14046 shaares
Ce n’est plus qu’une question de temps. Bientôt le cadavre sera froid. On l’enterrera sans cérémonie ni regrets. Internet est mort. C’est nous qui l’avons tué. Bien sûr il bouge encore ; certains même disent que la maladie dont il souffre peut être vaincue, qu’il peut être sauvé. Ce serait espérer en vain. Un espoir tout juste bon à endormir un peu la douleur de pressentir, au fond de nos tripes, la disparition de ce qui nous fut cher.