14046 shaares
Aujourd’hui en refusant d’accorder à Edward Snowden l’asile politique, ou du moins en montrant une grande frilosité à se poser la question, la France conchie les libertés fondamentales inscrites dans sa Constitution, elle conchie ce qui est censé être notre ciment social.
Comme Julian Assange, Edward Snowden est physiquement menacé. Les informations qu’ils ont révélé sont classifiées aux USA et au motif du délit de « conspiracy » et d’espionnage, tous deux risquent la peine de mort, au mieux, comme le prévoit le Patriot Act, de finir leurs jours à Guantanamo, sans même être jugés.
La France, sur le papier, pays des droits de l’Homme et de la liberté d’expression, préfère donc couvrir l’exile financier et technologique de ses produits de surveillance de masse « made in France », plutôt que d’octroyer à ces deux personnes, auxquelles nous devons une prise de conscience mondiale, leur droit le plus élémentaire : celui de vivre.
Il faut bien comprendre que sous notre droit à nous, Edward Snowden comme Julian Assange n’ont commis aucun délit en publiant des informations classifiées aux USA car elles ne le sont pas du tout en France.
Du point de vue du droit « connu » de nos citoyens (que l’on opposera à des accords secrets), rien ne s’oppose donc à ce que Snowden et Assange puissent bénéficier de la protection de la France, ce serait même parfaitement légitime, humain et dans la droite lignée des valeurs que notre République dit défendre.
Comme Julian Assange, Edward Snowden est physiquement menacé. Les informations qu’ils ont révélé sont classifiées aux USA et au motif du délit de « conspiracy » et d’espionnage, tous deux risquent la peine de mort, au mieux, comme le prévoit le Patriot Act, de finir leurs jours à Guantanamo, sans même être jugés.
La France, sur le papier, pays des droits de l’Homme et de la liberté d’expression, préfère donc couvrir l’exile financier et technologique de ses produits de surveillance de masse « made in France », plutôt que d’octroyer à ces deux personnes, auxquelles nous devons une prise de conscience mondiale, leur droit le plus élémentaire : celui de vivre.
Il faut bien comprendre que sous notre droit à nous, Edward Snowden comme Julian Assange n’ont commis aucun délit en publiant des informations classifiées aux USA car elles ne le sont pas du tout en France.
Du point de vue du droit « connu » de nos citoyens (que l’on opposera à des accords secrets), rien ne s’oppose donc à ce que Snowden et Assange puissent bénéficier de la protection de la France, ce serait même parfaitement légitime, humain et dans la droite lignée des valeurs que notre République dit défendre.