14046 shaares
On nous dit que tous les secteurs vont se faire ubériser. Toutes les industries, dépiécées. Si l’on entend l’ubérisation comme une “entrée agressive sur un marché, anciennement régulé, via une plateformisation et flexibilisation de la main d’oeuvre” cette forme de disruption peut-elle s’appliquer au secteur alimentaire ? J’entends de plus en plus cette question dans les échanges que je peux avoir avec les acteurs du secteur. Alors je me suis interrogée sur ce qu’impliquerait un modèle à la Uber appliqué au système alimentaire, et quelles autres formes de disruption semblaient émerger, liées à la digitalisation de l’agriculture, et aux modèles collaboratifs basés sur la mutualisation, le pair-à-pair et la décentralisation.