14046 shaares
389 results
tagged
LIVRE
L’open source est de plus en plus populaire et répandu parmi les développeurs. Grâce à des plate-formes comme GitHub, qui ont standardisé la manière de contribuer à un projet, l’open source est devenu plus accessible, au point de devenir une norme. Mais cette nouvelle configuration n’est pas sans poser certains problèmes.
Dans ce nouveau chapitre de son ouvrage Des Routes et des ponts (traduit chapitre après chapitre par l’équipe Framalang), Nadia Eghbal s’intéresse aux enjeux de la standardisation et de la démocratisation de l’open source – notamment à l’inflation parfois anarchique du nombre de projets et de contributeurs : pour elle, l’enjeu est d’éviter que l’écosystème numérique ne se transforme en un fragile château de cartes.
Dans ce nouveau chapitre de son ouvrage Des Routes et des ponts (traduit chapitre après chapitre par l’équipe Framalang), Nadia Eghbal s’intéresse aux enjeux de la standardisation et de la démocratisation de l’open source – notamment à l’inflation parfois anarchique du nombre de projets et de contributeurs : pour elle, l’enjeu est d’éviter que l’écosystème numérique ne se transforme en un fragile château de cartes.
L’extraction et l’analyse des données massives représente l’Eldorado des modèles économiques d’Internet. Pour une grande partie, ces données proviennent de chacun d’entre nous. Profilage, surveillance, contrôle : en utilisant une foule de services et de produits, gratuits ou payants, nous dévoilons toujours un peu plus nos intimités numériques.
Aujourd’hui, pouvons-nous encore contrôler nos données ? Est-ce à l’État ou aux citoyens de construire et défendre leurs souverainetés numériques ? Le logiciel libre permet-il de nous rendre autonomes et d’utiliser des outils respectueux de nos données personnelles ? Les réponses à ces questions sont parfois contradictoires.
Dans cet ouvrage, Tristan NITOT et Nina CERCY donnent la parole à plusieurs acteurs impliqués aujourd’hui dans le paysage numérique. Leurs arguments sont forts, issus de plusieurs points de vue. Une préoccupation principale : la confiance.
Aujourd’hui, pouvons-nous encore contrôler nos données ? Est-ce à l’État ou aux citoyens de construire et défendre leurs souverainetés numériques ? Le logiciel libre permet-il de nous rendre autonomes et d’utiliser des outils respectueux de nos données personnelles ? Les réponses à ces questions sont parfois contradictoires.
Dans cet ouvrage, Tristan NITOT et Nina CERCY donnent la parole à plusieurs acteurs impliqués aujourd’hui dans le paysage numérique. Leurs arguments sont forts, issus de plusieurs points de vue. Une préoccupation principale : la confiance.
« Surveillance://. Les libertés au défi du numérique : comprendre et agir » / Tristan Nitot.- Caen : C&F Éditions, septembre 2016
Analyse à paraître dans la revue I2D Information, Données & Documents
« Souriez, vous êtes filmés ! ». Qui ne connaît pas cette phrase transposée ici aux réseaux informatiques : « vous êtes surveillés ». Que Google et les autres suivent en permanence les multiples traces laissées lorsque nous consultons l’Internet, nous le savions. Avec Tristan Nitot, nous découvrons bien d’autres aspects non connus nécessairement de tous.
Analyse à paraître dans la revue I2D Information, Données & Documents
« Souriez, vous êtes filmés ! ». Qui ne connaît pas cette phrase transposée ici aux réseaux informatiques : « vous êtes surveillés ». Que Google et les autres suivent en permanence les multiples traces laissées lorsque nous consultons l’Internet, nous le savions. Avec Tristan Nitot, nous découvrons bien d’autres aspects non connus nécessairement de tous.
Nadia Eghbal a déjà évoqué plusieurs fois les liens entre l’argent et l’open source (si vous avez manqué des épisodes). Elle y revient dans ce chapitre, en insistant sur les questions fondamentales que pose l’argent aux communautés open source ainsi qu’à leurs membres.
Question de nature quasi-philosophique : l’open source peut-il perdre son âme à cause de l’argent ? Question de gouvernance : qui va décider de l’utilisation des fonds ? Et pour finir question éthique et politique : jusqu’à où peut-on, doit-on accepter les requêtes des financeurs ?
Question de nature quasi-philosophique : l’open source peut-il perdre son âme à cause de l’argent ? Question de gouvernance : qui va décider de l’utilisation des fonds ? Et pour finir question éthique et politique : jusqu’à où peut-on, doit-on accepter les requêtes des financeurs ?
Il y a déjà eu plusieurs alertes ces dernières années à ce sujet, mais la menace semble à présent en passe de se concrétiser. Le site de la Gazette des Communes publie cette semaine un article dans lequel on apprend que la SCELF (Société Civile des Editeurs de Langue Française) souhaite mettre en place un barème pour soumettre les bibliothèques à redevance lorsqu’elles organisent des lectures publiques d’oeuvres protégées par le droit d’auteur. Après un premier courrier envoyé aux mairies qui a servi de coup de semonce, la SCELF va rencontrer l’Association des Bibliothécaires de France la semaine prochaine pour discuter de ces nouvelles orientations.
Le prêt au format numérique est-il assimilable au prêt d'un livre papier ? La Cour de Justice de l'Union Européenne a tranché pour le oui.
Participer à l’open source est souvent une activité bénévole donc non rémunérée mais qui peut parfois devenir chronophage et difficilement compatible avec une autre activité ou un emploi. Nadia Eghbal, dans ce nouveau chapitre nous donne à voir aujourd’hui les trois motivations principales des contributeurs de l’open source.
Une idée jaillit grâce à un commentaire de Philipe Castelneau. Et si je tentais une expérience ? Durant un an, je ne cesse pas de bloguer, mais je publie mes posts uniquement en livre, en POD/ebook. Par exemple, une fois par mois. Ce serait une façon d’échapper à la vitesse du Web, sans pour autant renoncer à la puissance du numérique.
Bien sûr, l’échange qui vient de provoquer cette idée serait impossible. Pas de réaction à chaud, mais qu’est-ce qu’un mois de différé ? Ça change tout, mais permet de travailler une nouvelle temporalité numérique.
La mise en livre, surtout en papier, me détacherait de la dictature de Google, des liens, des like… Je pourrais rester numérique, tout en faisant un pas de côté. Tentant comme aventure, comme nouvelle contrainte d’écriture (et peut-être je découvrirais qu’elle est stérilisante). Mais j’aime déjà le décalage que produit la publication mensuelle de mon journal, pourquoi ne pas aller plus loin ?
Bien sûr, l’échange qui vient de provoquer cette idée serait impossible. Pas de réaction à chaud, mais qu’est-ce qu’un mois de différé ? Ça change tout, mais permet de travailler une nouvelle temporalité numérique.
La mise en livre, surtout en papier, me détacherait de la dictature de Google, des liens, des like… Je pourrais rester numérique, tout en faisant un pas de côté. Tentant comme aventure, comme nouvelle contrainte d’écriture (et peut-être je découvrirais qu’elle est stérilisante). Mais j’aime déjà le décalage que produit la publication mensuelle de mon journal, pourquoi ne pas aller plus loin ?
Tout ce que j’ai pu dire sur les ebooks, j’aurais pu le dire sur les livres imprimés à la demande (POD). D’ailleurs, je me suis mis à publier en ebook à peu près en même temps qu’en POD, à partir de 2009 en gros (au préalable, j’utilisais la POD seulement pour imprimer mes épreuves).
Sous l’appellation édition/publication électronique, on peut regrouper au moins quatre modes de diffusion des textes :
Sous l’appellation édition/publication électronique, on peut regrouper au moins quatre modes de diffusion des textes :
Voilà un mois que le livre est sorti en librairies, et c’est l’occasion d’avoir une belle brochette de bonnes nouvelles.
Une question épineuse pour les projets libres et open source est leur maintenance à long terme, et bien évidemment les ressources, tant financières qu’humaines, que l’on peut y consacrer. Tel est le sujet qu’aborde ce nouveau chapitre de l’ouvrage de Nadia Eghbal Des routes et des ponts que le groupe Framalang vous traduit semaine après semaine (si vous avez raté les épisodes précédents)
Elle examine ici une série de cas de figures en fonction de l’origine de l’origine projet.
Elle examine ici une série de cas de figures en fonction de l’origine de l’origine projet.
Cela aura échappé à peu d'entre vous, le livre surveillance:// de Tristan Nitot est disponible dans les bonnes librairies francophones et en ligne depuis début octobre. Infatigable évangéliste du libre, du web ouvert, des standards et maintenant de la vie privée, Tristan est loin de se laisser abattre par la fatalité des mécanismes d'absorption massive et d'analyse poussée de nos données par les plus grandes entreprises. Il prend le taureau par les cornes et a sorti, toutes proportions gardées, une petite bible sur la surveillance numérique et ses impacts.
Sur le fond, il n'apprendra que peu de choses aux libristes et à un public majoritairement sensibilisé comme ici. Cependant, il y a là un énorme travail que peu d'entre nous auraient été en mesure de faire. Surveillance:// est pédagogique, clair, synthétique (~150 pages), objectif, sourcé. Le livre est découpé en quatre grandes parties :
Sur le fond, il n'apprendra que peu de choses aux libristes et à un public majoritairement sensibilisé comme ici. Cependant, il y a là un énorme travail que peu d'entre nous auraient été en mesure de faire. Surveillance:// est pédagogique, clair, synthétique (~150 pages), objectif, sourcé. Le livre est découpé en quatre grandes parties :
Dans ce nouveau chapitre de l’ouvrage de Nadia Eghbal Des routes et des ponts que le groupe Framalang vous traduit semaine après semaine (si vous avez raté les épisodes précédents), l’autrice(1) établit cette fois-ci une comparaison éclairante entre l’infrastructure physique dont nous dépendons sans toujours en avoir conscience et l’infrastructure numérique dont la conception et le processus sont bien différents.
Qu’est-ce qu’une infrastructure numérique, et comment est-elle construite ?
Qu’est-ce qu’une infrastructure numérique, et comment est-elle construite ?
Voici un nouveau chapitre de l’ouvrage de Nadia Eghbal Des routes et des ponts que le groupe Framalang vous traduit semaine après semaine (si vous avez raté les épisodes précédents). Elle brosse un rapide historique qui permet de distinguer Libre et open source puis établit une liste d’avantages du code dont les sources sont ouvertes et librement modifiables.
Une rapide histoire des logiciels publiquement disponibles et de leurs créateurs
Une rapide histoire des logiciels publiquement disponibles et de leurs créateurs
Un grand merci à Tristan Nitot qui accepte cette petite interview à l’occasion de la sortie de son livre « Surveillance://« , disponible chez C & F Editions.
Nous poursuivons la lecture du livre Des routes et des ponts de Nadia Eghbal que le groupe Framalang vous traduit au fil des semaines. Après nous avoir expliqué en termes simples de quoi sont constitués les logiciels (n’hésitez pas à reprendre les épisodes précédents, si par exemple vous avez oublié ce qu’est un framework ou une bibliothèque), elle nous explique en quoi l’accès libre et gratuit à ces composants a révolutionné l’industrie du logiciel : son fonctionnement, son financement, mais aussi la formation des professionnels.
Comment la gratuité des logiciels a transformé la société
Comment la gratuité des logiciels a transformé la société
Tristan Nitot est l’auteur d’un ouvrage titré « Surveillance:// » qui dresse le bilan du pillage systématique de nos données privées par les géants du web. Mais, loin de se résigner, il applique les leçons issues de son expérience chez Mozilla : il ne sert à rien de se décourager, il s’agit de réagir et de faire face, chacun selon ses moyens. Il en profite pour rappeler les règles d’une bonne hygiène numérique.
Voilà un discours qui trouve de l’écho chez nous, pile au moment où nous abordons la troisième année de notre campagne Dégooglisons Internet.
Nous avons rencontré l’ami Tristan pour lui poser quelques questions.
On dirait bien qu’il nous a à la bonne !
Voilà un discours qui trouve de l’écho chez nous, pile au moment où nous abordons la troisième année de notre campagne Dégooglisons Internet.
Nous avons rencontré l’ami Tristan pour lui poser quelques questions.
On dirait bien qu’il nous a à la bonne !
Le Frido est un livre de mathématique libre du niveau de l’agrégation. Fort d’un peu plus de 1 600 pages, il couvre la quasi entièreté du programme. Ce cours de mathématique est libre au sens de la licence FDL, et ses sources LaTeX sont sur GitHub depuis le début du projet.
Ce billet fait suite à mon billet sur Youtube et les RSS (Comment suivre une chaîne YouTube sans abonnement / compte ?). Habitant en région parisienne et ayant pas mal de transport en commun journalier, j’utilise ce temps pour lire (merci la liseuse Booken), écouter des podcasts (cf mes critiques), ou regarder des vidéos sur mon smartphone.
L’équipe de traduction francophone est heureuse de vous annoncer la publication de la nouvelle version de Linux From Scratch (LFS). Cette version est disponible aussi bien dans sa variante SysV init que dans sa variante systemd. Il s’agit de la première version entièrement traduite via un service pootle (une plate‐forme de traduction collaborative), ce qui a permis à plusieurs personnes de travailler dessus simultanément.