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ETHIQUE
Cette semaine, Philippe Lemoine a remis au gouvernement le rapport dont la rédaction lui avait été confiée en janvier dernier, dans le cadre d’une mission sur la « transformation numérique » de l’économie française. Il comprend plus de 180 propositions très diverses, parmi lesquelles on peut relever une recommandation N°98, faisant allusion aux « licences à réciprocité » dont j’ai déjà eu l’occasion de parler à plusieurs reprises sur S.I.Lex :
Recommandation n°98 : développer la notion de bien commun des innovations technologiques en s’appuyant sur de nouvelles licences de type Peer Production Licence & Reciprocity Licence (usage libre et non commercial).
Recommandation n°98 : développer la notion de bien commun des innovations technologiques en s’appuyant sur de nouvelles licences de type Peer Production Licence & Reciprocity Licence (usage libre et non commercial).
The Venus Project, c'est quoi ?
The Venus Project propose une autre vision de ce que l'avenir pourra être si nous appliquions nos présents savoirs afin de parvenir une nouvelle civilisation mondiale durable. Il appelle à une refonte pure et simple de notre culture dans laquelle les insuffisances séculaires de la guerre, de la pauvreté, de la faim, de la dette et des souffrances humaines inutiles sont considérées non seulement comme évitables, mais également totalement inacceptables. Rien de moins se traduira par une poursuite des mêmes lots de problèmes inhérents au monde d'aujourd'hui. Actuellement, beaucoup de gens croient qu'il est nécessaire d'élever davantage les normes éthiques et de promulguer des batteries de lois internationales pour assurer une société mondiale durable...
The Venus Project propose une autre vision de ce que l'avenir pourra être si nous appliquions nos présents savoirs afin de parvenir une nouvelle civilisation mondiale durable. Il appelle à une refonte pure et simple de notre culture dans laquelle les insuffisances séculaires de la guerre, de la pauvreté, de la faim, de la dette et des souffrances humaines inutiles sont considérées non seulement comme évitables, mais également totalement inacceptables. Rien de moins se traduira par une poursuite des mêmes lots de problèmes inhérents au monde d'aujourd'hui. Actuellement, beaucoup de gens croient qu'il est nécessaire d'élever davantage les normes éthiques et de promulguer des batteries de lois internationales pour assurer une société mondiale durable...
Le 6 septembre dernier, lancelotsix publiait un journal sur le documentaire « Les Gardiens du nouveau monde » de Flo Laval (durée 55min), concernant « l’émergence d’une nouvelle génération de militants hacktivistes ». À l'époque, Mediapart avait publié un article dessus et les abonnés de ce journal pouvaient apprécier la publication en .webm/.ogg. Pour les autres, le DVD pouvait (et peut toujours) être obtenu via l'éditeur.
Dans les commentaires du journal précédent, un lien vers une vidéo non autorisée avait été donné (et bloqué par la maison d'édition), et le réalisateur était venu préciser sa position : « Je suis le premier désolé que ce film ne soit pas en CC. (…) Laissez nous le temps de rentrer dans nos frais, et dans quelques mois, je peux vous assurer que nous mettrons le film en ligne gratuitement ! Je vais même tout faire pour que le producteur le passe dans une licence CC. »
Non seulement il a tenu parole, mais en plus il est revenu l'annoncer : « le film est désormais disponible en consultation libre et licence CC » (CC By-NC-SA). Les esprits chagrins râleront sur la licence non-libre retenue et les autres auront à cœur de remercier l'auteur d'avoir tenu sa promesse et faciliter la diffusion du documentaire.
Et pour revenir au contenu du documentaire : « Le casting des intervenants est assez classique avec pour ne citer qu'eux Jean-Marc Manach ou Jérémie Zimmermann. Notons la présence importante de Okhin (membre de télécomix) aidant le documentaire à traiter des questions d'activisme sur et via internet. Il est également question de vie privée de protection des communications et des enjeux associés. »
« C'est un documentaire qu'il peut être intéressant de faire voir aux personnes peu au fait de ces questions pour les sensibiliser / attiser leur curiosité. »
Dans les commentaires du journal précédent, un lien vers une vidéo non autorisée avait été donné (et bloqué par la maison d'édition), et le réalisateur était venu préciser sa position : « Je suis le premier désolé que ce film ne soit pas en CC. (…) Laissez nous le temps de rentrer dans nos frais, et dans quelques mois, je peux vous assurer que nous mettrons le film en ligne gratuitement ! Je vais même tout faire pour que le producteur le passe dans une licence CC. »
Non seulement il a tenu parole, mais en plus il est revenu l'annoncer : « le film est désormais disponible en consultation libre et licence CC » (CC By-NC-SA). Les esprits chagrins râleront sur la licence non-libre retenue et les autres auront à cœur de remercier l'auteur d'avoir tenu sa promesse et faciliter la diffusion du documentaire.
Et pour revenir au contenu du documentaire : « Le casting des intervenants est assez classique avec pour ne citer qu'eux Jean-Marc Manach ou Jérémie Zimmermann. Notons la présence importante de Okhin (membre de télécomix) aidant le documentaire à traiter des questions d'activisme sur et via internet. Il est également question de vie privée de protection des communications et des enjeux associés. »
« C'est un documentaire qu'il peut être intéressant de faire voir aux personnes peu au fait de ces questions pour les sensibiliser / attiser leur curiosité. »
Suite au billet de Cyrille sur le ”libre” qui ne veut pas dire plus sécurisé, j’irais un peu plus loin : “libre” ne veut pas dire meilleur, c’est-à-dire pas plus ergonomique, ni plus efficace ou sexy… Bon, certes, j’enfonce les portes ouvertes mais ça va mieux en le disant.
En fait, je dirais que les choix sont plus nombreux qu’on ne le croit, ce n’est pas simplement propriétaire contre libre mais plutôt monopole propriétaire, contre outsider propriétaire, contre libre. Par outsider propriétaire, je parle d’un service ou d’une application qui essaie de concurrencer un monopole bien établi avec un produit qui essaie de se démarquer.
Si on prend les services de cartographie, on peut éviter Google Maps (monopole propriétaire alias “evil”), éviter OpenStreetMaps (libre et moooooche) et préférer Here de Nokia (outsider correct).
Pour les navigateurs web, on peut éviter Chrome/Chromium (monopole propriétaire et je mets Chromium dedans car même opensource, vous irez mettre les addons du Chrome store du “vilain-pas-beau” monopolistique Google), tout comme on peut vouloir éviter Firefox (libre de chez Mozilla) et préférer Opera (outsider propriétaire mais qui a ses propres add-ons).
Le libre ne peut pas remplir toutes les cases du monde numérique, il suffit de voir le fameux Degooglisons internet de Framasoft ou des sites d’alternatives [1] [2] pour se rendre compte qu’il y a des manques importants dans le libre ou alors des offres trop techniques, inacessibles pour le commun des mortels, dont je suis.
Le premier choix ?
En fait, je dirais que les choix sont plus nombreux qu’on ne le croit, ce n’est pas simplement propriétaire contre libre mais plutôt monopole propriétaire, contre outsider propriétaire, contre libre. Par outsider propriétaire, je parle d’un service ou d’une application qui essaie de concurrencer un monopole bien établi avec un produit qui essaie de se démarquer.
Si on prend les services de cartographie, on peut éviter Google Maps (monopole propriétaire alias “evil”), éviter OpenStreetMaps (libre et moooooche) et préférer Here de Nokia (outsider correct).
Pour les navigateurs web, on peut éviter Chrome/Chromium (monopole propriétaire et je mets Chromium dedans car même opensource, vous irez mettre les addons du Chrome store du “vilain-pas-beau” monopolistique Google), tout comme on peut vouloir éviter Firefox (libre de chez Mozilla) et préférer Opera (outsider propriétaire mais qui a ses propres add-ons).
Le libre ne peut pas remplir toutes les cases du monde numérique, il suffit de voir le fameux Degooglisons internet de Framasoft ou des sites d’alternatives [1] [2] pour se rendre compte qu’il y a des manques importants dans le libre ou alors des offres trop techniques, inacessibles pour le commun des mortels, dont je suis.
Le premier choix ?
La semaine dernière, l’annonce de Mozilla d’accepter les DRM dans Firefox a fait couler beaucoup d’encre sur la Toile.
Nous vous proposons ci-dessous la réponse traduite de la Free Software Foundation de Richard Stallman :
Boston, Massachusetts, États-Unis d’Amérique – mercredi 14 mai 2014 – En réponse à l’annonce de Mozilla de soutenir – à contrecœur – les DRM dans son navigateur web Firefox, John Sullivan, le président exécutif de la Free Software Foundation, a fait le commentaire suivant :
« Une semaine seulement après la Journée Mondiale contre les DRM, Mozilla a annoncé son partenariat avec l’éditeur de logiciel propriétaire Adobe pour implémenter le support web des restrictions numériques (DRM) dans son navigateur Firefox, en utilisant les Extension de Contenus Chiffrés (Encrypted Media Extension, EME).
La Free Software Foundation est profondément déçue par l’annonce de Mozilla. La décision compromet des principes importants dans le but d’apaiser des craintes infondées de pertes de part de marché face aux autres navigateurs. Elle associe Mozilla avec une entreprise opposée au mouvement du logiciel libre et aux idéaux fondamentaux de Mozilla.
Même si Mozilla ne va pas directement embarquer le greffon propriétaire d’Adobe, le navigateur va, de façon officielle, encourager les utilisateurs de Firefox à installer le plugin d’Adobe quand une page embarquera uncontenu nécessitant l’utilisation de DRM. Nous sommes d’accord avec Cory Doctorow sur l’absence de différence significative entre « installer des DRM » et « installer du code qui installe des DRM »
Nous sommes conscients que Mozilla fait ceci à contrecœur, et nous le croyons d’autant plus qu’il s’agit de Mozilla et non de Microsoft ou Amazon. Cependant, presque tous ceux qui intègrent les DRM disent qu’ils sont forcés à le faire, et cette absence de responsabilisation permet à cette pratique de persister. Avec cette annonce, Mozilla se place malheureusement – dans ce cas – dans la même catégorie que ses concurrents propriétaires.
Nous vous proposons ci-dessous la réponse traduite de la Free Software Foundation de Richard Stallman :
Boston, Massachusetts, États-Unis d’Amérique – mercredi 14 mai 2014 – En réponse à l’annonce de Mozilla de soutenir – à contrecœur – les DRM dans son navigateur web Firefox, John Sullivan, le président exécutif de la Free Software Foundation, a fait le commentaire suivant :
« Une semaine seulement après la Journée Mondiale contre les DRM, Mozilla a annoncé son partenariat avec l’éditeur de logiciel propriétaire Adobe pour implémenter le support web des restrictions numériques (DRM) dans son navigateur Firefox, en utilisant les Extension de Contenus Chiffrés (Encrypted Media Extension, EME).
La Free Software Foundation est profondément déçue par l’annonce de Mozilla. La décision compromet des principes importants dans le but d’apaiser des craintes infondées de pertes de part de marché face aux autres navigateurs. Elle associe Mozilla avec une entreprise opposée au mouvement du logiciel libre et aux idéaux fondamentaux de Mozilla.
Même si Mozilla ne va pas directement embarquer le greffon propriétaire d’Adobe, le navigateur va, de façon officielle, encourager les utilisateurs de Firefox à installer le plugin d’Adobe quand une page embarquera uncontenu nécessitant l’utilisation de DRM. Nous sommes d’accord avec Cory Doctorow sur l’absence de différence significative entre « installer des DRM » et « installer du code qui installe des DRM »
Nous sommes conscients que Mozilla fait ceci à contrecœur, et nous le croyons d’autant plus qu’il s’agit de Mozilla et non de Microsoft ou Amazon. Cependant, presque tous ceux qui intègrent les DRM disent qu’ils sont forcés à le faire, et cette absence de responsabilisation permet à cette pratique de persister. Avec cette annonce, Mozilla se place malheureusement – dans ce cas – dans la même catégorie que ses concurrents propriétaires.
Le mercredi 14 mai 2014 à 20h Jeanne Tadeusz, responsable des affaires publiques de l'April, interviendra à Bruxelles pour une conférence intitulée « Open data, open source : un enjeu démocratique ». Si le choix du parti politique organisateur de parler d'"open source" à la place du Logiciel Libre, sujet de la conférence, est regrettable, ce sera l'occasion de parler des enjeux et problèmes de ces choix de terminologie.
Elle y parlera par ailleurs de l'importance du logiciel libre comme choix politique, notamment au regard des récentes révélations d'Edward Snowden sur l'espionnage à grande échelle.
Elle y parlera par ailleurs de l'importance du logiciel libre comme choix politique, notamment au regard des récentes révélations d'Edward Snowden sur l'espionnage à grande échelle.
Le mardi 18 mars 2014 à 19h30 Jeanne Tadeusz, responsable des affaires publiques de l'April, donnera une conférence sur le logiciel libre et ses enjeux pour les citoyens que pour les institutions, sur leur impact sur la société, la vie démocratique, leur poids face à la surveillance de masse et leur importance pour la conservation de la vie privée.
La conférence est organisée par le fournisseur d'accès associatif Faimaison, dans le cadre d'un cycle de conférences organisé avec la Maison de l'Europe de Nantes. Elle aura lieu dans la salle Jules Vallès de la médiathèque Jacques Demy, 24, Quai de la Fosse, Nantes.
Pour toute information complémentaire, l'annonce de la conférence est également disponible sur le site de Faimaison.
La conférence est organisée par le fournisseur d'accès associatif Faimaison, dans le cadre d'un cycle de conférences organisé avec la Maison de l'Europe de Nantes. Elle aura lieu dans la salle Jules Vallès de la médiathèque Jacques Demy, 24, Quai de la Fosse, Nantes.
Pour toute information complémentaire, l'annonce de la conférence est également disponible sur le site de Faimaison.
La presse, y compris en ligne, traverse actuellement une crise sans précédent, victime d'une chute des investissements publicitaires. La tentation est donc grande pour certains annonceurs et certaines régies d'en profiter pour faire accepter ce qui devrait être totalement inacceptable de la part d'un site de presse. Malheureusement, certains cèdent, et entraînent avec eux toute une profession qui a de plus en plus de mal à imposer l'éthique dans la publicité, et en particulier dans la manière d'indiquer clairement qu'une publicité n'est rien d'autre qu'une publicité.
Le système monétaire dominant, centralisé, à émetteurs illégitimes, à code caché, est parfaitement comparable à un logiciel privateur.
OpenUDC et uCoin sont des protocoles monétaires et projets de logiciels libres implémentant une monnaie libre.
OpenUDC et uCoin sont des protocoles monétaires et projets de logiciels libres implémentant une monnaie libre.
Depuis que j'ai découvert la philosophie du Libre, les idées qu'elle véhicule m'ont profondément influencé et m'ont façonné bien au delà de l'usage de l'outil informatique. C'est ma réflexion sur tous les sujets de la vie, et au final mon éthique personnelle, qui s'en est trouvée modifiée (pour ma part je dirai enrichie mais c'est un point de vue). De fait, les amis que je me suis forgé en amont, et dont je partageais largement la culture, me regardent parfois aujourd'hui, à leur propre étonnement, comme une personne différente qu'ils découvriraient. Le fait est que nos vues sur un certain nombre de sujets ne sont actuellement plus les mêmes. Heureusement, une amitié forte basée sur des valeurs fondamentales partagées et une réelle complicité sait résister à ces turbulences, et, à terme, certainement s'enrichir de ces différences. Mais je disgresse.
Ce que j'ai découvert – ou plus exactement éprouvé car il n'y a rien d'original à ce que je vais énoncer, mais encore me fallait-il l'intérioriser – dans le champ informatique, après toutes ces années, tient en ces quelques constats que je partage avec vous :
Ce que j'ai découvert – ou plus exactement éprouvé car il n'y a rien d'original à ce que je vais énoncer, mais encore me fallait-il l'intérioriser – dans le champ informatique, après toutes ces années, tient en ces quelques constats que je partage avec vous :
« L'utilisation de logiciels libres [...] est la première étape dans la prise de contrôle de nos vies numériques – qui inclut la prévention de la surveillance. » a écrit Richard Stallman (président de la Fondation pour le Logiciel Libre).
L'April lance une grand campagne d'adhésion sur le thème « donnons la priorité au logiciel libre ». L'April trouve dans ses nombreux adhérents à la fois les moyens de ses actions et la légitimité nécessaire pour mener le travail institutionnel qui est le sien. La formidable mobilisation de la campagne d'adhésion de 2008 a permis à l'April de mener un important travail de défense et de promotion, notamment au niveau institutionnel.
L'année 2013 a été marquée au niveau national par le travail de sensibilisation effectué par l'April auprès des responsables politiques, notamment les députés et sénateurs, lors de plusieurs projets de loi (éducation, enseignement supérieur et recherche, consommation, etc.) pour faire connaître les enjeux du libre. À noter également le travail d'enquête et d'information sur le dossier Open Bar Microsoft/Défense. Cela a notamment débouché sur l'adoption, pour la première fois, d'une disposition législative donnant la priorité au logiciel libre. Notre activité de sensibilisation au logiciel libre s'est également portée vers un large public avec notamment la présence de l'association à de nombreux événements.
Au niveau international, le scandale Prism, qui a révélé l'ampleur des écoutes généralisées commises par les USA et de certains de ses alliés sur les communications de tous les citoyens, a rappelé l'importance de contrôler son système informatique. Les logiciels libres, de part le fait qu'ils peuvent être vérifiés et améliorés par tous, sont une brique de base pour construire une informatique qui soit au service des utilisateurs et non pas un outil pour ceux qui souhaitent les asservir. Le logiciel libre n'est certainement pas la solution ultime et unique à cette problématique, mais il constitue une brique essentielle et nécessaire dans le combat pour les libertés.
Donnons donc la priorité au logiciel libre ! Au niveau politique mais également au niveau individuel. Reprendre en main son informatique nécessite un effort mais c'est un effort citoyen nécessaire. Chacun doit essayer de donner la priorité au logiciel libre dans ses choix informatiques.
L'April lance une campagne d'adhésion afin d'augmenter sa capacité d'action, de donner la priorité au logiciel libre et de contribuer à construire une société plus libre, plus égalitaire et plus fraternelle. Cette campagne est lancée avec le soutien de Richard Stallman qui encourage les personnes qui veulent promouvoir la liberté et les droits de l'Homme dans l'informatique à adhérer à April.
Ensemble, continuons à développer l’informatique libre !
L'April lance une grand campagne d'adhésion sur le thème « donnons la priorité au logiciel libre ». L'April trouve dans ses nombreux adhérents à la fois les moyens de ses actions et la légitimité nécessaire pour mener le travail institutionnel qui est le sien. La formidable mobilisation de la campagne d'adhésion de 2008 a permis à l'April de mener un important travail de défense et de promotion, notamment au niveau institutionnel.
L'année 2013 a été marquée au niveau national par le travail de sensibilisation effectué par l'April auprès des responsables politiques, notamment les députés et sénateurs, lors de plusieurs projets de loi (éducation, enseignement supérieur et recherche, consommation, etc.) pour faire connaître les enjeux du libre. À noter également le travail d'enquête et d'information sur le dossier Open Bar Microsoft/Défense. Cela a notamment débouché sur l'adoption, pour la première fois, d'une disposition législative donnant la priorité au logiciel libre. Notre activité de sensibilisation au logiciel libre s'est également portée vers un large public avec notamment la présence de l'association à de nombreux événements.
Au niveau international, le scandale Prism, qui a révélé l'ampleur des écoutes généralisées commises par les USA et de certains de ses alliés sur les communications de tous les citoyens, a rappelé l'importance de contrôler son système informatique. Les logiciels libres, de part le fait qu'ils peuvent être vérifiés et améliorés par tous, sont une brique de base pour construire une informatique qui soit au service des utilisateurs et non pas un outil pour ceux qui souhaitent les asservir. Le logiciel libre n'est certainement pas la solution ultime et unique à cette problématique, mais il constitue une brique essentielle et nécessaire dans le combat pour les libertés.
Donnons donc la priorité au logiciel libre ! Au niveau politique mais également au niveau individuel. Reprendre en main son informatique nécessite un effort mais c'est un effort citoyen nécessaire. Chacun doit essayer de donner la priorité au logiciel libre dans ses choix informatiques.
L'April lance une campagne d'adhésion afin d'augmenter sa capacité d'action, de donner la priorité au logiciel libre et de contribuer à construire une société plus libre, plus égalitaire et plus fraternelle. Cette campagne est lancée avec le soutien de Richard Stallman qui encourage les personnes qui veulent promouvoir la liberté et les droits de l'Homme dans l'informatique à adhérer à April.
Ensemble, continuons à développer l’informatique libre !
Conférence de Richard Stallman le 26 janvier 2014 : « Pourquoi le logiciel libre est plus important que jamais »
L'April et la Cité des Sciences et de l'Industrie ont eu le plaisir d'inviter Richard Stallman le 26 janvier 2014 à 15h pour une conférence intitulée « Pourquoi le logiciel libre est plus important que jamais ».
La description de la conférence était : « Une vie sans liberté est une vie sans justice, et cette idée s'applique autant à l'informatique et à l'internet qu'à toutes les activités de notre quotidien. Richard Stallman, qui a fondé il y a trente ans le mouvement du logiciel libre, expliquera en quoi le logiciel libre est la pierre angulaire de toute société libre de l'ère numérique ».
La conférence était pour tout public et a été donnée en français.
Enregistrement vidéo :
Date : dimanche 26 janvier 2014
Langue : Français
Durée : 1h33
Audio : conférence vidéo au format OGV (180 Mo)
Licence : CC-BY-ND 3.0 (demande de Richard Stallman)
L'April et la Cité des Sciences et de l'Industrie ont eu le plaisir d'inviter Richard Stallman le 26 janvier 2014 à 15h pour une conférence intitulée « Pourquoi le logiciel libre est plus important que jamais ».
La description de la conférence était : « Une vie sans liberté est une vie sans justice, et cette idée s'applique autant à l'informatique et à l'internet qu'à toutes les activités de notre quotidien. Richard Stallman, qui a fondé il y a trente ans le mouvement du logiciel libre, expliquera en quoi le logiciel libre est la pierre angulaire de toute société libre de l'ère numérique ».
La conférence était pour tout public et a été donnée en français.
Enregistrement vidéo :
Date : dimanche 26 janvier 2014
Langue : Français
Durée : 1h33
Audio : conférence vidéo au format OGV (180 Mo)
Licence : CC-BY-ND 3.0 (demande de Richard Stallman)
Mise à jour du 30 janvier 2014 : la vidéo de la conférence est en ligne.
L'April et la Cité des Sciences et de l'Industrie ont le plaisir d'inviter Richard Stallman le 26 janvier 2014 à 15h pour une conférence intitulée « Pourquoi le logiciel libre est plus important que jamais ».
La description de la conférence est : « Une vie sans liberté est une vie sans justice, et cette idée s'applique autant à l'informatique et à l'internet qu'à toutes les activités de notre quotidien. Richard Stallman, qui a fondé il y a trente ans le mouvement du logiciel libre, expliquera en quoi le logiciel libre est la pierre angulaire de toute société libre de l'ère numérique ».
La conférence est pour tout public, sera donnée en français et aura lieu à 15h en salle Agora de la Cité des Sciences et de l'Industrie.
Elle sera normalement diffusée en direct sur internet, l'adresse du flux sera http://cast.picapo.net/agora.ogv.
Adresse :
Cité des Sciences et de l'Industrie
Niveau -1, salle Agora du Carrefour Numérique
30 Avenue Corentin Cariou, 75019 Paris
Métro : Porte de la Villette (ligne 7)
Photo par Thomas "Tweeks" Weeks sous licence CC-BY-SA 2.02.
L'April et la Cité des Sciences et de l'Industrie ont le plaisir d'inviter Richard Stallman le 26 janvier 2014 à 15h pour une conférence intitulée « Pourquoi le logiciel libre est plus important que jamais ».
La description de la conférence est : « Une vie sans liberté est une vie sans justice, et cette idée s'applique autant à l'informatique et à l'internet qu'à toutes les activités de notre quotidien. Richard Stallman, qui a fondé il y a trente ans le mouvement du logiciel libre, expliquera en quoi le logiciel libre est la pierre angulaire de toute société libre de l'ère numérique ».
La conférence est pour tout public, sera donnée en français et aura lieu à 15h en salle Agora de la Cité des Sciences et de l'Industrie.
Elle sera normalement diffusée en direct sur internet, l'adresse du flux sera http://cast.picapo.net/agora.ogv.
Adresse :
Cité des Sciences et de l'Industrie
Niveau -1, salle Agora du Carrefour Numérique
30 Avenue Corentin Cariou, 75019 Paris
Métro : Porte de la Villette (ligne 7)
Photo par Thomas "Tweeks" Weeks sous licence CC-BY-SA 2.02.
Face au développement des technologies et usages (cloud, mobile, etc.), les libertés des utilisateurs sont de plus en plus mises à mal par l’exploitation de différentes voies de réappopriations.
Il s’agira ici de comprendre les enjeux en termes de libertés ainsi que les solutions juridiques susceptibles d’assurer une pérennité aux libertés associées aux logiciels.
Très rapidement, les bâtisseurs d’Internet et du logiciel libre firent route commune : s’imprégnant et se renforçant mutuellement, techniquement et conceptuellement, ils édifièrent au fil des décennies un espace nouveau d’échanges, de libertés, d’ouverture et de transparence. Le résultat fut un terreau favorable à la création de nouvelles communautés, à la conception de nombreux projets libres et collaboratifs et au développement de nouveaux usages.
Néanmoins, l’économie relative à internet prend une telle dimension que le développement des nouvelles technologies et nouveaux usages s’éloigne de ces concepts originels et semble présenter autant de voies de réappropriation des libertés préexistantes (directement au travers du réseau, ou par le biais de mobiles, etc.). Aujourd’hui, le système est plus complexe, les intérêts plus ambigus et il devient de plus en plus difficile de déterminer ce qui favorise ou, au contraire, peut être considéré comme une atteinte aux libertés des utilisateurs de logiciel libre. Plus grave, Internet devient par ailleurs un instrument stratégique qui pousse les États et entreprises, séparément ou ensemble, à mettre en œuvre des politiques de censure et de contrôle au détriment de ceux qui, consciemment ou non, cèdent le contrôle de leur informatique.
Il s’agira ici de comprendre les enjeux en termes de libertés ainsi que les solutions juridiques susceptibles d’assurer une pérennité aux libertés associées aux logiciels.
Très rapidement, les bâtisseurs d’Internet et du logiciel libre firent route commune : s’imprégnant et se renforçant mutuellement, techniquement et conceptuellement, ils édifièrent au fil des décennies un espace nouveau d’échanges, de libertés, d’ouverture et de transparence. Le résultat fut un terreau favorable à la création de nouvelles communautés, à la conception de nombreux projets libres et collaboratifs et au développement de nouveaux usages.
Néanmoins, l’économie relative à internet prend une telle dimension que le développement des nouvelles technologies et nouveaux usages s’éloigne de ces concepts originels et semble présenter autant de voies de réappropriation des libertés préexistantes (directement au travers du réseau, ou par le biais de mobiles, etc.). Aujourd’hui, le système est plus complexe, les intérêts plus ambigus et il devient de plus en plus difficile de déterminer ce qui favorise ou, au contraire, peut être considéré comme une atteinte aux libertés des utilisateurs de logiciel libre. Plus grave, Internet devient par ailleurs un instrument stratégique qui pousse les États et entreprises, séparément ou ensemble, à mettre en œuvre des politiques de censure et de contrôle au détriment de ceux qui, consciemment ou non, cèdent le contrôle de leur informatique.
Richard Stallman a publié un article important dans le magazine Wired à l’occasion des 30 ans du projet GNU. Cet article a été traduit par Framalang (Framalang désigne le projet du réseau Framasoft dédié à la traduction) avec la relecture attentive du groupe de travail « trad-gnu » de l’April et l’accord final de Richard lui-même. Lire l'article « Pourquoi le logiciel libre est plus important que jamais ».
Richard Stallman a publié un article important dans le magazine Wired à l’occasion des 30 ans du projet GNU.
Article que nous avons traduit collaborativement avec la relecture attentive du groupe de travail « trad-gnu » de l’April et l’accord final de Richard himself.
Pour l’anecdote Stallman commence désormais toujours ses emails ainsi : « À l’attention des agents de la NSA ou du FBI qui liraient ce courriel : veuillez envisager l’idée que la défense de la constitution des États-Unis contre tous ses ennemis, étrangers ou nationaux, nécessite que vous suiviez l’exemple de Snowden. » (cf ce tweet)
Article que nous avons traduit collaborativement avec la relecture attentive du groupe de travail « trad-gnu » de l’April et l’accord final de Richard himself.
Pour l’anecdote Stallman commence désormais toujours ses emails ainsi : « À l’attention des agents de la NSA ou du FBI qui liraient ce courriel : veuillez envisager l’idée que la défense de la constitution des États-Unis contre tous ses ennemis, étrangers ou nationaux, nécessite que vous suiviez l’exemple de Snowden. » (cf ce tweet)
Le 27 septembre 1983, Richard Stallman diffusait l'annonce initiale du projet GNU, projet fondateur du mouvement du logiciel libre.
Pour célébrer les 30 ans de l'annonce initiale, des événements sont organisés à l'initiative de La Fondation pour le Logiciel Libre (Free Software Foundation, FSF). L'événement principal aura lieu à Cambridge, au MIT, les 28 et 29 septembre 2013 en présence de Richard Stallman. Quelques jours avant l'événement à Boston, Richard Stallman était présent en France et l'April a eu le plaisir d'organiser à l'université Paris 8 le 21 septembre 2013 un événement pour célébrer les 30 ans du projet GNU.
Pour célébrer les 30 ans de l'annonce initiale, des événements sont organisés à l'initiative de La Fondation pour le Logiciel Libre (Free Software Foundation, FSF). L'événement principal aura lieu à Cambridge, au MIT, les 28 et 29 septembre 2013 en présence de Richard Stallman. Quelques jours avant l'événement à Boston, Richard Stallman était présent en France et l'April a eu le plaisir d'organiser à l'université Paris 8 le 21 septembre 2013 un événement pour célébrer les 30 ans du projet GNU.
Si vous ne le savez pas encore l’annonce initiale du projet GNU publiée le 27 Septembre 1983 va bientôt fêter ses 30 ans et l’événement sera célébré au MIT de Cambridge à Boston, le 28 et le 29 Septembre en présence de son père fondateur Richard Stallman. L’April a profité de la présence en France de Richard Stallman pour organiser une conférence qui s’est déroulée à l’université Paris8 le 21 Septembre. Ils nous proposent l’enregistrement de cette dernière qui permet de mieux comprendre le logiciel Libre et sa philosophie.
Richard Stallman y évoque les dangers des logiciels privateurs, des téléphones portables, des formats non libres, de la perte toujours croissante des libertés individuelles et permet de mieux comprendre certains enjeux. Il évoque également l’histoire de la naissance du projet GNU, les principes du logiciel Libre et ses 4 fondements de base, la « méprise Linux » et plein de choses intéressantes avant de répondre à quelques questions. Nous assisterons même à la vente aux enchères d’un petit GNU (en peluche) au profit de la FSF.
Si vous êtes en train de découvrir le logiciel Libre et que (comme bien souvent) vous n’avez pas eu l’occasion ou pris le temps de chercher à savoir ce que cela représentait, je vous conseille de prendre deux heures tranquillou et d’écouter cette conférence qui vous apprendra tout ce que vous devriez savoir sur la philosophie du mouvement GNU et plus généralement du logiciel libre.
Richard Stallman y évoque les dangers des logiciels privateurs, des téléphones portables, des formats non libres, de la perte toujours croissante des libertés individuelles et permet de mieux comprendre certains enjeux. Il évoque également l’histoire de la naissance du projet GNU, les principes du logiciel Libre et ses 4 fondements de base, la « méprise Linux » et plein de choses intéressantes avant de répondre à quelques questions. Nous assisterons même à la vente aux enchères d’un petit GNU (en peluche) au profit de la FSF.
Si vous êtes en train de découvrir le logiciel Libre et que (comme bien souvent) vous n’avez pas eu l’occasion ou pris le temps de chercher à savoir ce que cela représentait, je vous conseille de prendre deux heures tranquillou et d’écouter cette conférence qui vous apprendra tout ce que vous devriez savoir sur la philosophie du mouvement GNU et plus généralement du logiciel libre.
Les 30 ans de GNU
Le 27 septembre 1983, Richard Stallman diffusait l'annonce initiale du projet GNU, projet fondateur du mouvement du logiciel libre. Pour célébrer les 30 ans de l'annonce initiale, des événements sont organisés à l'initiative de La Fondation pour le Logiciel Libre (Free Software Foundation, FSF). L'événement principal aura lieu à Cambridge, au MIT, les 28 et 29 septembre 2013 en présence de Richard Stallman. Quelques jours avant l'événement à Boston, Richard Stallman était présent en France et l'April a eu le plaisir d'organiser à l'université Paris 8 le 21 septembre 2013 un événement pour célébrer les 30 ans du projet GNU.
Enregistrements audio et vidéo de la conférence de Richard Stallman à l'université Paris 8
Richard Stallman a donné une conférence à l'université Paris 8 le 21 septembre 2013.
Le 27 septembre 1983, Richard Stallman diffusait l'annonce initiale du projet GNU, projet fondateur du mouvement du logiciel libre. Pour célébrer les 30 ans de l'annonce initiale, des événements sont organisés à l'initiative de La Fondation pour le Logiciel Libre (Free Software Foundation, FSF). L'événement principal aura lieu à Cambridge, au MIT, les 28 et 29 septembre 2013 en présence de Richard Stallman. Quelques jours avant l'événement à Boston, Richard Stallman était présent en France et l'April a eu le plaisir d'organiser à l'université Paris 8 le 21 septembre 2013 un événement pour célébrer les 30 ans du projet GNU.
Enregistrements audio et vidéo de la conférence de Richard Stallman à l'université Paris 8
Richard Stallman a donné une conférence à l'université Paris 8 le 21 septembre 2013.
« Quel est votre philosophe préféré ? » Telle est la question posée par Véronique Bonnet à Richard Stallman, lors d’une récente conférence de ce dernier intitulée « Une société numérique libre ».
Ancienne élève de l’ENS, agrégée de philosophie et professeur de philosophie en classes préparatoires. elle nous propose ici une inédite analogie entre Richard Stallman, Rousseau et Kant.
Ancienne élève de l’ENS, agrégée de philosophie et professeur de philosophie en classes préparatoires. elle nous propose ici une inédite analogie entre Richard Stallman, Rousseau et Kant.