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SEPARATIONDESPOUVOIRS
Paris, le 15 avril 2015 — Les débats parlementaires sur le projet de loi « relatif au renseignement » se déroulent au pas de charge à l'Assemblée nationale et dureront jusqu'au jeudi 16 avril. Le gouvernement et le rapporteur Urvoas refusent cependant d'entendre l'opposition croissante pointant les dangers de ce texte inacceptable. La Quadrature du Net appelle les citoyens à agir et les députés à faire face à leurs responsabilités en s'opposant en bloc à ce texte et à la surveillance de masse en général.
Alors que le Gouvernement a publié un "Vrai/Faux" pour tenter de déminer ce qu'il estime être les "fantasmes" des opposants au Projet de Loi Renseignement, Numerama se prête au même jeu en répondant point par point.
Il y presque exactement un mois, je publiais cet article suite aux attaques de Charlie Hebdo.
Quelques jours seulement après la tragédie, nous étions déjà nombreux à nous douter que l'arsenal gouvernemental allait se mettre rapidement en route, pour "nous protéger du terrorisme" et "sauvegarder nos libertés".
Certains parlaient d'ailleurs déjà d'un futur "Patriot Act" à la française.
Et bien voilà. Il n'aura fallu que trois petits mois seulement pour que cela se mette en place ; l'assemblée nationale est depuis hier en train d'examiner le "projet de loi relatif au renseignement".
Nous critiquons depuis maintenant des années les programmes de surveillance de masse de la NSA, révélés par Edward Snowden, et voilà que l'équivalent est en train de se mettre en place chez nous, et il faut bien l'admettre, dans l'indifférence quasi-générale.
Pourquoi donc ? Cela n'intéresse vraiment personne ?
Quelques jours seulement après la tragédie, nous étions déjà nombreux à nous douter que l'arsenal gouvernemental allait se mettre rapidement en route, pour "nous protéger du terrorisme" et "sauvegarder nos libertés".
Certains parlaient d'ailleurs déjà d'un futur "Patriot Act" à la française.
Et bien voilà. Il n'aura fallu que trois petits mois seulement pour que cela se mette en place ; l'assemblée nationale est depuis hier en train d'examiner le "projet de loi relatif au renseignement".
Nous critiquons depuis maintenant des années les programmes de surveillance de masse de la NSA, révélés par Edward Snowden, et voilà que l'équivalent est en train de se mettre en place chez nous, et il faut bien l'admettre, dans l'indifférence quasi-générale.
Pourquoi donc ? Cela n'intéresse vraiment personne ?
Voilà, j’en termine avec le flood #confcommune :)
Cette conférence a réuni le 26 mars dernier des associations reconnues qui s’inquiètent toutes de la dérive toujours plus sécuritaire de notre gouvernement. Un projet de loi sur le Renseignement au champ d’application très flou et donc très vaste est propulsé en urgence vers l’Assemblée Nationale une fois de plus hors de tout débat démocratique. Beaucoup dénoncent de potentielles graves atteintes aux libertés individuelles, les interventions sont courtes, c’est du lourd, ça vaut le coup d’en essayer une, en espérant que tu trouveras au moins un orateur digne de ta confiance.
Ne pas hésiter à partager!
Cette conférence a réuni le 26 mars dernier des associations reconnues qui s’inquiètent toutes de la dérive toujours plus sécuritaire de notre gouvernement. Un projet de loi sur le Renseignement au champ d’application très flou et donc très vaste est propulsé en urgence vers l’Assemblée Nationale une fois de plus hors de tout débat démocratique. Beaucoup dénoncent de potentielles graves atteintes aux libertés individuelles, les interventions sont courtes, c’est du lourd, ça vaut le coup d’en essayer une, en espérant que tu trouveras au moins un orateur digne de ta confiance.
Ne pas hésiter à partager!
Par @FelixTreguer pour la Quadrature du Net
Par Sylvain Steer pour le CECIL
Par Laurence Blisson du Syndicat de la Magistrature
Reporters Sans Frontière
Christophe Deloire
@cdeloire
http://fr.rsf.rog
Il s’agit de défendre la réalité de certaines libertés
Resituer le contexte: depuis 2013 s’accumulent des textes qui peuvent compromettre la liberté et le travail de certains journalistes en France. 2013 Loi de Programmation Militaire, la loi sur le terrorisme, et aujourd’hui le projet sur le renseignement, demain d’autres encore sur l’injure et la diffamation aggravée.
3 dangers:
soustraction de questions de censure au regard des juges
altération des procédures protectrices de libertés de la presse
mise en place de surveillance de masse sans garanties suffisantes qui mettent en danger la protection des sources et des journalistes d’investigation
Ce projet de loi pourrait légaliser des collectes bien plus vastes que celles autorisées par la Loi de Programmation Militaire:
collecte massive de meta données
interception de communications
surveillance de lieux privés
Tout cela au nom de la sécurité.
La loi de 2010 sur le secret des sources est déjà très insatisfaisante. RSF demande qu’une exception journalistique soit prévue, même la CNIL a fait observer que c’était une des lacunes du texte.
Le blocage administratif des sites sans intervention d’un juge a déjà prouvé ces derniers jours son inefficacité (blocage islamic-news.info). Quid du droit de citation?
Que des contenus de propagande dangereuse puissent être légitimement empêchés par des juges oui, que le renseignement existe, évidemment, mais en aucun cas au prix de la réduction du pluralisme d’une part, et de l’empêchement ou l’affaiblissement du journalisme notamment d’investigation d’autre part.
Christophe Deloire
@cdeloire
http://fr.rsf.rog
Il s’agit de défendre la réalité de certaines libertés
Resituer le contexte: depuis 2013 s’accumulent des textes qui peuvent compromettre la liberté et le travail de certains journalistes en France. 2013 Loi de Programmation Militaire, la loi sur le terrorisme, et aujourd’hui le projet sur le renseignement, demain d’autres encore sur l’injure et la diffamation aggravée.
3 dangers:
soustraction de questions de censure au regard des juges
altération des procédures protectrices de libertés de la presse
mise en place de surveillance de masse sans garanties suffisantes qui mettent en danger la protection des sources et des journalistes d’investigation
Ce projet de loi pourrait légaliser des collectes bien plus vastes que celles autorisées par la Loi de Programmation Militaire:
collecte massive de meta données
interception de communications
surveillance de lieux privés
Tout cela au nom de la sécurité.
La loi de 2010 sur le secret des sources est déjà très insatisfaisante. RSF demande qu’une exception journalistique soit prévue, même la CNIL a fait observer que c’était une des lacunes du texte.
Le blocage administratif des sites sans intervention d’un juge a déjà prouvé ces derniers jours son inefficacité (blocage islamic-news.info). Quid du droit de citation?
Que des contenus de propagande dangereuse puissent être légitimement empêchés par des juges oui, que le renseignement existe, évidemment, mais en aucun cas au prix de la réduction du pluralisme d’une part, et de l’empêchement ou l’affaiblissement du journalisme notamment d’investigation d’autre part.
Geneviève Garrigos, Présidente d’Amnesty International France
@g_garrigos
http://www.amnesty.fr/
Légaliser l’inadmissible
Présentation, évocation de la campagne mondiale #unfollowMe
Nous travaillons sur ces questions de surveillance de masse depuis un certain temps, ce qui nous inquiète nous c’est que ce projet s’inscrit dans le processus de la régression des libertés et des droits qui s’est accéléré depuis le 11/09.
Le gouvernement veut légaliser ce qu’on ne peut pas légaliser au regard du droit international.
Certes la surveillance existe mais:
doit être ciblée
doit s’appuyer sur des éléments à charge irréfutables
doit être destinée à atteindre un objectif légitime
les moyens mis en oeuvre doivent être proportionnels à l’atteinte de cet objectif légitime
doit être non discriminatoire
On veut nous faire croire le contraire mais c’est impossible, il n’y a aucune loi de surveillance de masse qui puisse être conforme au droit international.
Souhaite s’attarder sur un aspect, le champ d’application de cette loi: que sont « les intérêts de la diplomatie française? ».
Très vague et très inquiétant. On a encore pu constater ces dernières années (Tunisie, Egypte, Arabie Saoudite, USA…) que ces intérêts sont quelque peu éloignés des droits humains. Nous savons grâce à Snowden que Fr collabore avec US (programme Lustre) et que la France exerce déjà de la surveillance de masse à l’étranger => crainte: les dénonciations et la protection des droits à travers le monde ont fait des progrès considérables grâce aux réseaux, nos communications se font par internet. Des avocats, des sources, des journalistes nous font confiance, qu’adviendra-t-il si on légalise l’écoute de masse?
C’est une question majeure => Saisie de la Cour Européenne des Droits de l’Homme sur la légitimité de la surveillance de masse du gouvernement britannique. Notre crainte aujourd’hui c’est que le gouvernement légalise ce qui n’est pas admissible au niveau international et mette en danger ces droits, ici mais aussi à l’étranger.
@g_garrigos
http://www.amnesty.fr/
Légaliser l’inadmissible
Présentation, évocation de la campagne mondiale #unfollowMe
Nous travaillons sur ces questions de surveillance de masse depuis un certain temps, ce qui nous inquiète nous c’est que ce projet s’inscrit dans le processus de la régression des libertés et des droits qui s’est accéléré depuis le 11/09.
Le gouvernement veut légaliser ce qu’on ne peut pas légaliser au regard du droit international.
Certes la surveillance existe mais:
doit être ciblée
doit s’appuyer sur des éléments à charge irréfutables
doit être destinée à atteindre un objectif légitime
les moyens mis en oeuvre doivent être proportionnels à l’atteinte de cet objectif légitime
doit être non discriminatoire
On veut nous faire croire le contraire mais c’est impossible, il n’y a aucune loi de surveillance de masse qui puisse être conforme au droit international.
Souhaite s’attarder sur un aspect, le champ d’application de cette loi: que sont « les intérêts de la diplomatie française? ».
Très vague et très inquiétant. On a encore pu constater ces dernières années (Tunisie, Egypte, Arabie Saoudite, USA…) que ces intérêts sont quelque peu éloignés des droits humains. Nous savons grâce à Snowden que Fr collabore avec US (programme Lustre) et que la France exerce déjà de la surveillance de masse à l’étranger => crainte: les dénonciations et la protection des droits à travers le monde ont fait des progrès considérables grâce aux réseaux, nos communications se font par internet. Des avocats, des sources, des journalistes nous font confiance, qu’adviendra-t-il si on légalise l’écoute de masse?
C’est une question majeure => Saisie de la Cour Européenne des Droits de l’Homme sur la légitimité de la surveillance de masse du gouvernement britannique. Notre crainte aujourd’hui c’est que le gouvernement légalise ce qui n’est pas admissible au niveau international et mette en danger ces droits, ici mais aussi à l’étranger.
LDH (Ligue des Droits de l’Homme), Pierre Tartakowsky
http://www.ldh-france.org/
Des inquiétudes profondes et fondées
La méthode: le gouvernement prétend à la vertu, mais il ne tend qu’une oreille hypocrite, on sent une volonté de passer en force et sans débat.
Vendu à l’opinion publique comme un projet de loi sur le terrorisme alors qu’il s’agit d’un projet de loi sur le Renseignement. Cette confusion n’est pas sans conséquence. Comme pour tout sujet potentiellement dangereux pour la liberté des citoyens, nous n’avons qu’une question: celles des garanties, des contre pouvoirs. Hors là il n’y en a pas.
Le champ d’application de cette loi est non seulement immense mais amalgamant: du terrorisme à la défense nationale en passant par l’encadrement de mouvements de masse. Ca fait beaucoup => organisation politiques, syndicales, le mouvement associatif.
C’est un projet qui organise l’impunité des agents de l’Etat. C’est un projet de l’Etat, pour l’Etat qui renvoie le juge judiciaire dans ses buts et qui privilégie le règlement administratif de façon absolument systématique
Alors on nous dit « il y a des garanties ». En fait une véritable usine à gaz dont on ne voit pas comment elle pourrait fonctionner (recours Conseil d’Etat)
Généralisation de l’intrusion, et absence du contrôle de l’intrusion.
Ces techniques de pêche au chalut et non pas de pêche à la mouche risquent de conduire à des des débordements ubuesques.
C’est un projet de loi qui s’inscrit dans une logique purement sécuritaire et essentiellement liberticide. C’est un projet de loi qui en son fond ne fait pas confiance à la société mais demande à la société de faire confiance à l’Etat. hors ce que nous avons appris, et nous avons eu le temps de l’apprendre, c’est que face à l’Etat il ne faut pas d la confiance, il faut des garanties.
http://www.ldh-france.org/
Des inquiétudes profondes et fondées
La méthode: le gouvernement prétend à la vertu, mais il ne tend qu’une oreille hypocrite, on sent une volonté de passer en force et sans débat.
Vendu à l’opinion publique comme un projet de loi sur le terrorisme alors qu’il s’agit d’un projet de loi sur le Renseignement. Cette confusion n’est pas sans conséquence. Comme pour tout sujet potentiellement dangereux pour la liberté des citoyens, nous n’avons qu’une question: celles des garanties, des contre pouvoirs. Hors là il n’y en a pas.
Le champ d’application de cette loi est non seulement immense mais amalgamant: du terrorisme à la défense nationale en passant par l’encadrement de mouvements de masse. Ca fait beaucoup => organisation politiques, syndicales, le mouvement associatif.
C’est un projet qui organise l’impunité des agents de l’Etat. C’est un projet de l’Etat, pour l’Etat qui renvoie le juge judiciaire dans ses buts et qui privilégie le règlement administratif de façon absolument systématique
Alors on nous dit « il y a des garanties ». En fait une véritable usine à gaz dont on ne voit pas comment elle pourrait fonctionner (recours Conseil d’Etat)
Généralisation de l’intrusion, et absence du contrôle de l’intrusion.
Ces techniques de pêche au chalut et non pas de pêche à la mouche risquent de conduire à des des débordements ubuesques.
C’est un projet de loi qui s’inscrit dans une logique purement sécuritaire et essentiellement liberticide. C’est un projet de loi qui en son fond ne fait pas confiance à la société mais demande à la société de faire confiance à l’Etat. hors ce que nous avons appris, et nous avons eu le temps de l’apprendre, c’est que face à l’Etat il ne faut pas d la confiance, il faut des garanties.
Conférence commune « Loi Renseignement » du 26 Mars
La conférence a été filmée et dispo sur le site de la quadrature avec quelques soucis de synchronisation. Je me permets de republier quelques séquences resynchronisées.
Y sont ajoutés un pseudo verbatim et quelques liens.
Ceci est la première partie. Vais voir jusqu’où j’aurai le courage d’aller…
***
intro Adrienne Charmet-Alix (La Quadrature du Net)
@AdrienneCharmet
https://www.laquadrature.net/
Qui nous sommes?
Réunion à l’initiative de 3 organisations:
Observatoire des Libertés et du Numérique (collectif sur les questions de surveillance)
Amnesty International
Reporters Sans Frontières
Inquiétudes communes autour de 3 questions:
la manière dont le projet de loi est mené. Précipitation, pas de temps de réflexion, procédure d’urgence, 15 jours entre la présentation en conseil des ministres et l’arrivée à l’Assemblée Nationale.
légalisation de pratiques illégales, pratiques nouvelles de surveillance de masses
les prétendus recours semblent irréalistes
Passe la parole à Pierre Tartakowsky pour la Ligue de Droits de l’Homme.
La conférence a été filmée et dispo sur le site de la quadrature avec quelques soucis de synchronisation. Je me permets de republier quelques séquences resynchronisées.
Y sont ajoutés un pseudo verbatim et quelques liens.
Ceci est la première partie. Vais voir jusqu’où j’aurai le courage d’aller…
***
intro Adrienne Charmet-Alix (La Quadrature du Net)
@AdrienneCharmet
https://www.laquadrature.net/
Qui nous sommes?
Réunion à l’initiative de 3 organisations:
Observatoire des Libertés et du Numérique (collectif sur les questions de surveillance)
Amnesty International
Reporters Sans Frontières
Inquiétudes communes autour de 3 questions:
la manière dont le projet de loi est mené. Précipitation, pas de temps de réflexion, procédure d’urgence, 15 jours entre la présentation en conseil des ministres et l’arrivée à l’Assemblée Nationale.
légalisation de pratiques illégales, pratiques nouvelles de surveillance de masses
les prétendus recours semblent irréalistes
Passe la parole à Pierre Tartakowsky pour la Ligue de Droits de l’Homme.
Paris, le 24 mars 2015 — Présentant le projet de loi relatif au renseignement adopté en conseil des ministres ce 19 mars 2015, le Premier ministre a fièrement assuré qu'il contenait « des moyens d’action légaux mais pas de moyens d’exception ni de surveillance généralisée des citoyens » !
Communiqué commun de l'Observatoire des Libertés et du Numérique (OLN)
(...)
Nous appelons les citoyens et les parlementaires à se mobiliser pour amener ce projet vers sa seule finalité légitime : mettre les dispositifs d'encadrement de la surveillance et du renseignement en adéquation avec les exigences de l'état de droit.
Communiqué commun de l'Observatoire des Libertés et du Numérique (OLN)
(...)
Nous appelons les citoyens et les parlementaires à se mobiliser pour amener ce projet vers sa seule finalité légitime : mettre les dispositifs d'encadrement de la surveillance et du renseignement en adéquation avec les exigences de l'état de droit.
Paris, le 20 mars 2015 — La levée de boucliers unanime des acteurs de l'Internet, des associations de défense des libertés et des professionnels de la Justice contre le projet de loi sur le renseignement présenté en Conseil des ministres le jeudi 19 mars illustre de façon éclatante les dangers multiples de ce projet et la nécessité absolue de changer d'orientation, quand bien même le gouvernement tente de rattraper sa communication en proposant, a posteriori, un dialogue avec la société civile.
(...)
« Ce projet de loi suscite à juste titre une opposition large et des inquiétudes multiples. Le champ de la discussion doit aujourd'hui être public, entre citoyens, parlementaires, gouvernement, presse et société civile. Nous ne servirons pas de faire-valoir associatif à la communication gouvernementale » déclare Adrienne Charmet, coordinatrice des campagnes de La Quadrature du Net
(...)
« Ce projet de loi suscite à juste titre une opposition large et des inquiétudes multiples. Le champ de la discussion doit aujourd'hui être public, entre citoyens, parlementaires, gouvernement, presse et société civile. Nous ne servirons pas de faire-valoir associatif à la communication gouvernementale » déclare Adrienne Charmet, coordinatrice des campagnes de La Quadrature du Net
Attention : je ne suis pas expert du droit, ce qui suit est potentielle une lecture erronée du projet de loi sur le renseignement.
Je remercie par avance les juristes qui passeront sur ce billet de corriger, si besoin est.
Le projet de loi sur le renseignement tuera la CNCIS pour créer la CNCTR, la Commission nationale de contrôle des techniques de renseignement
Je remercie par avance les juristes qui passeront sur ce billet de corriger, si besoin est.
Le projet de loi sur le renseignement tuera la CNCIS pour créer la CNCTR, la Commission nationale de contrôle des techniques de renseignement
Après le renforcement des moyens mis à disposition pour surveiller la population, la mise en place de la Loi de Programmation Militaire (LPM) et la loi sur le terrorisme, le gouvernement revient à la charge, cette fois-ci avec un projet de loi sur le renseignement.
Ce projet de loi dit « Renseignement » propose d’étendre à nouveau les moyens de surveillance de l’État, déjà bien renforcés avec les précédentes lois. L’objectif se veut ambitieux : mettre à jour les règles qui encadrent les différentes pratiques des services de renseignement.
Le principal but de ce projet de loi est, bien évidemment, le renforcement de la sécurité de l’État et de ses concitoyens, à savoir nous.
Est-ce que projet de loi est une bonne nouvelle ? Qu’est-ce que ça représente, concrètement ? Dois-je m’inquiéter, moi, citoyen français ?
C’est ce que votre serviteur va tenter de vous expliquer.
Ce projet de loi dit « Renseignement » propose d’étendre à nouveau les moyens de surveillance de l’État, déjà bien renforcés avec les précédentes lois. L’objectif se veut ambitieux : mettre à jour les règles qui encadrent les différentes pratiques des services de renseignement.
Le principal but de ce projet de loi est, bien évidemment, le renforcement de la sécurité de l’État et de ses concitoyens, à savoir nous.
Est-ce que projet de loi est une bonne nouvelle ? Qu’est-ce que ça représente, concrètement ? Dois-je m’inquiéter, moi, citoyen français ?
C’est ce que votre serviteur va tenter de vous expliquer.
C'est l'histoire d'un tweet qui en disait trop, que le ministère de la Justice a préféré supprimer.
Le projet de loi relatif au renseignement du gouvernement français vise à renforcer le renseignement en France. Il étend très largement les pouvoirs des services de renseignement, valide la surveillance de masse, notamment avec la mise en place de boîtes noires chez les opérateurs de télécommunications.
Une manifestation contre la loi sera organisée lundi 13 avril 2015 à 12h30, place Édouard Herriot (aux abords de l’Assemblée nationale) à Paris. L'appel a été lancé par les associations et syndicats suivants : Observatoire des Libertés et du Numérique (La Quadrature du Net, CREIS-Terminal, Ligue des Droits de l'Homme, Syndicat de la Magistrature, Syndicat des avocats de France, CECIL), Amnesty International France, Attac, la Fondation Copernic, Solidaires, Act up-Paris et le Syndicat national des journalistes.
Le projet de loi est très critiqué dans le monde informatique, comme par exemple La Quadrature du Net ou Léa-Linux, mais également dans la presse, par les opérateurs tels que Gandi ou OVH ainsi par de nombreux associations telles que Reporters sans Frontières ou Amnesty International.
Une manifestation contre la loi sera organisée lundi 13 avril 2015 à 12h30, place Édouard Herriot (aux abords de l’Assemblée nationale) à Paris. L'appel a été lancé par les associations et syndicats suivants : Observatoire des Libertés et du Numérique (La Quadrature du Net, CREIS-Terminal, Ligue des Droits de l'Homme, Syndicat de la Magistrature, Syndicat des avocats de France, CECIL), Amnesty International France, Attac, la Fondation Copernic, Solidaires, Act up-Paris et le Syndicat national des journalistes.
Le projet de loi est très critiqué dans le monde informatique, comme par exemple La Quadrature du Net ou Léa-Linux, mais également dans la presse, par les opérateurs tels que Gandi ou OVH ainsi par de nombreux associations telles que Reporters sans Frontières ou Amnesty International.
Paris, le 13 avril 2015 — Aujourd'hui commence à l'Assemblée l'examen du projet de loi « renseignement », imposant la surveillance de masse de tous les citoyens et organisant son impunité. Tout en contactant leurs élus pour leur exposer les conséquences désastreuses de cette loi, les citoyens sont invités à suivre les débats et agir afin que les responsabilités politiques de chacun soient clairement exposées.
(...)
« Si ce projet de loi est adopté, la surveillance généralisée va devenir un instrument du pouvoir exécutif, et conduira inévitablement à des abus. Il est de notre devoir de citoyen de surveiller ceux qui veulent instaurer la surveillance de masse hors de tout contrôle, et de leur faire porter le poids politique de leurs actes. » déclare Adrienne Charmet, coordinatrice des campagnes de La Quadrature du Net.
En plus du PiPhone permettant d'appeler gratuitement les élus, La Quadrature du Net met à disposition une analyse détaillée du texte issu de la Commission des Lois et une page wiki regroupant les informations pratiques nécessaire au suivi des débats.
(...)
« Si ce projet de loi est adopté, la surveillance généralisée va devenir un instrument du pouvoir exécutif, et conduira inévitablement à des abus. Il est de notre devoir de citoyen de surveiller ceux qui veulent instaurer la surveillance de masse hors de tout contrôle, et de leur faire porter le poids politique de leurs actes. » déclare Adrienne Charmet, coordinatrice des campagnes de La Quadrature du Net.
En plus du PiPhone permettant d'appeler gratuitement les élus, La Quadrature du Net met à disposition une analyse détaillée du texte issu de la Commission des Lois et une page wiki regroupant les informations pratiques nécessaire au suivi des débats.
Le projet de loi Renseignement entre en examen public ce lundi à 16h à l'Assemblée nationale. L'occasion de présenter les principaux arguments qui doivent vous convaincre d'adhérer au texte voulu par Manuel Valls... et de les rejeter.
La liste de ceux qui s’opposent au projet de loi Renseignement (aka #PJLRenseignement et #LoiRenseignement) ne cesse de s’allonger. Le problème est grave : veut-on autoriser les services de renseignement, à l’aide de leurs fameuses “boites noires”, à mettre tout l’Internet français sous écoute dans l’espoir vain d’attraper des terroristes qui seront bien sûr indétectables car utilisant des techniques de chiffrement ? Rappelons que la NSA, malgré ses 10 milliards de dollars de budget, a du reconnaitre du bout des lèvres qu’elle n’a réussi qu’à éviter qu’un ou deux attentats !
Face à cette menace, chaque internaute français a le devoir de s’informer et d’agir. Voici comment :
Face à cette menace, chaque internaute français a le devoir de s’informer et d’agir. Voici comment :