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OPENDATA
C’est sans doute dans le champ de la culture que le développement de l’Open Data s’est jusqu’à présent avéré le plus difficile. Mais il s’est produit cette semaine un événement important qui prouve que la démarche est possible, à condition que la volonté politique soit au rendez-vous. C’est la bibliothèque de l’INHA (Institut National d’Histoire de l’Art) qui en a apporté la preuve, en choisissant de faire passer l’essentiel des contenus de sa bibliothèque numérique sous Licence Ouverte (voir les nouvelles conditions d’utilisation). Cela signifie que la réutilisation des images d’oeuvres numérisées appartenant au domaine public sera dorénavant libre, y compris pour un usage commercial, à la seule condition de citer la source du document.
La mission Etalab a lancé en début de semaine un appel public à commentaires à propos de la nouvelle version de la Licence Ouverte / Open Licence (LO). Le collectif SavoirsCom1 salue cette démarche et incite tous les acteurs intéressés par le développement de l’Open Data en France à y contribuer.
L'agence spatiale américaine déploie une nouvelle galerie média plus ouverte et accessible aux internautes. L'archive comprend plus de 140 000 fichiers faisant partie de 60 bases de données.
L'open data, c'est génial et tout le monde est d'accord pour le dire. Mais concrètement, qu'est ce qu'on peut faire avec de l'open data ? Et bien aujourd'hui, je vais vous présenter un cas concret de site web qui utilise ces fameuses données en accès libre.
Ce site c'est Politologue.com. Il s'agit d'une initiative citoyenne d'un particulier qui grâce à l'open data, montre un état des lieux de notre belle France. Et tout y passe.
Ce site c'est Politologue.com. Il s'agit d'une initiative citoyenne d'un particulier qui grâce à l'open data, montre un état des lieux de notre belle France. Et tout y passe.
Avec un nouveau décret du 30 novembre 2016, le gouvernement applique des exceptions à son projet de réutilisation des données publiques en Open Data. Ce qui ouvre la possibilité d'une redevance pour leur utilisation.
C'est quoi, l'Ouvre-boîte ?
En deux mots, c'est un collectif informel de citoyens volontaires pour faciliter l'accès aux données et aux codes sources des services publics.
En deux mots, c'est un collectif informel de citoyens volontaires pour faciliter l'accès aux données et aux codes sources des services publics.
L’association 0uvre-boite.org vient de se lancer. Son but ? Promouvoir l’ouverture des données des administrations. C’est un groupe de citoyens qui cherche à « faciliter l’accès aux données et aux codes sources des services publics ». Belle et importante tâche.
C’est une initiative qui est dans l’ère du temps de l’open data. Avec le futur sommet de l’Open Government Partnership à Paris co-présidé par la France et la loi open data en France qui va bientôt s’appliquer, il est clair que les données sont importantes, notamment leur libération, et leur libre accès (contrairement aux redevances que souhaite appliquer l’État).
L’ouverture des données devrait permettre des améliorations notamment dans les services et usages, en développant de nouveaux services. Il y a beaucoup de choses à faire dans ce domaine, si l’on accède librement à ces données.
Alors bonne chance à 0uvre-boite.org, la tâche est rude mais essentielle.
C’est une initiative qui est dans l’ère du temps de l’open data. Avec le futur sommet de l’Open Government Partnership à Paris co-présidé par la France et la loi open data en France qui va bientôt s’appliquer, il est clair que les données sont importantes, notamment leur libération, et leur libre accès (contrairement aux redevances que souhaite appliquer l’État).
L’ouverture des données devrait permettre des améliorations notamment dans les services et usages, en développant de nouveaux services. Il y a beaucoup de choses à faire dans ce domaine, si l’on accède librement à ces données.
Alors bonne chance à 0uvre-boite.org, la tâche est rude mais essentielle.
Paris, qui accueille du 7 au 9 décembre le sommet de l'Open Government Partnership, co-présidé par la France, veut mettre en avant les avancées de la capitale en matière de transparence et de participation citoyenne.
Le gouvernement accompagnera les collectivités locales dans l'ouverture de leurs données. Des expérimentations auront lieu à partir de l'an prochain dans huit territoires.
Ce billet est le second d’une série de trois que je vais publier sur ce blog cette semaine pour examiner les répercussions de la loi « République numérique » sur le secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche. Après un premier billet publié lundi à propos de l’impact de la loi en matière d’Open Access, je vais à présent me pencher sur le volet « Open Data » et la façon dont il va affecter les universités. Ce n’est pas l’aspect qui a été le plus commenté jusqu’à présent, mais vous allez voir que les changements à attendre pour ces établissements sont substantiels par rapport à la situation antérieure.
Le gouvernement avait commandé une étude sur l’ouverture des données en régions. Avec la mise en place de la loi pour une République Numérique, les communes (à partir d’une certaine taille) vont devoir publier leurs données. C’est une bonne chose évidemment, encore faut-il qu’elles aient les moyens pour le faire dans de bonnes conditions. OpenData France a remis son rapport et ses recommandations. Il faut dire qu’il y a déjà de grandes disparités entre les communes, celles de plus petites tailles manquant de moyens et de compétences alors que certaines grandes villes ont déjà des portails avec de nombreux jeux de données disponibles.
Affaire à suivre donc, mais cela va dans le bon sens, l’ouverture des données étant une bonne chose pour la transparence de l’État, et certainement un moyen aussi d’améliorer les services proposés, l’état des villes, l’étude de la pollution ou du trafic. Bref, de nombreuses choses à faire si l’on possède les bonnes données dans un format exploitable pour améliorer les choses.
Affaire à suivre donc, mais cela va dans le bon sens, l’ouverture des données étant une bonne chose pour la transparence de l’État, et certainement un moyen aussi d’améliorer les services proposés, l’état des villes, l’étude de la pollution ou du trafic. Bref, de nombreuses choses à faire si l’on possède les bonnes données dans un format exploitable pour améliorer les choses.
Qu’à produit l’Open Data, l’ouverture des données publiques (la question de l’ouverture des données « privées », n’ayant jamais réussi vraiment à percer au-delà des délégataires de services publics, hélas, comme nous le soulignions ici et là, autrement que sous la forme du retour des données aux utilisateurs, promu par le self data, mais qui est loin de couvrir tout le spectre de la participation des entreprises aux Communs) ?
Titre : République numérique - Quelles avancées ? Quelles limites ?
Intervenants : Emmanuel Charpentier, April - Lionel Maurel, La Quadrature du Net - Nicolas Joyard, Regards Citoyens - Benjamin Jean, Open Law - Nathalie Martin, Wikimédia - Pierre-Carl Langlais, SavoirsCom1 - OliCat, Libre@Toi*.
Lieu : Radio Libre@Toi
Date : Juillet 2016
Durée : 1 heure 55 min
Licence : Verbatim
Pour écouter l'émission
Description
La loi « République numérique » portée par Axelle Lemaire a été adoptée le 20 juillet à l’Assemblée nationale. C’est la conclusion d’un long processus d’élaboration qui, pour la première fois, a impliqué une phase de consultation en ligne à laquelle de nombreux acteurs associatifs impliqués dans les questions numériques ont pu participer.
Le texte aborde une large palette de sujets, allant de l’ouverture des données publiques (open data), à la diffusion des résultats de la recherche, en passant par la neutralité du net, la protection des données personnelles ou la régulation des grandes plateformes.
Si elle comporte des avancées notables sur certains sujets, cette loi aura aussi suscité des débats houleux sur certains points, avec plusieurs reculs du gouvernement. Le processus participatif d’élaboration a aussi soulevé des avis partagés. Co-construction réelle de la loi avec la société civile ou simple habillage masquant de classiques jeux d’influences ?
Le 23 juillet 2016, Libre@Toi* a réuni pour une discussion autour de ces questions des représentants des principales associations étant intervenues au cours de l’adoption de cette loi, pour en débattre ensemble et répondre aux questions du public, sur place et en ligne.
Transcription
Intervenants : Emmanuel Charpentier, April - Lionel Maurel, La Quadrature du Net - Nicolas Joyard, Regards Citoyens - Benjamin Jean, Open Law - Nathalie Martin, Wikimédia - Pierre-Carl Langlais, SavoirsCom1 - OliCat, Libre@Toi*.
Lieu : Radio Libre@Toi
Date : Juillet 2016
Durée : 1 heure 55 min
Licence : Verbatim
Pour écouter l'émission
Description
La loi « République numérique » portée par Axelle Lemaire a été adoptée le 20 juillet à l’Assemblée nationale. C’est la conclusion d’un long processus d’élaboration qui, pour la première fois, a impliqué une phase de consultation en ligne à laquelle de nombreux acteurs associatifs impliqués dans les questions numériques ont pu participer.
Le texte aborde une large palette de sujets, allant de l’ouverture des données publiques (open data), à la diffusion des résultats de la recherche, en passant par la neutralité du net, la protection des données personnelles ou la régulation des grandes plateformes.
Si elle comporte des avancées notables sur certains sujets, cette loi aura aussi suscité des débats houleux sur certains points, avec plusieurs reculs du gouvernement. Le processus participatif d’élaboration a aussi soulevé des avis partagés. Co-construction réelle de la loi avec la société civile ou simple habillage masquant de classiques jeux d’influences ?
Le 23 juillet 2016, Libre@Toi* a réuni pour une discussion autour de ces questions des représentants des principales associations étant intervenues au cours de l’adoption de cette loi, pour en débattre ensemble et répondre aux questions du public, sur place et en ligne.
Transcription
Le gouvernement a lancé il y a peu une mission sur l’ouverture des données dans les collectivités territoriales. C’est Bertrand Serp, président de l’association Open Data France qui est en charge de ce projet (voir la lettre de mission). Il a jusqu’à fin octobre pour faire des propositions afin que les collectivités puissent appliquer comme il faut les directives open data de la loi Numérique.
Il faut dire que la loi NOTRe qui oblige les villes de plus de 3500 habitants à publier toutes leurs données n’est pas appliquées. La future loi Numérique devrait faire avancer les choses, grâce notamment à cette mission. Car l’ouverture des données nécessite des moyens, financiers, humains et techniques.
C’est une bonne chose que cette étude soit faite, reste à voir si elle sera effectivement suivie par des actes concrets.
Il faut dire que la loi NOTRe qui oblige les villes de plus de 3500 habitants à publier toutes leurs données n’est pas appliquées. La future loi Numérique devrait faire avancer les choses, grâce notamment à cette mission. Car l’ouverture des données nécessite des moyens, financiers, humains et techniques.
C’est une bonne chose que cette étude soit faite, reste à voir si elle sera effectivement suivie par des actes concrets.
Open Beauty Facts est un projet collaboratif en ligne dont le but est de constituer une base de données libre et ouverte sur les produits cosmétiques du monde entier.
Après les aliments, Open Food Facts s’attelle donc à un nouveau chantier : les produits de beauté. Lancé en février 2016, Open Beauty Facts a pour but de réaliser pour les cosmétiques, dentifrices et autres shampooings ce que Open Food Facts a fait pour la nourriture.
Après les aliments, Open Food Facts s’attelle donc à un nouveau chantier : les produits de beauté. Lancé en février 2016, Open Beauty Facts a pour but de réaliser pour les cosmétiques, dentifrices et autres shampooings ce que Open Food Facts a fait pour la nourriture.
J’ai eu la chance cette année de participer à l’édition 2016 du festival Pas Sages En Seine (PSESHSF), qui avait la particularité de se dérouler à la médiathèque Louis Aragon de Choisy-le-Roi (bravo aux collègues d’avoir abrité en leurs murs cet événement emblématique de la Culture Libre !).
J’ai pu y faire une conférence sur les licences Open Hardware, dont la captation vidéo est accessible en ligne (cliquez sur l’image ci-dessous pour la voir).
J’ai pu y faire une conférence sur les licences Open Hardware, dont la captation vidéo est accessible en ligne (cliquez sur l’image ci-dessous pour la voir).
Les sénateurs ont adopté des amendements du gouvernement qui permettront de publier les décisions de justice dans des bases en open data. Mais la portée réelle du dispositif reste incertaine.
Il n'y aura pas d'open data pour les normes NF ou CE. L'Afnor, qui édite en France les normes incontournables, a obtenu au Sénat que ses publications restent payantes et soumises au droit d'auteur exclusifs.
Lors de son adoption en janvier en première lecture à l’Assemblée Nationale, le projet de loi pour une République numérique a été amendé par l’article 18 bis prévoyant une exception au droit d’auteur pour les projets scientifiques d’extraction de texte et de données (Text and data mining ou TDM) financés par la recherche publique.
Le TDM constitue une pratique indispensable pour faire de l’information un bien commun circulant et s’assurer que les connaissances contenues dans les textes puissent circuler indépendamment de leur expression originale, soumise à protection. Le développement de Wikidata, le « Wikipédia des données », est appelé à reposer de plus en plus sur des procédures d’extraction automatisées garantissant la transformation des écrits scientifiques en séries de données structurées. Grâce à une exception adoptée au Royaume-Uni, le projet ContentMine ambitionne de réunir des centaines de millions de «faits » extraits de corpus scientifiques et de les déposer dans le domaine public (en licence Creative Commons « Zéro » CC0).
Le TDM constitue une pratique indispensable pour faire de l’information un bien commun circulant et s’assurer que les connaissances contenues dans les textes puissent circuler indépendamment de leur expression originale, soumise à protection. Le développement de Wikidata, le « Wikipédia des données », est appelé à reposer de plus en plus sur des procédures d’extraction automatisées garantissant la transformation des écrits scientifiques en séries de données structurées. Grâce à une exception adoptée au Royaume-Uni, le projet ContentMine ambitionne de réunir des centaines de millions de «faits » extraits de corpus scientifiques et de les déposer dans le domaine public (en licence Creative Commons « Zéro » CC0).
Une journée de découverte de Wikidata a été organisé le 2 février par Wikimédia France et le Center for Data Science de Paris-Saclay. Cette journée ouverte à tous s’est tenue au sein de l’Université Paris-Saclay, elle a été pour une quarantaine d’universitaires et de doctorants de découvrir comment Wikidata parvient à constituer une des premières bases de connaissances au monde, et comment l’intégrer et l’exploiter dans les projets des étudiants et des chercheurs de l’université.