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La créativité automatique a depuis longtemps été débattue dans le milieu de l’intelligence artificielle, même s’il ne s’agit pas du domaine qui a suscité le plus de travaux. Le site d’information Physorg nous apprend qu’un partenariat entre cinq universités (Londres, Madrid, Dublin, Cambridge et Ljubljana) s’attaque aujourd’hui au problème en élaborant le projet “WHIM” (pour What-if Machine). Celle-ci produit diverses idées de scénarios, tous commençant par l’expression “what if ?” Par exemple “Et si des esclaves tremblants étaient libérés de leurs maîtres, partaient voyager et devenaient des héros intrépides ?” Mais la production aléatoire de phrases n’est pas le seul propos de la What-If Machine. Le programme, affirment ses concepteurs, est en mesure d’évaluer l’impact de chaque proposition, de déterminer laquelle sera susceptible de convaincre le lecteur de sa pertinence. Pour ce faire, l’algorithme dispose de “modèles du monde” correspondant à chaque terme utilisé. Ensuite, le programme génère des idées en “utilisant les notions de surprise, de tension sémantique d’incongruité“. Il évalue ensuite leur potentiel en les comparant avec les modèles du monde déjà présent. Enfin, il crowdsource lesdites propositions afin de déterminer celles qui plaisent le plus aux lecteurs, afin de perfectionner l’algorithme de création.