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ETHIQUE
La neutralité du Net fut popularisé par Tim Wu, professeur de droit à Columbia, en 2003. Le principe garantit l'égalité dans la gestion des transmissions de données sur le Net, soit :
- Une transmission des données par les opérateurs sans en examiner le contenu.
- Une transmission des données sans prise en compte de la source ou de la destination.
- Une transmission des données sans privilégier un protocole de communication.
- Une transmission des données sans en altérer le contenu.
- Une transmission des données par les opérateurs sans en examiner le contenu.
- Une transmission des données sans prise en compte de la source ou de la destination.
- Une transmission des données sans privilégier un protocole de communication.
- Une transmission des données sans en altérer le contenu.
Un article d’Armony Altinier qui signe ici son deuxième billet dans le Framablog après Pas de sexisme chez les Libristes ?
L’accessibilité, une question de liberté ? Dialogue avec Richard…
La période estivale est propice à la lecture. En tant que libriste convaincue, je me suis mise en tête de revoir mes fondamentaux[1]. Et pour mieux comprendre la liberté telle que défendue dans le monde du logiciel libre, qui mieux que Richard Stallman, inventeur du concept et fondateur du projet GNU, pour me renseigner sur ce sujet ?
Qu’est-ce que la liberté ?
L’accessibilité, une question de liberté ? Dialogue avec Richard…
La période estivale est propice à la lecture. En tant que libriste convaincue, je me suis mise en tête de revoir mes fondamentaux[1]. Et pour mieux comprendre la liberté telle que défendue dans le monde du logiciel libre, qui mieux que Richard Stallman, inventeur du concept et fondateur du projet GNU, pour me renseigner sur ce sujet ?
Qu’est-ce que la liberté ?
Le témoignage d’un développeur qui considère qu’à partir du moment où vous vivez bien il est moralement important de rendre à la communauté un peu de ce qu’elle vous a donnée.
L’open source, une responsabilité civique
L’open source, une responsabilité civique
Les libristes ont parfois un discours peu accessible lorsqu’ils abordent certaines notions, en dehors du code, quand il s’agit de licences.
Ces notions sont fondamentales pour comprendre ce que signifie le libre mais restent souvent obscures au profane, ce qui mène parfois à des incompréhensions lorsqu’un libriste échange avec un tiers, alors que le sujet abordé n’est pas le code.
Voici quelques points que j’ai parfois du mal à expliquer quand je parle de licences libres :
Le logiciel libre (free software) et le principe du copyleft reconnaissent le droit d’auteur et s’appuient dessus pour protéger autant l’utilisateur dans l’exercice de ses libertés, que l’auteur en tant qu’auteur et créateur d’un logiciel.
L’utilisateur du logiciel a alors le droit :
d’installer et d’utiliser le logiciel
de disposer du code source
de modifier le logiciel
de diffuser la version originale ou modifiée du logiciel.
En contrepartie, l’utilisateur qui veut diffuser le logiciel doit :
Diffuser la licence et les mentions du logiciel d’origine
Dans le cas de la GPL ou des licences dites virales, ajouter une mention de ses modifications avant de les diffuser sous les termes de la licence d’origine ou avec une licence compatible.
Ces notions sont fondamentales pour comprendre ce que signifie le libre mais restent souvent obscures au profane, ce qui mène parfois à des incompréhensions lorsqu’un libriste échange avec un tiers, alors que le sujet abordé n’est pas le code.
Voici quelques points que j’ai parfois du mal à expliquer quand je parle de licences libres :
Le logiciel libre (free software) et le principe du copyleft reconnaissent le droit d’auteur et s’appuient dessus pour protéger autant l’utilisateur dans l’exercice de ses libertés, que l’auteur en tant qu’auteur et créateur d’un logiciel.
L’utilisateur du logiciel a alors le droit :
d’installer et d’utiliser le logiciel
de disposer du code source
de modifier le logiciel
de diffuser la version originale ou modifiée du logiciel.
En contrepartie, l’utilisateur qui veut diffuser le logiciel doit :
Diffuser la licence et les mentions du logiciel d’origine
Dans le cas de la GPL ou des licences dites virales, ajouter une mention de ses modifications avant de les diffuser sous les termes de la licence d’origine ou avec une licence compatible.
Goûts musicaux, culinaires, vestimentaires, etc. vous saurez tout (ou presque) sur Richard Stallman !
En récente conférence à l’Ubuntu Party de Paris, je cherchais un article simple et léger à faire faire à Internet pour illustrer la traduction collaborative sur Framapad. Je me suis souvenu de ce lifestyle de Richard Stallman qui intéressera peut-être ceux que le personnage interpelle ou fascine au delà de son action directe en faveur du logiciel libre.
Le passage sur le port (ou pas) de la cravate est particulièrement savoureux ;)
En récente conférence à l’Ubuntu Party de Paris, je cherchais un article simple et léger à faire faire à Internet pour illustrer la traduction collaborative sur Framapad. Je me suis souvenu de ce lifestyle de Richard Stallman qui intéressera peut-être ceux que le personnage interpelle ou fascine au delà de son action directe en faveur du logiciel libre.
Le passage sur le port (ou pas) de la cravate est particulièrement savoureux ;)
Sous la direction de Camille Paloque-Berges (Docteur en sciences de l’information et de la communication) et Christophe Masutti (Docteur en histoire des sciences, Président de l’Association Framasoft) et fruit de la collaboration inédite de plus de 20 auteurs provenant d’horizons disciplinaires différents, par des approches thématiques et des études de cas, cet ouvrage propose une histoire culturelle du Libre non seulement à travers l’histoire de l’informatique, mais aussi par les représentations sociales, philosophiques, juridiques et économiques qu’a cristallisées le mouvement du logiciel libre jusqu’à nos jours.
Peu d’ouvrages se sont focalisés sur le Libre dans une perspective historique, alors qu’il peut pourtant être considéré comme une clé de lecture possible de l’histoire de l’informatique en tant que telle (et donc au-delà du mouvement du Libre lui-même).
À l’aide de multiples clés d’analyse, et sans conception partisane, ce livre dresse un tableau des bouleversements des connaissances et des techniques que ce mouvement a engendrés.
Le lecteur saura trouver dans cette approche ambitieuse et prospective autant d’outils pour mieux comprendre les enjeux de l’informatique, des réseaux, des libertés numériques, ainsi que l’impact de leurs trajectoires politiques dans la société d’aujourd’hui.
Cet ouvrage a la particularité d’être un ouvrage dit « collectif » qui a fait l’objet d’un appel à publication invitant les auteurs à soumettre leurs articles. La sélection s’est faite par le comité de lecture de la collection Framabook et par un comité scientifique constitué ad hoc.
Publié aux Editions Framabook sous licence Creative Commons - By (3.0) (attribution), avec le soutien d’Inno3 et d'Inria. Librement téléchargeable sur http://framabook.org/histoires-et-cultures-du-libre, ce livre est également disponible en vente en version papier sur le site : http://www.enventelibre.org.
Peu d’ouvrages se sont focalisés sur le Libre dans une perspective historique, alors qu’il peut pourtant être considéré comme une clé de lecture possible de l’histoire de l’informatique en tant que telle (et donc au-delà du mouvement du Libre lui-même).
À l’aide de multiples clés d’analyse, et sans conception partisane, ce livre dresse un tableau des bouleversements des connaissances et des techniques que ce mouvement a engendrés.
Le lecteur saura trouver dans cette approche ambitieuse et prospective autant d’outils pour mieux comprendre les enjeux de l’informatique, des réseaux, des libertés numériques, ainsi que l’impact de leurs trajectoires politiques dans la société d’aujourd’hui.
Cet ouvrage a la particularité d’être un ouvrage dit « collectif » qui a fait l’objet d’un appel à publication invitant les auteurs à soumettre leurs articles. La sélection s’est faite par le comité de lecture de la collection Framabook et par un comité scientifique constitué ad hoc.
Publié aux Editions Framabook sous licence Creative Commons - By (3.0) (attribution), avec le soutien d’Inno3 et d'Inria. Librement téléchargeable sur http://framabook.org/histoires-et-cultures-du-libre, ce livre est également disponible en vente en version papier sur le site : http://www.enventelibre.org.
Framasoft est fier de vous annoncer la sortie officielle de son nouveau framabook, assurément l’un des plus importantes et ambitieux de sa collection (et pas uniquement pour ses 580 pages !).
Nous laissons le soin à Christophe Masutti, président de l’association Framasoft, et co-directeur de l’ouvrage, le soin de vous le présenter. Nous invitons également les parisiens et parisiennes intéressé(e)s au lancement du livre vendredi 17 mai 2013 de 17h à 19h à l’Institut des sciences de la communication du CNRS.
Nous laissons le soin à Christophe Masutti, président de l’association Framasoft, et co-directeur de l’ouvrage, le soin de vous le présenter. Nous invitons également les parisiens et parisiennes intéressé(e)s au lancement du livre vendredi 17 mai 2013 de 17h à 19h à l’Institut des sciences de la communication du CNRS.
Le principe des Google Glass n'est pas bien compliqué, un ordinateur / tablette / Smartphone plus ou moins localisé dans une paire de lunettes, en gros une espèce de gadget à la James Bond. Sur le papier c'est une hérésie, dans les faits ce sera bientôt une réalité, une réalité que des gens sont prêts à payer jusqu'à 1500 € la paire. Imaginez tout de même la scène, le type que vous avez face à vous a un tel besoin d'informations, de communication, que lorsqu'il vous adresse la parole, il est en fait connecté au web. Socialement je ne sais pas si ce sera reconnu comme étant très hype, pour ma part je sais que je refuserai de parler à l'individu tant qu'il a ses lunettes, comme je parle pas à quelqu'un qui utilise son smartphone, mais cela dit je ne m'étonne plus de rien. Si à une époque regarder la télévision pendant le repas c'était blasphématoire, observez une salle de cantine avec des adolescents, ils ne s'adressent plus parole, ils sont connectés à leur smartphone, peut être même pour échanger des messages avec le gars qui est à côté. Personnellement je n'ai rien contre le fait qu'un individu passe pour un abruti, on est tous l'abruti de quelqu'un et les geeks linuxiens que nous sommes sont bien placés pour savoir que nous sommes souvent considérés comme des gens différents et que le temps passé derrière l'ordinateur que nous avouons est souvent vu de façon péjorative, il y a toutefois quelques limites à la correction.
Le logiciel libre de par sa licence est un bien commun. Comment combiner un intérêt général avec l’intérêt particulier? Je défends régulièrement l’idée que les logiciels libres ne devraient pas être portés par des entreprises. Voici une présentation dont l’éditeur du logiciel XWiki est à l’origine et qui permet d’alimenter le débat.
Editeur de logiciel libre, un paradoxe
Editeur de logiciel libre, un paradoxe
En novembre dernier, Richard Stallman faisait paraître dans le magazine Wired un article important sur l’épineuse et dangereuse question des brevets logiciels (ou plutôt « brevets sur des idées informatiques » comme nous le verrons ci-après).
Un article que nous nous sommes empressés de traduire via notre circuit, désormais classique, compte Twitter + Framapad, et qui a été relu et corrigé par la liste « trad-gnu » de l’April.
Protéger le secteur du logiciel des brevets
Un article que nous nous sommes empressés de traduire via notre circuit, désormais classique, compte Twitter + Framapad, et qui a été relu et corrigé par la liste « trad-gnu » de l’April.
Protéger le secteur du logiciel des brevets
Nous vous proposons ci-dessous la traduction d’un récent article de Richard Stallman sur l’usage des licences Creative Commons dans l’éducation.
Et c’est bien le pluriel de ces licences Creative Commons qui pose problème. Le choix majoritaire de la fameuse clause non commerciale NC serait contre-productive voire toxique dans le champ considéré ici.
« J’exhorte Creative Commons à prendre position et à déclarer que les œuvres censées être utilisés en pratique, y compris la documentation pédagogique et les œuvres de référence soient, comme les logiciels, diffusés uniquement sous des licences libres… Les licences CC BY-NC et CC BY-NC-SA, telles qu’elles existent aujourd’hui, doivent être évitées. »
L’occasion également pour Stallman de rappeler que cohabitent au sein des Creative Commons des licences libres et d’autres non libres, et que ces dernières sont tout à fait acceptables voire légitimes lorsqu’il s’agit d’œuvres artistiques ou d’opinion (ce qui n’est donc pas le cas pour l’éducation).
Un article à confronter avec celui de Calimaq sur Owni : Le non commercial, avenir de la culture libre.
Et c’est bien le pluriel de ces licences Creative Commons qui pose problème. Le choix majoritaire de la fameuse clause non commerciale NC serait contre-productive voire toxique dans le champ considéré ici.
« J’exhorte Creative Commons à prendre position et à déclarer que les œuvres censées être utilisés en pratique, y compris la documentation pédagogique et les œuvres de référence soient, comme les logiciels, diffusés uniquement sous des licences libres… Les licences CC BY-NC et CC BY-NC-SA, telles qu’elles existent aujourd’hui, doivent être évitées. »
L’occasion également pour Stallman de rappeler que cohabitent au sein des Creative Commons des licences libres et d’autres non libres, et que ces dernières sont tout à fait acceptables voire légitimes lorsqu’il s’agit d’œuvres artistiques ou d’opinion (ce qui n’est donc pas le cas pour l’éducation).
Un article à confronter avec celui de Calimaq sur Owni : Le non commercial, avenir de la culture libre.
Le texte ci-dessous a connu sa première publication sur le site de Benjamin Sonntag, où vous pourrez trouver la vidéo sous-titrée de la conférence à télécharger en divers formats ainsi qu’une présentation d’Eben Moglen et un excellent aperçu synthétique du contenu. Nous proposons une version mieux révisée (mais encore perfectible) de la traduction, à laquelle nous ajoutons les questions/réponses qui ont succédé à la conférence.
La vidéo étant assez longue (63 minutes) il nous a semblé utile de remettre en valeur les propos de Moglen par un texte lisible en une vingtaine de minutes. Vous pouvez le découvrir sur cette page ou bien télécharger le fichier disponible ici.
La vidéo étant assez longue (63 minutes) il nous a semblé utile de remettre en valeur les propos de Moglen par un texte lisible en une vingtaine de minutes. Vous pouvez le découvrir sur cette page ou bien télécharger le fichier disponible ici.
Quand, dans le Monde diplomatique il est question du numérique en général et du Libre en particulier il y a de bonnes chances pour que l’article soit signé Philippe Rivière (alias Fil) et ce depuis près de quatorze ans.
Il faut dire qu’être l’un des papas de SPIP lui donne une certaine expérience, pour ne pas dire une expérience certaine.
Il a publié en juillet dernier, dans le magazine culturel en ligne Rictus.info, un papier qui synthétise bien la situation et que nous aimerions plus encore faire connaître, d’où cette reproduction.
« Il faut inventer un autre modèle, et pour cela, personne ne sait encore s’il faudra casser l’ancien, ou s’il saura s’adapter. »
« Chanter sans autorisation » : introduction aux enjeux du libre
Il faut dire qu’être l’un des papas de SPIP lui donne une certaine expérience, pour ne pas dire une expérience certaine.
Il a publié en juillet dernier, dans le magazine culturel en ligne Rictus.info, un papier qui synthétise bien la situation et que nous aimerions plus encore faire connaître, d’où cette reproduction.
« Il faut inventer un autre modèle, et pour cela, personne ne sait encore s’il faudra casser l’ancien, ou s’il saura s’adapter. »
« Chanter sans autorisation » : introduction aux enjeux du libre
Un très bon article d'Etienne Lavannant publié sous licence Art Libre, ce qui m'autorise à le reproduire ici.
J'ai supprimé les liens morts et ajouté quelques références à d'autres articles d'Apitux.org qui apparaîssent [entre crochets avec une légère emphase]. La version originale publiée le 14 janvier 2004 sur Minet n'est plus disponible.
Cet article présente le logiciel libre en faisant abstraction des considérations techniques et en se concentrant sur les enjeux humains et sociaux.
J'ai supprimé les liens morts et ajouté quelques références à d'autres articles d'Apitux.org qui apparaîssent [entre crochets avec une légère emphase]. La version originale publiée le 14 janvier 2004 sur Minet n'est plus disponible.
Cet article présente le logiciel libre en faisant abstraction des considérations techniques et en se concentrant sur les enjeux humains et sociaux.