14046 shaares
115 results
tagged
ETHIQUE
Comme je le soulignais dans « Il faudra le construire sans eux », l’humanité est passée par plusieurs étapes liées à l’écriture. Chaque étape a modifié notre conscience de nous-même et le rapport que nous entretenons avec la réalité.
Paris, 14 novembre 2016 — Le décret TES publié par le gouvernement, comme par effraction, le 28 octobre dernier trahit les principes démocratiques tant sur la forme (la manière dont il a été élaboré et publié) que sur le fond (la création d'un fichier centralisant les données d'identité, de filiation et de biométrie de l'ensemble des Français).
Communiqué commun de l'Observatoire des Libertés et du Numérique (OLN) :
Communiqué commun de l'Observatoire des Libertés et du Numérique (OLN) :
Si on prend la peine d’y réfléchir, notre vie est un incroyable équilibre, une formidable symbiose entre des milliards de cellules.
Chacune est unique, périssable, remplaçable et pourtant toutes sont dépendantes des autres pour exister. Les cellules n’existent que grâce à l’entité supérieure qu’elles forment : un être humain !
Que cette fragile harmonie entre des milliards d’individus se rompe et, aussitôt, c’est le corps tout entier qui souffre. Que quelques cellules décident de ne plus collaborer, d’entrer dans une égoïste croissance incontrôlée et c’est la personne entière qui est atteinte d’un cancer.
Chacune est unique, périssable, remplaçable et pourtant toutes sont dépendantes des autres pour exister. Les cellules n’existent que grâce à l’entité supérieure qu’elles forment : un être humain !
Que cette fragile harmonie entre des milliards d’individus se rompe et, aussitôt, c’est le corps tout entier qui souffre. Que quelques cellules décident de ne plus collaborer, d’entrer dans une égoïste croissance incontrôlée et c’est la personne entière qui est atteinte d’un cancer.
Le groupe Daimler, qui possède Mercedes-Benz, a apporté quelques nuances à sa position mal comprise sur l'éthique que devraient avoir les voitures autonomes de ces prochaines années, lorsqu'un accident est inévitable. Il ne refuse pas d'avoir à choisir de risquer de tuer le passager de la voiture plutôt que des passants, mais souhaite que les règles soient déterminées par consensus au niveau international.
Eh voilà, ça devait bien arriver, j’ai encore pondu une BD à rallonge.
Bon, le sujet est hyper-vaste et pas vraiment simple, mais j’ai essayé de faire au mieux. C’est pas parfait, mais à un moment il a fallu que je bloque le texte, sinon ça serait vraiment parti trop loin (de digression en digression). J’ai essayé de synthétiser à la fois le côté technique et le côté politique sans raconter trop de conneries. Je m’excuse d’avance si je suis passé un peu vite sur certaines notions. Mais si ça peut permettre à certains d’y voir un peu plus clair, c’est toujours ça de gagné.
Plongeons donc dans le monde merveilleux des algorithmes…
Bon, le sujet est hyper-vaste et pas vraiment simple, mais j’ai essayé de faire au mieux. C’est pas parfait, mais à un moment il a fallu que je bloque le texte, sinon ça serait vraiment parti trop loin (de digression en digression). J’ai essayé de synthétiser à la fois le côté technique et le côté politique sans raconter trop de conneries. Je m’excuse d’avance si je suis passé un peu vite sur certaines notions. Mais si ça peut permettre à certains d’y voir un peu plus clair, c’est toujours ça de gagné.
Plongeons donc dans le monde merveilleux des algorithmes…
Lorsqu’on entend parler des pauvres travailleurs licenciés qui perdent leur emploi, on oublie souvent de préciser que ce n’est pas l’emploi que les travailleurs souhaitent préserver : c’est le salaire qui va avec.
Mais la plupart des gens ne savent pas comment obtenir de l’argent autrement qu’avec un salaire.
Mais la plupart des gens ne savent pas comment obtenir de l’argent autrement qu’avec un salaire.
Google, Facebook, Amazon, Microsoft et IBM ont créé un nouveau lobby aux allures d'organisation philanthropique, « Partnership on AI », qui promet de travailler à ce que l'intelligence artificielle « bénéficie aux gens et à la société ». Mais il s'agit bien, en réalité, de maîtriser les débats éthiques sur l'IA, en choisissant les questions abordées et en orientant les réponses apportées.
Je suis passé samedi après midi à la foire Bio de Muzillac pour dire bonjour aux camarades de Rhizomes, association de promotion du libre qui organisait une install party.
Je voulais juste écrire un petit mot pour rendre hommage à tous ces gens qui comme eux se mobilisent un peu partout pour une grande cause (si, si!) et avec parfois bien peu de succès comme ce samedi après midi qui n’a vu que de très rares visites.
Pourtant ils sont là, avec leurs ordinateurs, leur imprimante 3D, et surtout leur savoir. A chaque fois il faut tout amener, tout installer, tout désinstaller, sacrifier un samedi de plus à la cause, bravo les chevaliers du libre, désolé pour le peu d’affluence sur ce coup là, mais à la fin c’est nous qu’on va gagner! 🙂
Je voulais juste écrire un petit mot pour rendre hommage à tous ces gens qui comme eux se mobilisent un peu partout pour une grande cause (si, si!) et avec parfois bien peu de succès comme ce samedi après midi qui n’a vu que de très rares visites.
Pourtant ils sont là, avec leurs ordinateurs, leur imprimante 3D, et surtout leur savoir. A chaque fois il faut tout amener, tout installer, tout désinstaller, sacrifier un samedi de plus à la cause, bravo les chevaliers du libre, désolé pour le peu d’affluence sur ce coup là, mais à la fin c’est nous qu’on va gagner! 🙂
Je suis tombé sur le test de l’iPhone 7 ce matin chez Numerama, je vous cite le passage d’un commentaire : « Certains prennent ce fait pour un enfermement, eh bien non, c’est une libération d’avoir un système efficace ».
Benjamin Bayart parle de logiciels libérateurs plutôt que de logiciels libres. Oui parce qu’un logiciel ça ne peut pas être libre, un être humain si. Remarquez comme on joue avec les mots libres/libérateurs, est-ce qu’un logiciel peut libérer un être humain donc être libérateur ?
C’est la même chose avec cette citation. On perd de vue de qui l’on parle, de qui est important dans l’histoire, c’est évidemment l’utilisateur. C’est l’utilisateur qui va « définir » ce qu’est la liberté pour lui. Pour certains c’est de pouvoir utiliser son système efficacemment et pour d’autres ce sera d’utiliser des logiciels libres/libérateurs.
La libération n’aura pas lieu car c’est un faux débat. Chacun a une idée différente de ce qu’est la liberté. On aura beau avoir un dictionnaire pour « ressentir » au mieux ce que signifie ce concept, chacun en aura une idée différente et vivra cette « liberté » différemment.
Je vois certains libristes tenter avec force et conviction de « libérer » les utilisateurs, ils ne réussiront qu’à les asservir à leur définition de la « liberté ». La liberté des autres n’est pas votre liberté, le meilleur moyen de libérer un utilisateur c’est de le laisser vivre « sa » liberté.
Benjamin Bayart parle de logiciels libérateurs plutôt que de logiciels libres. Oui parce qu’un logiciel ça ne peut pas être libre, un être humain si. Remarquez comme on joue avec les mots libres/libérateurs, est-ce qu’un logiciel peut libérer un être humain donc être libérateur ?
C’est la même chose avec cette citation. On perd de vue de qui l’on parle, de qui est important dans l’histoire, c’est évidemment l’utilisateur. C’est l’utilisateur qui va « définir » ce qu’est la liberté pour lui. Pour certains c’est de pouvoir utiliser son système efficacemment et pour d’autres ce sera d’utiliser des logiciels libres/libérateurs.
La libération n’aura pas lieu car c’est un faux débat. Chacun a une idée différente de ce qu’est la liberté. On aura beau avoir un dictionnaire pour « ressentir » au mieux ce que signifie ce concept, chacun en aura une idée différente et vivra cette « liberté » différemment.
Je vois certains libristes tenter avec force et conviction de « libérer » les utilisateurs, ils ne réussiront qu’à les asservir à leur définition de la « liberté ». La liberté des autres n’est pas votre liberté, le meilleur moyen de libérer un utilisateur c’est de le laisser vivre « sa » liberté.
Hal Hodson pour le New Scientist revenait cet été sur le fait que les utilisateurs aient perdu le contrôle de leurs données. Peut-on revenir en arrière ? Peut-on combattre les géants du Net qui accaparent nos données au profit d’un internet, certes de plus en plus pratique, mais aussi de plus en plus intrusif ? Au lieu d’une prolifération de sites gérés indépendamment, le web est désormais dominé par des entreprises mondiales avec lesquelles nous avons conclu un pacte faustien. En échange de commodités, nous laissons des sociétés comme Google, Facebook… mener leurs activités en profitant de nos données personnelles. Et nos données sont désormais utilisées pour créer le web de demain, l’internet de l’intelligence artificielle et de l’apprentissage automatisé.
John Markoff pour le New York Times est récemment revenu sur les discussions entre 5 des plus grandes entreprises de la planète pour créer un standard éthique pour l’intelligence artificielle. A l’heure où les progrès de l’intelligence artificielle se révèlent être de plus en plus rapides – comme l’a montré cette année la victoire de Google dans le domaine du jeu de Go, alors que quelques mois plus tôt on pensait cette victoire encore lointaine -, Alphabet, Amazon, Facebook, IBM et Microsoft se sont rencontrés pour discuter de l’impact de l’intelligence artificielle dans le domaine du travail, des transports et de la guerre. Reste que rien n’a percé de ces discussions hormis l’intention : veiller à ce que la recherche en IA se concentre sur le bénéfice aux personnes, pas le contraire (des discussions industrielles « discrètes »… peu transparentes ou démocratiques, qui rappellent celles qui ont eu lieu récemment sur la question de la reconnaissance faciale).
Non, ce billet n'est pas une honteuse publicité, mais s'appuie sur des faits avérés. J'ai fait l'expérience de tout ce qui est décrit ci-dessous.
Je vous propose une méthode en 6 points qui vous permettra de gagner de l'argent grâce au logiciel-libre. En effet, les deux ne sont pas incompatibles. Chaque point sera détaillé avec si possible des exemples.
Je vous propose une méthode en 6 points qui vous permettra de gagner de l'argent grâce au logiciel-libre. En effet, les deux ne sont pas incompatibles. Chaque point sera détaillé avec si possible des exemples.
Ce documentaire est un véritable chef d’œuvre, une merveille de bon sens et d’intelligence. Sur le thème de l’éducation et notamment celle inculquée aux enfants et aux jeunes adultes, il développe avec une étonnante clarté une critique fine du système éducatif actuel.
Retraçant l’histoire de ce que nous appelons aujourd’hui “l’éducation nationale”, il nous montre les différents types de modèles éducatifs mis en application à différentes époques et nous propose une vision étonnante de notre modèle actuel aux vues de son histoire et de ses objectifs sous-jacents.
Retraçant l’histoire de ce que nous appelons aujourd’hui “l’éducation nationale”, il nous montre les différents types de modèles éducatifs mis en application à différentes époques et nous propose une vision étonnante de notre modèle actuel aux vues de son histoire et de ses objectifs sous-jacents.
« Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l’alimentation, l’habillement, les soins médicaux, le logement ainsi que pour les services sociaux nécessaires »
Article 25 – Déclaration universelle des droits de l’homme – 1948
Article 25 – Déclaration universelle des droits de l’homme – 1948
S’il est une chose dont on peut être certain en matière de propriété intellectuelle et de droit d’auteur, c’est bien celle-ci : toute modification législative proposée par l’industrie, et non par les créateurs eux-mêmes ou la société civile, se fait au détriment de ces deux derniers. Artistes et grand public sont les grands perdants de la guerre au partage et à l’ouverture qu’ont déclaré unilatéralement les ténors de l’entertainment contre ceux et celles qui jouissent de leurs « produits ». Ainsi, quand se profile l’ombre d’une possible reconnaissance d’un droit d’auteur pour les robots et/ou les intelligences artificielles, je me permets de hausser un sourcil.
Inventeur du Web il y a plus de 25 ans, Tim Berners-Lee regrette le pouvoir qu'ont pris sur lui les états et les grandes entreprises comme Google ou Facebook. Il souhaite pousser vers un Web plus déconcentré et plus sûr pour ses utilisateurs.
AbulÉdu est un espace numérique de travail pour l’éducation. C’est une des rares alternatives libres à ce jour dans ce domaine aux mastodontes. C’est aussi et surtout une initiative à mettre en avant à l’heure de la signature de partenariats pour le moins douteux sur le plan éthique et légal entre l’état et des sociétés privées. Je ne citerais que celui avec Microsoft contre lequel se bat le collectif Edunathon depuis déjà plusieurs mois.
Si le combat sur le plan juridique est nécessaire, il n’est pas suffisant s’il n’existe pas d’offre concrète et visible. Sinon, Microsoft va continuer à s’amuser de ces bâtonnets mis dans ses roues.
C’est pourquoi je vous invite à soutenir la campagne de financement participative lancée par l’association Abulédu. Une campagne qui s’ancre dans une triste réalité, à savoir le dépôt de bilan de Ryxéo, qui avait jusqu’à présent porté le projet. Sur la page d’accueil quelques explications :
Si le combat sur le plan juridique est nécessaire, il n’est pas suffisant s’il n’existe pas d’offre concrète et visible. Sinon, Microsoft va continuer à s’amuser de ces bâtonnets mis dans ses roues.
C’est pourquoi je vous invite à soutenir la campagne de financement participative lancée par l’association Abulédu. Une campagne qui s’ancre dans une triste réalité, à savoir le dépôt de bilan de Ryxéo, qui avait jusqu’à présent porté le projet. Sur la page d’accueil quelques explications :
A une large majorité et quasiment sans débat, l’Assemblée nationale vient d’adopter ce 9 mars, le nouveau projet de loi de réforme pénale « renforçant la lutte contre le terrorisme et le crime organisé [1] ». Ce texte doit encore passer au Sénat et, étant en procédure accélérée, il ne doit faire l’objet que d’une seule lecture par Chambre.
Le projet fait entrer dans le droit commun, des dispositions considérées comme relevant d’un droit d’exception. Ainsi, dans le texte transmis pour avis au Conseil d’Etat, le gouvernement confirme sa volonté de « renforcer de façon pérenne les outils et moyens mis à disposition des autorités administratives et judiciaires, en dehors du cadre juridique temporaire, mis en œuvre dans le cadre de l’état d’urgence ».
Le projet fait entrer dans le droit commun, des dispositions considérées comme relevant d’un droit d’exception. Ainsi, dans le texte transmis pour avis au Conseil d’Etat, le gouvernement confirme sa volonté de « renforcer de façon pérenne les outils et moyens mis à disposition des autorités administratives et judiciaires, en dehors du cadre juridique temporaire, mis en œuvre dans le cadre de l’état d’urgence ».
Le Fairphone est un smartphone éthique, durable et équitable. Il fait attention à la source de ses matériaux et participe au commerce équitable, il est conçu pour pouvoir être réparé facilement pour pouvoir le faire durer et éviter l’obsolescence programmée et l’augmentation des déchets informatiques.
Bref, il a beaucoup d’atout, c’est un super projet. Et maintenant, cerise sur le gâteau, il dispose de son propre système d’exploitation, le Fairphone Open Source OS, open-source, basé sur Android MAIS sans les applications de Google. L’utilisateur a véritablement le contrôle de son système et dispose des applications qu’il a lui-même choisi d’installer, pour respecter sa vie privée et ses données personnelles. On peut facilement accéder au compte root en plus. Les sources du système sont librement disponibles.
Vraiment un très beau projet, à soutenir.
Bref, il a beaucoup d’atout, c’est un super projet. Et maintenant, cerise sur le gâteau, il dispose de son propre système d’exploitation, le Fairphone Open Source OS, open-source, basé sur Android MAIS sans les applications de Google. L’utilisateur a véritablement le contrôle de son système et dispose des applications qu’il a lui-même choisi d’installer, pour respecter sa vie privée et ses données personnelles. On peut facilement accéder au compte root en plus. Les sources du système sont librement disponibles.
Vraiment un très beau projet, à soutenir.
Sur Medium, danah boyd de Microsoft Research et du collectif de recherche Data & Society s’interroge sur la place de l’éthique dans les systèmes complexes, notamment ceux de prise de décision distribuée. Elle se prépare d’ailleurs à remettre les conclusions d’un important travail sur les Big Data, l’éthique et la société.