14046 shaares
« Que le peuple sache distinguer la voix de la raison de celle de la corruption et bientôt il verra tomber à ses pieds les chaînes d’or qu’elle lui avait préparées ; autrement lui-même y présentera ses mains égarées, et offrira, d’une voix soumise, de quoi payer les séducteurs qui les livrent à ses tyrans » Condorcet, Premier mémoire sur l’instruction publique.
La volonté des multinationales de privatiser les biens communs cognitifs est une atteinte à la sphère publique.
La sphère publique, jusqu’à présent désignée comme un espace ouvert accessible à tous, au sein duquel on peut librement circuler, peut s’étendre aux espaces cognitifs.
La connaissance, que nous partageons par le langage et nos écrits, est un élément constitutif de notre identité personnelle et sociale.
Les questions autour de la protection des droits d’auteurs et des brevets occultent l’altérité, les filiations… Comme si « un auteur » n’était redevable à « aucun être humain », à aucun professeur, bibliothécaire, conservateur…
La volonté des multinationales de privatiser les biens communs cognitifs est une atteinte à la sphère publique.
La sphère publique, jusqu’à présent désignée comme un espace ouvert accessible à tous, au sein duquel on peut librement circuler, peut s’étendre aux espaces cognitifs.
La connaissance, que nous partageons par le langage et nos écrits, est un élément constitutif de notre identité personnelle et sociale.
Les questions autour de la protection des droits d’auteurs et des brevets occultent l’altérité, les filiations… Comme si « un auteur » n’était redevable à « aucun être humain », à aucun professeur, bibliothécaire, conservateur…