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Le 27 mars, une conférence internationale chargée de rédiger un traité d’interdiction des armes nucléaires s’ouvrira à New York. L’Assemblée générale de l’ONU l’a décidé le 23 décembre 2016 lors d’un vote historique : 113 pays pour, 35 contre, dont la France. Tous les États sont invités à cette conférence, ainsi que des représentants de la société civile. Mais la France refuse d’y participer. Par crainte de devoir renoncer elle aussi à l’arme nucléaire ? « Les 35 pays hostiles à l’interdiction des armes nucléaires sont cinq États dotés de ces armes, États-Unis, Russie, Grande-Bretagne, France officiellement et Israël officieusement, et une trentaine d’États sous leur influence. Mais les armes des États nucléaires menacent les peuples du monde entier, y compris leur propre population qui n’a pourtant jamais été consultée sur le sujet », alerte Sortir du nucléaire.
L’association déplore qu’en pleine période électorale, aucun candidat ne parle de ces négociations. Comme a pu le vérifier Basta !, les programmes font aussi l’impasse sur la question des armes nucléaires. « Pourtant, plus de 300 milliards d’euros ont été dépensés et continuent de l’être à nos frais, pour fabriquer, entretenir, moderniser ces armes de suicide collectif », s’indigne Sortir du nucléaire.
L’association déplore qu’en pleine période électorale, aucun candidat ne parle de ces négociations. Comme a pu le vérifier Basta !, les programmes font aussi l’impasse sur la question des armes nucléaires. « Pourtant, plus de 300 milliards d’euros ont été dépensés et continuent de l’être à nos frais, pour fabriquer, entretenir, moderniser ces armes de suicide collectif », s’indigne Sortir du nucléaire.