14046 shaares
Cette beauté, c'est Neelie...
Et Neelie, elle est commissaire européenne chargée de la Société numérique.
Je ne sais pas si vous la connaissez, mais Neelie sait faire le show. En avril 2012, elle avait défendu avec conviction sa position anti-verrou numérique (DRM) en montrant aux spécialistes du web et de la politique lors d'une conférence, une paire de menottes que lui avait envoyées l'ami Richard Stallman. Elle déclarait alors au sujet du DPI : "Nous devons à tout prix éviter que de telles technologies finissent entre les mains de dictateurs !" (source)
On aurait pu alors penser que la dame avait une position pro-neutralité mais si j'en crois cet article de 2011, sa stratégie qui consiste à souffler le chaud et le froid, tout en adoptant la position des opérateurs (ou au mieux une position attentiste), n'a pas fait illusion longtemps.
Neelie a dû croiser la route de lobbyistes depuis bien longtemps déjà... Et aujourd'hui, elle souffle le froid puisqu'elle a décidé de défendre le droit pour les opérateur et FAI européens de segmenter leurs offres non plus uniquement sur le débit ou la quantité de données échangées, mais aussi sur le contenu échangé.
Nous vous y trompez pas, cela existe déjà chez nos amis anglais avec PlusNet. Et le résultat est plutôt catastrophique puisqu’en fonction de son forfait (cher ou pas cher), l'internaute aura le droit de visiter tel site et pas tel autre... ou d'utiliser tel protocole et pas tel autre. Un Internet sous péage sauce DPI qui pour le coup revient à une double prise d'otage.
Et Neelie, elle est commissaire européenne chargée de la Société numérique.
Je ne sais pas si vous la connaissez, mais Neelie sait faire le show. En avril 2012, elle avait défendu avec conviction sa position anti-verrou numérique (DRM) en montrant aux spécialistes du web et de la politique lors d'une conférence, une paire de menottes que lui avait envoyées l'ami Richard Stallman. Elle déclarait alors au sujet du DPI : "Nous devons à tout prix éviter que de telles technologies finissent entre les mains de dictateurs !" (source)
On aurait pu alors penser que la dame avait une position pro-neutralité mais si j'en crois cet article de 2011, sa stratégie qui consiste à souffler le chaud et le froid, tout en adoptant la position des opérateurs (ou au mieux une position attentiste), n'a pas fait illusion longtemps.
Neelie a dû croiser la route de lobbyistes depuis bien longtemps déjà... Et aujourd'hui, elle souffle le froid puisqu'elle a décidé de défendre le droit pour les opérateur et FAI européens de segmenter leurs offres non plus uniquement sur le débit ou la quantité de données échangées, mais aussi sur le contenu échangé.
Nous vous y trompez pas, cela existe déjà chez nos amis anglais avec PlusNet. Et le résultat est plutôt catastrophique puisqu’en fonction de son forfait (cher ou pas cher), l'internaute aura le droit de visiter tel site et pas tel autre... ou d'utiliser tel protocole et pas tel autre. Un Internet sous péage sauce DPI qui pour le coup revient à une double prise d'otage.