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REVENUDEBASE
Le Mouvement français pour un revenu de base (MFRB) a tenu son assemblée générale annuelle les 1er et 2 avril aux Grands voisins, à Paris. Un temps fort de l’association pour revenir sur les succès de 2016 et faire évoluer ses ambitions pour 2017.
Le revenu de base s’est immiscé au cœur de la présidentielle. L’idée : verser à chacun un revenu mensuel de sa naissance à sa mort, sans condition ni contrepartie. Pourquoi cette mesure est-elle autant reprise et fait-elle autant débat, à droite comme à gauche ? En quoi le revenu universel peut-il être un moyen d’émancipation ? Ne risque-t-il pas, au contraire, de renvoyer les femmes au foyer, ou de menacer la protection sociale ? En réalité, selon les mouvements, selon les courants politiques ou les économistes, le contenu de cette idée varie en profondeur. Quel montant, quel mode de financement ? Où le revenu de base est-il expérimenté ? Basta ! explore une question qui a le mérite de remettre le travail et la répartition des richesses au cœur du débat.
L’économiste Klaus Schwab, fondateur et président exécutif du forum économique mondial, a exprimé son optimisme quant au revenu de base inconditionnel dans une interview au Hamburger Abendblatt, un quotidien de Hambourg en Allemagne. Schwab a qualifié l’idée de “basiquement plausible” et a prédit que le débat qui l’entoure se développerait dans la décennie à venir.
Dans un article du 29 avril 2016[1], ainsi que dans d’autres publications et à l’occasion de conférences, David Cayla, maître de conférences à l’Université d’Angers et membre du collectif des économistes atterrés, développe des arguments qui pour la plupart d’entre eux sont des objections à l’instauration d’un revenu de base. Cet article apporte une réponse à ces objections, tout en gardant à l’esprit que certaines conséquences de la mise en place d’un revenu de base, en l’état actuel de la connaissance, ne sont le fruit que de conjectures ou de simples souhaits.
Du 24 au 26 mars s’est tenue l’assemblée générale du réseau européen pour le revenu de base, Unconditional Basic Income Europe (UBIE), à Londres. Comme chaque année, le Mouvement français pour un revenu de base (MFRB) y a participé et en rapporte les principales discussions.
La campagne présidentielle et tout récemment les primaires citoyennes de la gauche, ont permis de faire émerger l’idée du revenu de base dans l’opinion. Celui-ci est ainsi devenu soudainement l’objet d’échanges nombreux, de débats houleux, ainsi que d’articles de presse plus ou moins bien documentés.
La question de son coût, l’une des pierres angulaires du projet, revient régulièrement et suscite le débat. Dans ce contexte, les divergences de point de vue montrent souvent une certaine méconnaissance du sujet mais surtout reflètent à la fois le regard et l’angle d’analyse des français. Deux approches s’opposent, l’une basée sur l’appréciation du coût budgétaire brut, l’autre sur celle du transfert monétaire des ménages les plus favorisés vers les ménages à bas revenus.
La question de son coût, l’une des pierres angulaires du projet, revient régulièrement et suscite le débat. Dans ce contexte, les divergences de point de vue montrent souvent une certaine méconnaissance du sujet mais surtout reflètent à la fois le regard et l’angle d’analyse des français. Deux approches s’opposent, l’une basée sur l’appréciation du coût budgétaire brut, l’autre sur celle du transfert monétaire des ménages les plus favorisés vers les ménages à bas revenus.
Cet article a été initialement publié sur weforum.com et traduit en français par Philippe Dubrulle, adhérent du Mouvement français pour un revenu de base (MFRB).
Considère un instant qu’à partir d’aujourd’hui, le premier de chaque mois, environ 1000€ soient déposés sur ton compte bancaire, juste parce que tu es citoyen.
Ce revenu est indépendant de toute autre source de revenu et te garantit chaque mois un revenu de base au-dessus du seuil de pauvreté et ce, pour le reste de ta vie.
Que fais-tu ? Et peut-être encore plus important, que ne fais-tu plus ?
Comment ce fondement social, basé sur une sécurité économique assortie d’une liberté positive, affecte tes décisions actuelles et futures, du travail que tu choisis aux relations que tu maintiens, aux risques que tu prends ?
Le concept s’appelle le revenu de base inconditionnel et universel. C’est comme la sécurité sociale pour tous et cela prend racine dans les esprits à travers le monde et dans l’intégralité du spectre politique, pour une multitude de raisons convergentes.
Considère un instant qu’à partir d’aujourd’hui, le premier de chaque mois, environ 1000€ soient déposés sur ton compte bancaire, juste parce que tu es citoyen.
Ce revenu est indépendant de toute autre source de revenu et te garantit chaque mois un revenu de base au-dessus du seuil de pauvreté et ce, pour le reste de ta vie.
Que fais-tu ? Et peut-être encore plus important, que ne fais-tu plus ?
Comment ce fondement social, basé sur une sécurité économique assortie d’une liberté positive, affecte tes décisions actuelles et futures, du travail que tu choisis aux relations que tu maintiens, aux risques que tu prends ?
Le concept s’appelle le revenu de base inconditionnel et universel. C’est comme la sécurité sociale pour tous et cela prend racine dans les esprits à travers le monde et dans l’intégralité du spectre politique, pour une multitude de raisons convergentes.
L’objectif est ici de montrer comment le revenu de base peut être un outil pour parvenir à une autonomie tant individuelle que collective et ainsi être un outil de changement radical. Article initialement publié sur ce blog médiapart.
Ce dernier article compare la proposition d’un super RSA à 600 € comme étape vers à un revenu universel à la mise en œuvre immédiate d’une revenu universel à 548 € (avec maintien des APL).
On montre que cette dernière solution est certes légèrement moins généreuse pour les plus pauvres, mais équivalente pour les revenus bas et médians. Cette proposition a aussi un coût budgétaire net plus faible que celui d’une revenu universel à 600 €, donc est politiquement plus simple à appliquer).
On montre que cette dernière solution est certes légèrement moins généreuse pour les plus pauvres, mais équivalente pour les revenus bas et médians. Cette proposition a aussi un coût budgétaire net plus faible que celui d’une revenu universel à 600 €, donc est politiquement plus simple à appliquer).
Benoît Hamon a repris l’idée de Julia Cagé et Thomas Piketty pour lesquels le revenu universel devrait apparaître sur la fiche de paie des salariés à temps plein, plutôt qu’être versé par l’administration fiscale. Ce « RUE sur la fiche de paie » augmente le salaire net affiché (même artificiellement) plutôt que de laisser entendre aux travailleurs qu’ils touchent une prestation de l’État. En découle un « revenu universel » mixte, qui ne change pas beaucoup la donne actuelle : une allocation pour les personnes à revenus nuls ou faibles (comme le RSA) et un supplément de revenu pour les travailleurs à salaire médian (comme la prime d’activité).
Dans ce premier article, nous proposons de profiter de la mise en œuvre du revenu universel ou du super-RSA (première étape vers un RU pour Hamon) pour supprimer les exonérations de cotisations patronales ciblées sur les bas salaire, sans augmenter le salaire superbrut (coût du travail).
40 ans après le programme Mincome au Canada, un nouvel article de recherche en tire un bilan et des perspectives.
Traduction d’un article de Kate McFarland initialement publié en anglais sur BasicIncome.
Traduction d’un article de Kate McFarland initialement publié en anglais sur BasicIncome.
Maxime Vendé évoque sur son site le projet israélien d’étude pour la mise en place d’un éventuel revenu de base.
Article de Yedidya Lau, de l’université hébraïque de Jérusalem, initialement publié en anglais sur BasicIncome.
Article de Yedidya Lau, de l’université hébraïque de Jérusalem, initialement publié en anglais sur BasicIncome.
Jean-Michel Thureau revient sur le processus de mise en place du revenu universel. Il présente ici sa vision personnelle qui n’engage pas l’intégralité des membres du MFRB.
Marie-Louise Duboin, auteure du livre Mais où-va l’argent ? et directrice de la revue La Grande Relève, nous présente l’économie distributive dans une interview.
Loïc Damey aborde dans cet article les deux principales approches de financement du revenu universel.
Cette note a été rédigée par Jean-Eric Hyafil, économiste et doctorant à l’Université Paris I Sorbonne, coordinateur de la rédaction de deux livres sur le revenu de base parus en septembre 2016 aux éditions Yves Michel. Elle présente quatre scénarios pour l’instauration d’un revenu universel. Sans être exhaustif, ce travail balaye différentes options possible pour la mise en oeuvre d’un revenu de base dans le cadre du prochain quinquennat. La note intégrale est disponible ici.
Qu’est-ce que le revenu de base ?
Qu’est-ce que le revenu de base ?
Dans son rapport définitif publié le 19 octobre 2016, la mission sénatoriale sur le revenu de base avait préconisé l’expérimentation d’un revenu de base « à la française », pour une durée de trois ans, centrée sur la précarité et l’insertion dans l’emploi.
De nombreux économistes soutiennent qu’une aide dégressive est préférable à un Revenu Universel. Analysons les différences comptable, fiscale et philosophique à partir d’un exemple simple.
Il était une fois, une société fictive composée de 10 personnes : Léo, Maria, François, Léa, Paul, Magalie, Karim, Virginie, Léon et Liliane. Dans cette société fictive, les revenus sont répartis comme cela :
Il était une fois, une société fictive composée de 10 personnes : Léo, Maria, François, Léa, Paul, Magalie, Karim, Virginie, Léon et Liliane. Dans cette société fictive, les revenus sont répartis comme cela :
Le Mouvement Français pour un Revenu de Base (MFRB) sort aujourd’hui son nouveau livre, aux Éditions du Détour : Pour un revenu de base universel – Vers une société du choix.
Le revenu universel est aujourd’hui présent dans tous les débats. Ce livre fait un tour complet de la question et montre à quel point il peut être un levier puissant pour l’émancipation individuelle et collective. L’ouvrage est préfacé par la philosophe et psychanalyste Cynthia Fleury et a été rédigé par une dizaine de membres du MFRB, sous la coordination d’Antoine Stéphany.
Le revenu universel est aujourd’hui présent dans tous les débats. Ce livre fait un tour complet de la question et montre à quel point il peut être un levier puissant pour l’émancipation individuelle et collective. L’ouvrage est préfacé par la philosophe et psychanalyste Cynthia Fleury et a été rédigé par une dizaine de membres du MFRB, sous la coordination d’Antoine Stéphany.