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Smartarded
J’ai déjà à plusieurs reprises parlé sur S.I.Lex de l’aventure des Noénautes (ici, là ou là). Lancée il y a un an par l’auteur Pouhiou, elle a consisté pour lui à écrire un roman feuilleton sur un blog, au rythme de quatre épisodes par semaine durant quatre mois. De ce marathon d’écriture à ciel ouvert est né un premier roman, #Smartarded, puis un second ,#MonOrchide, que l’auteur a choisi de diffuser gratuitement en ligne.
Pour aller plus loin dans cette dynamique de partage, indissociable de sa démarche d’écriture, Pouhiou a décidé de placer volontairement ses écrits dans le domaine public, en optant pour la licence CC0 (Creative Commons Zéro). L’éditeur Framabook lui a ensuite proposé d’éditer son premier roman sous la forme d’un livre papier et si l’aventure s’était arrêtée là, on aurait déjà pu considérer qu’il s’agissait d’une belle histoire de Culture Libre.
Mais à l’occasion du premier anniversaire de son projet, Pouhiou se lance - et nous lance à tous – un nouveau défi pour faire en sorte que son roman devienne non seulement libre, mais gratuit… jusqu’au papier !
Pour aller plus loin dans cette dynamique de partage, indissociable de sa démarche d’écriture, Pouhiou a décidé de placer volontairement ses écrits dans le domaine public, en optant pour la licence CC0 (Creative Commons Zéro). L’éditeur Framabook lui a ensuite proposé d’éditer son premier roman sous la forme d’un livre papier et si l’aventure s’était arrêtée là, on aurait déjà pu considérer qu’il s’agissait d’une belle histoire de Culture Libre.
Mais à l’occasion du premier anniversaire de son projet, Pouhiou se lance - et nous lance à tous – un nouveau défi pour faire en sorte que son roman devienne non seulement libre, mais gratuit… jusqu’au papier !
Nina Paley est une artiste étasunienne auteure de bandes dessinées et dessins animés, dont le célèbre Sita Sings The Blues. Elle a pris en grippe, depuis bien longtemps, le système du copyright de son pays. J’ai découvert ses œuvres grâce à @Calimaq dont le blog SILex traite des problématiques du droit d’auteur. Et depuis longtemps le Framablog soutient ses choix militants et fait connaître ses œuvres.
Hier, @Calimaq m’envoie un lien vers l’article qui va suivre. Il sait que cela va me toucher : Nina parle ci-dessous de la licence CC0, annonçant l’élévation volontaire et par anticipation d’une œuvre dans le Domaine Public. J’aime tant la CC0 qu’elle pare chacune de mes œuvres <autopromo>dont mon premier roman #Smartarded, publié chez Framabook</autopromo>. Cette licence me permet de « couper le cordon » avec les histoires que j’écris. Leur enlever et la chaîne et le boulet qu’elles se traînaient pour rendre leur lectorat libre de se les approprier.
On le sait, les licences libres ne sont pas sans restrictions. Les trolls débats sur les entraves aux libertés qu’entraînent les clauses NC (condition de non commercialisation) et ND (condition de non modification) remplissent des forums entiers. Pourtant, peu de gens parlent de la contrainte que peut représenter la clause share alike, le fameux « SA » viral, imposant la licence choisie à toute nouvelle adaptation de l’œuvre.
Nina Paley nous livre ici son vécu, nous explique ce « vœu de non-violence légale » qui motive l’expérience qu’elle mène… et que je lui souhaite aussi heureuse que celle que je vis.
Hier, @Calimaq m’envoie un lien vers l’article qui va suivre. Il sait que cela va me toucher : Nina parle ci-dessous de la licence CC0, annonçant l’élévation volontaire et par anticipation d’une œuvre dans le Domaine Public. J’aime tant la CC0 qu’elle pare chacune de mes œuvres <autopromo>dont mon premier roman #Smartarded, publié chez Framabook</autopromo>. Cette licence me permet de « couper le cordon » avec les histoires que j’écris. Leur enlever et la chaîne et le boulet qu’elles se traînaient pour rendre leur lectorat libre de se les approprier.
On le sait, les licences libres ne sont pas sans restrictions. Les trolls débats sur les entraves aux libertés qu’entraînent les clauses NC (condition de non commercialisation) et ND (condition de non modification) remplissent des forums entiers. Pourtant, peu de gens parlent de la contrainte que peut représenter la clause share alike, le fameux « SA » viral, imposant la licence choisie à toute nouvelle adaptation de l’œuvre.
Nina Paley nous livre ici son vécu, nous explique ce « vœu de non-violence légale » qui motive l’expérience qu’elle mène… et que je lui souhaite aussi heureuse que celle que je vis.
#Smartarded sort le 1er Octobre. Articles de presse, newsletter, partage et promotion se mélangent à ces premiers épisodes, à ce #Monorchide. Si on y regarde bien, toute cette histoire que nous vivons toi et moi avec ce blog, toute cette histoire n’est qu’une question de plaisir.
Créer du Plaisir
Faisons le point. #Smartarded sort en version papier le 1er octobre (chez Framasoft, collection Framabook). Au même moment, sur la page de l’éditeur comme sur ce site, les versions epub et pdf seront mises à disposition libre et gratuite. Les proches et les fidèles, ceux et celles qui sont inscrit-es à ma newsletter artisanale nommée la NoéLettre, bref beaucoup de monde a déjà pu se procurer un exemplaire papier en avant-première. Et puis il y a ceux et celles qui me disent, toujours avec un pincement désolé :
Il faut que je lise ton livre.
Créer du Plaisir
Faisons le point. #Smartarded sort en version papier le 1er octobre (chez Framasoft, collection Framabook). Au même moment, sur la page de l’éditeur comme sur ce site, les versions epub et pdf seront mises à disposition libre et gratuite. Les proches et les fidèles, ceux et celles qui sont inscrit-es à ma newsletter artisanale nommée la NoéLettre, bref beaucoup de monde a déjà pu se procurer un exemplaire papier en avant-première. Et puis il y a ceux et celles qui me disent, toujours avec un pincement désolé :
Il faut que je lise ton livre.