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LIBRE
TL; DR : Je rejoins l’équipe dirigeante de Cozy Cloud en tant que Chief Product Officer. Mon livre est presque terminé. Le monde a besoin d’un cloud respectueux des données des utilisateurs.
Vous êtes encore là ? Je détaille :
Vous êtes encore là ? Je détaille :
On croyait en avoir fini avec Tristan Nitot, qui après d’émouvants au revoir à Mozilla et à la communauté du libre, allait prendre une retraite bien méritée. On l’imaginait déjà chevauchant telle Brigitte Bardot son terrible engin, parcourant le monde sur sa moto et ne revenant à intervalle régulier à la surface de son blog que pour nous livrer sa vision de l’état actuel du flicage et des moyens de s’en affranchir.
Eh bien c’est raté, le revoici sous les feux de l’actualité high-tech, mais toujours sous la bannière du libre et des valeurs qu’il a toujours défendues. Pour en savoir plus sur Cozycloud, le rôle que va y jouer maintenant Tristan, nous avons soumis deux individus à nos questions et ils ont eu la bonté d’y répondre en nous donnant la primeur. Voici donc les interviews successives de Frank Rousseau et de Tristan Nitot, en exclusivité pour le Framablog.
Eh bien c’est raté, le revoici sous les feux de l’actualité high-tech, mais toujours sous la bannière du libre et des valeurs qu’il a toujours défendues. Pour en savoir plus sur Cozycloud, le rôle que va y jouer maintenant Tristan, nous avons soumis deux individus à nos questions et ils ont eu la bonté d’y répondre en nous donnant la primeur. Voici donc les interviews successives de Frank Rousseau et de Tristan Nitot, en exclusivité pour le Framablog.
Tristan Nitot, ex-Mozilla qui pendant 12 ans a aidé à la démocratisation du navigateur Firefox est un fervent défenseur du logiciel libre. Ce que j'aime bien chez Tristan, c'est qu'il se bat chaque jour pour des idées (le logiciel libre, la vie privée...etc.) sans tomber dans les pièges de ce combat.
Tristan Nitot travaille désormais pour Cozy Cloud, une startup française qui propose de bâtir un "cloud personnel". Celle-ci annonce vouloir redonner aux internautes le contrôle de leurs données personnelles tout en échappant aux services centralisés.
Cette question m’est venue à l’esprit lors de la sortie de Xfce 4.12. Sur l’article qui liste les nouveautés, on peut lire :
Une note sur la portabilité de Xfce
Toutes les captures d’écran sauf une ont été prises sur des machines sous OpenBSD-current, une bonne preuve que Xfce est encore portable et convivial envers tous les systèmes Unix.
J’avoue que quand j’ai lu cela, je suis tombé sur le popotin. Un autre élément qui me fait avancer dans cette réflexion, c’est un article de Cyrille Borne, qui bien qu’étant un peu excessif sur certains plans n’est pas complètement faux dans son diagnostic.
Une note sur la portabilité de Xfce
Toutes les captures d’écran sauf une ont été prises sur des machines sous OpenBSD-current, une bonne preuve que Xfce est encore portable et convivial envers tous les systèmes Unix.
J’avoue que quand j’ai lu cela, je suis tombé sur le popotin. Un autre élément qui me fait avancer dans cette réflexion, c’est un article de Cyrille Borne, qui bien qu’étant un peu excessif sur certains plans n’est pas complètement faux dans son diagnostic.
Le 5 mars dernier, Tristan Nitot se pose la question suivante sur Identi.ca : « Je me demande s’il existe une version française de Code is Law, ce texte sublime de Lessig ».
Monsieur Nitot qui évoque un texte sublime de Monsieur Lessig… Mais que vouliez-vous que nos traducteurs de Framalang fassent, si ce n’est participer à modifier favorablement la réponse de départ étonnamment négative !
Écrit il y a plus de dix ans, cet article majeur a non seulement fort bien vieilli mais se serait même bonifié avec le temps et l’évolution actuelle du « cyberespace » où neutralité du net et place prise par les Microsoft, Apple, Google et autres Facebook occupent plus que jamais les esprits et nos données.
Bonne lecture…
Le code fait loi – De la liberté dans le cyberespace
Monsieur Nitot qui évoque un texte sublime de Monsieur Lessig… Mais que vouliez-vous que nos traducteurs de Framalang fassent, si ce n’est participer à modifier favorablement la réponse de départ étonnamment négative !
Écrit il y a plus de dix ans, cet article majeur a non seulement fort bien vieilli mais se serait même bonifié avec le temps et l’évolution actuelle du « cyberespace » où neutralité du net et place prise par les Microsoft, Apple, Google et autres Facebook occupent plus que jamais les esprits et nos données.
Bonne lecture…
Le code fait loi – De la liberté dans le cyberespace
C’est bientôt le week-end. On le sait, les libristes s’ennuient durant les week-end, tant ils croulent sous le temps libre, tant elles n’ont rien d’autre à faire que jouer à SuperTuxKart.
C’est là que Brewster Kahle entre en scène. Oh, ce n’est pas quelqu’un de très connu, rien qu’un bibliothécaire du Web. Simplement le fondateur de Internet Archive (et de la fondation Internet Memory), le projet qui a pour ambition de sauvegarder Internet… Le genre de monsieur à donner un discours au rassemblement NetGain de la Ford Foundation devant un parterre de financiers, dirigeantes et autres huiles essentielles qui veulent du bien au Web.
Voilà que Brewster Kahle nous lance un défi. Des devoirs pour remplir notre week-end désœuvré. Il nous propose, rien de moins, que de verrouiller le Web en mode ouvert en inscrivant cette ouverture dans le code même…
…alors, vous faites quoi, ce week-end ?
C’est là que Brewster Kahle entre en scène. Oh, ce n’est pas quelqu’un de très connu, rien qu’un bibliothécaire du Web. Simplement le fondateur de Internet Archive (et de la fondation Internet Memory), le projet qui a pour ambition de sauvegarder Internet… Le genre de monsieur à donner un discours au rassemblement NetGain de la Ford Foundation devant un parterre de financiers, dirigeantes et autres huiles essentielles qui veulent du bien au Web.
Voilà que Brewster Kahle nous lance un défi. Des devoirs pour remplir notre week-end désœuvré. Il nous propose, rien de moins, que de verrouiller le Web en mode ouvert en inscrivant cette ouverture dans le code même…
…alors, vous faites quoi, ce week-end ?
L'association bruxelloise EDRi (European Digital Rights) avec qui La Quadrature du Net travaille régulièrement pour la protection des droits et des citoyens sur Internet, arrive difficilement à terminer sa campagne de financement. Sur un objectif de 50 000€, les dons actuels ne couvrent que la moitié de leur coûts.
EDRi fédère 35 organisations de défenses des libertés numériques dans 21 pays européens. En plus d'une veille et d'une présence quotidienne au sein des institutions européennes, ils sont une pièce majeure de la coordination des associations sur ces sujets-là, avec des projets comme SaveTheInternet pour la protection de la neutralité du Net.
Aujourd'hui, EDRi a besoin de votre aide afin de continuer leur travail d'analyse, de veille et de vulgarisation.
EDRi fédère 35 organisations de défenses des libertés numériques dans 21 pays européens. En plus d'une veille et d'une présence quotidienne au sein des institutions européennes, ils sont une pièce majeure de la coordination des associations sur ces sujets-là, avec des projets comme SaveTheInternet pour la protection de la neutralité du Net.
Aujourd'hui, EDRi a besoin de votre aide afin de continuer leur travail d'analyse, de veille et de vulgarisation.
J’ai récemment créé un thermostat qui devrait donner plus de confort aux gens, en utilisant moins d’énergie par une meilleure compréhension du besoin. Il ne mesure pas que la température de l’air, mais aussi la température radiante moyenne de toutes les surfaces visibles. Mes coéquipiers et moi-même pourrions amener cette innovation dans la société par une licence ou en essayant de démarrer une entreprise avec ce produit, mais nous avons d’autres priorités. Imaginons que chaque personne dans l’industrie de la domotique avec de bonnes idées puisse rendre leurs bâtiments plus vert ? Et si nous pouvions partager ce que nous faisons et construisons à partir du travail des autres sans avoir à réinventer la roue chaque fois que nous voulons ajouter un rayon ?
Comme une immense majorité de personnes qui se sont rassemblées, en France et dans le monde, à plusieurs reprises, depuis le 7 janvier, nous avons été sous le choc et dans l’incrédulité. Quels que soient nos parcours, quelles que soient nos positions, nos croyances, nos parti-pris, nous n’acceptons pas que l’on assassine 17 personnes au nom d’une conception du monde qu’il serait dangereux ou interdit de ne pas partager, de questionner, de moquer. Nous n’acceptons pas que l’on ait fait taire des voix et des plumes et que l’on ait pris pour cible ceux qui incarnaient Charlie Hebdo.
Nous ne l’acceptons pas mais il y a des morts aujourd’hui. Et les cadavres n’étaient même pas froids que déjà commençaient à se faire entendre les voix charognardes qui, au nom de la défense de la liberté et des valeurs républicaines, sont prêtes à restreindre nos libertés individuelles et collectives, comme par effet d’aubaine, comme s’ils n’attendaient que ça.
Ils n’ont pas même attendu la fin du deuil officiel. Plus rapides que les événements en cours pour s’emparer de la tragédie et l’instrumentaliser, les politiques glapissants de l’obsession sécuritaire ont commencé à se répandre : « il nous faut renforcer notre arsenal sécuritaire », « il faudra bien entendu un Patriot Act à la française »
Nous ne l’acceptons pas mais il y a des morts aujourd’hui. Et les cadavres n’étaient même pas froids que déjà commençaient à se faire entendre les voix charognardes qui, au nom de la défense de la liberté et des valeurs républicaines, sont prêtes à restreindre nos libertés individuelles et collectives, comme par effet d’aubaine, comme s’ils n’attendaient que ça.
Ils n’ont pas même attendu la fin du deuil officiel. Plus rapides que les événements en cours pour s’emparer de la tragédie et l’instrumentaliser, les politiques glapissants de l’obsession sécuritaire ont commencé à se répandre : « il nous faut renforcer notre arsenal sécuritaire », « il faudra bien entendu un Patriot Act à la française »
On trouvera de la provocation, de l’ironie et du sarcasme, mais aussi de l’amertume et de la lassitude dans ce billet de Peter Sunde, le cofondateur de The Pirate Bay et, plus récemment, de Flattr. Il estime sans doute qu’il a conquis sa légitimité pour houspiller les manifestants virtuels, les commentateurs tellement malins et les militants par délégation, lui qui a donné de son énergie et mis en jeu sa propre liberté pour la cause qu’il défend : il sort de cinq mois de prison pour avoir facilité la violation de droit d’auteur…
Peu importe au fond s’il nous paraît prendre un peu trop la pose du martyr revenu de tout, il nous adresse ici de vraies questions sur la façon dont nous agissons ou non pour nos libertés numériques.
Certes tout le monde n’a pas le courage de Snowden ou Assange et chacun peut avoir à son modeste niveau son propre engagement. Mais notre soutien financier aux associations militantes actives (comme la Quadrature, l’April, Framasoft et bien d’autres qui sont sur le terrain…), s’il est nécessaire et vital pour mener des combats toujours à reprendre, est-il suffisant ? N’est-ce pas considérer à bon compte que d’autres agiront pour nous, à notre place ?
Voici peut-être ce que suggère ci-dessous Peter Sunde : ne perdons plus d’énergie à débattre avec des imprécateurs en carton-pâte, cessons de prendre des clics pour des actions et des retweets pour des opinions. Et si nous nous sortions plutôt les doigts du clavier ?
« Je suis allé en prison pour avoir défendu ma cause. Et vous, qu’avez-vous fait ? »
Peu importe au fond s’il nous paraît prendre un peu trop la pose du martyr revenu de tout, il nous adresse ici de vraies questions sur la façon dont nous agissons ou non pour nos libertés numériques.
Certes tout le monde n’a pas le courage de Snowden ou Assange et chacun peut avoir à son modeste niveau son propre engagement. Mais notre soutien financier aux associations militantes actives (comme la Quadrature, l’April, Framasoft et bien d’autres qui sont sur le terrain…), s’il est nécessaire et vital pour mener des combats toujours à reprendre, est-il suffisant ? N’est-ce pas considérer à bon compte que d’autres agiront pour nous, à notre place ?
Voici peut-être ce que suggère ci-dessous Peter Sunde : ne perdons plus d’énergie à débattre avec des imprécateurs en carton-pâte, cessons de prendre des clics pour des actions et des retweets pour des opinions. Et si nous nous sortions plutôt les doigts du clavier ?
« Je suis allé en prison pour avoir défendu ma cause. Et vous, qu’avez-vous fait ? »
Paris, 22 janvier 2015 — Le 20 janvier dernier, La Quadrature du Net a co-signé une lettre ouverte [pdf] avec d'autres associations européennes appelant à nouveau les États Membres de l'Union européenne à adopter des règles claires et strictes pour la protection de la neutralité du Net. Malheureusement, un document de négociation montre qu'au même moment, ces derniers faisaient un pas de plus vers la fin de l'Internet libre. Il est temps que le Parlement européen se ressaisisse du dossier afin de défendre une vraie protection de la neutralité du Net contre les stratégies oligopolistiques des grands acteurs de l'Internet soutenues par les gouvernements nationaux.
(...)
Les intérêts à court terme des grands opérateurs télécoms et des géants de l'Internet ne doivent pas dicter les politiques publiques. Aujourd'hui, face aux manœuvres des gouvernements nationaux et du commissaire européen Günther Oettinger, il est temps que le Parlement européen élu en mai dernier se saisisse du dossier et fasse preuve de fermeté pour défendre les avancées du printemps dernier.
Alors qu'aux États-Unis se tient une mobilisation sans précédent en faveur de la neutralité du Net et que Barack Obama a récemment appelé à une protection ferme de ce principe, les membres du Parlement européen doivent jouer leur rôle dans ce débat international, et faire en sorte que l'Europe montre la voie législative qui permettra de protéger l'Internet libre.
La Quadrature du Net appelle donc les députés européens à intervenir urgemment dans le débat en cours pour réaffirmer leur attachement aux compromis du printemps dernier, en s'opposant aux visées oligopolistiques des grands opérateurs et des géants du Web et à la complicité coupable de la Commission et des États membres.
(...)
Les intérêts à court terme des grands opérateurs télécoms et des géants de l'Internet ne doivent pas dicter les politiques publiques. Aujourd'hui, face aux manœuvres des gouvernements nationaux et du commissaire européen Günther Oettinger, il est temps que le Parlement européen élu en mai dernier se saisisse du dossier et fasse preuve de fermeté pour défendre les avancées du printemps dernier.
Alors qu'aux États-Unis se tient une mobilisation sans précédent en faveur de la neutralité du Net et que Barack Obama a récemment appelé à une protection ferme de ce principe, les membres du Parlement européen doivent jouer leur rôle dans ce débat international, et faire en sorte que l'Europe montre la voie législative qui permettra de protéger l'Internet libre.
La Quadrature du Net appelle donc les députés européens à intervenir urgemment dans le débat en cours pour réaffirmer leur attachement aux compromis du printemps dernier, en s'opposant aux visées oligopolistiques des grands opérateurs et des géants du Web et à la complicité coupable de la Commission et des États membres.
Titre : Neutralité et libertés sur Internet
Intervenant : Adrienne Charmet - Hugo Margaron
Date : Décembre 2014
Lieu : Game Hits - Actus - High Tech
Durée : 19 min 23
Lien vers la vidéo : http://www.gamehits.fr/itw-quadrature-internet-libertes-decembre14/
Intervenant : Adrienne Charmet - Hugo Margaron
Date : Décembre 2014
Lieu : Game Hits - Actus - High Tech
Durée : 19 min 23
Lien vers la vidéo : http://www.gamehits.fr/itw-quadrature-internet-libertes-decembre14/
Présentation
Titre : 1984, Foucault, société de surveillance et Libre
Intervenants : Véronique Bonnet - Luc Fievet
Lieu : Ubuntu Party - Paris
Date : Novembre 2014
Durée : 59 min 38
Lien vers la vidéo : http://media.ubuntu-paris.org/u/aeris/m/1984-foucault-societe-de-surveillance-et-libre/
Titre : 1984, Foucault, société de surveillance et Libre
Intervenants : Véronique Bonnet - Luc Fievet
Lieu : Ubuntu Party - Paris
Date : Novembre 2014
Durée : 59 min 38
Lien vers la vidéo : http://media.ubuntu-paris.org/u/aeris/m/1984-foucault-societe-de-surveillance-et-libre/
L'April a été déclarée le 20 novembre 1996 à la préfecture de Bobigny, et sa création publiée au Journal Officiel n°51 du 18 décembre 1996.
L'association fête donc ses dix-huit ans !
Dix-huit ans d'actions pour promouvoir et défendre le logiciel libre et participer activement à la prise de conscience par le public que la liberté informatique est un enjeu de société. Mais aussi dix-huit ans d’amitiés durables nouées au cours de pique-niques, au moment des tempêtes de cerveau pour stimuler les imaginations, pour créer des t-shirts, pour préparer des poissons d'avril, pour s'échanger plein de datalove ♥…
Partagez les raisons pour lesquelles vous aimez et vous soutenez l'April
Laissez-nous un témoignage, un commentaire, une anecdote concernant l'association ou le logiciel libre et/ou expliquez en quelques mots pourquoi vous aimez/soutenez l'April.
Votre soutien sera la récompense des personnes qui, par les actions qu'elles mènent, font vivre chaque jour l'April.
Fêtons les dix-huit ans de l'April
Pour cet anniversaire, plusieurs apéros sont déjà prévus (Reims, Coupelle Neuve, Lille, Beauvais, Paris). N'hésitez pas à nous contacter si vous souhaitez organiser un apéro April dans votre région. D'autres événements seront organisés début 2015. Et bien entendu, rendez-vous le 7 février 2015 à la prochaine assemblée générale de l'association.
L'association fête donc ses dix-huit ans !
Dix-huit ans d'actions pour promouvoir et défendre le logiciel libre et participer activement à la prise de conscience par le public que la liberté informatique est un enjeu de société. Mais aussi dix-huit ans d’amitiés durables nouées au cours de pique-niques, au moment des tempêtes de cerveau pour stimuler les imaginations, pour créer des t-shirts, pour préparer des poissons d'avril, pour s'échanger plein de datalove ♥…
Partagez les raisons pour lesquelles vous aimez et vous soutenez l'April
Laissez-nous un témoignage, un commentaire, une anecdote concernant l'association ou le logiciel libre et/ou expliquez en quelques mots pourquoi vous aimez/soutenez l'April.
Votre soutien sera la récompense des personnes qui, par les actions qu'elles mènent, font vivre chaque jour l'April.
Fêtons les dix-huit ans de l'April
Pour cet anniversaire, plusieurs apéros sont déjà prévus (Reims, Coupelle Neuve, Lille, Beauvais, Paris). N'hésitez pas à nous contacter si vous souhaitez organiser un apéro April dans votre région. D'autres événements seront organisés début 2015. Et bien entendu, rendez-vous le 7 février 2015 à la prochaine assemblée générale de l'association.
Au début du mois, à l’occasion d’une rencontre organisée par la Charte des auteurs et illustrateurs jeunesse, l’idée est venue à nouveau sur la table d’instaurer un système de domaine public payant. C’est cette fois Marie Sellier, l’actuelle présidente de la Société des Gens de Lettres qui a proposé de créer une taxe prélevée sur les rééditions d’ouvrages du domaine public, destinée à co-financer la retraite des auteurs :
Il s’agirait alors de taxer la vente d’œuvres entrées dans le domaine public, ce qui n’impacterait l’éditeur que de quelques centimes par ouvrage. Un procédé relativement indolore, qui apporterait un financement à la retraite des auteurs.
Il s’agirait alors de taxer la vente d’œuvres entrées dans le domaine public, ce qui n’impacterait l’éditeur que de quelques centimes par ouvrage. Un procédé relativement indolore, qui apporterait un financement à la retraite des auteurs.
On trouvera de la provocation, de l’ironie et du sarcasme, mais aussi de l’amertume et de la lassitude dans ce billet de Peter Sunde, le cofondateur de The Pirate Bay et, plus récemment, de Flattr. Il estime sans doute qu’il a conquis sa légitimité pour houspiller les manifestants virtuels, les commentateurs tellement malins et les militants par délégation, lui qui a donné de son énergie et mis en jeu sa propre liberté pour la cause qu’il défend : il sort de cinq mois de prison pour avoir facilité la violation de droit d’auteur…
Peu importe au fond s’il nous paraît prendre un peu trop la pose du martyr revenu de tout, il nous adresse ici de vraies questions sur la façon dont nous agissons ou non pour nos libertés numériques.
Certes tout le monde n’a pas le courage de Snowden ou Assange et chacun peut avoir à son modeste niveau son propre engagement. Mais notre soutien financier aux associations militantes actives (comme la Quadrature, l’April, Framasoft et bien d’autres qui sont sur le terrain…), s’il est nécessaire et vital pour mener des combats toujours à reprendre, est-il suffisant ? N’est-ce pas considérer à bon compte que d’autres agiront pour nous, à notre place ?
Voici peut-être ce que suggère ci-dessous Peter Sunde : ne perdons plus d’énergie à débattre avec des imprécateurs en carton-pâte, cessons de prendre des clics pour des actions et des retweets pour des opinions. Et si nous nous sortions plutôt les doigts du clavier ?
« Je suis allé en prison pour avoir défendu ma cause. Et vous, qu’avez-vous fait ? »
Peu importe au fond s’il nous paraît prendre un peu trop la pose du martyr revenu de tout, il nous adresse ici de vraies questions sur la façon dont nous agissons ou non pour nos libertés numériques.
Certes tout le monde n’a pas le courage de Snowden ou Assange et chacun peut avoir à son modeste niveau son propre engagement. Mais notre soutien financier aux associations militantes actives (comme la Quadrature, l’April, Framasoft et bien d’autres qui sont sur le terrain…), s’il est nécessaire et vital pour mener des combats toujours à reprendre, est-il suffisant ? N’est-ce pas considérer à bon compte que d’autres agiront pour nous, à notre place ?
Voici peut-être ce que suggère ci-dessous Peter Sunde : ne perdons plus d’énergie à débattre avec des imprécateurs en carton-pâte, cessons de prendre des clics pour des actions et des retweets pour des opinions. Et si nous nous sortions plutôt les doigts du clavier ?
« Je suis allé en prison pour avoir défendu ma cause. Et vous, qu’avez-vous fait ? »
Un des traits marquants de l’émergence du logiciel libre est sans aucun doute le silence (relatif) quasi complet dans lequel elle s’est développée. Quand Richard Stallman lance le projet GNU en 1983, puis écrit la première version de la GNU Public Licence (GPL) en 1989, une nouvelle ère s’ouvre, dans le silence, sans heurts, sans lutte, sans guerre.
Si tentatives de guerre il y a eu, elles ne provenaient pas des libristes qui construisaient leur oeuvre, ils n’ont pas exigé des tenants des logiciels non-libres qu’ils libèrent leur code, ils n’ont pas engagé de « mouvement » pour faire plier autrui à leurs propres vues, ils ont réalisé eux-mêmes ce qu’ils voulaient voir advenir : des logiciels sous licence libre, qui aujourd’hui forment l’ossature de 99% d’internet, qui aujourd’hui permettent à tout homme d’être autonome en informatique en s’équipant de système d’exploitation libre et de logiciels libres sans que le monde le sache forcément 31 ans plus tard, en 2014.
Si tentatives de guerre il y a eu, elles ne provenaient pas des libristes qui construisaient leur oeuvre, ils n’ont pas exigé des tenants des logiciels non-libres qu’ils libèrent leur code, ils n’ont pas engagé de « mouvement » pour faire plier autrui à leurs propres vues, ils ont réalisé eux-mêmes ce qu’ils voulaient voir advenir : des logiciels sous licence libre, qui aujourd’hui forment l’ossature de 99% d’internet, qui aujourd’hui permettent à tout homme d’être autonome en informatique en s’équipant de système d’exploitation libre et de logiciels libres sans que le monde le sache forcément 31 ans plus tard, en 2014.
Inviter les utilisateurs à reprendre le contrôle de leurs contenus, applications et données personnelles, comme nous proposons de le faire par petites étapes avec notre campagne Dégooglisons Internet, c’est aussi tenir compte des difficultés techniques qui doivent être surmontées. Car les opérations à réaliser ne sont pas si évidentes pour la plupart d’entre nous. Installer et maintenir son propre serveur, y installer des applications, en assurer la sécurité, autant de compétences à acquérir qui peuvent rebuter. Non, tout le monde n’a pas envie ni plaisir ni du temps pour apprendre des procédures et des lignes de commande, une maîtrise avancée des logiciels et matériels.
Aussi est-il réjouissant de voir émerger de nouvelles initiatives qui donnent un accès plus facile au plus grand nombre. Un mouvement se dessine depuis quelque temps, qui consiste à proposer davantage de services en ligne indépendants et qui évitent aux utilisateurs des procédures qui pourraient les décourager : owncloud, cozy, remotestorage… Voici maintenant une autre initiative intéressante qui pourrait bien changer la donne dans le monde de l’hébergement : le projet IndieHosters, propulsé par un duo de nerds qui n’en sont pas à leurs débuts.
C’est Pierre qui a accepté de répondre à nos questions en pleine campagne de financement participatif…
Aussi est-il réjouissant de voir émerger de nouvelles initiatives qui donnent un accès plus facile au plus grand nombre. Un mouvement se dessine depuis quelque temps, qui consiste à proposer davantage de services en ligne indépendants et qui évitent aux utilisateurs des procédures qui pourraient les décourager : owncloud, cozy, remotestorage… Voici maintenant une autre initiative intéressante qui pourrait bien changer la donne dans le monde de l’hébergement : le projet IndieHosters, propulsé par un duo de nerds qui n’en sont pas à leurs débuts.
C’est Pierre qui a accepté de répondre à nos questions en pleine campagne de financement participatif…
Lorsque des artistes et, surtout, leurs producteurs, se plaignent du piratage, il n’est pas rare d’entendre “Innovez ! Proposez un nouveau modèle économique !”.
Et bien, j’ai une excellente nouvelle : ce nouveau modèle économique, on l’avait sous les yeux depuis des siècles. On l’utilise régulièrement dans la rue mais on n’avait tout simplement jamais pensé à l’utiliser sur Internet : le prix libre ou “tip”.
Le prix libre ? Oui, tout simplement donner de l’argent librement en forme de remerciement, de reconnaissance et non parce qu’on y est contraint. Ce que j’annonçais en rendant ce blog payant. Il ne manquait que des outils afin de rendre ce prix libre possible sur Internet. Mais, aujourd’hui, ils se multiplient. Et le prix libre décolle !
Et bien, j’ai une excellente nouvelle : ce nouveau modèle économique, on l’avait sous les yeux depuis des siècles. On l’utilise régulièrement dans la rue mais on n’avait tout simplement jamais pensé à l’utiliser sur Internet : le prix libre ou “tip”.
Le prix libre ? Oui, tout simplement donner de l’argent librement en forme de remerciement, de reconnaissance et non parce qu’on y est contraint. Ce que j’annonçais en rendant ce blog payant. Il ne manquait que des outils afin de rendre ce prix libre possible sur Internet. Mais, aujourd’hui, ils se multiplient. Et le prix libre décolle !