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LANCEURSD'ALERTE
Quatre médias francophones lancent Source Sûre, une plateforme sécurisée pour recevoir des informations transmises par des lanceurs d'alerte. Les données reçues, si elles sont intéressantes, pourront déboucher sur une enquête. Un effort particulier a été fait au niveau de la sécurité de Source Sûre.
On trouvera de la provocation, de l’ironie et du sarcasme, mais aussi de l’amertume et de la lassitude dans ce billet de Peter Sunde, le cofondateur de The Pirate Bay et, plus récemment, de Flattr. Il estime sans doute qu’il a conquis sa légitimité pour houspiller les manifestants virtuels, les commentateurs tellement malins et les militants par délégation, lui qui a donné de son énergie et mis en jeu sa propre liberté pour la cause qu’il défend : il sort de cinq mois de prison pour avoir facilité la violation de droit d’auteur…
Peu importe au fond s’il nous paraît prendre un peu trop la pose du martyr revenu de tout, il nous adresse ici de vraies questions sur la façon dont nous agissons ou non pour nos libertés numériques.
Certes tout le monde n’a pas le courage de Snowden ou Assange et chacun peut avoir à son modeste niveau son propre engagement. Mais notre soutien financier aux associations militantes actives (comme la Quadrature, l’April, Framasoft et bien d’autres qui sont sur le terrain…), s’il est nécessaire et vital pour mener des combats toujours à reprendre, est-il suffisant ? N’est-ce pas considérer à bon compte que d’autres agiront pour nous, à notre place ?
Voici peut-être ce que suggère ci-dessous Peter Sunde : ne perdons plus d’énergie à débattre avec des imprécateurs en carton-pâte, cessons de prendre des clics pour des actions et des retweets pour des opinions. Et si nous nous sortions plutôt les doigts du clavier ?
« Je suis allé en prison pour avoir défendu ma cause. Et vous, qu’avez-vous fait ? »
Peu importe au fond s’il nous paraît prendre un peu trop la pose du martyr revenu de tout, il nous adresse ici de vraies questions sur la façon dont nous agissons ou non pour nos libertés numériques.
Certes tout le monde n’a pas le courage de Snowden ou Assange et chacun peut avoir à son modeste niveau son propre engagement. Mais notre soutien financier aux associations militantes actives (comme la Quadrature, l’April, Framasoft et bien d’autres qui sont sur le terrain…), s’il est nécessaire et vital pour mener des combats toujours à reprendre, est-il suffisant ? N’est-ce pas considérer à bon compte que d’autres agiront pour nous, à notre place ?
Voici peut-être ce que suggère ci-dessous Peter Sunde : ne perdons plus d’énergie à débattre avec des imprécateurs en carton-pâte, cessons de prendre des clics pour des actions et des retweets pour des opinions. Et si nous nous sortions plutôt les doigts du clavier ?
« Je suis allé en prison pour avoir défendu ma cause. Et vous, qu’avez-vous fait ? »
On trouvera de la provocation, de l’ironie et du sarcasme, mais aussi de l’amertume et de la lassitude dans ce billet de Peter Sunde, le cofondateur de The Pirate Bay et, plus récemment, de Flattr. Il estime sans doute qu’il a conquis sa légitimité pour houspiller les manifestants virtuels, les commentateurs tellement malins et les militants par délégation, lui qui a donné de son énergie et mis en jeu sa propre liberté pour la cause qu’il défend : il sort de cinq mois de prison pour avoir facilité la violation de droit d’auteur…
Peu importe au fond s’il nous paraît prendre un peu trop la pose du martyr revenu de tout, il nous adresse ici de vraies questions sur la façon dont nous agissons ou non pour nos libertés numériques.
Certes tout le monde n’a pas le courage de Snowden ou Assange et chacun peut avoir à son modeste niveau son propre engagement. Mais notre soutien financier aux associations militantes actives (comme la Quadrature, l’April, Framasoft et bien d’autres qui sont sur le terrain…), s’il est nécessaire et vital pour mener des combats toujours à reprendre, est-il suffisant ? N’est-ce pas considérer à bon compte que d’autres agiront pour nous, à notre place ?
Voici peut-être ce que suggère ci-dessous Peter Sunde : ne perdons plus d’énergie à débattre avec des imprécateurs en carton-pâte, cessons de prendre des clics pour des actions et des retweets pour des opinions. Et si nous nous sortions plutôt les doigts du clavier ?
« Je suis allé en prison pour avoir défendu ma cause. Et vous, qu’avez-vous fait ? »
Peu importe au fond s’il nous paraît prendre un peu trop la pose du martyr revenu de tout, il nous adresse ici de vraies questions sur la façon dont nous agissons ou non pour nos libertés numériques.
Certes tout le monde n’a pas le courage de Snowden ou Assange et chacun peut avoir à son modeste niveau son propre engagement. Mais notre soutien financier aux associations militantes actives (comme la Quadrature, l’April, Framasoft et bien d’autres qui sont sur le terrain…), s’il est nécessaire et vital pour mener des combats toujours à reprendre, est-il suffisant ? N’est-ce pas considérer à bon compte que d’autres agiront pour nous, à notre place ?
Voici peut-être ce que suggère ci-dessous Peter Sunde : ne perdons plus d’énergie à débattre avec des imprécateurs en carton-pâte, cessons de prendre des clics pour des actions et des retweets pour des opinions. Et si nous nous sortions plutôt les doigts du clavier ?
« Je suis allé en prison pour avoir défendu ma cause. Et vous, qu’avez-vous fait ? »
Paris, 7 novembre 2014 — Dans le cadre d’un évènement exceptionnel, le Festival du film de Lisbonne & Estoril et La Quadrature du Net s’associent pour un symposium sur la surveillance de masse. La plus importante réunion de penseurs, activistes et artistes depuis les révélations d’Edward Snowden aura lieu au Portugal les 14, 15 et 16 novembre 2014, au sein du Centre Culturel de Belem.
Quel bilan dix-huit mois après les révélations d’Edward Snowden ? Comment s’engager ? Avec quels outils ? Quelle place pour les arts dans cette lutte qui s’annonce ?
Julian Assange, Jacob Appelbaum, collaborateur d’Edward Snowden et de Wikileaks, Laura Poitras, journaliste qui a filmé Snowden à Hong-Kong et participé aux révélations qui ont changé le monde, Baltasar Garzon et Jennifer Robinson, avocats de Julian Assange, Noam Chomsky et Edgar Morin, philosophe, Eben Moglen, auteur des conférences Snowden and the Future, Jérémie Zimmermann et Philippe Aigrain, co-fondateurs de La Quadrature du Net, Juan Luis Cébrian, PDG de El Pais… seront les principaux invités du premier évènement d’une telle ampleur en Europe.
De nombreux auteurs, artistes, réalisateurs, photographes comme Nan Goldin, Céline Curiol, Dorotà Maslowska, Philippe Parreno... les rejoindront en cours de route, pour des lectures, performances et interventions.
Le symposium sera accompagné d’un cycle de 15 projections suivies de débat autour de la surveillance de masse.
Quel bilan dix-huit mois après les révélations d’Edward Snowden ? Comment s’engager ? Avec quels outils ? Quelle place pour les arts dans cette lutte qui s’annonce ?
Julian Assange, Jacob Appelbaum, collaborateur d’Edward Snowden et de Wikileaks, Laura Poitras, journaliste qui a filmé Snowden à Hong-Kong et participé aux révélations qui ont changé le monde, Baltasar Garzon et Jennifer Robinson, avocats de Julian Assange, Noam Chomsky et Edgar Morin, philosophe, Eben Moglen, auteur des conférences Snowden and the Future, Jérémie Zimmermann et Philippe Aigrain, co-fondateurs de La Quadrature du Net, Juan Luis Cébrian, PDG de El Pais… seront les principaux invités du premier évènement d’une telle ampleur en Europe.
De nombreux auteurs, artistes, réalisateurs, photographes comme Nan Goldin, Céline Curiol, Dorotà Maslowska, Philippe Parreno... les rejoindront en cours de route, pour des lectures, performances et interventions.
Le symposium sera accompagné d’un cycle de 15 projections suivies de débat autour de la surveillance de masse.
Reporters Sans Frontières publie une liste des cent "héros de l'information". Dans cette sélection 2014 figurent Julian Assange, qui est le visage de Wikileaks, ainsi que Glenn Greenwald et Laura Poitras, les deux contacts privilégiés d'Edward Snowden.
Les parlementaires européens ont repris les principales propositions de la commission des libertés civiles (LIBE), allant du chiffrement au logiciel libre en passant par le cloud européen. Ils soutiennent aussi la perspective d'une protection renforcée à l'égard des lanceurs d'alerte.
Edward Snowden obtiendra-t-il le Prix Nobel de la Paix 2014 ? Si le nom du lauréat ne sera connu qu'en fin d'année, les voix appelant à honorer l'action de l'ancien analyste de la NSA se multiplient. Après avoir été choisi par Baard Vegar Solhjell et Snorre Valen, deux membres du parlement norvégien, voilà que d'autres élus portant les couleurs du Parti pirate ont également proposé le lanceur d'alerte américain.
Selon le site Pirate Times, les trois députés islandais (Birgitta Jónsdóttir, Jón Þór Ólafsson et Helgi Hrafn Gunnarsson) et les deux eurodéputés suédois (Amelia Andersdotter et Christian Engström) ont soumis le nom d'Edward Snowden pour le Prix, juste avant la date limite de dépôt. Ils ont aussi proposé celui de Chelsea Manning, célèbre pour avoir alimenté Wikileaks pendant quelques années.
La lettre complète, adressée au comité Nobel et traduite par le Parti pirate français, se trouve par ici.
Selon le site Pirate Times, les trois députés islandais (Birgitta Jónsdóttir, Jón Þór Ólafsson et Helgi Hrafn Gunnarsson) et les deux eurodéputés suédois (Amelia Andersdotter et Christian Engström) ont soumis le nom d'Edward Snowden pour le Prix, juste avant la date limite de dépôt. Ils ont aussi proposé celui de Chelsea Manning, célèbre pour avoir alimenté Wikileaks pendant quelques années.
La lettre complète, adressée au comité Nobel et traduite par le Parti pirate français, se trouve par ici.
Les hommages (ô combien mérités) rendus ici et là par nos gouvernements à Nelson Mandela ont pour moi un goût amer, quand je pense aux Julian Assange, Bradley Manning et Edward Snowden qui ont chacun risqué et perdu tout ou partie de leur liberté pour défendre une idée supérieure.
Quel confort, pour nos gouvernants, de rendre cet hommage qui aujourd'hui ne pose plus question et ne demande aucun effort, tandis qu'ils abandonnent et sont prêts à livrer sans scrupule à leur bourreau les nouveaux héros.
Quel confort, pour nos gouvernants, de rendre cet hommage qui aujourd'hui ne pose plus question et ne demande aucun effort, tandis qu'ils abandonnent et sont prêts à livrer sans scrupule à leur bourreau les nouveaux héros.
Tim Berners-Lee, principal inventeur du web, a jugé très durement l'attitude des agences de renseignement occidentales à vouloir casser le chiffrement des communications. Avouant avoir été surpris par l'étendue de la surveillance électronique, il plaide pour un débat de fond et une révision du dispositif législatif encadrant les activités de ces organismes.
Considéré comme le père du web, Tim Berners-Lee est une voix écoutée et respectée malgré sa position sur les DRM dans le HTML5. Actuellement à la tête du W3C, un organisme travaillant à l'élaboration des standards techniques du net, le Britannique s'est déjà exprimé contre les applications fermées, les lois anti-piratage, la censure en ligne et la surveillance de la population.
Dans une interview au Guardian, Tim Berners-Lee est revenu sur le scandale de l'espionnage électronique généralisé en considérant que les efforts des agences de renseignement pour casser le chiffrement des communications a affaibli la sécurité en ligne, alors qu'elle indispensable pour des millions d'usagers soucieux de préserver la confidentialité et l'intégrité de leurs données personnelles.
En fait, Tim Berners-Lee juge que la politique des agences gouvernementales est "effroyable" et "stupide", allant jusqu'à évoquer une "trahison" envers l'industrie des technologies de l'information et de la communication. Et de s'en référer indirectement à Montesquieu, qui écrivait que "pour qu'on ne puisse abuser du pouvoir, il faut que, par la disposition des choses, le pouvoir arrête le pouvoir".
"Les lanceurs d'alerte et les médias responsables qui travaillent avec eux jouent un rôle important dans la société. Nous avons besoin d'agences puissantes pour combattre les activités criminelles sur la toile. Mais toute agence puissante a besoin de freins et de contrepoids et, au regard des révélations récentes, il semble que le système actuel ait échoué", a-t-il déclaré.
Considéré comme le père du web, Tim Berners-Lee est une voix écoutée et respectée malgré sa position sur les DRM dans le HTML5. Actuellement à la tête du W3C, un organisme travaillant à l'élaboration des standards techniques du net, le Britannique s'est déjà exprimé contre les applications fermées, les lois anti-piratage, la censure en ligne et la surveillance de la population.
Dans une interview au Guardian, Tim Berners-Lee est revenu sur le scandale de l'espionnage électronique généralisé en considérant que les efforts des agences de renseignement pour casser le chiffrement des communications a affaibli la sécurité en ligne, alors qu'elle indispensable pour des millions d'usagers soucieux de préserver la confidentialité et l'intégrité de leurs données personnelles.
En fait, Tim Berners-Lee juge que la politique des agences gouvernementales est "effroyable" et "stupide", allant jusqu'à évoquer une "trahison" envers l'industrie des technologies de l'information et de la communication. Et de s'en référer indirectement à Montesquieu, qui écrivait que "pour qu'on ne puisse abuser du pouvoir, il faut que, par la disposition des choses, le pouvoir arrête le pouvoir".
"Les lanceurs d'alerte et les médias responsables qui travaillent avec eux jouent un rôle important dans la société. Nous avons besoin d'agences puissantes pour combattre les activités criminelles sur la toile. Mais toute agence puissante a besoin de freins et de contrepoids et, au regard des révélations récentes, il semble que le système actuel ait échoué", a-t-il déclaré.
La campagne "Stop Watching Us" aux États-Unis a accouché d'un clip impliquant des célébrités d'Hollywood, des politiques, des membres d'ONG, des lanceurs d'alerte et des intellectuels, avec l'ambition de mobiliser la société civile pour obliger la classe politique à mettre fin à la surveillance généralisée.
SecureDrop, c'est un peu la boite de Pandore des journalistes pour les lanceurs d'alertes qui auront désormais un système hautement sécurisé pour dévoiler discrètement leurs documents. Il s'agît d'un système très évolué de logiciels dont le but est de créer un coffre-fort chiffré capable de recevoir des documents sensibles, tout en permettant aux sources qui l'utilisent de rester anonymes, cachés derrière un "pseudo". SecureDrop est équipé d'un système de communication chiffrée et reste, bien entendu, une solution totalement open-source.
Les documents ainsi que les mails doivent être chiffrés en utilisant une clé PGP RSA de 4096bits.
À l'origine de ce concept, on retrouve le défunt et très regretté Aaron Swartz qui avait lancé ce projet sous le nom DeadDrop. The New Yorker s'est par exemple basé sur DeadDrop pour créer sa propre StrongBox. DeadDrop a été ensuite repris par la Freedom of the Press Foundation, et la solution existe désormais sous le nom SecureDrop.
Les documents ainsi que les mails doivent être chiffrés en utilisant une clé PGP RSA de 4096bits.
À l'origine de ce concept, on retrouve le défunt et très regretté Aaron Swartz qui avait lancé ce projet sous le nom DeadDrop. The New Yorker s'est par exemple basé sur DeadDrop pour créer sa propre StrongBox. DeadDrop a été ensuite repris par la Freedom of the Press Foundation, et la solution existe désormais sous le nom SecureDrop.
Avant de mourir, le regretté Aaron Swartz travaillait sur un projet (En python) dont le but est de permettre aux lanceurs d'alertes (Whistleblowers) tels que Snowden, d'envoyer des documents un peu "chauds" aux médias sans mettre en péril leur sécurité. Et surtout sans se faire griller par les grandes oreilles de la NSA.
Aaron bossait sur ce code avec Kevin Poulsen (Wired) et après sa disparition, c'est la FPF (Free Press Foundation) qui a repris le flambeau avec l'aide de James Dolan, rebaptisant le projet initial Deaddrop en projet SecureDrop. (je pense pour éviter les jeux de mots foireux avec le terme "dead"... bref...)
La bonne nouvelle, c'est que la version 0.1 de SecureDrop est maintenant disponible ici. Les organisations visées par SecureDrop sont avant tous les médias qui ont besoin de collecter ce genre d'infos afin de mener leurs enquêtes d'investigation.
Aaron bossait sur ce code avec Kevin Poulsen (Wired) et après sa disparition, c'est la FPF (Free Press Foundation) qui a repris le flambeau avec l'aide de James Dolan, rebaptisant le projet initial Deaddrop en projet SecureDrop. (je pense pour éviter les jeux de mots foireux avec le terme "dead"... bref...)
La bonne nouvelle, c'est que la version 0.1 de SecureDrop est maintenant disponible ici. Les organisations visées par SecureDrop sont avant tous les médias qui ont besoin de collecter ce genre d'infos afin de mener leurs enquêtes d'investigation.
Vous n'êtes pas sans savoir que The Fifth Estate (le Cinquième pouvoir), le film hollywoodien qui retrace la vie de Julian Assange et l'histoire de Wikileaks a été vivement critiqué par Julian lui-même. D'après lui, il s'agirait tout simplement d'une suite de mensonges grossiers servant de propagande anti-Wikileaks.
Je pense que je le verrai, mais du coup, je resterai vigilant en considérant tout ceci comme une histoire romancée et transformée par Hollywood, un peu comme pour les films The Social Network et Jobs.
Toutefois depuis samedi, je suis littéralement floodé par tous les comptes Twitter pro-wikileaks que je suis qui n'ont qu'un mot à la bouche : Mediastan.
Il s'agit d'un film documentaire sur Wikileaks par Wikileaks. Il est actuellement visible uniquement par les Anglais gratuitement sur YouTube et si comme moi vous êtes pressé, vous pouvez l'acheter sur Vimeo pour quelques dollars.
Je pense que je le verrai, mais du coup, je resterai vigilant en considérant tout ceci comme une histoire romancée et transformée par Hollywood, un peu comme pour les films The Social Network et Jobs.
Toutefois depuis samedi, je suis littéralement floodé par tous les comptes Twitter pro-wikileaks que je suis qui n'ont qu'un mot à la bouche : Mediastan.
Il s'agit d'un film documentaire sur Wikileaks par Wikileaks. Il est actuellement visible uniquement par les Anglais gratuitement sur YouTube et si comme moi vous êtes pressé, vous pouvez l'acheter sur Vimeo pour quelques dollars.
Internet est dans un sale état. Tout cassé, fragmenté, explosé en parcelles de territoires dont des géants prédateurs se disputent âprement les lambeaux : Google, Apple, Facebook, Amazon, et tous ceux qui sont prêts à tout pour ravir leur monopole ne voient en nous que des profils rentables et dans nos usages que des consommations. La captation par ces entreprises de nos données personnelles a atteint un degré de sophistication auquel il devient difficile d’échapper.
Mais désormais une autre menace pèse sur tous les usagers du net, celle de la surveillance généralisée. Sans remonter aux années où était révélé et contesté le réseau Echelon, depuis longtemps on savait que les services secrets (et pas seulement ceux des pays de l’Ouest) mettaient des moyens technologiques puissants au service de ce qu’on appelait alors des « écoutes ». Ce qui est nouveau et dévastateur, c’est que nous savons maintenant quelle ampleur inouïe atteint cette surveillance de tous les comportements de notre vie privée. Notre vie en ligne nous permet tout : lire, écrire, compter, apprendre, acheter et vendre, travailler et se détendre, communiquer et s’informer… Mais aucune de nos pratiques numériques ne peut échapper à la surveillance. et gare à ceux qui cherchent à faire d’Internet un outil citoyen de contestation ou de dévoilement : censure politique du net en Chine et dans plusieurs autres pays déjà sous prétexte de lutte contre la pédopornographie, condamnation à des peines disproportionnées pour Manning, exil contraint pour Assange et Snowden, avec la complicité des gouvernements les systèmes de surveillance piétinent sans scrupules les droits fondamentaux inscrits dans les constitutions de pays plus ou moins démocratiques.
Faut-il se résigner à n’être que des consommateurs-suspects ? Comment le simple utilisateur d’Internet, qui ne dispose pas de compétences techniques sophistiquées pour installer des contre-mesures, peut-il préserver sa « bulle » privée, le secret de sa vie intime, sa liberté de communiquer librement sur Internet — qui n’est rien d’autre que la forme contemporaine de la liberté d’expression ?
Oui, il est difficile au citoyen du net de s’installer un réseau virtuel privé, un serveur personnel de courrier, d’utiliser TOR, de chiffrer ses messages de façon sûre, et autres dispositifs que les geeks s’enorgueillissent de maîtriser (avec, n’est-ce pas, un soupçon de condescendance pour les autres… Souvenez-vous des réactions du type : « — Hadopi ? M’en fous… je me fais un tunnel VPN et c’est réglé »).
Aujourd’hui que tout le monde a compris à quelle double surveillance nous sommes soumis, c’est tout le monde qui devrait pouvoir accéder à des outils simples qui, à défaut de protéger intégralement la confidentialité, la préservent pour l’essentiel.
Voilà pourquoi une initiative récente de la Fondation pour la liberté de la presse (Freedom of the Press Foundation) nous a paru utile à relayer. Encryption works (« le chiffrement, ça marche ») est un petit guide rédigé par Micah Lee (membre actif de l’EFF et développeur de l’excellente extension HTTPS Everywhere) qui propose une initiation à quelques techniques destinées à permettre à chacun de protéger sa vie privée.
Nous vous en traduisons aujourd’hui le préambule et publierons chaque semaine un petit chapitre. Répétons-le, il s’agit d’une première approche, et un ouvrage plus conséquent dont la traduction est en cours sera probablement disponible dans quelques mois grâce à Framalang. Mais faisons ensemble ce premier pas vers la maîtrise de notre vie en ligne.
Mais désormais une autre menace pèse sur tous les usagers du net, celle de la surveillance généralisée. Sans remonter aux années où était révélé et contesté le réseau Echelon, depuis longtemps on savait que les services secrets (et pas seulement ceux des pays de l’Ouest) mettaient des moyens technologiques puissants au service de ce qu’on appelait alors des « écoutes ». Ce qui est nouveau et dévastateur, c’est que nous savons maintenant quelle ampleur inouïe atteint cette surveillance de tous les comportements de notre vie privée. Notre vie en ligne nous permet tout : lire, écrire, compter, apprendre, acheter et vendre, travailler et se détendre, communiquer et s’informer… Mais aucune de nos pratiques numériques ne peut échapper à la surveillance. et gare à ceux qui cherchent à faire d’Internet un outil citoyen de contestation ou de dévoilement : censure politique du net en Chine et dans plusieurs autres pays déjà sous prétexte de lutte contre la pédopornographie, condamnation à des peines disproportionnées pour Manning, exil contraint pour Assange et Snowden, avec la complicité des gouvernements les systèmes de surveillance piétinent sans scrupules les droits fondamentaux inscrits dans les constitutions de pays plus ou moins démocratiques.
Faut-il se résigner à n’être que des consommateurs-suspects ? Comment le simple utilisateur d’Internet, qui ne dispose pas de compétences techniques sophistiquées pour installer des contre-mesures, peut-il préserver sa « bulle » privée, le secret de sa vie intime, sa liberté de communiquer librement sur Internet — qui n’est rien d’autre que la forme contemporaine de la liberté d’expression ?
Oui, il est difficile au citoyen du net de s’installer un réseau virtuel privé, un serveur personnel de courrier, d’utiliser TOR, de chiffrer ses messages de façon sûre, et autres dispositifs que les geeks s’enorgueillissent de maîtriser (avec, n’est-ce pas, un soupçon de condescendance pour les autres… Souvenez-vous des réactions du type : « — Hadopi ? M’en fous… je me fais un tunnel VPN et c’est réglé »).
Aujourd’hui que tout le monde a compris à quelle double surveillance nous sommes soumis, c’est tout le monde qui devrait pouvoir accéder à des outils simples qui, à défaut de protéger intégralement la confidentialité, la préservent pour l’essentiel.
Voilà pourquoi une initiative récente de la Fondation pour la liberté de la presse (Freedom of the Press Foundation) nous a paru utile à relayer. Encryption works (« le chiffrement, ça marche ») est un petit guide rédigé par Micah Lee (membre actif de l’EFF et développeur de l’excellente extension HTTPS Everywhere) qui propose une initiation à quelques techniques destinées à permettre à chacun de protéger sa vie privée.
Nous vous en traduisons aujourd’hui le préambule et publierons chaque semaine un petit chapitre. Répétons-le, il s’agit d’une première approche, et un ouvrage plus conséquent dont la traduction est en cours sera probablement disponible dans quelques mois grâce à Framalang. Mais faisons ensemble ce premier pas vers la maîtrise de notre vie en ligne.
Le film retraçant l'histoire de Wikileaks sortira en octobre. Baptisé "Le Cinquième pouvoir" (The Fifth Estate), le long-métrage est vivement critiqué par Julian Assange. Selon l'Australien, le scénario est un tissu de mensonges.
L'histoire n'est pas encore terminée, qu'Hollywood va déjà sortir son thriller sur Julian Assange et Wikileaks. Baptisé The Fifth Estate (Le 5e pouvoir), retrace l'histoire de Julian Assange (incarné par Benedict Cumberbatch) et de Daniel Domscheit-Berg (incarné par Daniel Brühl) à partir du jour où ils créent Wikileaks.
Aujourd’hui en refusant d’accorder à Edward Snowden l’asile politique, ou du moins en montrant une grande frilosité à se poser la question, la France conchie les libertés fondamentales inscrites dans sa Constitution, elle conchie ce qui est censé être notre ciment social.
Comme Julian Assange, Edward Snowden est physiquement menacé. Les informations qu’ils ont révélé sont classifiées aux USA et au motif du délit de « conspiracy » et d’espionnage, tous deux risquent la peine de mort, au mieux, comme le prévoit le Patriot Act, de finir leurs jours à Guantanamo, sans même être jugés.
La France, sur le papier, pays des droits de l’Homme et de la liberté d’expression, préfère donc couvrir l’exile financier et technologique de ses produits de surveillance de masse « made in France », plutôt que d’octroyer à ces deux personnes, auxquelles nous devons une prise de conscience mondiale, leur droit le plus élémentaire : celui de vivre.
Il faut bien comprendre que sous notre droit à nous, Edward Snowden comme Julian Assange n’ont commis aucun délit en publiant des informations classifiées aux USA car elles ne le sont pas du tout en France.
Du point de vue du droit « connu » de nos citoyens (que l’on opposera à des accords secrets), rien ne s’oppose donc à ce que Snowden et Assange puissent bénéficier de la protection de la France, ce serait même parfaitement légitime, humain et dans la droite lignée des valeurs que notre République dit défendre.
Comme Julian Assange, Edward Snowden est physiquement menacé. Les informations qu’ils ont révélé sont classifiées aux USA et au motif du délit de « conspiracy » et d’espionnage, tous deux risquent la peine de mort, au mieux, comme le prévoit le Patriot Act, de finir leurs jours à Guantanamo, sans même être jugés.
La France, sur le papier, pays des droits de l’Homme et de la liberté d’expression, préfère donc couvrir l’exile financier et technologique de ses produits de surveillance de masse « made in France », plutôt que d’octroyer à ces deux personnes, auxquelles nous devons une prise de conscience mondiale, leur droit le plus élémentaire : celui de vivre.
Il faut bien comprendre que sous notre droit à nous, Edward Snowden comme Julian Assange n’ont commis aucun délit en publiant des informations classifiées aux USA car elles ne le sont pas du tout en France.
Du point de vue du droit « connu » de nos citoyens (que l’on opposera à des accords secrets), rien ne s’oppose donc à ce que Snowden et Assange puissent bénéficier de la protection de la France, ce serait même parfaitement légitime, humain et dans la droite lignée des valeurs que notre République dit défendre.
Vous avez certainement dû entendre parler de l'affaire prism, où l'on découvre avec stupéfaction que les États-Unis nous espionnent. Tout ça va nous relancer les théories de la conspiration, les extra-terrestres, sauf qu'ici on est en plein dans la réalité. L'histoire a de plus un côté dramatique qui la rend particulière puisqu'elle vient d'un garçon Edward Snowden un jeune homme qui travaillait pour la NSA et qui a décidé en son âme et conscience de tout balancer et de fuir son pays. Maintenant c'est le suspense puisqu'on se demande ce que va devenir le jeune homme, va-t-il être sauvé par un état, ou va-t-il finir ses jours à Guantanamo ?
Les affaires d'espionnage ce n'est pas une nouveauté, big brother is watching you on sait ce que c'est, Julian Assange, Wikileaks ne sont finalement pas si loin. Ce qui rajoute au folklore de l'énervement et de l'évènement c'est que l'espionnage passe par Google, Facebook, Microsoft, c'est à ce moment là que je devrais vous faire la tirade, on va l'avait bien dit. Le on vous l'avait bien dit les services propriétaires, on vous l'avait bien dit les réseaux sociaux, on vous l'avait bien dit Microsoft, et encore je vous fais la version on vous l'avait bien dit du modéré, Stallman doit jubiler, il l'a bien dit et plus encore. La triple problématique pour ma part c'est que :
Les affaires d'espionnage ce n'est pas une nouveauté, big brother is watching you on sait ce que c'est, Julian Assange, Wikileaks ne sont finalement pas si loin. Ce qui rajoute au folklore de l'énervement et de l'évènement c'est que l'espionnage passe par Google, Facebook, Microsoft, c'est à ce moment là que je devrais vous faire la tirade, on va l'avait bien dit. Le on vous l'avait bien dit les services propriétaires, on vous l'avait bien dit les réseaux sociaux, on vous l'avait bien dit Microsoft, et encore je vous fais la version on vous l'avait bien dit du modéré, Stallman doit jubiler, il l'a bien dit et plus encore. La triple problématique pour ma part c'est que :
Deux membres influents de Google (et donc d’Internet), Eric Schmidt et Jared Cohen, ont récemment publié le livre The New Digital Age (La Nouvelle ère numérique).
Nous vous en proposons ci-dessous la critique cinglante de Julian Assange qui n’hésite pas à affirmer que « l’avancée des technologies de l’information incarnée par Google porte en elle la mort de la vie privée de la plupart des gens et conduit le monde à l’autoritarisme ».
Lorsque Google s’associe ainsi avec le gouvernement américain, son fameux slogan a du plomb dans l’aile et la menace plane…
La banalité du slogan de Google « Ne soyez pas malveillant »
Nous vous en proposons ci-dessous la critique cinglante de Julian Assange qui n’hésite pas à affirmer que « l’avancée des technologies de l’information incarnée par Google porte en elle la mort de la vie privée de la plupart des gens et conduit le monde à l’autoritarisme ».
Lorsque Google s’associe ainsi avec le gouvernement américain, son fameux slogan a du plomb dans l’aile et la menace plane…
La banalité du slogan de Google « Ne soyez pas malveillant »
Celui qui en parle le mieux et qui a démocratisé l'expression, l'effet Flamby, c'est Benjamin Bayart. Il l'a popularisé dans la communauté des hackers lors de sa conférence à Pas Sages En Seine en 2011, sur l'affaire Wikileaks. De nombreux gouvernements (enfin surtout celui des États-Unis) avaient essayé de faire censurer sur Internet le phénomène Wikileaks propulsé par Julian Assange. Très attendus, et à peine partagés sur la Toile, les câbles diplomatiques de Wikileaks se retrouvaient dupliqués sur des centaines de serveurs à travers le monde.
Ainsi, l'effet Flamby, c'est en quelques sorte un proche cousin de l'effet Streisand dont le point commun débute par une tentative de censure ratée d'une information sur Internet qui finit par éclabousser partout.
La différence entre les deux effets réside en fait, dans la popularité de l'information de départ.
Ainsi, l'effet Flamby, c'est en quelques sorte un proche cousin de l'effet Streisand dont le point commun débute par une tentative de censure ratée d'une information sur Internet qui finit par éclabousser partout.
La différence entre les deux effets réside en fait, dans la popularité de l'information de départ.