14046 shaares
Cette contribution est une réponse à M. Gallois qui dans une interview au journal Libération étrille l’idée du revenu universel.
« Le revenu universel de base monte dans le débat public. Y êtes-vous favorable ? »
« Je suis favorable au rapport Sirugue, qui propose d’arriver progressivement à un seul minimum social – contre une dizaine actuellement – avec des modulations en fonction des possibilités d’insertion des bénéficiaires ou au contraire des handicaps. Mais je suis contre un revenu universel versé à tous. Outre qu’il faudrait faire admettre à l’opinion publique que des gens puissent bénéficier de ce revenu alors qu’ils n’en ont pas besoin, je suis très réservé sur la perte du lien entre la rémunération et le travail. Enfin, un tel dispositif coûterait, en net, entre 200 et 500 milliards d’euros. Comment le financer ? Par les impôts ? Ça fait un sacré paquet… Certains libéraux proposent de supprimer les autres prestations sociales, pourquoi pas l’assurance maladie ? Ce serait le retour au XIXe siècle ! »
Tout est dit, il n’y aurait rien à attendre de ce concept à la mode qu’est le revenu universel d’existence. Encore une fois il me faut venir à la rescousse de cette idée dont l’heure est pourtant bien venue devant la montée de la précarité, du chômage, des inégalités et la crise que traverse le salariat.
« Le revenu universel de base monte dans le débat public. Y êtes-vous favorable ? »
« Je suis favorable au rapport Sirugue, qui propose d’arriver progressivement à un seul minimum social – contre une dizaine actuellement – avec des modulations en fonction des possibilités d’insertion des bénéficiaires ou au contraire des handicaps. Mais je suis contre un revenu universel versé à tous. Outre qu’il faudrait faire admettre à l’opinion publique que des gens puissent bénéficier de ce revenu alors qu’ils n’en ont pas besoin, je suis très réservé sur la perte du lien entre la rémunération et le travail. Enfin, un tel dispositif coûterait, en net, entre 200 et 500 milliards d’euros. Comment le financer ? Par les impôts ? Ça fait un sacré paquet… Certains libéraux proposent de supprimer les autres prestations sociales, pourquoi pas l’assurance maladie ? Ce serait le retour au XIXe siècle ! »
Tout est dit, il n’y aurait rien à attendre de ce concept à la mode qu’est le revenu universel d’existence. Encore une fois il me faut venir à la rescousse de cette idée dont l’heure est pourtant bien venue devant la montée de la précarité, du chômage, des inégalités et la crise que traverse le salariat.