14046 shaares
Clive Thompson dans Wired estime que nous avons besoin d’un mouvement de réparateurs et pas seulement d’un mouvement de faiseurs (makers). A New York, il s’est rendu à une rencontre du collectif des réparateurs, un groupe de bricoleurs de Brooklyn, qui plusieurs fois par mois, proposent de réparer ce que les gens ont à leur apporter. Les gens défilent avec des ordinateurs, des lampes, des appareils électroménagers et la plupart repartent avec leurs objets réparés. “Le spectacle des marchandises mortes qui reviennent à la vie, n’est pas seulement utile aux habitants, il est transformateur.”
On connaît le mouvement maker dont à rendu compte Chris Anderson dans son livre éponyme, ces geeks qui lancent une nouvelle forme de tradition artisanale. Mais nous avons besoin de quelque chose d’autre, estime Thompson. “Nous devons appliquer ces compétences de fabricant à ce que nous possédons déjà, donner à nos appareils brisés une nouvelle vie.” Nous avons besoin d’un mouvement de réparateur qui serait un énorme changement culturel. Au XXe siècle, les entreprises américaines ont promu agressivement l’obsolescence programmée, concevant les choses pour qu’elles se brisent. Acheter des choses neuves était notre devoir patriotique : “Nous avons besoin de choses consommables, consomptibles, usables, remplaçables et jetables à rythme toujours croissant”, écrivait le spécialiste en marketing Victor Lebow en 1955. Aujourd’hui, les déchets électroniques sont devenus l’une des catégories de déchets dont la croissance est la plus forte. Nous avons jeté 2,4 millions de tonnes de ces déchets en 2010 et n’en avons recyclé que 27%. Seul un mouvement de réparateurs pourrait briser ce système de gaspillage.
On connaît le mouvement maker dont à rendu compte Chris Anderson dans son livre éponyme, ces geeks qui lancent une nouvelle forme de tradition artisanale. Mais nous avons besoin de quelque chose d’autre, estime Thompson. “Nous devons appliquer ces compétences de fabricant à ce que nous possédons déjà, donner à nos appareils brisés une nouvelle vie.” Nous avons besoin d’un mouvement de réparateur qui serait un énorme changement culturel. Au XXe siècle, les entreprises américaines ont promu agressivement l’obsolescence programmée, concevant les choses pour qu’elles se brisent. Acheter des choses neuves était notre devoir patriotique : “Nous avons besoin de choses consommables, consomptibles, usables, remplaçables et jetables à rythme toujours croissant”, écrivait le spécialiste en marketing Victor Lebow en 1955. Aujourd’hui, les déchets électroniques sont devenus l’une des catégories de déchets dont la croissance est la plus forte. Nous avons jeté 2,4 millions de tonnes de ces déchets en 2010 et n’en avons recyclé que 27%. Seul un mouvement de réparateurs pourrait briser ce système de gaspillage.