14046 shaares
Pour les ados d’aujourd’hui, le monopole du droit d’auteur est quelque chose que l’establishment utilise pour les empêcher de jouir de la culture et du savoir, pour censurer leurs protestations et confiner leur art à des cercles restreints. Au fur et à mesure que ces gens vieillissent et commencent à avoir du pouvoir dans les prises de décision, ils se rebellent contre ce monopole. Quand le tueront-ils ?
Avant Internet, à l’époque des cassettes, le monopole du droit d’auteur ne concernait que les juristes de quelques grandes boîtes. La barrière à la diffusion était trop haute pour que tout un chacun puisse contribuer à la création de la culture.
Regardons ce qui s’est passé lorsque les cassettes compactes sont arrivées. C’était une sorte de disque dur amovible analogique. Les lecteurs se sont vendus comme des petits pains, particulièrement sous la forme appelée ghettoblaster, où il s’agissait d’une lourde boîte avec deux haut-parleurs et deux emplacements pour cassette, sans compter les batteries.
Notez les deux emplacements pour cassettes. Ces lecteurs se vendaient parce qu’ils copiaient bien. Vous poussiez sur un gros bouton mis en évidence : COPIE. Plus les ghettoblasters copiaient bien, plus grandes seraient les collections de leurs propriétaires.
L’industrie de la copie est devenue folle et a déclaré la guerre à la copie «La copie privée tue la musique». Les musiciens de l’époque ajoutèrent «La copie privée tue les profits de l’industrie de la musique» en laissant un côté «vierge, pour que vous puissiez participer».
Cette époque marque le début de la guerre contre la copie. Imaginez-vous un double lecteur DVD avec un gros bouton «copier» ?
À présent, les maisons des honnêtes gens sont raidées la nuit par la police avec les armes en joue parce qu’ils ont écouté de la musique et vu des films sans en avoir l’autorisation. Les voix des activistes sont réduites au silence avec l’aide du monopole du droit d’auteur. Des responsabilités secondaires et tierces sont érigées pour limiter toujours plus la liberté d’expression. Tout cela pendant que le peuple continue à partager sa culture comme il l’a toujours fait.
Les entrepreneurs sont parfois même condamnés pour avoir joué leur propre musique, dans leurs propres cafés, parce que les sociétés de gestion demandent des redevances indues.
En un mot, le monopole du droit d’auteur est devenu répressif, abusif et oppressif. Or pour que des lois soient respectées, elles doivent être approuvées par ceux qui les subissent. Le monopole du droit d’auteur est aujourd’hui bien moins respecté que les limites de vitesse, et ce dans des pays où les as du volant prolifèrent.
Ça ne veut pas dire que les limites de vitesse vont disparaître demain, mais ça c’est parce que personne ne va dévaliser votre maison parce que vous préparez un dépassement de vitesse.
La répression n’est pas finie. C’est pourquoi le droit d’auteur vit ses dernières années. Lorsque la nouvelle génération finira par abolir le droit d’auteur, elle sera applaudie à tout rompre.
J’ai choisi une position intermédiaire en présentant mes idées d’une façon qui soit aussi radicale que possible, dans Sur la réforme du droit d’auteur. De cette manière, j’ai éliminé les pires abus du monopole. Je résous 95% des problèmes en ne faisant que 75% du chemin.
Vous, ceux de l’ancien monde, croyez-vous vraiment que vos enfants avaleront la couleuvre «Il faut bien que nos artistes aient de quoi vivre ?». Alors qu’ils ont bien compris que votre système antédiluvien sert à censurer l’opposition, tuer l’innovation et enrichir les plus riches ?
Vos contes de fée ne passeront jamais. Surtout avec leur expérience directe de la chose. C’est pourquoi le monopole arrivera nécessairement à sa fin.
Votre dernière chance est maintenant. Une réforme du droit d’auteur doit avoir lieu dès aujourd’hui. Elle ne doit pas être grossièrement abusive.
Si vous en doutez, regardez l’ampleur des protestations contre SOPA et ACTA.
Avant Internet, à l’époque des cassettes, le monopole du droit d’auteur ne concernait que les juristes de quelques grandes boîtes. La barrière à la diffusion était trop haute pour que tout un chacun puisse contribuer à la création de la culture.
Regardons ce qui s’est passé lorsque les cassettes compactes sont arrivées. C’était une sorte de disque dur amovible analogique. Les lecteurs se sont vendus comme des petits pains, particulièrement sous la forme appelée ghettoblaster, où il s’agissait d’une lourde boîte avec deux haut-parleurs et deux emplacements pour cassette, sans compter les batteries.
Notez les deux emplacements pour cassettes. Ces lecteurs se vendaient parce qu’ils copiaient bien. Vous poussiez sur un gros bouton mis en évidence : COPIE. Plus les ghettoblasters copiaient bien, plus grandes seraient les collections de leurs propriétaires.
L’industrie de la copie est devenue folle et a déclaré la guerre à la copie «La copie privée tue la musique». Les musiciens de l’époque ajoutèrent «La copie privée tue les profits de l’industrie de la musique» en laissant un côté «vierge, pour que vous puissiez participer».
Cette époque marque le début de la guerre contre la copie. Imaginez-vous un double lecteur DVD avec un gros bouton «copier» ?
À présent, les maisons des honnêtes gens sont raidées la nuit par la police avec les armes en joue parce qu’ils ont écouté de la musique et vu des films sans en avoir l’autorisation. Les voix des activistes sont réduites au silence avec l’aide du monopole du droit d’auteur. Des responsabilités secondaires et tierces sont érigées pour limiter toujours plus la liberté d’expression. Tout cela pendant que le peuple continue à partager sa culture comme il l’a toujours fait.
Les entrepreneurs sont parfois même condamnés pour avoir joué leur propre musique, dans leurs propres cafés, parce que les sociétés de gestion demandent des redevances indues.
En un mot, le monopole du droit d’auteur est devenu répressif, abusif et oppressif. Or pour que des lois soient respectées, elles doivent être approuvées par ceux qui les subissent. Le monopole du droit d’auteur est aujourd’hui bien moins respecté que les limites de vitesse, et ce dans des pays où les as du volant prolifèrent.
Ça ne veut pas dire que les limites de vitesse vont disparaître demain, mais ça c’est parce que personne ne va dévaliser votre maison parce que vous préparez un dépassement de vitesse.
La répression n’est pas finie. C’est pourquoi le droit d’auteur vit ses dernières années. Lorsque la nouvelle génération finira par abolir le droit d’auteur, elle sera applaudie à tout rompre.
J’ai choisi une position intermédiaire en présentant mes idées d’une façon qui soit aussi radicale que possible, dans Sur la réforme du droit d’auteur. De cette manière, j’ai éliminé les pires abus du monopole. Je résous 95% des problèmes en ne faisant que 75% du chemin.
Vous, ceux de l’ancien monde, croyez-vous vraiment que vos enfants avaleront la couleuvre «Il faut bien que nos artistes aient de quoi vivre ?». Alors qu’ils ont bien compris que votre système antédiluvien sert à censurer l’opposition, tuer l’innovation et enrichir les plus riches ?
Vos contes de fée ne passeront jamais. Surtout avec leur expérience directe de la chose. C’est pourquoi le monopole arrivera nécessairement à sa fin.
Votre dernière chance est maintenant. Une réforme du droit d’auteur doit avoir lieu dès aujourd’hui. Elle ne doit pas être grossièrement abusive.
Si vous en doutez, regardez l’ampleur des protestations contre SOPA et ACTA.