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IA
Malgré leurs nombreuses limites, Big Data et machine learning promettent de nous calculer, de nous analyser, de nous prédire… de deviner avec toujours plus d’acuité nos comportements à venir. Pour autant que nous puissions prendre ces promesses au sérieux, il y a un fossé entre la prédiction et l’intervention, entre inférer quelque chose et opérer une réponse. Un fossé d’autant plus béant que peu de monde semble s’y intéresser.
Kindred est un projet de système de robotique et télérobotique reposant sur l’IA et notamment sur l’ordinateur quantique D-Wave. A la tête de cette nouvelle startup se trouvent Geordie Rose, également président de D-Wave, et Suzanne Gildert, une ex-chercheuse de cette société. Le but de Kindred sera de multiplier les capacités de travail d’un être humain, nous explique Next Big Future. Au centre du système se trouvera une espèce de combinaison que revêtira l’opérateur. Le but de cet harnachement est de capter l’ensemble des mouvements du sujet. « Un peu comme dans les systèmes de « motion capture » utilisé dans les films d’animation, mais cette fois-ci pour enregistrer les données biométriques et les envoyer à une IA à des fins d’analyse et d’apprentissage ». Un casque se chargera d’enregistrer les ondes cérébrales.
Google a montré hier un écosystème impressionnant fondé sur son Assistant. Mountain View semble avoir changé de paradigme dans la manière de développer des logiciels pour le grand public, faisant de l'analyse et du partage des données un pilier de sa stratégie. Mais est-ce la seule voie envisageable pour les assistants ?
Microsoft a annoncé qu'il dédiait désormais plus de 5 000 ingénieurs et chercheurs à sa nouveau « Groupe d'intelligence artificielle et de recherche », qui sera entièrement tourné vers l'intégration et le développement des IA à travers tous les produits et services de Microsoft.
Google, Facebook, Amazon, Microsoft et IBM ont créé un nouveau lobby aux allures d'organisation philanthropique, « Partnership on AI », qui promet de travailler à ce que l'intelligence artificielle « bénéficie aux gens et à la société ». Mais il s'agit bien, en réalité, de maîtriser les débats éthiques sur l'IA, en choisissant les questions abordées et en orientant les réponses apportées.
On connaît l’intérêt de Google pour l’informatique quantique. La société à non seulement acquis un ordinateur D-Wave en 2013, mais également engagé sa propre équipe de chercheurs, sous la houlette de John Martini, comme nous l’avions déjà signalé. Mais aujourd’hui, Google cherche à aller plus loin et à réaliser dans un délai très bref, un à deux ans, nous dit le New Scientist, un ordinateur quantique de 50 qubits susceptible d’atteindre la « suprématie quantique », c’est-à-dire de résoudre un problème inaccessible aux machines classiques.
Motif de science-fiction vu et revu, la création d'intelligence artificielle reprenant trait pour trait les mécanismes de notre intellect est maintenant une réalité. Une startup vient de revenir sur ce marché dopé par une vraie demande. Quel deuil dans un futur artificiel ?
Google a donné des nouvelles d'un outil qui ajoute automatiquement des légendes en analysant le contenu d'une photo. Basé sur une technologie d'intelligence artificielle, le dispositif atteint un très haut degré de précision. Il devient aussi open source.
Utiliser des ordinateurs en ADN pour reprogrammer les cellules malades, voilà la dernière ambition de Microsoft. La firme de Redmond compte aussi employer l'intelligence artificielle pour mieux calibrer les traitements.
Elon Musk a confié lors d'une récente interview qu'il passait une demie journée par semaine à travailler dans les bureaux d'Open AI, une association à but non lucratif qu'il a fondée pour développer une intelligence artificielle qui ne soit pas centralisée et aux mains de quelques conglomérats, mais sur laquelle les utilisateurs gardent le contrôle.
iOS 9 est mort, vive iOS 10 ! Apple a dévoilé lors de la WWDC 2016 son nouveau système d'exploitation mobile. Et pour cette dixième itération prévue pour le 13 septembre 2016 à 10h, heure de Cupertino, les changements sont nombreux.
Nous sommes entrés dans une nouvelle ère qui ne se nomme pas. Cette ère est caractérisée par plusieurs phénomènes liés, dont le principal est celui de l’émergence des IA, les intelligences artificielles. Le terme « intelligence » est contestable, puisque les caractéristiques des algorithmes de deep/machine learning et de data mining ne sont pas celles propres à l’intelligence humaine. Les algorithmes ne pensent pas, ni ne ressentent, comme peut le faire un être humain, et pourtant ils exercent des tâches qui se rattachent à celle qu’une intelligence très spécialisée peut exécuter. La principale est celle de chercher des informations, les trier et les comparer. Cette capacité n’est pas en tant que telle une « nouveauté » en informatique, mais de nouvelles fonctions sont venues l’améliorer, afin de l’amener vers ce qui est nommé aujourd’hui IA.
Le problème de l’apprentissage automatisé et des réseaux de neurones, principales techniques faisant tourner les programmes d’intelligence artificielle, repose sur le fait que même pour ceux qui les programment, leurs résultats sont souvent inexplicables. C’était le constat que dressait déjà Wired il y a quelques mois. C’est le même que dresse Nautilus. La difficulté demeure d’expliquer le modèle, estime le chercheur Dimitry Malioutov, spécialiste du sujet chez IBM. Ces programmes utilisent des données pour y trouver des schémas, mais même ceux qui les programment ont du mal à expliquer comment ils fonctionnent. Ce qui signifie à la fois qu’on a du mal à prédire leurs échecs et que leurs résultats sont difficilement interprétables… Alors que l’Union européenne vient de se prononcer pour un droit à l’explication des décisions automatisées, permettant aux citoyens de demander une forme de transparence des algorithmes, reste à savoir ce que signifie exactement cette transparence. Doit-elle être une explication ou une appréciation de sa complexité ?
John Markoff pour le New York Times est récemment revenu sur les discussions entre 5 des plus grandes entreprises de la planète pour créer un standard éthique pour l’intelligence artificielle. A l’heure où les progrès de l’intelligence artificielle se révèlent être de plus en plus rapides – comme l’a montré cette année la victoire de Google dans le domaine du jeu de Go, alors que quelques mois plus tôt on pensait cette victoire encore lointaine -, Alphabet, Amazon, Facebook, IBM et Microsoft se sont rencontrés pour discuter de l’impact de l’intelligence artificielle dans le domaine du travail, des transports et de la guerre. Reste que rien n’a percé de ces discussions hormis l’intention : veiller à ce que la recherche en IA se concentre sur le bénéfice aux personnes, pas le contraire (des discussions industrielles « discrètes »… peu transparentes ou démocratiques, qui rappellent celles qui ont eu lieu récemment sur la question de la reconnaissance faciale).
Microsoft annonce le rachat de Genee, une startup qui a mis au point un assistant virtuel intelligent spécialisé dans la prise de rendez-vous.
Le marché professionnel. C’est depuis quelques années l’une des préoccupations de Microsoft. En l’espace de deux ans, l’entreprise américaine a acheté des applications spécialisées dans ce secteur. Citons pêle-mêle Acompli (un gestionnaire de mails), Sunrise (appli de calendrier) et Wunderlist (liste de tâches). Autant d’acquisitions qui permettent à Microsoft de gagner du temps sur ses objectifs.
En effet, pourquoi diable s’embêter à développer soi-même une application alors qu’il suffit d’en acheter une qui existe déjà ? Idem pour le réseautage social. Lorsque l’on a des moyens comme ceux de Microsoft, il n’y a pas beaucoup de sociétés qui sont hors de portée. C’est ainsi que la firme de Redmond a bouclé le rachat de LinkedIn pour la modique somme de… 26 milliards de dollars.
Le marché professionnel. C’est depuis quelques années l’une des préoccupations de Microsoft. En l’espace de deux ans, l’entreprise américaine a acheté des applications spécialisées dans ce secteur. Citons pêle-mêle Acompli (un gestionnaire de mails), Sunrise (appli de calendrier) et Wunderlist (liste de tâches). Autant d’acquisitions qui permettent à Microsoft de gagner du temps sur ses objectifs.
En effet, pourquoi diable s’embêter à développer soi-même une application alors qu’il suffit d’en acheter une qui existe déjà ? Idem pour le réseautage social. Lorsque l’on a des moyens comme ceux de Microsoft, il n’y a pas beaucoup de sociétés qui sont hors de portée. C’est ainsi que la firme de Redmond a bouclé le rachat de LinkedIn pour la modique somme de… 26 milliards de dollars.
La gouvernance algorithmique, aussi appelée algopolitique, est un nouveau mode de gestion de la société , une nouvelle manière de traiter la vie démocratique. Cette récente gouvernance politique — qui ne se nomme pas — possède de nombreux aspects inquiétants facteurs de mutation sociétale, aspects étonnamment « non discutables » et non discutés.
Le débat sur l’algopolitique n’existe pas, puisque ces outils numériques d’aide à la décision, à l’administration, à la gestion, à la sécurisation, à la prévention, à la prédiction, se sont installés dans un premier temps illégalement, en mode furtif et au final depuis peu, sous forme déclarative : « Ces outils existent, nous en avons besoin, ils sont une aide, nous les utilisons » expliquent les responsables politiques, quand ils daignent en parler. Point.
L’ « algocrature » qui survient par la mise en place de ces outils — couplés à une mise entre parenthèse de l’état de droit — modifient de façon indéniable la vie en en société et génèrent un nouveau système politique que personne ou presque ne nomme, ni n’envisage. Un nouveau contrat social en en train de survenir, mais non-négocié. Définition, analyse et réflexions sur l’algocrature française en cours de constitution.
Le débat sur l’algopolitique n’existe pas, puisque ces outils numériques d’aide à la décision, à l’administration, à la gestion, à la sécurisation, à la prévention, à la prédiction, se sont installés dans un premier temps illégalement, en mode furtif et au final depuis peu, sous forme déclarative : « Ces outils existent, nous en avons besoin, ils sont une aide, nous les utilisons » expliquent les responsables politiques, quand ils daignent en parler. Point.
L’ « algocrature » qui survient par la mise en place de ces outils — couplés à une mise entre parenthèse de l’état de droit — modifient de façon indéniable la vie en en société et génèrent un nouveau système politique que personne ou presque ne nomme, ni n’envisage. Un nouveau contrat social en en train de survenir, mais non-négocié. Définition, analyse et réflexions sur l’algocrature française en cours de constitution.
S’il est une chose dont on peut être certain en matière de propriété intellectuelle et de droit d’auteur, c’est bien celle-ci : toute modification législative proposée par l’industrie, et non par les créateurs eux-mêmes ou la société civile, se fait au détriment de ces deux derniers. Artistes et grand public sont les grands perdants de la guerre au partage et à l’ouverture qu’ont déclaré unilatéralement les ténors de l’entertainment contre ceux et celles qui jouissent de leurs « produits ». Ainsi, quand se profile l’ombre d’une possible reconnaissance d’un droit d’auteur pour les robots et/ou les intelligences artificielles, je me permets de hausser un sourcil.
Conducteur, passant : si vous étiez une voiture autonome, qui sauveriez-vous ? - Sciences - Numerama
Dans une situation critique, qui une voiture autonome doit-elle sauver ? Un passant, un conducteur ? Doit-elle faire intervenir un jugement moral ? Un questionnaire du MIT vous permet de vous confronter à ces problèmes.
Reconnaître que le robot humanoïde autonome être une « personne électronique » avec des droits et des devoirs ; lui demander de contribuer au financement de la sécurité sociale des humains, ou lui accorder des droits d'auteurs. Trois propositions qui figurent dans un projet de résolution du Parlement européen.
Un projet de résolution du Parlement européen propose non seulement de donner aux robots une personnalité juridique, mais aussi de réfléchir à accorder des droits de propriété intellectuelle spécifiques sur les œuvres crées par des intelligences artificielles.