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REVENUDEBASE
Le parti pirate islandais — qui a proposé de lancer une enquête sur les moyens de mettre en œuvre un revenu de base inconditionnel en Islande — a reçu l’autorisation de former le prochain gouvernement du pays.
C’est un débat qui anime la communauté des militants du revenu de base : l’impôt négatif proposé par Milton Friedman et formalisé par James Tobin est-il une forme de revenu de base ? Et si oui, peut-on dire que ces deux propositions sont équivalentes, ou que l’une est préférable à l’autre ? Ce genre de débat repose beaucoup sur des oppositions idéologiques – voire de principe – si bien qu’il peut facilement dégénérer en une polémique aussi vaine que contre-productive. Pour éviter que ces polémiques inutiles nuisent au combat pour le revenu de base, il nous semble important de prendre un temps pour comparer objectivement les deux propositions sur le plan technique, ce afin de voir leurs avantages et leurs inconvénients respectifs.
Le revenu d’existence fait irruption dans le débat public. Nombreux sont les responsables politiques à le reprendre, mais en y accolant des objectifs bien différents. On ne peut penser cet outil indépendamment du projet de société dans lequel il s’inscrit, rappellent les co-auteurs du Manifeste pour une Dotation inconditionnelle d’autonomie. Car derrière le revenu d’existence, c’est la répartition des richesses et du travail, la réappropriation des productions et des services publics, qui doivent être débattues.
Le gouvernement ouvre le chantier du prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu. Pour le calcul du montant de l’impôt prélevé à la source, c’est l’administration fiscale qui communiquera le taux moyen d’imposition sur l’année précédente aux employeurs, qui verseront ce montant au fisc. Mais compte-tenu de la progressivité de l’impôt sur le revenu, le risque d’erreurs de calcul et de régularisation d’impôt en fin d’année pourrait être élevé.
Dans la plupart des réformes introduisant un revenu de base, celui-ci va de pair avec une réforme fiscale dans laquelle l’impôt sur le revenu est prélevé dès les premiers euros gagnés à un taux relativement élevé. La progressivité de l’impôt y est bien plus faible sur une fourchette très large de revenu, ce qui réduit très fortement le risque d’erreur dans le calcul de l’impôt prélevé à la source. Tout cela plaide en faveur d’une mise en œuvre d’un revenu de base et de la réforme fiscale simultanée à celle du prélèvement de l’impôt à la source.
Dans la plupart des réformes introduisant un revenu de base, celui-ci va de pair avec une réforme fiscale dans laquelle l’impôt sur le revenu est prélevé dès les premiers euros gagnés à un taux relativement élevé. La progressivité de l’impôt y est bien plus faible sur une fourchette très large de revenu, ce qui réduit très fortement le risque d’erreur dans le calcul de l’impôt prélevé à la source. Tout cela plaide en faveur d’une mise en œuvre d’un revenu de base et de la réforme fiscale simultanée à celle du prélèvement de l’impôt à la source.
Selon l’auteur, il est temps d’adopter un pacte social pour soutenir collectivement notre territoire rural et celles et ceux qui nous nourrissent.
« Les aliments ne sont pas une marchandise », c’est lun des slogans portés par le mouvement La Vía Campesina (La voie paysanne) pour réorganiser les systèmes agro-alimentaires, un mouvement international réunissant plus de 200 millions de paysan(ne)s qui défendent une agriculture à petite échelle.
« Les aliments ne sont pas une marchandise », c’est lun des slogans portés par le mouvement La Vía Campesina (La voie paysanne) pour réorganiser les systèmes agro-alimentaires, un mouvement international réunissant plus de 200 millions de paysan(ne)s qui défendent une agriculture à petite échelle.
Le revenu de base universel est un sujet qui est en discussion dans plusieurs pays actuellement. Et il mérite que l’on se questionne sur ceci : comment aborder ce sujet au-delà des partis politiques et des parti-pris individuels ? C’est ce que je veux proposer : une approche différente.
Monnaie Libre Occitanie vient de mettre en ligne la playlist vidéo officielle des RML8, incluant les directs techniques, ainsi que la conférence « TRM et économie du libre » avec les slides inclus et un bon son, permettant un visionnage confortable.
Il manque encore à cette heure une conférence « Monnaie, Non-Libre & Libre, Prospective » et des comptes rendus Ğeconomicus, ainsi que d’autres comptes rendus du module Galilée, qui seront certainement ajoutés dans les heures ou les jours qui viennent, très certainement dans cette même playlist.
Il manque encore à cette heure une conférence « Monnaie, Non-Libre & Libre, Prospective » et des comptes rendus Ğeconomicus, ainsi que d’autres comptes rendus du module Galilée, qui seront certainement ajoutés dans les heures ou les jours qui viennent, très certainement dans cette même playlist.
Le magazine Alternatives économiques organise des journées sur le thème de « L’économie autrement », à Dijon, les 25 et 26 novembre. L’enjeu : mettre en valeur les initiatives concrètes développées par les acteurs de l’économie sociale et solidaire, tout en questionnant leur capacité à transformer le modèle économique et social. Au menu : revenu de base, économie circulaire, droit au logement, transition énergétique, monnaies locales, réussite scolaire, démocratie dans l’entreprise, accès à la santé...
Cette contribution est une réponse à M. Gallois qui dans une interview au journal Libération étrille l’idée du revenu universel.
« Le revenu universel de base monte dans le débat public. Y êtes-vous favorable ? »
« Je suis favorable au rapport Sirugue, qui propose d’arriver progressivement à un seul minimum social – contre une dizaine actuellement – avec des modulations en fonction des possibilités d’insertion des bénéficiaires ou au contraire des handicaps. Mais je suis contre un revenu universel versé à tous. Outre qu’il faudrait faire admettre à l’opinion publique que des gens puissent bénéficier de ce revenu alors qu’ils n’en ont pas besoin, je suis très réservé sur la perte du lien entre la rémunération et le travail. Enfin, un tel dispositif coûterait, en net, entre 200 et 500 milliards d’euros. Comment le financer ? Par les impôts ? Ça fait un sacré paquet… Certains libéraux proposent de supprimer les autres prestations sociales, pourquoi pas l’assurance maladie ? Ce serait le retour au XIXe siècle ! »
Tout est dit, il n’y aurait rien à attendre de ce concept à la mode qu’est le revenu universel d’existence. Encore une fois il me faut venir à la rescousse de cette idée dont l’heure est pourtant bien venue devant la montée de la précarité, du chômage, des inégalités et la crise que traverse le salariat.
« Le revenu universel de base monte dans le débat public. Y êtes-vous favorable ? »
« Je suis favorable au rapport Sirugue, qui propose d’arriver progressivement à un seul minimum social – contre une dizaine actuellement – avec des modulations en fonction des possibilités d’insertion des bénéficiaires ou au contraire des handicaps. Mais je suis contre un revenu universel versé à tous. Outre qu’il faudrait faire admettre à l’opinion publique que des gens puissent bénéficier de ce revenu alors qu’ils n’en ont pas besoin, je suis très réservé sur la perte du lien entre la rémunération et le travail. Enfin, un tel dispositif coûterait, en net, entre 200 et 500 milliards d’euros. Comment le financer ? Par les impôts ? Ça fait un sacré paquet… Certains libéraux proposent de supprimer les autres prestations sociales, pourquoi pas l’assurance maladie ? Ce serait le retour au XIXe siècle ! »
Tout est dit, il n’y aurait rien à attendre de ce concept à la mode qu’est le revenu universel d’existence. Encore une fois il me faut venir à la rescousse de cette idée dont l’heure est pourtant bien venue devant la montée de la précarité, du chômage, des inégalités et la crise que traverse le salariat.
L'entrepreneur américain Elon Musk estime que l'automatisation croissante et le développement de l'IA nécessitera tôt ou tard de mettre un revenu de base universel.
C’est inéluctable. Un jour ou l’autre, il faudra que les gouvernements mettent en place un dispositif assurant un revenu de base universel à l’ensemble de leurs citoyens afin de compenser les transformations qui se produisent en matière d’organisation du travail, avec une montée en puissance des machines et de l’intelligence artificielle pour remplacer les hommes à la tâche.
Cette prévision, c’est Elon Musk qui l’a faite alors qu’il était en train de répondre aux questions de CNBC. Pour l’entrepreneur américain, à qui l’on doit des compagnies à succès comme Tesla (automobile et énergie), SpaceX (spatial), PayPal (paiement en ligne) et Hyperloop (transport), c’est la seule façon pour accompagner avec le moins de casse sociale possible l’automatisation croissante de la société.
C’est inéluctable. Un jour ou l’autre, il faudra que les gouvernements mettent en place un dispositif assurant un revenu de base universel à l’ensemble de leurs citoyens afin de compenser les transformations qui se produisent en matière d’organisation du travail, avec une montée en puissance des machines et de l’intelligence artificielle pour remplacer les hommes à la tâche.
Cette prévision, c’est Elon Musk qui l’a faite alors qu’il était en train de répondre aux questions de CNBC. Pour l’entrepreneur américain, à qui l’on doit des compagnies à succès comme Tesla (automobile et énergie), SpaceX (spatial), PayPal (paiement en ligne) et Hyperloop (transport), c’est la seule façon pour accompagner avec le moins de casse sociale possible l’automatisation croissante de la société.
L’auteur Jason Burke Murphy a publié sur le site du BIEN (Basic Income Earth Network), une tribune en forme d’investigation autour de la taxe carbone. Il revient en détail sur la pensée des écologistes et de leur entourage par rapport à l’idée d’un revenu de base inconditionnel, éventuellement financé par cette taxe, l’occasion d’interroger le lecteur sur la pertinence des politiques actuelles d’emploi.
Le congrès du réseau mondial pour un revenu de base (Basic Income Earth Network, BIEN) s’est tenu à Séoul du 7 au 9 juillet. Le dernier jour avait lieu l’assemblée générale de l’association, où des décisions importantes ont été prises :
1. Existence légale du Réseau mondial pour un revenu de base
2. Clarification de la définition d’un revenu de base
3. Types de revenu de base à soutenir
4. Futurs congrès : Portugal en 2017 et Finlande en 2018
5. Nouvelles organisations affiliées : Chine, Écosse, Inde, Nouvelle-Zélande, Québec et Taiwan
6. Clarification et plan d’action pour la mise à jour de la vision du BIEN
1. Existence légale du Réseau mondial pour un revenu de base
2. Clarification de la définition d’un revenu de base
3. Types de revenu de base à soutenir
4. Futurs congrès : Portugal en 2017 et Finlande en 2018
5. Nouvelles organisations affiliées : Chine, Écosse, Inde, Nouvelle-Zélande, Québec et Taiwan
6. Clarification et plan d’action pour la mise à jour de la vision du BIEN
L’association d’éducation populaire énonce 25 propositions en vue des élections présidentielle et législatives de 2017. Parmi elles, un revenu de base.
Publié cet été, le recueil de propositions du mouvement Utopia s’articule autour de cinq piliers :
Nature
Démocratie
Accès aux droits
Liberté de circulation et d’installation
Souveraineté alimentaire
Cinq propositions dans chaque domaine, avec l’objectif affiché d’avancer en direction d’une société du buen vivir.
Dans la section « Accès aux droits » le proposition n°12 appelle à l’instauration d’un revenu inconditionnel :
Publié cet été, le recueil de propositions du mouvement Utopia s’articule autour de cinq piliers :
Nature
Démocratie
Accès aux droits
Liberté de circulation et d’installation
Souveraineté alimentaire
Cinq propositions dans chaque domaine, avec l’objectif affiché d’avancer en direction d’une société du buen vivir.
Dans la section « Accès aux droits » le proposition n°12 appelle à l’instauration d’un revenu inconditionnel :
Le 25 septembre s’est tenue la première rencontre formelle des initiateurs de la création d’un parti à thème unique : l’instauration d’un revenu de base. La rencontre était ouverte aux visiteurs inscrits et soutenant le revenu universel et couverte par la presse.
Ronald Trzoska et Arnold Schiller, les deux initiateurs principaux de la création du parti et tous deux membres du parti pirate, sont parvenus à rassembler 30 militants désirant s’impliquer dans un travail politique pour défendre l’idée du revenu universel.
Ronald Trzoska et Arnold Schiller, les deux initiateurs principaux de la création du parti et tous deux membres du parti pirate, sont parvenus à rassembler 30 militants désirant s’impliquer dans un travail politique pour défendre l’idée du revenu universel.
Le conseil australien des services sociaux (Australian Council of Social Service, ACOSS) organise sa conférence nationale à Sydney les 17 et 18 novembre. Le revenu de base est au programme.
La seconde journée de la conférence débutera par une session intitulée L’Australie doit-elle mettre en place un revenu de base ?. Le programme officiel indique :
La seconde journée de la conférence débutera par une session intitulée L’Australie doit-elle mettre en place un revenu de base ?. Le programme officiel indique :
Le revenu de base est versé par la collectivité à chaque individu de façon universelle, inconditionnelle et individuelle. Beaucoup de citoyens s’interrogent sur la deuxième caractéristique de ce revenu : son inconditionnalité. Dans des civilisations où le revenu est d’abord la contrepartie du travail, où l’on doit « gagner son pain à la sueur de son front », comment justifier que l’on puisse toucher un revenu sans aucune exigence de contrepartie ? N’y a-t-il pas un risque que les bénéficiaires profitent de ce revenu pour ne pas travailler, pour ne pas contribuer à la production de richesse, que ce soit par un emploi rémunéré ou par une action bénévole ?
En Finlande et aux Pays-Bas, les gouvernements s’apprêtent à expérimenter des revenus de base. Ces essais doivent démarrer dès janvier 2017.
Le 8 novembre, Kela (l’organisme finlandais de sécurité sociale) organise à Helsinki un atelier sur ces expérimentations, intitulé Expérimenter un revenu de base : Finlande et Hollande. Les sessions sont ouvertes à tou·te·s et seront retransmises en direct.
Cet événement, auquel participeront les scientifiques attaché·e·s aux deux projets, a pour but « d’explorer les similitudes et les différences entre les dispositifs proposés dans chaque pays, et d’analyser les démarches politiques et les processus associés à l’expérimentation d’un revenu de base dans des États-providence riches ».
Le 8 novembre, Kela (l’organisme finlandais de sécurité sociale) organise à Helsinki un atelier sur ces expérimentations, intitulé Expérimenter un revenu de base : Finlande et Hollande. Les sessions sont ouvertes à tou·te·s et seront retransmises en direct.
Cet événement, auquel participeront les scientifiques attaché·e·s aux deux projets, a pour but « d’explorer les similitudes et les différences entre les dispositifs proposés dans chaque pays, et d’analyser les démarches politiques et les processus associés à l’expérimentation d’un revenu de base dans des États-providence riches ».
L’idée de l’helicopter money selon laquelle les banques centrales pourraient verser directement de l’argent aux citoyens fait son chemin et fait souvent l’objet de confusion avec l’idée du revenu de base. Quelles sont les convergences possibles entre deux concepts dont les justifications théoriques sont pourtant bien distinctes ?
Le marché du travail peut schématiquement être divisé en deux. D’un côté il y a les « insiders », les travailleurs en CDI avec un emploi relativement bien protégé et des possibilités de progression hiérarchique. De l’autre, il y a les « outsiders », les travailleurs en emplois précaires (intérim, CDD) qui servent de variables d’ajustement pour les entreprises. En liant l’octroi de minima sociaux à une condition de recherche d’emploi, on fragilise les outsiders. Au contraire, l’inconditionnalité d’un revenu de base accroîtrait leur pouvoir de négociation et favorisait une meilleure intégration de ces derniers sur le marché du travail, mais aussi de meilleures conditions de travail pour tous.
LaPrimaire.org est une nouvelle expérience démocratique, organisée pour faire émerger de nouvelles personnalités aux élections. Plusieurs de ces candidats parlent du revenu de base. Tour d’horizon.
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LaPrimaire.org : Pour un vrai choix en 2017
Dans un climat de défiance envers les politiques, les citoyens réclament un renouveau des personnes mais également des idées. C’est justement le point d’excellence de cette initiative citoyenne. Des candidats inconnus, n’ayant jamais été élus, avec des propositions fortes et novatrices.
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LaPrimaire.org : Pour un vrai choix en 2017
Dans un climat de défiance envers les politiques, les citoyens réclament un renouveau des personnes mais également des idées. C’est justement le point d’excellence de cette initiative citoyenne. Des candidats inconnus, n’ayant jamais été élus, avec des propositions fortes et novatrices.