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SEPARATIONDESPOUVOIRS
Paris, le 9 avril 2015 — L'observatoire des libertés et du numérique ainsi que plusieurs associations et collectifs opposés au projet de loi sur le Renseignement appellent à une manifestation lundi 13 avril 2015, premier jour d'examen du projet de loi, à 12h30 près de l'Assemblée nationale. Les citoyens doivent montrer qu'ils refusent de céder à la logique de surveillance généralisée et sans garantie présentée comme indispensable par le gouvernement.
(...)
L’Observatoire des libertés et du numérique (OLN) vous appelle à amplifier le mouvement de contestation actuel contre ce projet de loi, en nous rassemblant nombreux le lundi 13 avril 2015 à 12h30, place Edouard Herriot (près de l'Assemblée nationale), à Paris, à l’appel des associations et syndicats suivants :
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L’Observatoire des libertés et du numérique (OLN) vous appelle à amplifier le mouvement de contestation actuel contre ce projet de loi, en nous rassemblant nombreux le lundi 13 avril 2015 à 12h30, place Edouard Herriot (près de l'Assemblée nationale), à Paris, à l’appel des associations et syndicats suivants :
Cory Doctorow, auteur de science-fiction canadien et américain, cofondateur du site boing-boing, est l’un de ces monstres sacrés du monde du logiciel libre, du partage de la connaissance, bref, de l’époque qu’Internet profile à l’horizon des historiens du futur. Dans le dernier numéro de LocusMag, journal de science-fiction en langue anglaise, il évoque avec son habituelle précision deux sujets qui me sont chers : la stabilité de nos sociétés et la surveillance des populations. Sur l’instabilité de nos sociétés, j’évoque souvent la complexité croissante du droit, Cory va ici beaucoup plus loin. Sur la surveillance de masse, on compare souvent à tort la NSA et la Stasi d’ex-RDA, à nouveau Doctorow enfonce le clou et nous pousse dans nos derniers retranchements, invitant à mots couverts à une révolution du partage et de l’égalité.
Espérant que vous aurez autant de plaisir à le lire que nous avons eu à le traduire, et remerciant Cory d’avoir accepté la traduction en français de cet article, nous vous invitons au débat…
Benjamin Sonntag
Co-fondateur de la Quadrature du Net
Stabilité et surveillance
par Cory Doctorow
article original publié initialement dans le numéro de mars 2015 du magazine Locus
Espérant que vous aurez autant de plaisir à le lire que nous avons eu à le traduire, et remerciant Cory d’avoir accepté la traduction en français de cet article, nous vous invitons au débat…
Benjamin Sonntag
Co-fondateur de la Quadrature du Net
Stabilité et surveillance
par Cory Doctorow
article original publié initialement dans le numéro de mars 2015 du magazine Locus
Republication de la tribune du 3 avril 2015 de Laurent Chemla, membre du Conseil d'Orientation Stratégique de La Quadrature du Net publiée le 3 avril dans Médiapart.
C'est à vous, députés et sénateurs qui allez bientôt voter d'une seule voix le projet de loi sur le renseignement présenté par le gouvernement, c'est à vous que ce message s'adresse.
Nous le savons déjà : vous allez le voter. Sans aléa, après un débat cosmétique qui ne servira qu'à corriger quelque coquille ici ou là, vous allez le voter. Contre l'avis de deux juges antiterroristes, contre les avis du Syndicat de la Magistrature, de la CNCDH, de l'ordre des Avocats de Paris, de la CNIL, de l'Union Syndicale des Magistrats, vous allez le voter.
Contre l'avis d'Amnesty, de RSF, de la LDH et de la Quadrature du Net, vous allez le voter. Alors que, de partout, les mises en garde affluent, que le New York Times fait sa Une sur « La France, État de surveillance », que le commissaire aux droits de l'homme du Conseil de l'Europe s'inquiète de la dérive sécuritaire liberticide que cette loi implique, et que même le président de l'actuelle commission de contrôle des interceptions de sécurité dénonce la faiblesse des garanties qu'apporte ce texte, vous allez le voter. Mesdames, messieurs, vous qui, en théorie, représentez la voix du peuple, c'est ce même peuple que vous vous apprêtez à trahir. En mettant (quel que soit l'enrobage sur le pseudo-anonymat des données recueillies) la totalité de la population sur écoute, en traitant chaque citoyen de ce pays comme un terroriste en puissance, c'est le peuple que vous vous apprêtez à dénoncer comme votre ennemi. Je vous engage à relire, avant de voter, la définition de ce qu'est un État policier selon Raymond Carré de Malberg :
L'État de police est celui dans lequel l'autorité administrative peut, d'une façon discrétionnaire et avec une liberté de décision plus ou moins complète, appliquer aux citoyens toutes les mesures dont elle juge utile de prendre par elle-même l'initiative, en vue de faire face aux circonstances et d'atteindre à chaque moment les fins qu'elle se propose : ce régime de police est fondé sur l'idée que la fin suffit à justifier les moyens. À L'État de police s'oppose l'État de droit.
En écartant le juge judiciaire de toute autorisation préalable aux écoutes administratives, c'est l'État de droit que vous détruisez : garant des libertés individuelles, sa remise en cause nie le principe de séparation des pouvoirs. Et tout ça pour quoi ?
S'il fallait en croire les maigres débats - imposés par la procédure d'urgence choisie par le gouvernement - cette négation de tous nos principes fondateurs serait nécessaire pour lutter contre le terrorisme.
Mais cette loi ne concerne pas que la lutte antiterroriste, loin de là : elle s'applique à tous les domaines de la vie en société. « Engagements internationaux », « Intérêt public », « Intérêts économiques et scientifiques », voici quelques-uns des motifs pour lesquels vous allez autoriser, sans contrôle, la surveillance de chaque citoyen. Oh, bien sûr, pendant le débat public on ne vous agitera que la menace terroriste, à l'instar de la fiole censée prouver l'existence d'armes de destruction massives en Irak, on vous répètera l'argument mensonger selon lequel « 90% des jihadistes se sont radicalisés sur Internet ». Oh, oui, si vous osez vous opposer à ce déni de démocratie, on vous accusera d'être responsables des attentats qui pourraient avoir lieu sans ce texte.
Le même argument vous a déjà été servi pour justifier le récent texte qui permet la censure administrative - sans juge - de n'importe quel site Internet (et dont l'OSCE demande déjà qu'on le reconsidère). Pourtant, dans cette période où chacun s'interroge sur ce qui nous définit comme une société, c'est justement le moment de vous souvenir des principes qui ont fondé ce pays. Mais, dans ce moment où le terrorisme n'a de cesse que de voir disparaitre toute pratique démocratique, c'est justement l'instant où vous devez vous lever pour défendre les droits fondamentaux et pour rejeter les arguments démagogiques. Mesdames, messieurs, s'il vous reste ne serait-ce qu'une once de probité, vous lirez les arguments des opposants à ce texte, sans œillères et sans calcul politique de bas étage. Et si vous ne voulez pas être un traitre à la république, madame, monsieur, vous vous y opposerez à votre tour.
[Edit au 07/04/2015 : depuis que j'ai écris cette lettre, beaucoup d'autres ont pris position contre le projet de loi, notamment le Défenseur des droits (cinglant), Gandi ou Human Right Watch. Évidemment, ça ne changera rien au vote.]
C'est à vous, députés et sénateurs qui allez bientôt voter d'une seule voix le projet de loi sur le renseignement présenté par le gouvernement, c'est à vous que ce message s'adresse.
Nous le savons déjà : vous allez le voter. Sans aléa, après un débat cosmétique qui ne servira qu'à corriger quelque coquille ici ou là, vous allez le voter. Contre l'avis de deux juges antiterroristes, contre les avis du Syndicat de la Magistrature, de la CNCDH, de l'ordre des Avocats de Paris, de la CNIL, de l'Union Syndicale des Magistrats, vous allez le voter.
Contre l'avis d'Amnesty, de RSF, de la LDH et de la Quadrature du Net, vous allez le voter. Alors que, de partout, les mises en garde affluent, que le New York Times fait sa Une sur « La France, État de surveillance », que le commissaire aux droits de l'homme du Conseil de l'Europe s'inquiète de la dérive sécuritaire liberticide que cette loi implique, et que même le président de l'actuelle commission de contrôle des interceptions de sécurité dénonce la faiblesse des garanties qu'apporte ce texte, vous allez le voter. Mesdames, messieurs, vous qui, en théorie, représentez la voix du peuple, c'est ce même peuple que vous vous apprêtez à trahir. En mettant (quel que soit l'enrobage sur le pseudo-anonymat des données recueillies) la totalité de la population sur écoute, en traitant chaque citoyen de ce pays comme un terroriste en puissance, c'est le peuple que vous vous apprêtez à dénoncer comme votre ennemi. Je vous engage à relire, avant de voter, la définition de ce qu'est un État policier selon Raymond Carré de Malberg :
L'État de police est celui dans lequel l'autorité administrative peut, d'une façon discrétionnaire et avec une liberté de décision plus ou moins complète, appliquer aux citoyens toutes les mesures dont elle juge utile de prendre par elle-même l'initiative, en vue de faire face aux circonstances et d'atteindre à chaque moment les fins qu'elle se propose : ce régime de police est fondé sur l'idée que la fin suffit à justifier les moyens. À L'État de police s'oppose l'État de droit.
En écartant le juge judiciaire de toute autorisation préalable aux écoutes administratives, c'est l'État de droit que vous détruisez : garant des libertés individuelles, sa remise en cause nie le principe de séparation des pouvoirs. Et tout ça pour quoi ?
S'il fallait en croire les maigres débats - imposés par la procédure d'urgence choisie par le gouvernement - cette négation de tous nos principes fondateurs serait nécessaire pour lutter contre le terrorisme.
Mais cette loi ne concerne pas que la lutte antiterroriste, loin de là : elle s'applique à tous les domaines de la vie en société. « Engagements internationaux », « Intérêt public », « Intérêts économiques et scientifiques », voici quelques-uns des motifs pour lesquels vous allez autoriser, sans contrôle, la surveillance de chaque citoyen. Oh, bien sûr, pendant le débat public on ne vous agitera que la menace terroriste, à l'instar de la fiole censée prouver l'existence d'armes de destruction massives en Irak, on vous répètera l'argument mensonger selon lequel « 90% des jihadistes se sont radicalisés sur Internet ». Oh, oui, si vous osez vous opposer à ce déni de démocratie, on vous accusera d'être responsables des attentats qui pourraient avoir lieu sans ce texte.
Le même argument vous a déjà été servi pour justifier le récent texte qui permet la censure administrative - sans juge - de n'importe quel site Internet (et dont l'OSCE demande déjà qu'on le reconsidère). Pourtant, dans cette période où chacun s'interroge sur ce qui nous définit comme une société, c'est justement le moment de vous souvenir des principes qui ont fondé ce pays. Mais, dans ce moment où le terrorisme n'a de cesse que de voir disparaitre toute pratique démocratique, c'est justement l'instant où vous devez vous lever pour défendre les droits fondamentaux et pour rejeter les arguments démagogiques. Mesdames, messieurs, s'il vous reste ne serait-ce qu'une once de probité, vous lirez les arguments des opposants à ce texte, sans œillères et sans calcul politique de bas étage. Et si vous ne voulez pas être un traitre à la république, madame, monsieur, vous vous y opposerez à votre tour.
[Edit au 07/04/2015 : depuis que j'ai écris cette lettre, beaucoup d'autres ont pris position contre le projet de loi, notamment le Défenseur des droits (cinglant), Gandi ou Human Right Watch. Évidemment, ça ne changera rien au vote.]
Christiane Taubira penserait tout bas tout le mal qu'elle n'ose pas dire tout haut du projet de loi Renseignement, unanimement critiqué par les organisations de magistrats et les avocats.
Chers représentants, représentantes, députés,
D’ici quelques jours, vous serez amenés à vous prononcer sur le projet de loi sur le renseignement et je souhaite, avant l’ouverture des débats, que vous preniez la mesure de ce que vous allez voter.
Pour commencer, j’ai conscience de n’être qu’un « simple citoyen », de ne pas disposer de la science infuse, d’être peut-être « à côté de la plaque ».
Eux en revanche, ils ne le sont pas :
D’ici quelques jours, vous serez amenés à vous prononcer sur le projet de loi sur le renseignement et je souhaite, avant l’ouverture des débats, que vous preniez la mesure de ce que vous allez voter.
Pour commencer, j’ai conscience de n’être qu’un « simple citoyen », de ne pas disposer de la science infuse, d’être peut-être « à côté de la plaque ».
Eux en revanche, ils ne le sont pas :
Aux suites des attentats de janvier, le Framablog titrait « Patriot act à la française ? Pour nous, c’est NON ! ». Le projet de loi sur le renseignement de 2015, faisant suite aux lois antiterroristes de 2014 et à la loi de programmation militaire 2013 témoigne d’une volonté claire de légaliser la surveillance de masse en France.
Cory Doctorow, écrivain et activiste bien connu du monde Libre, nous rappelle encore une fois que surveillance et sécurité ne sont pas des synonymes… Son écriture est tellement riche que nous avons choisi d’éluder deux passages dont les références intensément anglo-saxonnes auraient demandé bien des explications nous détournant de son propos simple et efficace.
Pouhiou
Non, messieurs les ministres, plus de surveillance ne nous apportera pas plus de sécurité !
Cory Doctorow, écrivain et activiste bien connu du monde Libre, nous rappelle encore une fois que surveillance et sécurité ne sont pas des synonymes… Son écriture est tellement riche que nous avons choisi d’éluder deux passages dont les références intensément anglo-saxonnes auraient demandé bien des explications nous détournant de son propos simple et efficace.
Pouhiou
Non, messieurs les ministres, plus de surveillance ne nous apportera pas plus de sécurité !
Bonjour les copains,
Aujourd'hui, via Alex Archambault, j'apprends qu'il existe sur le site de l'Assemblée nationale, un formulaire qui permet de faire remonter à l'Assemblée vos réflexions étayées et intelligentes sur l'étude d'impact accompagnant le projet de Loi sur le Renseignement.
Avant tout, il faut donc lire cette étude d'impact. Ensuite, il faut prendre votre plus beau clavier et expliquer ce qui vous chiffonne dans cette étude et quels sont autres impacts auxquels ils n'ont pas pensé.
Bref, si vous avez des idées, des réflexions et des remarques intelligentes, allez-y. Par contre, je ne vous garantis pas que quelqu'un lise votre message. C'est peut-être juste pour l'illusion ;-)
Puis si vous n'êtes pas à l'aise avec les longs messages, ce n'est pas grave. Vous pouvez toujours choisir un Député dans cette liste de comptes Twitter et lui envoyer un petit tweet pour lui demander de voter contre le Projet de Loi sur le Renseignement.
Aujourd'hui, via Alex Archambault, j'apprends qu'il existe sur le site de l'Assemblée nationale, un formulaire qui permet de faire remonter à l'Assemblée vos réflexions étayées et intelligentes sur l'étude d'impact accompagnant le projet de Loi sur le Renseignement.
Avant tout, il faut donc lire cette étude d'impact. Ensuite, il faut prendre votre plus beau clavier et expliquer ce qui vous chiffonne dans cette étude et quels sont autres impacts auxquels ils n'ont pas pensé.
Bref, si vous avez des idées, des réflexions et des remarques intelligentes, allez-y. Par contre, je ne vous garantis pas que quelqu'un lise votre message. C'est peut-être juste pour l'illusion ;-)
Puis si vous n'êtes pas à l'aise avec les longs messages, ce n'est pas grave. Vous pouvez toujours choisir un Député dans cette liste de comptes Twitter et lui envoyer un petit tweet pour lui demander de voter contre le Projet de Loi sur le Renseignement.
Deux liens importants, de deux grandes voix américaines, viennent se joindre à l’opposition au projet de loi Renseignement. De l’autre coté de l’Atlantique aussi, on s’inquiète de la surveillance de masse et de l’absence de juge dans ce que souhaite le gouvernement.
Vite ! Appelez votre député pour stopper la Loi sur le Renseignement
Oyé Oyé braves gens !
En attendant le jour prochain où les lois seront votées avec intelligence et respect de la démocratie et des citoyens, pour le moment, il faut faire avec les moyens du bord.
Vous n'êtes pas sans savoir que le projet de loi sur le Renseignement a été écrit et sera voté ou pas, à la vitesse de l'éclair.
L'objectif de cette précipitation pour le gouvernement est double : Garder sous surveillance les bons petits moutons que nous sommes, et empêcher les députés de trop réfléchir à l'abomination antidémocratique qu'ils vont soutenir. En effet, si cette loi passe, c'est le concept de vie privée qu'on va enterrer. Il ne s'agit pas ici de débusquer d'éventuels terroristes. Non, il s'agit plutôt d'apposer sur la société française, une chape de plomb afin que les citoyens se sachent et se sentent en permanence surveillés. Cela a pour but d'aseptiser encore un peu plus notre "liberté" de penser et c'est très vicieux, car ça touche à l'espace intime et aux réflexions personnelles que tout à chacun peu avoir.
Oyé Oyé braves gens !
En attendant le jour prochain où les lois seront votées avec intelligence et respect de la démocratie et des citoyens, pour le moment, il faut faire avec les moyens du bord.
Vous n'êtes pas sans savoir que le projet de loi sur le Renseignement a été écrit et sera voté ou pas, à la vitesse de l'éclair.
L'objectif de cette précipitation pour le gouvernement est double : Garder sous surveillance les bons petits moutons que nous sommes, et empêcher les députés de trop réfléchir à l'abomination antidémocratique qu'ils vont soutenir. En effet, si cette loi passe, c'est le concept de vie privée qu'on va enterrer. Il ne s'agit pas ici de débusquer d'éventuels terroristes. Non, il s'agit plutôt d'apposer sur la société française, une chape de plomb afin que les citoyens se sachent et se sentent en permanence surveillés. Cela a pour but d'aseptiser encore un peu plus notre "liberté" de penser et c'est très vicieux, car ça touche à l'espace intime et aux réflexions personnelles que tout à chacun peu avoir.
La Quadrature du Net lance "Sous Surveillance", un site internet d'urgence dédié au projet de loi sur le Renseignement, qui permet de trouver et contacter facilement les députés pour leur faire part des craintes sur le texte et leur demander de s'y opposer.
Projet de loi Renseignement
Légaliser la surveillance totale ? NON !
Surveillance de masse des citoyens :
Le projet de loi Renseignement contient deux articles qui permettent une interception de l'ensemble des données de tous les citoyens français en temps réel sur Internet, dans le but de faire tourner dessus des outils de détection des comportements déviants. Cette surveillance massive de l'ensemble de la population est inadmissible : c'est une pratique dangereuse pour la démocratie et les libertés d'expression, de réunion, de pensée, d'action.
Nous ne voulons pas d'une copie de la NSA en France !
Pas de contrôle des services de renseignement :
Le projet de loi était prévu pour être une « grande loi d'encadrement du Renseignement ». En réalité, sur bien des points le contrôle est inexistant : la commission de contrôle n'a qu'un avis consultatif, le recours effectif des citoyens contre les services de renseignement sont inapplicables, aucune sanction n'est prévue pour les agents qui abuseraient de leur pouvoir.
Notre démocratie doit garantir des contre-pouvoirs forts pour protéger les citoyens !
Légalisation des pratiques illégales :
Le gouvernement a décidé de légaliser sans argument et sans contrôle les pratiques illégales des services de renseignement. L'étude d'impact du projet de loi et la communication du gouvernement ne justifient jamais cette légalisation massive, extra-judiciaire et quasiment sans contrôle de la surveillance.
Nous ne pouvons accepter sans contrôle une légalisation massive des pratiques des services de renseignement !
Plus d’informations sur le Projet de loi
Passez le mot !
Refusez cette loi de surveillance : Appelez vos députés
Légaliser la surveillance totale ? NON !
Surveillance de masse des citoyens :
Le projet de loi Renseignement contient deux articles qui permettent une interception de l'ensemble des données de tous les citoyens français en temps réel sur Internet, dans le but de faire tourner dessus des outils de détection des comportements déviants. Cette surveillance massive de l'ensemble de la population est inadmissible : c'est une pratique dangereuse pour la démocratie et les libertés d'expression, de réunion, de pensée, d'action.
Nous ne voulons pas d'une copie de la NSA en France !
Pas de contrôle des services de renseignement :
Le projet de loi était prévu pour être une « grande loi d'encadrement du Renseignement ». En réalité, sur bien des points le contrôle est inexistant : la commission de contrôle n'a qu'un avis consultatif, le recours effectif des citoyens contre les services de renseignement sont inapplicables, aucune sanction n'est prévue pour les agents qui abuseraient de leur pouvoir.
Notre démocratie doit garantir des contre-pouvoirs forts pour protéger les citoyens !
Légalisation des pratiques illégales :
Le gouvernement a décidé de légaliser sans argument et sans contrôle les pratiques illégales des services de renseignement. L'étude d'impact du projet de loi et la communication du gouvernement ne justifient jamais cette légalisation massive, extra-judiciaire et quasiment sans contrôle de la surveillance.
Nous ne pouvons accepter sans contrôle une légalisation massive des pratiques des services de renseignement !
Plus d’informations sur le Projet de loi
Passez le mot !
Refusez cette loi de surveillance : Appelez vos députés
Paris, 1er avril 2015 — Alors que le projet de loi relatif au renseignement (que l'on devrait plutôt appeler « projet de loi relatif à la surveillance généralisée ») est examiné en commission des lois de l'Assemblée nationale depuis le 1er avril, La Quadrature du Net met en ligne un nouveau site de campagne et appelle les citoyens à se mobiliser en masse pour convaincre les députés de refuser l'adoption d'une loi qui – en l'état – met en place la surveillance généralisée et légalise les pratiques des services de renseignement attentatoires aux libertés fondamentales, sans aucune garantie sérieuse contre les dérives potentielles.
(...)
La Quadrature du Net invite les citoyens à contacter leurs députés pour leur faire part de leurs inquiétudes, leur demander de clarifier leurs positions quant à ce projet et refuser de voter une loi dangereuse pour l'équilibre démocratique de notre pays. L'ampleur de la mobilisation citoyenne est désormais le seul outil qui pourra faire évoluer les parlementaires avant l'examen du projet de loi en séance publique à partir du 13 avril prochain.
(...)
La Quadrature du Net invite les citoyens à contacter leurs députés pour leur faire part de leurs inquiétudes, leur demander de clarifier leurs positions quant à ce projet et refuser de voter une loi dangereuse pour l'équilibre démocratique de notre pays. L'ampleur de la mobilisation citoyenne est désormais le seul outil qui pourra faire évoluer les parlementaires avant l'examen du projet de loi en séance publique à partir du 13 avril prochain.
Paris, 31 mars 2015 — Après être restée près d'un an en attente, la proposition de loi dite « contre le système prostitutionnel » vient d'être adoptée en première lecture au Sénat. En plus de maintenir les dispositions du texte étendant la censure privée du Net, les sénateurs y ont réintroduit celles permettant le blocage administratif des sites Internet. Alors que le texte sera prochainement examiné à l'Assemblée nationale, La Quadrature du Net appelle les députés à revenir sur ces mesures, afin de replacer le juge judiciaire au centre de ces dispositifs et ainsi protéger les droits et libertés des citoyens.
Le Sénat a adopté lundi une nouvelle extension de la censure des sites Internet sur ordre policier, en ajoutant le "proxénétisme et la traite des êtres humains aux fins d'exploitation sexuelle" à la liste des motifs permettant au ministère de l'intérieur de faire bloquer un site sans passer par l'autorité judiciaire.
L'ami Alex revient avec humour sur la Loi sur le Renseignement qui, initiée par notre cher gouvernement, passe dans la précipitation et sera examiné ce 1er avril. Je vous rassure, aucun poisson ni blague dedans, juste un bon foutage de gueule envers nos députés.
Le moins qu’on puisse dire, c’est que le projet de loi Renseignement fait l’unanimité contre lui… Pour le prouver, voici une rapide compilation de quelques articles et communiqués de presse compilés ces derniers jours. Il en manque sûrement beaucoup.
C'est une alliance à la hauteur des enjeux. Alors que l'examen du projet de loi sur le Renseignement aura lieu le 1er avril en commission des lois, plusieurs organisations ont tenu une conférence de presse commune pour dénoncer la légalisation de techniques de collecte, le déficit de contrôle à tous les niveaux et l'empressement avec lequel le pouvoir veut légiférer au nom de la lutte contre le terrorisme.
La liste des contempteurs du projet de loi sur le renseignement s'allonge. Cette fois, c'est le syndicat CGT de la police de Paris qui prend position contre le texte.
Avec l’arrivée de la loi sur le renseignement qui, ne vous y trompez pas, passera à l’assemblée nationale et au sénat, je m’interroge…
L’arrivée de ces futurs outils – présentés par beaucoup comme disproportionnés – ne constitue-t-elle pas l’instauration des premières fondations d’une dictature ?
J’ai conscience de la portée de ce mot et souhaite, avant de commencer, clarifier certains points :
L’arrivée de ces futurs outils – présentés par beaucoup comme disproportionnés – ne constitue-t-elle pas l’instauration des premières fondations d’une dictature ?
J’ai conscience de la portée de ce mot et souhaite, avant de commencer, clarifier certains points :
Une semaine après le blocage d'Islamic-News.info mis en oeuvre par les FAI français sur ordre du ministère de l'intérieur sans contrôle judiciaire, et alors que l'éditeur conteste les accusations qui lui valent cette censure, Numerama a décidé d'introduire un recours pour faire retirer l'ordre de blocage. Conscients de la polémique que notre démarche peut soulever, nous présentons nos explications sous forme de FAQ. A lire avant d'insulter.