répondent à bien d’autres ou leur font échos (chez Philippe, chez Neil, chez Olivier), il est peut-être temps de réfléchir à ce que nous pouvons faire.
D’abord, il faut remonter à l’origine du mal. Nous devons sans doute entreprendre un travail historique. Il n’existe probablement pas une cause unique, mais on peut tout au moins repenser au Web que nous aimions, celui d’un monde libre où les sites étaient plus ou moins égaux et où les internautes vagabondaient des uns aux autres, et comparer ce Web à celui d’aujourd’hui, où quelques sites écrasent tous les autres et aspirent tous les internautes.
En quelque sorte, nous sommes passés du nomadisme numérique (dont j’ai fait l’éloge dans L’alternative nomade) à la sédentarisation numérique. Pourquoi donc le Web s’est-il centralisé ?
D’abord, il faut remonter à l’origine du mal. Nous devons sans doute entreprendre un travail historique. Il n’existe probablement pas une cause unique, mais on peut tout au moins repenser au Web que nous aimions, celui d’un monde libre où les sites étaient plus ou moins égaux et où les internautes vagabondaient des uns aux autres, et comparer ce Web à celui d’aujourd’hui, où quelques sites écrasent tous les autres et aspirent tous les internautes.
En quelque sorte, nous sommes passés du nomadisme numérique (dont j’ai fait l’éloge dans L’alternative nomade) à la sédentarisation numérique. Pourquoi donc le Web s’est-il centralisé ?