14046 shaares
325 results
tagged
REVENUDEBASE
Guy Valette nous propose sur son blog un article en forme de tribune pour défendre l’idée du revenu universel.
Depuis que les médias se sont accaparés de « cette idée dont l’heure est venue », et que plusieurs candidats à l’élection présidentielle l’ont intégrée dans leur programme de gouvernement, je ne comprends pas qu’on n’entende rien à ce revenu universel et inconditionnel. Je ne comprends pas qu’on ne comprenne pas que ce revenu de base, il est déjà là, invisible, mal en point, mais bien présent dans notre système de redistribution fait de bric et de broc avec, d’un côté, les laissés pour compte de notre système économique, chômeurs en fin de droit, personnes âgées sans ressources, familles mono parentales, qui galèrent mois après mois pour recevoir d’un État méfiant et sourcilleux de ses deniers publics un minimum vital, et de l’autre, des contribuables, de moins en moins nombreux, qui font la moue devant leur feuille d’impôt, pestant de devoir faire un chèque pour tous ces assistés, pendant qu’une très petite minorité, grâce à la magie de l’optimisation fiscale, se défile de cette obligation élémentaire de solidarité.
Il est bien là, ce satané revenu de survie, dans notre organisation sociale, mais tellement défiguré que personne ne le reconnait tant l’ « épreuve du guichet » peut être humiliante pour les ayants droit.
Depuis que les médias se sont accaparés de « cette idée dont l’heure est venue », et que plusieurs candidats à l’élection présidentielle l’ont intégrée dans leur programme de gouvernement, je ne comprends pas qu’on n’entende rien à ce revenu universel et inconditionnel. Je ne comprends pas qu’on ne comprenne pas que ce revenu de base, il est déjà là, invisible, mal en point, mais bien présent dans notre système de redistribution fait de bric et de broc avec, d’un côté, les laissés pour compte de notre système économique, chômeurs en fin de droit, personnes âgées sans ressources, familles mono parentales, qui galèrent mois après mois pour recevoir d’un État méfiant et sourcilleux de ses deniers publics un minimum vital, et de l’autre, des contribuables, de moins en moins nombreux, qui font la moue devant leur feuille d’impôt, pestant de devoir faire un chèque pour tous ces assistés, pendant qu’une très petite minorité, grâce à la magie de l’optimisation fiscale, se défile de cette obligation élémentaire de solidarité.
Il est bien là, ce satané revenu de survie, dans notre organisation sociale, mais tellement défiguré que personne ne le reconnait tant l’ « épreuve du guichet » peut être humiliante pour les ayants droit.
La victoire de Benoit Hamon à la primaire socialiste (58,71%), largement impulsée par sa campagne autour du revenu universel, démontre que l’idée est porteuse de sens pour une partie des électeurs français.
Je m’intéresse assez peu aux primaires des différents partis (le fait qu’elles soient peu intéressantes doit jouer, je ne sais pas). Par contre j’en entends parfois quelques échos. Cette année, par exemple, il semble que certains tentent enfin timidement de s’attaquer à ce problème qu’est l’aliénation à l’emploi (savamment renommée « valeur travail » dans les hautes sphères). Bon, très timidement, hein. Et puis pas d’inquiétude, les chiens de garde sont toujours là pour maintenir l’ordre établi.
Mais puisque pour une fois, on parle de quelque chose qui a un peu de sens, allons-y.
Mais puisque pour une fois, on parle de quelque chose qui a un peu de sens, allons-y.
Tyler Prochazka s’interroge ici sur les bénéfices qu’apporterait l’instauration d’un revenu universel en termes de lutte contre la criminalité.
Dans un rapport de l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) publié en décembre 2016, Guillaume Allègre et Henri Sterdyniak se sont penchés sur le sujet du revenu de base. Les auteurs soulèvent plusieurs questions liées à ce projet, évoquant les fondements de la mesure, ses avantages escomptés avant d’en pointer certaines limites. Le Mouvement Français pour un Revenu de Base (MFRB) salue cette publication et souhaite répondre constructivement au rapport de l’OFCE à travers l’analyse de Thibault Laurentjoye, co-auteur du livre Revenu de base : comment le financer ?
Hier, Benoît Hamon a remporté la primaire de la gauche avec 36% des voix. Il a fait du revenu de base le thème n°1 de sa campagne et a de sérieuses chances de devenir le candidat socialiste des élections présidentielles. Sa victoire au premier tour place le revenu universel en tête des débats, preuve que cette proposition représente une solution efficace, nécessaire et porteuse d’espoir pour un grand nombre de citoyens.
« Money for nothing » (« de l’argent pour rien ! »), au-delà d’une simple chanson des Dire Straits sortie en 1985, l’expression court actuellement sur toutes les lèvres, au cœur des débats politiques et des programmes proposant d’instituer des salaires de base aux citoyens, quelle que soit leur activité économique.
Ainsi, à travers le monde, des expérimentations du revenu universel sont mises en place, les gouvernements explorant la possibilité de verser un salaire aux personnes à taux forfaitaire, indépendamment de leur participation au marché du travail. Inconcevable ?
Ainsi, à travers le monde, des expérimentations du revenu universel sont mises en place, les gouvernements explorant la possibilité de verser un salaire aux personnes à taux forfaitaire, indépendamment de leur participation au marché du travail. Inconcevable ?
Dans un document de travail récent[1], l’économiste en chef de la banque d’investissement Natixis Patrick Artus s’est demandé quoi penser du revenu de base. Ses conclusions ont été reprises dans plusieurs médias. Nous revenons sur cette note afin de souligner ses apports au débat ainsi que ses limites et pour pointer une incohérence au sujet du financement.
Présentation de la proposition de revenu de base de Jean-Luc Bennahmias, président du Front démocrate et candidat à la primaire socialiste.
Alors que le premier tour de la primaire organisée par le Parti socialiste se déroule ce dimanche 22 janvier 2017, nous ne pouvons que nous féliciter du fait que le revenu de base ait été autant au cœur des débats. La campagne de Benoît Hamon a décollé de manière spectaculaire suite à l’annonce de sa proposition de revenu universel d’existence, et tous les autres candidats se sont positionnés par rapport à cette idée (le premier débat télévisé a accordé une large place à cette thématique). Néanmoins, les médias ont trop souvent oublié le fait qu’un autre candidat à cette primaire, Jean-Luc Bennahmias, porte également cette proposition dans son programme.
Alors que le premier tour de la primaire organisée par le Parti socialiste se déroule ce dimanche 22 janvier 2017, nous ne pouvons que nous féliciter du fait que le revenu de base ait été autant au cœur des débats. La campagne de Benoît Hamon a décollé de manière spectaculaire suite à l’annonce de sa proposition de revenu universel d’existence, et tous les autres candidats se sont positionnés par rapport à cette idée (le premier débat télévisé a accordé une large place à cette thématique). Néanmoins, les médias ont trop souvent oublié le fait qu’un autre candidat à cette primaire, Jean-Luc Bennahmias, porte également cette proposition dans son programme.
Le Parlement européen votera un rapport appelant la Commission européenne et tous les États membres de l’Union à « se pencher sérieusement » sur le revenu universel pour anticiper les conséquences économiques de l’automatisation et de l’intelligence artificielle.
Benoît Hamon, après plusieurs tergiversations a fini par converger vers la solution progressive à coût nul (sans le comprendre puisqu’il répond encore à la question absurde du « financement »), en partant de l’existant, le RSA, pour envisager une convergence ultérieure à des montants supérieurs. Bien que tout ceci reste éloigné d’une approche relativiste du fait de l’emprisonnement dans une monnaie fondée sur la dette, balayons le sujet rapidement :
Nous vous proposons ici une tribune de Marie-Louise Duboin, fille de jacques Duboin, grand contributeur à la théorie de l’économie distributive.
Ce n’est pas une révolution que nous sommes en train de vivre depuis des décennies, c’est, plus précisément, une fin de civilisation… mais qui résiste avec une violence aveugle, devenue mondiale : la guerre de tous contre tous n’épargne plus grand monde.
Parce qu’il y a lieu de craindre que ce conflit aboutisse à l’extinction de la race humaine, aussi inexorable que fut celle des dinosaures, faut-il renoncer à tout espoir que l’humanité s’en sorte, qu’elle sache mettre à profit son intelligence pour s’ouvrir à une civilisation moins violente, moins inégale, et vivre en paix dans une nature généreuse qui lui offre encore tant de possibilités…? Car l’actualité, telle qu’elle est présentée par les grands médias dits d’information, apporte chaque jour de nouvelles raisons de désespérer de nos “responsables” politiques.
Ce n’est pas une révolution que nous sommes en train de vivre depuis des décennies, c’est, plus précisément, une fin de civilisation… mais qui résiste avec une violence aveugle, devenue mondiale : la guerre de tous contre tous n’épargne plus grand monde.
Parce qu’il y a lieu de craindre que ce conflit aboutisse à l’extinction de la race humaine, aussi inexorable que fut celle des dinosaures, faut-il renoncer à tout espoir que l’humanité s’en sorte, qu’elle sache mettre à profit son intelligence pour s’ouvrir à une civilisation moins violente, moins inégale, et vivre en paix dans une nature généreuse qui lui offre encore tant de possibilités…? Car l’actualité, telle qu’elle est présentée par les grands médias dits d’information, apporte chaque jour de nouvelles raisons de désespérer de nos “responsables” politiques.
Un livre réunissant des arguments contre le revenu universel est récemment paru chez Lux Éditeur. Pierre Madden en fait la revue dans un article publié sur le site du réseau mondial pour le revenu de base (BIEN).
Nous republions sur notre site la vidéo ayant fait un tabac sur Facebook avec plus d’un million de vues : Virginie Deleu défend ici le revenu universel dans le cadre du TEDxValenciennes.
Dans un article publié sur son blog Alternative 21, Guy Valette aborde les coûts réels qu’engendrerait l’instauration d’un revenu universel de 750 € par personne et par mois.
Nous devrions nous réjouir. Il ne se passe plus un jour sans un article de journal, sans une émission à la radio ou à la télé, sans qu’un candidat à la présidence à la république, sans qu’un expert ne parle du revenu universel. Le problème est que la plupart des journalistes, des responsables politiques, des experts économiques qui doutent de la pertinence de ce revenu d’existence ont pour argument principal le coût exorbitant d’une telle mesure.
Nous devrions nous réjouir. Il ne se passe plus un jour sans un article de journal, sans une émission à la radio ou à la télé, sans qu’un candidat à la présidence à la république, sans qu’un expert ne parle du revenu universel. Le problème est que la plupart des journalistes, des responsables politiques, des experts économiques qui doutent de la pertinence de ce revenu d’existence ont pour argument principal le coût exorbitant d’une telle mesure.
Parution du livre “Le revenu de base, une idée qui pourrait changer nos vies” : interview avec les auteurs, Clémentine Lebon et Olivier Le Naire.
2017 sera définitivement propice aux échanges sur le revenu de base. En ce début d’année, un nouvel ouvrage consacré au revenu de base, écrit par Olivier Le Naire et sa fille, Clémentine Lebon, aborde d’une manière à la fois simple et complète cette idée qui est à présent la grande invitée des élections présidentielles.
Sans parti pris, ce livre très riche et accessible permet de mieux comprendre les enjeux du débat en France et invite à prolonger le débat. A découvrir et à faire découvrir largement !
2017 sera définitivement propice aux échanges sur le revenu de base. En ce début d’année, un nouvel ouvrage consacré au revenu de base, écrit par Olivier Le Naire et sa fille, Clémentine Lebon, aborde d’une manière à la fois simple et complète cette idée qui est à présent la grande invitée des élections présidentielles.
Sans parti pris, ce livre très riche et accessible permet de mieux comprendre les enjeux du débat en France et invite à prolonger le débat. A découvrir et à faire découvrir largement !
2 000 citoyens finlandais tirés au sort recevront de la part de l'État un peu moins de 600 € par mois, sans contre-partie. Le but de l'expérience étant de déterminer les conséquences économiques du revenu universel.
Le cofondateur de Facebook, Chris Hughes, vient de lancer une initiative de 10 millions de dollars avec d’autres grands noms pour déterminer si le revenu de base est une solution efficace.
KELA, l’assurance sociale finlandaise, a annoncé le 14 décembre que le parlement finlandais autorise l’expérience d’un revenu de base. L’expérimentation va débuter dès janvier 2017.
Pour comprendre le débat :
* Définition du revenu de base
Selon la définition du Basic Income Earth Network, le revenu de base est un revenu versé par une communauté politique à tous ses membres, sur une base individuelle, sans conditions de ressources ni obligation de travail. Autrement dit, le revenu de base est une somme d'argent qui est distribuée à chaque citoyen, qu'il soit riche ou pauvre, chômeur ou travailleur, en couple ou célibataire, sans contrepartie.
* Définition du revenu de base
Selon la définition du Basic Income Earth Network, le revenu de base est un revenu versé par une communauté politique à tous ses membres, sur une base individuelle, sans conditions de ressources ni obligation de travail. Autrement dit, le revenu de base est une somme d'argent qui est distribuée à chaque citoyen, qu'il soit riche ou pauvre, chômeur ou travailleur, en couple ou célibataire, sans contrepartie.