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#NuitDebout
« L’Assemblée », un film au cœur des assemblées de Nuit Debout, place de la République à Paris, est en préparation. « Au début je voulais juste rendre compte du mouvement en postant des vidéos sur internet. Je n’ai pas résisté à prendre ma caméra et à filmer ce qui était en train d’arriver et qui me semblait extraordinaire. Mais après trois semaines de tournage, je me suis dit qu’il fallait faire un film, raconter ce qui avait lieu sur la durée. J’ai retrouvé là ce qui m’obsède dans tous mes films, la tentative de faire et d’inventer du collectif en prenant en compte la diversité et les singularités de chacun », raconte la réalisatrice Mariana Otero, auteure notamment des films Histoire d’un secret (2003) et Entre nos mains (2010), sur la tentative d’ouvrières d’une usine textile de la région d’Orléans de reprendre leur entreprise en coopérative (lire ici).
Au début du mois de septembre dernier, j’ai été invité à intervenir lors du colloque « Vers une République des Communs ? » organisé par la Coop des Communs à Cerisy. Rassemblant de nombreux chercheurs et militants, ces journées furent l’occasion d’échanges d’une grande richesse, qui marquent à mes yeux la maturité que cette question commence à atteindre en France.
On m’avait demandé d’intervenir dans une session sur la « Politisation des Communs » pour faire un retour d’expérience à propos de Nuit Debout et de ses rapports avec les Communs. L’intervention a été enregistrée et elle vient d’être mise en ligne sur le site de la Coop des Communs.
Pour écouter cet enregistrement d’une vingtaine de minutes, cliquez-ici.
On m’avait demandé d’intervenir dans une session sur la « Politisation des Communs » pour faire un retour d’expérience à propos de Nuit Debout et de ses rapports avec les Communs. L’intervention a été enregistrée et elle vient d’être mise en ligne sur le site de la Coop des Communs.
Pour écouter cet enregistrement d’une vingtaine de minutes, cliquez-ici.
Dans le cadre de la 9e semaine internationale du revenu de base qui aura lieu cette année du 19 au 25 septembre, le collectif parisien du Mouvement Français pour un Revenu de Base (MFRB) organise des événements un peu partout dans la capitale. Le thème retenu cette année par le groupe local : « le Revenu de Base : un outil pour construire le XXIe siècle (?) ».
Ciné-débat, présentation collective en stand up, présentations d’ouvrages co-écrits par les membres du MFRB, animations pour célébrer la journée de la transition en partenariat avec Nuit Debout ; les occasions seront nombreuses afin de se rencontrer, de s’informer, de débattre et de partager des moments conviviaux autour d’un véritable sujet de société !
Ciné-débat, présentation collective en stand up, présentations d’ouvrages co-écrits par les membres du MFRB, animations pour célébrer la journée de la transition en partenariat avec Nuit Debout ; les occasions seront nombreuses afin de se rencontrer, de s’informer, de débattre et de partager des moments conviviaux autour d’un véritable sujet de société !
Le designer français Geoffrey Dorne propose ce printemps un livre original et rebelle pour se réapproprier l'espace urbain.
Sur Kickstarter vient d’être lancé un projet de livre citoyen, numérique et rebelle. Un ouvrage qui tombe à pic pour pirater nos villes et changer nos vies. Hackons citoyens !
Hacker Citizen : un état d’esprit citoyen
Sur Kickstarter vient d’être lancé un projet de livre citoyen, numérique et rebelle. Un ouvrage qui tombe à pic pour pirater nos villes et changer nos vies. Hackons citoyens !
Hacker Citizen : un état d’esprit citoyen
En un peu plus d’un mois, le mouvement « Nuitdebout » a permis de vendre beaucoup de papier, fait couler pas mal de salive, et démontré de nombreuses choses. Pas toujours celles que l’on attendait. Les analyses se succèdent sur le mouvement, avec leur lot de prédictions ou commentaires sur l’impossibilité de prédire la suite des événements, sans que personne ne puisse véritablement déterminer la qualité réelle de cet ovni politique et social qui enchaîne assemblée générale sur assemblée générale et commissions sur plusieurs places de villes françaises. Dont celle de la République, à Paris. Sauf que ce n’est peut-être pas seulement « Nuit Debout » en tant que tel qu’il faut analyser, mais plutôt la société française, ses élites déconnectées et opportunistes, son système politique à bout de souffle : tous ces phénomènes de plus en plus sous le feu des projecteurs, et qui ont… engendré le mouvement.
Dans la continuité du mouvement Nuit Debout dont nous soutenons l’action, nous avons travaillé à l’élaboration d’un manifeste alternatif pour les autrices et auteurs où il serait moins question d’ayants-droit et de lutte contre le piratage que d’unité, de partage, de lutte pour les Communs, d’innovation et de l’urgence d’une reprise en main par les premier·es concerné·es. Le 1er mai symbolise la lutte, mais aussi l’espoir et le renouveau : c’était donc une date parfaite pour publier ce manifeste.
Chez Framasoft on aime bien quand les gens utilisent nos services « Dégooglisons ». C’est pour ça que quand on a vu que le mouvement Nuit Debout utilise l’outil Framacarte et l’intègrer sur son site officiel notre première réaction ça a été : « Chouette ! ». Notre deuxième ça a été : « Et si on interviewait ce joyeux geek qui a repris la Framacarte pour lui demander ce qu’il en pense ? ».
Pierre-Yves Hurel est un nuitdeboutiste, c'est-à-dire un citoyen s'étant engagé dans le mouvement parti de la place de la République. Ce geek engagé a proposé une idée, pas si folle : immerger Nuit Debout dans le virtuel.
« En 2016, des gens se réunissent pour parler politique, décider ensemble d’actions concrètes et appellent cela #NUITDEBOUT. À chaque AG, on l’entend : « c’est beau ce qui se passe ici ». Les participants semblent sidérés par le même constat : Oui, je peux prendre la parole, proposer, être entendu. Le jeu vidéo jouera-t-il un rôle dans ce mouvement ? ».
« En 2016, des gens se réunissent pour parler politique, décider ensemble d’actions concrètes et appellent cela #NUITDEBOUT. À chaque AG, on l’entend : « c’est beau ce qui se passe ici ». Les participants semblent sidérés par le même constat : Oui, je peux prendre la parole, proposer, être entendu. Le jeu vidéo jouera-t-il un rôle dans ce mouvement ? ».
Que peut Nuit Debout ? Déclencher la grève générale ? Rédiger une nouvelle Constitution ? Changer les structures de la société ? Oui, ce serait souhaitable. Mais que peut réellement Nuit Debout aujourd’hui ? D’où vient le mouvement et quelle contribution originale peut-il apporter au projet de mettre en échec la loi Travail et son monde ? Comment faire pour que Nuit Debout déploie véritablement sa puissance et commence à changer la société, au-delà des places occupées ?
Dans son communiqué de presse du 07 avril 2016, la Commission des lois du Sénat français déclare approuver le projet de loi pour une République Numérique porté par la secrétaire d’État au numérique Axelle Lemaire. Néanmoins, le Sénat a tenu à renommer ce projet de loi :
La commission a adopté le projet de loi en le modifiant : sans constituer la révolution que suggérait son premier intitulé, il contient un certain nombre de dispositions utiles pour assurer une meilleure régulation de la société numérique et améliorer la protection des droits des individus. C’est pourquoi la commission a modifié le titre du projet de loi, désormais intitulé : « projet de loi pour une société numérique ».
L’argument est limpide : nul ne saurait transformer les prérogatives de la puissance publique en place. C’est à la société de se transformer (se numériser) et c’est à la République (et ses institutions) qu’il revient de réguler les usages numériques. Tel est l’ordre des choses, et il est fort compréhensible que la Commission des lois ne laisse pas passer un texte qui transformerait une République dont elle est garante de l’intégrité.
Pourtant, cette rigidité est-elle bien conforme à l’air du temps ? Cette société numérique n’est-elle pas justement en train de montrer que ces usages sont précisément ceux d’une démocratie en train de se faire, mobilisant les attentions et renouvelant les pratiques politiques y compris debout à la place de la République. Peut-être est-ce justement à cause de cela et de ce qu’il cristallise comme besoin de transparence, de démocratie et de coopération, que le logiciel libre peine tant à être compris et assimilé par les institutions.
Ce texte de Véronique Bonnet, administratrice de l’April, synthétise ces questionnements. Un peu d’espoir peut-être en usant nous-mêmes, de plus en plus, du logiciel libre pour s’émanciper enfin ?
La commission a adopté le projet de loi en le modifiant : sans constituer la révolution que suggérait son premier intitulé, il contient un certain nombre de dispositions utiles pour assurer une meilleure régulation de la société numérique et améliorer la protection des droits des individus. C’est pourquoi la commission a modifié le titre du projet de loi, désormais intitulé : « projet de loi pour une société numérique ».
L’argument est limpide : nul ne saurait transformer les prérogatives de la puissance publique en place. C’est à la société de se transformer (se numériser) et c’est à la République (et ses institutions) qu’il revient de réguler les usages numériques. Tel est l’ordre des choses, et il est fort compréhensible que la Commission des lois ne laisse pas passer un texte qui transformerait une République dont elle est garante de l’intégrité.
Pourtant, cette rigidité est-elle bien conforme à l’air du temps ? Cette société numérique n’est-elle pas justement en train de montrer que ces usages sont précisément ceux d’une démocratie en train de se faire, mobilisant les attentions et renouvelant les pratiques politiques y compris debout à la place de la République. Peut-être est-ce justement à cause de cela et de ce qu’il cristallise comme besoin de transparence, de démocratie et de coopération, que le logiciel libre peine tant à être compris et assimilé par les institutions.
Ce texte de Véronique Bonnet, administratrice de l’April, synthétise ces questionnements. Un peu d’espoir peut-être en usant nous-mêmes, de plus en plus, du logiciel libre pour s’émanciper enfin ?
Dans la grande salle de la Bourse du Travail à Paris, plus de 500 personnes écoutent les intervenants, dans une ambiance surchauffée. A l’appel du journal Fakir et du collectif Convergence des luttes était organisé le 20 avril un débat sur les perspectives du mouvement Nuit Debout, intitulé "L’étape d’après". Quelles propositions concrètes, quelle stratégie, quel plan de bataille, pour amplifier le mouvement ? Au cœur de la discussion, la question – difficile et récurrente – de la jonction entre toutes les luttes sociales ; entre les syndicats opposés au projet de Loi Travail et les participants aux événements Nuit Debout dans toute la France ; entre les ouvriers des raffineries, les cheminots de la SNCF, les étudiants et lycéens, les chômeurs, les intermittents du spectacle, les dockers... Comment passer d’une bienveillance réciproque, voire d’un soutien, à une implication, à des combats communs ?
Qui se cache derrière le site nuitdebout.fr ? Numerama est parti à la rencontre de ces militants qui font vivre le site, dont le nom de domaine a été réservé par une agence de communication parisienne, puis mis à disposition du mouvement.
Si Nuit Debout est actuellement sous les feux des projecteurs en France, le renouveau politique par l’action citoyenne est atomisé et polymorphe. Interroger cette tendance à la mobilisation collective revient à poser la question du vivre ensemble et de notre rapport au pouvoir. Entretien avec Christophe Itier, co-fondateur du mouvement reGénération, pour prendre le pouls de notre démocratie, débattre sur l’influence des collectifs citoyens et l’apport des civic techs.
La question de la création monétaire est intimement liée à celle du Revenu de Base. Pourquoi ? Parce qu’il est inutile de rêver d’un monde nouveau en restant dans un paradigme où certains ont le droit de financer ce qu’ils veulent et d’autres n’ont pas ce droit.
Le financement du monde futur est un projet commun. Pour que ce monde puisse se réaliser, il est crucial que chaque citoyen, sans exception, possède le droit de financer ce qu’il souhaite, et d’abord bien sûr sa propre existence. Si la monnaie, au lieu d’être distribuée par la dette et par les banques, était créée directement aux mains des citoyens de manière individuelle et inconditionnelle, alors, oui, nous saurions enfin quel monde nous voulons réaliser ensemble pour notre futur commun.
Le financement du monde futur est un projet commun. Pour que ce monde puisse se réaliser, il est crucial que chaque citoyen, sans exception, possède le droit de financer ce qu’il souhaite, et d’abord bien sûr sa propre existence. Si la monnaie, au lieu d’être distribuée par la dette et par les banques, était créée directement aux mains des citoyens de manière individuelle et inconditionnelle, alors, oui, nous saurions enfin quel monde nous voulons réaliser ensemble pour notre futur commun.
J’ai eu la chance de participer pendant quelques jours à la « Nuit Debout » sur la Place de la République, à Paris, et notamment de façon active sur le stand BiblioDebout, bibliothèque éphémère, collaborative et participative où l’enjeu est, entre autres, était de promouvoir l’idée de bien commun. À l’origine propulsée par le collectif SavoirsCom1, la bibliothèque a vite trouvé son sens et son public, et par extension des soutiens actifs, aussi bien du côté des personnes qui animaient le stand (le mot est mal choisi, mais difficile de trouver un terme approprié… on était plus proche du happening) que du public qui venait s’y retrouver. J’ai eu l’impression d’assister à la création d’un monde à l’intérieur d’un monde : bien sûr la Nuit Debout était tout autour et avec elle son cortège de revendications, de cris de joie et de discussions animées, mais ce qui s’est créé à BiblioDebout suivait d’une certaine manière une logique parallèle au mouvement sans y être forcément incluse. Et c’est ce que j’ai trouvé intéressant : BiblioDebout est un espace militant éphémère, et ce parfois à rebours de ce qui se dit sur la place.
Dimanche #41 mars, place de la République à Paris. Ce 10 avril, des militants du MFRB, du Réseau Salariat, de la CGT et Baptiste Mylondo étaient côte à côte pour parler revenu de base et salaire à vie devant plusieurs centaines de personnes. Un moment exceptionnel d’éducation populaire rendu possible par #NuitDebout. Né dans l’opposition à la loi El-Khomri, ce collectif citoyen mulitplie depuis les mobilisations citoyennes à Paris ainsi que dans plusieurs dizaines de villes en France.
Un mouvement qui n’appartient à personne mais qui concentre l’espoir d’un monde meilleur. Nuit Debout, lancé à Paris au soir du 31 mars dans la foulée de la contestation du projet de loi réformant le droit du travail, essaime dans plusieurs villes de France et ailleurs en Europe. Qui y participe ? Qu’attendre de ce mouvement dans lequel chacun est invité à venir débattre ? Comment sortir de la contestation et incarner une alternative ? Et offrir un espace de parole à celles et ceux qui, la plupart du temps, en sont privés, tels les ouvriers ou les habitants des banlieues populaires ? Basta ! est allé à la rencontre de celles à ceux qui, de Paris à Berlin, en passant par Toulouse, Châteauroux, et Lyon se réapproprient l’espace public et amorcent un « réveil des consciences ».
Bien sûr, je profite d’un passage éclair à Paris pour faire un saut sur la place de la République. Ça fait presque deux semaines que les Parisiens (au moins certains d’entre eux) occupent l’esplanade pour protester contre la future loi Travail. Mais les revendications qu’on peut entendre ça et là en déambulant entre les installations, les stands et les groupes de paroles improvisés débordent désormais largement de ce cadre. Les points communs entre la Nuit debout et le mouvement Occupy Wall Street ou celui des Indignados à Madrid ne se comptent plus tant il parait évident que ces différents mouvements procèdent d’une même énergie, d’une même logique, et partagent sans doute le même destin. Mais peut-être pas tout à fait.
Le film « Comme des lions » plonge le spectateur au cœur du combat des salariés de Peugeot (PSA) de l’usine d’Aulnay, en Seine-Saint-Denis. Une lutte collective de deux années contre la fermeture de leur usine qui employait plus de 3 000 personnes, dont près de 400 intérimaires. Une grande aventure démocratique avec une question de fond qui fait pleinement écho au mouvement Nuit Debout : « Que peut-on faire ? ». Le film est en salles depuis le 23 mars.
Le mouvement #NuitDebout, pas assez suivi par les médias ? Vous pouvez vous informer directement à la source : nous avons compilé les meilleures pages et comptes sociaux pour suivre les développements de cette initiative citoyenne.