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ECONOMIE
2016 : Pour une première fois depuis 2012, le nombre d’usines créées en France (82) serait supérieur au nombre d’usines qui se ferment (75). Dans un pays où les services représentent 80 % du PIB, la nouvelle n’est pas anodine. Elle l’est d’autant moins au moment où le débat sur le 4.0 s’invite, de manière encore balbutiante, dans les programmes politiques des candidats à la présidence en France.
Le 4.0 : Une révolution économique ?
Le 4.0 : Une révolution économique ?
Aujourd’hui nous célébrons le premier anniversaire du lancement de Liberapay ! Pour l’occasion nous avons amélioré l’apparence de la plate‐forme et compilé une petite rétrospective de sa première année de fonctionnement.
Guy Valette interpelle sur son blog les candidats à l’élection présidentielle à propos de l’universalité du revenu de base.
« On ne résout pas les problèmes avec les modes de pensée qui les ont engendrés » Albert Einstein
« On ne résout pas les problèmes avec les modes de pensée qui les ont engendrés » Albert Einstein
Ce billet fait le tour des projets autour des monnaies libres. Dans un premier temps, le projet Duniter sera présenté, puis son fonctionnement technique et son état d’avancement seront abordés. Ensuite, les monnaies de tests Méta Brouzouf et Test Net seront passées en revue. Puis, les clients Sakia et Césium seront présentés. Enfin, la traduction en anglais de la Théorie relative de la monnaie, le jeu Ğéconomicus et les rencontres des monnaies libres seront abordés.
Pour reprendre les habitudes (très amusantes je dois dire) de l’excellent Jean-Pierre Chevalier, qui tient un des très rares journaux économiques honnêtes de France (en monnaie dette), je dirais pour le paraphraser que « les nuls en calcul » disent absolument n’importe quoi concernant le Revenu Universel, en annonçant des « 400 milliards » ou autres chiffres parfaitement incongrus, alors qu’on parle là d’un coût négatif !
En effet en première analyse les bulletins de salaire se voient simplement amputés d’une moyenne de 600 € de cotisations, reversés en 600 € pour tout le monde, donc ça ne touche absolument rien pour les salariés.
En effet en première analyse les bulletins de salaire se voient simplement amputés d’une moyenne de 600 € de cotisations, reversés en 600 € pour tout le monde, donc ça ne touche absolument rien pour les salariés.
J’étais en train de relire la Déclaration d’indépendance du cyberespace de John Perry Barlow et je me faisais la réflexion que finalement tout cela revenait à projeter des idées/valeurs humaines dans un outil. L’outil allait permettre un nouvel espace social global au-delà des frontières et des lois, de la physique des corps.
« Nous pensons que c’est à travers l’éthique et l’intérêt bien compris de chacun et de la communauté dans son ensemble que va surgir notre mode de gouvernement. Nos identités sont probablement dispersées à travers un grand nombre de vos juridictions. La seule loi que toutes les cultures qui nous constituent seraient prêtes à reconnaître est la Règle d’Or de l’éthique ». L’éthique comme Règle d’Or et comme loi (à mettre en parallèle avec la méritocratie dans le monde du libre). Là je vais me permettre une incartade, combien d’informaticiens totalement à côté de ces réflexions/préoccupations ? Je code/déploie d’abord et je réflechis après, nouvelle variation de on tire d’abord et on parle après…
« Nous pensons que c’est à travers l’éthique et l’intérêt bien compris de chacun et de la communauté dans son ensemble que va surgir notre mode de gouvernement. Nos identités sont probablement dispersées à travers un grand nombre de vos juridictions. La seule loi que toutes les cultures qui nous constituent seraient prêtes à reconnaître est la Règle d’Or de l’éthique ». L’éthique comme Règle d’Or et comme loi (à mettre en parallèle avec la méritocratie dans le monde du libre). Là je vais me permettre une incartade, combien d’informaticiens totalement à côté de ces réflexions/préoccupations ? Je code/déploie d’abord et je réflechis après, nouvelle variation de on tire d’abord et on parle après…
L’élection présidentielle approche et commence à prendre une grande place médiatique. À cette occasion, les associations comme l’April essaient d’interpeller les candidats pour les sensibiliser sur le sujet…
En temps qu’association, il faut garder ses distances et ne pas prendre position. Mais en tant qu’individu, je peux aller plus loin et soutenir explicitement un candidat qui partage les valeurs du logiciel libre.
C’est ce que je veux faire aujourd’hui. Je vous invite à découvrir Charlotte Marchandise. C’est la gagnante des primaires citoyennes organisées par laprimaire.org et son programme politique est en parfaite adéquation avec mes valeurs (revenu de base inconditionnel, 6ème république, transition écologique, etc.) y compris sur le logiciel libre...
En temps qu’association, il faut garder ses distances et ne pas prendre position. Mais en tant qu’individu, je peux aller plus loin et soutenir explicitement un candidat qui partage les valeurs du logiciel libre.
C’est ce que je veux faire aujourd’hui. Je vous invite à découvrir Charlotte Marchandise. C’est la gagnante des primaires citoyennes organisées par laprimaire.org et son programme politique est en parfaite adéquation avec mes valeurs (revenu de base inconditionnel, 6ème république, transition écologique, etc.) y compris sur le logiciel libre...
Commentaires sur le “revenu universel” de Thomas Piketty – Mouvement Français pour un Revenu de Base
Le 24 janvier dernier, Dominique Méda, Thomas Piketty et six autres économistes prestigieux ont apporté leur soutien à la proposition de “revenu universel” défendue par Benoît Hamon dans une tribune publiée par Le Monde.
Seulement voilà : leur revenu universel n’est pas universel, puisqu’il est versé sous condition de ressource : il « concernerait uniquement les salaires inférieurs à 2 000 euros, avec des montants qui ne seraient évidemment pas les mêmes pour tous. De fait, cela n’aurait guère de sens de verser 600 euros par mois à des personnes gagnant 2 000 euros ou 5 000 euros de salaire mensuel, pour ensuite leur reprendre immédiatement la même somme en augmentant d’autant leurs impôts. »
Seulement voilà : leur revenu universel n’est pas universel, puisqu’il est versé sous condition de ressource : il « concernerait uniquement les salaires inférieurs à 2 000 euros, avec des montants qui ne seraient évidemment pas les mêmes pour tous. De fait, cela n’aurait guère de sens de verser 600 euros par mois à des personnes gagnant 2 000 euros ou 5 000 euros de salaire mensuel, pour ensuite leur reprendre immédiatement la même somme en augmentant d’autant leurs impôts. »
La résistance s'organise... Roman Pushkin, un développeur localisé à San Francisco a créé un bot Telegram baptisé LibreTaxi qui permet de réserver une voiture tout comme le propose Uber ou d'autres services de VTC.
Le Mouvement Français pour un Revenu de Base, mouvement citoyen transpartisan oeuvrant pour l’instauration d’un revenu de base en France, vous convie à sa conférence dédiée au revenu universel, à ses enjeux et à ses perspectives d’avenir.
Le sujet étant à présent au cœur du débat électoral, il est essentiel que les acteurs politiques et ceux de la société civile s’emparent du sujet. Cet événement, qui aura lieu le 20 février dès 18h, sera l’occasion d’échanger sur les raisons qui peuvent justifier la mise en place d’un revenu universel aujourd’hui – lutte contre la pauvreté, amélioration de la protection sociale, mutations du travail, ainsi que des modalités d’instauration et d’expérimentation.
Le sujet étant à présent au cœur du débat électoral, il est essentiel que les acteurs politiques et ceux de la société civile s’emparent du sujet. Cet événement, qui aura lieu le 20 février dès 18h, sera l’occasion d’échanger sur les raisons qui peuvent justifier la mise en place d’un revenu universel aujourd’hui – lutte contre la pauvreté, amélioration de la protection sociale, mutations du travail, ainsi que des modalités d’instauration et d’expérimentation.
Guy Valette nous propose sur son blog un article en forme de tribune pour défendre l’idée du revenu universel.
Depuis que les médias se sont accaparés de « cette idée dont l’heure est venue », et que plusieurs candidats à l’élection présidentielle l’ont intégrée dans leur programme de gouvernement, je ne comprends pas qu’on n’entende rien à ce revenu universel et inconditionnel. Je ne comprends pas qu’on ne comprenne pas que ce revenu de base, il est déjà là, invisible, mal en point, mais bien présent dans notre système de redistribution fait de bric et de broc avec, d’un côté, les laissés pour compte de notre système économique, chômeurs en fin de droit, personnes âgées sans ressources, familles mono parentales, qui galèrent mois après mois pour recevoir d’un État méfiant et sourcilleux de ses deniers publics un minimum vital, et de l’autre, des contribuables, de moins en moins nombreux, qui font la moue devant leur feuille d’impôt, pestant de devoir faire un chèque pour tous ces assistés, pendant qu’une très petite minorité, grâce à la magie de l’optimisation fiscale, se défile de cette obligation élémentaire de solidarité.
Il est bien là, ce satané revenu de survie, dans notre organisation sociale, mais tellement défiguré que personne ne le reconnait tant l’ « épreuve du guichet » peut être humiliante pour les ayants droit.
Depuis que les médias se sont accaparés de « cette idée dont l’heure est venue », et que plusieurs candidats à l’élection présidentielle l’ont intégrée dans leur programme de gouvernement, je ne comprends pas qu’on n’entende rien à ce revenu universel et inconditionnel. Je ne comprends pas qu’on ne comprenne pas que ce revenu de base, il est déjà là, invisible, mal en point, mais bien présent dans notre système de redistribution fait de bric et de broc avec, d’un côté, les laissés pour compte de notre système économique, chômeurs en fin de droit, personnes âgées sans ressources, familles mono parentales, qui galèrent mois après mois pour recevoir d’un État méfiant et sourcilleux de ses deniers publics un minimum vital, et de l’autre, des contribuables, de moins en moins nombreux, qui font la moue devant leur feuille d’impôt, pestant de devoir faire un chèque pour tous ces assistés, pendant qu’une très petite minorité, grâce à la magie de l’optimisation fiscale, se défile de cette obligation élémentaire de solidarité.
Il est bien là, ce satané revenu de survie, dans notre organisation sociale, mais tellement défiguré que personne ne le reconnait tant l’ « épreuve du guichet » peut être humiliante pour les ayants droit.
La victoire de Benoit Hamon à la primaire socialiste (58,71%), largement impulsée par sa campagne autour du revenu universel, démontre que l’idée est porteuse de sens pour une partie des électeurs français.
Je m’intéresse assez peu aux primaires des différents partis (le fait qu’elles soient peu intéressantes doit jouer, je ne sais pas). Par contre j’en entends parfois quelques échos. Cette année, par exemple, il semble que certains tentent enfin timidement de s’attaquer à ce problème qu’est l’aliénation à l’emploi (savamment renommée « valeur travail » dans les hautes sphères). Bon, très timidement, hein. Et puis pas d’inquiétude, les chiens de garde sont toujours là pour maintenir l’ordre établi.
Mais puisque pour une fois, on parle de quelque chose qui a un peu de sens, allons-y.
Mais puisque pour une fois, on parle de quelque chose qui a un peu de sens, allons-y.
Tyler Prochazka s’interroge ici sur les bénéfices qu’apporterait l’instauration d’un revenu universel en termes de lutte contre la criminalité.
Pour limiter le recours aux énergies fossiles et ainsi réduire les émissions de gaz à effet de serre qui perturbent le climat, les politiques publiques soutiennent, en France et dans le monde, le développement de la production d’énergie renouvelable. Une multiplicité de filières – l’hydraulique, l’éolien, le solaire, les pompes à chaleur, la géothermie, les biocarburants, etc. – produisent ainsi chaleur, électricité, gaz et carburants renouvelables.
La part de ces énergies renouvelables représente actuellement 14,9 % de la consommation énergétique française. L’objectif, pour les années à venir, est de porter cette part à 23 % en 2020 puis à 32 % en 2030.
La part de ces énergies renouvelables représente actuellement 14,9 % de la consommation énergétique française. L’objectif, pour les années à venir, est de porter cette part à 23 % en 2020 puis à 32 % en 2030.
Benoît Hamon a donc terminé en tête du premier tour de la primaire de la Belle Alliance Populaire. Dans son programme, ce sont surtout des propositions comme l’instauration d’un revenu universel d’existence ou une taxe sur les robots qui ont retenu l’attention. Mais il comporte une autre mesure qui mérite à mon sens que l’on s’y attarde : celle de « constitutionnaliser les biens communs ».
Dans son dernier rapport, le Conseil d’Orientation des Retraites (COR) s’alarme de la dégradation du ratio actifs-inactifs qui pourrait compromettre le financement des retraites dans les décennies à venir. Comment en est-on arrivé là ? Quelles générations risquent-elles d’être sacrifiées ? Repousser encore l’âge du départ à la retraite est-il une solution ?
La France vient d’annoncer début 2017 le lancement de son premier emprunt obligataire « vert » ou green bonds. Le montant n’a pas été dévoilé mais il se chiffrera en milliards d’euros, constituant ainsi le premier emprunt souverain d’une telle ampleur.
La société spécialisée dans les robots intelligents Hanson Robotics lance un Kickstarter pour financer son prochain androïde : un mini assistant personnel qui prend la forme du professeur Einstein. Il est notamment destiné au soutien scolaire des enfants.
Au moment où la question du revenu d’existence revient dans le débat aussi bien à droite de l’échiquier politique qu’au sein des forces de gauche et écologistes, Paul Ariès lance un appel au nom de l’Observatoire International de la Gratuité.