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CULTURE
À 48 heures du premier tour de la présidentielle, pourquoi est-il si important de soutenir la « Marche pour les sciences », cette manifestation mondiale des scientifiques qui se tiendra demain, samedi 22 avril ? Cette question mérite que l’on s’y attarde tant il existe un lien fort entre ces rendez-vous.
Difficile de faire le tri dans les propositions des candidats à l’élection présidentielle. Heureusement pour nous, de nombreuses ONG et associations ont analysé et comparé les programmes politiques dans leur domaine de compétence. Environnement, libertés publiques, justice, solidarités internationales, santé publique, régulation financière ou culture, voici une synthèse de ces décryptages, concernant les principaux candidats.
Parmi les évolutions en cours dans le monde du numérique, certaines vous paraissent-elles plus préoccupantes que d'autres ? Quels domaines vous semblent les plus à même de faire progresser la société au fil des années à venir ? C'est ce que l'Union européenne veut savoir à l'occasion d'une consultation publique en ligne auprès de ses citoyens, censée influer sur ses orientations politiques.
Porter un autre regard sur la campagne présidentielle : c’est l’objectif du dossier numérique lancé par la Coordination permanente des médias libres, dont Basta ! fait partie, et Médias citoyens. D’un côté, des enquêtes sur le monde politique ; de l’autre, des articles sur celles et ceux qui rêvent de faire de la politique autrement.
Google et Facebook versus #FakeNews : de la fabrique de l’information vers la fabrique d’opinion ? |
La chasse aux fake news est un thème en vogue, qui travaille les sphères politiques, mais pas seulement. Ainsi, alors que le sujet « fausse information » n’a toujours pas été traité de façon intelligente, collégiale et réfléchie, Google et Facebook l’ont déjà plié à leurs propres intérêts.
Sans que personne n’y retrouve à redire ou ne vienne contester cette nouvelle hégémonie des deux plus importantes entreprises californiennes de portée planétaire sur — excusez du peu — la « vérité ». Observation de la « fabrique de l’opinion » par le moteur de recherche internet aux 90% de parts de marché et du réseau social aux 1 milliard 500 millions comptes [plus ou moins] actifs.
Sans que personne n’y retrouve à redire ou ne vienne contester cette nouvelle hégémonie des deux plus importantes entreprises californiennes de portée planétaire sur — excusez du peu — la « vérité ». Observation de la « fabrique de l’opinion » par le moteur de recherche internet aux 90% de parts de marché et du réseau social aux 1 milliard 500 millions comptes [plus ou moins] actifs.
La campagne présidentielle bat son plein et c’est la foire d’empoigne entre les principaux candidats. Tout le monde y est de sa mesure phare et de ses promesses électorales. Les uns s’engagent à une réduction du chômage de 4 points en moins d’un quinquennat, les autres prédisent une croissance décuplée et une réduction de la dette sans précédent. C’est à celui qui fera la meilleure proposition.
Seulement, le fonctionnement des institutions républicaines françaises ne s’arrête pas à la présidentielle. Depuis 1958, on vote effectivement pour un homme (ou une femme), chef de l’exécutif, mais il a ensuite besoin d’une majorité à l’Assemblée. Sans cela, son programme de campagne ne pourra jamais être appliqué et il s’arrêtera aux seules grandes lignes.
Seulement, le fonctionnement des institutions républicaines françaises ne s’arrête pas à la présidentielle. Depuis 1958, on vote effectivement pour un homme (ou une femme), chef de l’exécutif, mais il a ensuite besoin d’une majorité à l’Assemblée. Sans cela, son programme de campagne ne pourra jamais être appliqué et il s’arrêtera aux seules grandes lignes.
L'un des pères du World Wide Web, Sir Timothy John Berners-Lee, est la cible de vives critiques de la part des défenseurs de la neutralité et la liberté du net. L'organisme Defective by Design vient même de lui remettre un prix plus qu'ironique : celui de l'Obéissance concernant la généralisation des DRM.
Il était une fois un vieux pays au passé prestigieux qui avait donné au monde l’ambition pour tous les hommes d’être libres et d’avoir les mêmes droits. À intervalles réguliers, ce pays s’offrait une saison débridée afin de choisir son roi ou sa reine. Et c’était alors grand remue-méninges pour promettre de faire mieux que ce qui n’avait pas été fait. On s’adressait au peuple tiré pour l’occasion de sa torpeur par le ban des élections, on le déclarait grand et beau, on envisageait même de lui rendre d’occasion le pouvoir qu’il voudrait bien prêter.
Le monde politique français, bipolarisé comme dans toutes les vieilles démocraties par un clivage gauche-droite que recouvre électoralement l’existence de deux partis politiques dominants, est en ébullition. L’offre politique Macron – « ni de droite, ni de gauche » – a provoqué dans ce monde politique des mouvements d’opinion contrastés. Mouvements que l’on peut rassembler dans les catégories d’Albert Hirschman : défection, prise de parole et loyalisme.
Faire défection au pourvoyeur habituel de biens ou services A, c’est choisir B plutôt que A, en fonction d’un calcul coût/avantage – le comportement rationnel vu par les économistes. En considérant la situation où le jeu ne se joue pas sur les prix mais sur la qualité, supposée dégradée chez le producteur A, Hirschman ajoutait en 1970 deux catégories de réactions concernant les consommateurs les plus attachés à leur pourvoyeur de service devenu défaillant : la prise de parole et le loyalisme.
Faire défection au pourvoyeur habituel de biens ou services A, c’est choisir B plutôt que A, en fonction d’un calcul coût/avantage – le comportement rationnel vu par les économistes. En considérant la situation où le jeu ne se joue pas sur les prix mais sur la qualité, supposée dégradée chez le producteur A, Hirschman ajoutait en 1970 deux catégories de réactions concernant les consommateurs les plus attachés à leur pourvoyeur de service devenu défaillant : la prise de parole et le loyalisme.
Depuis toujours, la musique et les artistes sont liés à Internet... Internet est une immense salle de concert où chacun peut découvrir de nouveaux talents, et échanger avec ses artistes préférés, voire avec d'autres fans. Et pour les artistes, c'est pareil... Chacun peut se faire connaitre, faire découvrir sa musique, échanger avec son public, trouver d'autres musiciens, d'autres passionnés...etc.
Je ne pense pas qu'il existe sur la toile, un seul artiste qui n'ait pas, aussi petite soit-elle, une petite fanbase et des soutiens. Et depuis toujours, le rapport entre les artistes et le net a été très compliqué... Passé les premiers émois MySpace s'en est suivie une période très clivante à base de P2P. Certains artistes déjà bien installés étaient farouchement opposés à ces échanges libres et d'autres artistes plus modestes estimaient que la musique devait être gratuite et que cela contribuait indirectement à leur richesse en leur apportant de nouveaux fans, et en aidant à remplir les salles de concert.
Je ne pense pas qu'il existe sur la toile, un seul artiste qui n'ait pas, aussi petite soit-elle, une petite fanbase et des soutiens. Et depuis toujours, le rapport entre les artistes et le net a été très compliqué... Passé les premiers émois MySpace s'en est suivie une période très clivante à base de P2P. Certains artistes déjà bien installés étaient farouchement opposés à ces échanges libres et d'autres artistes plus modestes estimaient que la musique devait être gratuite et que cela contribuait indirectement à leur richesse en leur apportant de nouveaux fans, et en aidant à remplir les salles de concert.
Ariane Vitalis est une de ces jeunes qui se donne aujourd’hui les moyens de changer le monde. Elle véhicule à travers ses nombreux projets, de nombreux espoirs propres à une génération qui ignore encore beaucoup trop l’impact qu’elle aura sur le monde. Retour sur cette vision qui, dans un monde où il vaut mieux avoir le sens de l’humour et de la patience, fait un bien fou.
Paris, 5 avril 2017 — Les plateformes de vidéos en ligne (Youtube et Facebook en tête) supplantent maintenant la télévision en nombre d'audiences, rendant ces médias extrêmement importants dans la représentation de la société qu'ils fournissent. Elles constituent un espace public d'expression, régi par des sociétés privées, et permettant à de nombreuses personnes, cultures, sous-cultures, groupes sociaux d'exister, d'échanger et d'être vus. Il existe bien entendu des initiatives et des alternatives libres, mais aucune d'entre elles ne peut prétendre à atteindre le niveau de présence de ces plateformes.
Vous m’entendez souvent gueuler sur le fait que les médias et les pouvoirs politiques s’organisent largement autour d’une idéologie dominante partagée et dont il est impossible de sortir (relire Le cadre, En marche (ou crève) ou encore Fakir contre le reste du monde). Enfin, je dis « moi », mais je ne suis pas le seul, hein.
Hier, j’ai vu passer une infographie concernant le débat de la présidentielle organisé ce soir à la télé. Et ça m’a fait sourire tellement c’est un cas d’école : on va débattre, oui, mais sur des questions pré-établies et donc dans un cadre bien défini (je passe sur le format et les temps de paroles ridicules, pour une fois qu’ils sont également repartis entre les 11 candidats…).
Allez, on y va ?
Hier, j’ai vu passer une infographie concernant le débat de la présidentielle organisé ce soir à la télé. Et ça m’a fait sourire tellement c’est un cas d’école : on va débattre, oui, mais sur des questions pré-établies et donc dans un cadre bien défini (je passe sur le format et les temps de paroles ridicules, pour une fois qu’ils sont également repartis entre les 11 candidats…).
Allez, on y va ?
À l’approche de l’élection présidentielle française d’avril 2017, plusieurs associations ont proposé aux candidats de se positionner sur certaines thématiques : par exemple, le collectif Connaissance libre sur le domaine public, les communs, la libre diffusion du savoir, l’ouverture et la transparence ; ou Transparency International France sur le financement de la vie publique, l’intégrité des responsables publics, le renouvellement de la classe politique, l’encadrement du lobbying, l’indépendance de la justice, la participation citoyenne ou la prévention de la corruption dans les collectivités locales. Ou divers sites de journalistes faisant des analyses ou des comparaisons de programmes, comme Contexte.
De simples citoyens ont-ils un rôle à jouer dans les sciences, où ils sont pour l’instant contingentés au mieux à des fonctions subalternes ?
On voit d’ici se lever d’inquiets sourcils à l’énoncé du simple terme de science citoyenne, tant la communauté scientifique se vit comme distincte de l’ensemble du corps social par ses missions, ses méthodes et son éthique. Pourtant un certain nombre d’expériences, de projets et même de réalisations montrent que la recherche scientifique universitaire peut tirer un profit important de sa collaboration avec les citoyens motivés, lesquels en retour élèveront leur niveau de connaissances tout en ayant un droit de regard sur la recherche.
Réconcilier citoyens et universitaires scientifiques, longtemps une utopie, est rendu aujourd’hui possible par des objets technologiques désormais beaucoup plus accessibles à chacun.
On voit d’ici se lever d’inquiets sourcils à l’énoncé du simple terme de science citoyenne, tant la communauté scientifique se vit comme distincte de l’ensemble du corps social par ses missions, ses méthodes et son éthique. Pourtant un certain nombre d’expériences, de projets et même de réalisations montrent que la recherche scientifique universitaire peut tirer un profit important de sa collaboration avec les citoyens motivés, lesquels en retour élèveront leur niveau de connaissances tout en ayant un droit de regard sur la recherche.
Réconcilier citoyens et universitaires scientifiques, longtemps une utopie, est rendu aujourd’hui possible par des objets technologiques désormais beaucoup plus accessibles à chacun.
Les démocraties sont vulnérables. Selon l’historien Timothy Snyder, si Bush avait été Trump, les États-Unis seraient « déjà à l’heure qu’il est un pays post-démocratique ». Un tel constat soulève trois questions : quand peut-on parler de post-démocratie ? Quelles sont les conditions d’émergence d’un tel avatar ? Ces conditions sont-elles aujourd’hui réunies en France ? En un mot : la post-démocratie serait-elle, pour nous, un inéluctable destin ?
Le Pew Center a sondé des spécialistes tech sur l'avenir d'Internet : la grande majorité d'entre eux s'attend à ce que les trolls soient encore plus influents et que les mesures de lutte contre la désinformation facilitent la surveillance des internautes comme la censure.
J’aime beaucoup l’article de Wikipédia sur la Pyramide des besoins de Maslow.
Cette pyramide est limitée, trompeuse et plutôt fausse mais elle permet une approche visuelle et simple des besoins d’un être humain. L’article explique bien tout cela, il est nécessaire de le lire en entier. Grâce à cet article on rebondit sur les quatorze besoins fondamentaux selon Virginia Henderson que je retranscris ici.
Cette pyramide est limitée, trompeuse et plutôt fausse mais elle permet une approche visuelle et simple des besoins d’un être humain. L’article explique bien tout cela, il est nécessaire de le lire en entier. Grâce à cet article on rebondit sur les quatorze besoins fondamentaux selon Virginia Henderson que je retranscris ici.
Pendant que vous cherchez la contrepèterie dans ce titre purement factuel, on vous explique : Sympa, c’est le logiciel qui nous permet de gérer Framalistes, un des services de notre modeste plan de libération du monde© !
Marc Chantreux a lancé une invitation à tous les fans de Sympa (eh oui, ils sont sympas, on va se débarrasser de ça tout de suite) pour le rejoindre dans un grand hackathon à Strasbourg le week-end du premier avril 2017.
C’est super, mais… c’est quoi ?
Marc Chantreux a lancé une invitation à tous les fans de Sympa (eh oui, ils sont sympas, on va se débarrasser de ça tout de suite) pour le rejoindre dans un grand hackathon à Strasbourg le week-end du premier avril 2017.
C’est super, mais… c’est quoi ?
A quoi cela sert-il d’y aller par quatre chemins ? Annonçons-le, nous prenons celui d’être dépossédés de nos données, de perdre le droit à toute vie privée dont nous avons déjà un avant-goût ! Au sein du monde des objets connectés qui nous est annoncé, notre destin est d’être scrutés sous toutes les coutures.
Nos activités, nos gestes, nos choix et nos goûts, ainsi même que nos idées et convictions, rien ne va échapper à la détection plus ou moins bien intentionnée de ceux qui recueilleront nos données via la multitude d’objets connectés que nous allons utiliser, dont la liste s’allonge de jour en jour sous les prétextes les plus divers. Pour vivre heureux, nous n’allons plus pouvoir vivre cachés ! Avec le même effet que si nous étions tous munis d’un bracelet électronique !
Nos activités, nos gestes, nos choix et nos goûts, ainsi même que nos idées et convictions, rien ne va échapper à la détection plus ou moins bien intentionnée de ceux qui recueilleront nos données via la multitude d’objets connectés que nous allons utiliser, dont la liste s’allonge de jour en jour sous les prétextes les plus divers. Pour vivre heureux, nous n’allons plus pouvoir vivre cachés ! Avec le même effet que si nous étions tous munis d’un bracelet électronique !