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Atteintes à la liberté de réunion et de manifestation, assignations à résidence, condamnations... L’instauration de l’état d’urgence depuis le 13 novembre ne se limite pas à la répression du terrorisme. Il frappe aussi des personnes dont le seul crime est leur activité dans les mobilisations sociales dans son ensemble. Si l’état d’urgence est inscrit noir sur blanc dans la Constitution comme le souhaite le gouvernement, ce serait « une arme redoutable tournée contre la démocratie et la justice sociale », alertent plusieurs syndicats, associations et partis politiques. Ils appellent à construire « un large front pour protéger nos libertés ». Un meeting est prévu le 17 décembre à Paris.