14046 shaares
Ça me fait de la peine d’avoir à écrire ce genre de billets seulement quinze jours après ces attentats meurtriers de Paris.
Dans une situation censée et mesurée, les autorités auraient appelé à un recueillement national, moment de réflexion où chacun aurait fait son introspection, où l’ensemble de la société aurait laissé le temps aux familles des défunts de vivre leur deuil. Cela dans le but de créer un climat de sérénité et de montrer que nous n’avons pas peur et que nous ne doutons pas.
Au lieu de cela, c’est donc la foire d’empoigne, la cacophonie du café du commerce et les discussions d’ivrognes de comptoir. Les politiques jouent avec la peur et vendent leur patriotisme de façade en demandant plus de sécurité et moins de liberté pour monter dans les sondages et gagner les élections régionales. Les médias font du sensationnalisme avec des photos, des images choquantes et donnent dans le larmoyant des témoignages de victimes. Les citoyens paniquent et chantent la marseillaise sans fin pour se sentir fort, communier, on ne sait pas trop, et utilisent les réseaux sociaux pour soulager leur peur, leur haine et autres sentiments confus.
Bref, c’est la surenchère.
Le problème avec la surenchère, c’est qu’une fois qu’on a bien trollé avec la proposition de peine de mort et les internements sans procès de personnes dites « sensibles », on fait quoi ?
Dans une situation censée et mesurée, les autorités auraient appelé à un recueillement national, moment de réflexion où chacun aurait fait son introspection, où l’ensemble de la société aurait laissé le temps aux familles des défunts de vivre leur deuil. Cela dans le but de créer un climat de sérénité et de montrer que nous n’avons pas peur et que nous ne doutons pas.
Au lieu de cela, c’est donc la foire d’empoigne, la cacophonie du café du commerce et les discussions d’ivrognes de comptoir. Les politiques jouent avec la peur et vendent leur patriotisme de façade en demandant plus de sécurité et moins de liberté pour monter dans les sondages et gagner les élections régionales. Les médias font du sensationnalisme avec des photos, des images choquantes et donnent dans le larmoyant des témoignages de victimes. Les citoyens paniquent et chantent la marseillaise sans fin pour se sentir fort, communier, on ne sait pas trop, et utilisent les réseaux sociaux pour soulager leur peur, leur haine et autres sentiments confus.
Bref, c’est la surenchère.
Le problème avec la surenchère, c’est qu’une fois qu’on a bien trollé avec la proposition de peine de mort et les internements sans procès de personnes dites « sensibles », on fait quoi ?