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November 20, 2015

Sarkozy et Hollande ont déclenché la guerre sans nous prévenir. -- Jacques-Marie BOURGET
Mettons-nous la tête dans les mains. C’est une position qui sert aussi bien pour réfléchir que pour pleurer. Les animateurs d’écrans qui vous montrent la guerre, celle de Paris, oublient de nous expliquer pourquoi la France en est arrivée là.
France : une fusillade éclate à Saint-Denis, au nord de Paris — Wikinews
18 novembre 2015. – Depuis 4h30 (heure de Paris), à une dizaine de kilomètres du centre de la capitale, l'unité d'élite de la police française échange des coups de feu avec des hommes armés, dans le secteur de la place Jean Jaurès. Une alerte générale a été lancée.

Au moment d'écrire ces lignes, l'opération était toujours en cours et les suspects se seraient retranchés dans un appartement et des policiers aurait été touchés.
Du cyber contre la kalach ? : Reflets
Tout comme en janvier dernier après la tragédie qui a frappé Charlie Hebdo et avec lui toute la France, des hacktivistes souhaitent donner une réponse cyber à l’horreur du terrorisme. Comment réagir quand, sidéré, devant la TV on assiste à un tel déferlement de violence et de haine ? Agir ? Oui ? Mais comment ?
Les bruits de bottes sous le regard d’une députée : Reflets
Il faut le dire, par souci de transparence, Isabelle Attard est notre députée geek, du coup, elle a notre sympathie. Elle s’est notamment  illustrée en votant contre la Loi sur le renseignement et s’est battue autant qu’elle a pu pour que les questions posées par le scandale Amesys trouve des réponses. Pour une fois, nous allons relayer un communiqué de presse. Car le contenu est intéressant et montre que tous les représentants ne sont pas sur la même longueur d’ondes en ces temps troublés. Pour certains, le discours guerrier est un danger…

    Nul, par la guerre, ne devient grand.

    Ce vendredi 13 novembre 2015, nous avons tous été frappés.

    En tant que députée, mon premier devoir est d’être au service de ceux qui souffrent, et de rassurer mes concitoyens. Je dois contrôler l’action de l’État avant, pendant, et après les attentats. Je dois aussi voter des lois efficaces, qui règlent les problèmes sans en créer de nouveaux. Ces trois années passées à l’Assemblée nationale m’ont montré qu’une loi votée trop vite est toujours mauvaise. Que dire d’une loi rédigée et votée en 72 heures ?

    Perquisitions de nuit, assignations à résidence, enquêtes, filatures, surveillance électronique, dissolution d’associations, expulsion d’imams appelant à la violence, tout est déjà prévu dans nos lois. Tout est déjà réalisable par les policiers, gendarmes et agents de renseignement.

    Le juge Trévidic pointe une seule cause majeure aux insuffisances des forces de l’ordre : le manque de moyens financiers et humains. Depuis des années, c’est ce que je réclame au gouvernement, sans réaction de sa part jusqu’à lundi dernier.

    La prolongation de l’état d’urgence ne permet qu’une seule chose nouvelle : la mise à l’écart des juges, et donc de la justice. Les policiers doivent présenter des preuves aux juges. C’est une étape obligatoire pour ne pas perdre un temps précieux à détruire la vie d’innocents. Diminuer nos libertés n’empêchera pas de nouveaux attentats.

    En conscience et responsabilité, je voterai contre la prolongation de l’état d’urgence. Gouvernement et parlementaires doivent se ressaisir et sortir de la gesticulation guerrière et médiatique. La dignité des survivants et des proches exige un comportement à la hauteur des enjeux.

    Agissons directement sur les causes de ces attaques : asphyxions financièrement Daesh, limitons son approvisionnement en armes, développons la coopération internationale dans le cadre de l’ONU, cassons l’embrigadement à sa source, transformons les ghettos, supprimons les contrôles au faciès et surtout, surtout, offrons à nos jeunes un avenir autre que la précarité et l’isolement social.

    Isabelle Attard
[PERSO] Pourquoi Internet est fondamental pour chaque être humain ? | Pixellibre.net
En cette période sombre de notre histoire, je vous propose un point de vue un peu différent, sur lequel je vous invite à réfléchir, que vous soyez citoyen, militant, élu du peuple, élite de la nation.

Les attentats du vendredi 13 novembre sont les plus meurtriers de notre histoire depuis la seconde guerre, ils laisseront une trace indélébile dans nos esprits, nos consciences et sans doute dans nos modes de vie, bien que tout le monde ait décidé de « résister » en allant picoler. Je ne vous jette pas la pierre, même moi j’ai besoin de prendre une cuite pour oublier la vie en ce moment.

Mais dans cet océan de ténèbres, j’ai cru déceler quelque chose de positif : vous, Internet.
Attaques terroristes, cette affreuse impression de déjà-vu et d’impuissance : Reflets
Nous avions eu la Loi sur le Renseignement en réponse aux attaques de janvier 2015. A l’époque, déjà, François Hollande adoptait un ton martial et annonçait un plan VIGIPIRATE porté à « un niveau jamais atteint« , un nombre de militaire supplémentaires « exceptionnel » déployés pour protéger les Français. Toute ressemblance avec un discours récent serait purement fortuite.
Attentats à Paris : Abdelhamid Abaaoud a été formellement identifié — Wikinews
19 novembre 2015. – Le procureur de la République de Paris confirme cet après-midi qu'Abdelhamid Abaaoud a été tué lors de l'opération du RAID à Saint-Denis. Son corps a été formellement identifié grâce à ses empruntes digitales.

Son rôle dans les attentats n'est pas encore déterminé, mais il est proche d'un des auteurs qui est actuellement en fuite.
La pénalisation de la lecture de sites terroristes est rejetée, mais Valls ne dit pas non - Politique - Numerama
L'Assemblée nationale a rejeté jeudi pour des raisons techniques la proposition de condamner pénalement le fait de lire des sites djihadistes alors que l'on fait l'objet d'une fiche S des services de renseignement. Mais Manuel Valls a prévenu que le débat aurait lieu.
État d'urgence : l'État policier pour éluder tout bilan critique | La Quadrature du Net
Paris, le 19 novembre 2015 — L'Assemblée nationale a voté aujourd'hui le projet de loi sur la refonte de l'état d'urgence1, adopté en extrême urgence dans un climat de surenchère autoritaire sans précédent. La Quadrature du Net s'inquiète de plusieurs mesures contenues dans la loi, notamment concernant les perquisitions informatiques, la censure d'Internet et la liberté d'association. À rebours de toute réflexion de fond sur les causes profondes des attentats et la manière de régler une situation complexe, la classe politique dans son ensemble se désavoue elle-même en répondant par la restriction générale des libertés publiques à une attaque sans précédent contre nos libertés.

(...)

« Le débat et le vote de la loi sur l'état d'urgence à l'Assemblée nationale montrent que les députés et le gouvernement sont dans le déni complet de la situation actuelle. Ce vote marqué par une ambiance d'acharnement contre l'État de droit et la séparation des pouvoirs montre que la France est bien loin d'avoir entrepris le travail nécessaire à un vrai règlement du risque terroriste dans toute sa profondeur. Nous appelons les citoyens à marquer leur désapprobation auprès de leurs représentants de manière très claire, puisque c'est au nom de leurs craintes que les députés, paniqués, sacrifient aujourd'hui les libertés. Ils croient ainsi créer un illusoire sentiment de sécurité en mettant en place, pour plusieurs mois, un État réellement policier2. Devant ce vote en sur-urgence3, il ne nous reste plus guère que la possibilité de documenter le désastre, en espérant un sursaut proche. » déclare Adrienne Charmet, coordinatrice des campagnes de La Quadrature du Net.

La Quadrature du Net vous invite à appeler vos députés pour leur demander d'ouvrir une enquête parlementaire d'investigation sur les lois de surveillance et antiterroristes : la réponse aux attentats ne peut pas être qu'une baisse des libertés ! Agissez maintenant pour demander un vrai bilan !
De l'utilisation des médias sociaux en période de crise
Comme beaucoup de blogueurs que j'ai lu ces derniers temps, j'ai eu du mal à revenir ici traiter de sujets futiles avec l'atmosphère pesante qui règne depuis une semaine, y compris sur le web.

Internet et les réseaux sociaux ont d'ailleurs été une nouvelle fois au coeur de la circulation de l'information, avec leurs forces et leurs faiblesses. Plus que jamais dans ces situations extrêmes, nous ressentons le besoin de s'informer et de partager.

Alors quitte à reprendre le clavier, je me suis dit que partager mes observations de ces derniers jours serait utile.
Les dérives sécuritaires s’attaquent au principe même des Communs : la liberté | SavoirsCom1
Le collectif SavoirsCom1 exprime ses plus vives inquiétudes en réaction à la pente sécuritaire que le gouvernement et la grande majorité des représentants sont en train de suivre, suite aux attentats survenus le 13 novembre dernier.

L’adoption à une écrasante majorité par l’Assemblée nationale du projet de loi prolongeant l’état d’urgence pour une période de 3 mois en est une première manifestation. Mais le pire est sans doute à venir, notamment dans le cadre de la réforme de la Constitution annoncée par le Président de la République.

En tant que collectif dédié à la promotion des communs de la connaissance, nous tenons aujourd’hui à dénoncer cette spirale sécuritaire, parce qu’il y existe un lien consubstantiel entre les Communs et les libertés fondamentales.
Attentats de Paris : la conjuration des imbéciles : Reflets
Les massacres parisiens perpétrés par des terroristes fanatiques sont politiques. La classe politique française tente, à l’aune de l’ampleur du drame, d’évacuer ses responsabilités. L’unité affichée a un objectif principal : camoufler les raisons purement politiques de cette attaque, et surtout, les racines de celles-ci.

Analyse de la construction d’une « guerre » intérieure en cours, et des guerres extérieures fabriquées par des politiques françaises désastreuses.
La police pourra accéder au Cloud des suspects depuis leur domicile - Politique - Numerama
Le projet de loi sur l'État d'urgence qui sera débattu à partir de jeudi prévoit que les policiers pourront utiliser tout système informatique présent lors d'une perquisition administrative pour accéder à toute donnée, y compris située sur un service en ligne.
Non, plus de guerres ! -- Nuray MERT
Vendredi soir, la France a subi une attaque terroriste hideuse et mérite la sympathie et la solidarité de tout le monde. Pourtant, ce ne devrait pas être une raison pour engager une nouvelle guerre ! Nous connaissons les résultats du 11 septembre 2001 ; à l’époque, les Etats-Unis déclarèrent la guerre, envahirent l’Afghanistan puis l’Irak et créèrent plus de tragédies et de chaos.
L'État pourra bloquer des sites Internet sans aucun délai ni contrôle - Politique - Numerama
Modifiée par l'Assemblée nationale, la loi sur l'état d'urgence permettra au gouvernement d'obtenir le blocage de sites internet faisant l'apologie du terrorisme sans aucun contrôle judiciaire, et sans aucun délai.
Xavier Bertrand demande que la Hadopi traque les terroristes plutôt que les pirates - Politique - Numerama
L'ancien ministre Xavier Bertrand, député Républicain de l'Aisne, demande que les moyens de l'Hadopi soient immédiatement redirigés contre le terrorisme. Impossible, techniquement et juridiquement.
Qui sème l'impérialisme récolte le terrorisme -- Jérôme HENRIQUES
Presque un an après les attentats de Charlie Hebdo, c’est reparti pour un tour d’hystérie collective. Entre les tartufferies médiatico-politiques ("on a atteint des sommets dans l’horreur", "une porte s’est ouverte sur l’enfer" ...) et l’idiotie collective ("ca y est c’est la guerre", "même pas peur", "la France a été touchée parce que c’est le pays des droits de l’homme" ...), beaucoup devraient redescendre sur terre et essayer de s’imposer un minimum de réflexion et d’honnêteté.
Valls demande de ne pas saisir le Conseil constitutionnel sur l'état d'urgence - Politique - Numerama
Le premier ministre Manuel Valls a demandé au Sénat de ne pas saisir le Conseil constitutionnel du projet de loi sur l'état d'urgence, craignant que certaines dispositions soient censurées.
La loi sur l'état d'urgence : quel impact sur le numérique ? - Politique - Numerama
Le Parlement a adopté définitivement la loi sur l'état d'urgence, avec plusieurs conséquences pour le numérique.

Après l’Assemblée nationale qui a adopté jeudi à 551 voix contre 6 la loi prorogeant l’état d’urgence, le Sénat a adopté vendredi à l’unanimité de 336 voix le texte qui prolonge de 3 mois l’état d’urgence, et modifie son cadre. Pendant ces périodes, l’État dispose de pouvoirs spéciaux pour répondre à une situation de crise, en dérogeant aux garanties apportées au respect des droits et des libertés. En particulier à l’encadrement judiciaire des mesures dérogatoires.

Les députés avaient adopté plusieurs amendements confirmés par le Sénat, qui permettent notamment d’obtenir le blocage immédiat de sites internet, ou de maintenir l’interdiction pour les suspects de communiquer par internet avec des contacts même lorsqu’ils ne sont plus assignés à résidence.

La loi donne la possibilité de copier sur place les données informatiques des ordinateurs ou smartphones présents lors des perquisitions administratives, ou de les utiliser pour accéder à distance aux données des services en ligne utilisés par la personne faisant l’objet de la perquisition.