14046 shaares
La prochaine révision du HTML5 pourrait bien intégrer la présence des extensions de médias chiffrés, ouvrant la voie à l'intégration des DRM dans les pages web. Le W3C a confirmé cette direction, malgré les préoccupations de l'EFF.
En fin de compte, l'objection formelle de l'EFF n'aura pas réussi à faire capoter les projets du World Wide Web Consortium (W3C). L'organisme de normalisation a choisi de maintenir l'intégration des DRM dans le HTML5 malgré la levée de boucliers que cette idée a provoquée. Et cette décision a été confirmée par le président du W3C et père du web, Tim Berners-Lee.
Cette nouvelle est une cruelle déception pour l'EFF. D'une part parce que l'organisation n'a pas réussi à empêcher à bloquer la proposition sur les extensions de médias chiffrés (EME), qui pourrait accompagner la prochaine révision du standard HTML5 (5.1), et d'autre part parce que Tim Berners-Lee donne le sentiment d'un reniement de ses anciennes convictions.
"Si l'EME finit par devenir une recommandation du W3C, vous pouvez vous attendre à entendre des vendeurs de DRM, des fournisseurs de contenus verrouillés par DRM comme Netflix et des concepteurs de navigateurs comme Microsoft, Opera et Google déclarer qu'ils peuvent désormais proposer une 'protection du contenu' répondant aux normes du W3C pour la vidéo sur le web", prévient l'EFF.
En fin de compte, l'objection formelle de l'EFF n'aura pas réussi à faire capoter les projets du World Wide Web Consortium (W3C). L'organisme de normalisation a choisi de maintenir l'intégration des DRM dans le HTML5 malgré la levée de boucliers que cette idée a provoquée. Et cette décision a été confirmée par le président du W3C et père du web, Tim Berners-Lee.
Cette nouvelle est une cruelle déception pour l'EFF. D'une part parce que l'organisation n'a pas réussi à empêcher à bloquer la proposition sur les extensions de médias chiffrés (EME), qui pourrait accompagner la prochaine révision du standard HTML5 (5.1), et d'autre part parce que Tim Berners-Lee donne le sentiment d'un reniement de ses anciennes convictions.
"Si l'EME finit par devenir une recommandation du W3C, vous pouvez vous attendre à entendre des vendeurs de DRM, des fournisseurs de contenus verrouillés par DRM comme Netflix et des concepteurs de navigateurs comme Microsoft, Opera et Google déclarer qu'ils peuvent désormais proposer une 'protection du contenu' répondant aux normes du W3C pour la vidéo sur le web", prévient l'EFF.