14046 shaares
179 results
tagged
DEMOCRATIE
Paris, le 1er juin 2016 — Loin des feux de l'actualité français et européens, un projet de directive sur le terrorisme est en cours de discussion au Parlement européen et sera voté par la commission LIBE le 15 juin prochain. Cette directive, destinée à encadrer les politiques et législations antiterroristes européennes présentes et futures, est cruciale pour l'exercice des droits fondamentaux des Européens.
Or les discussions et négociations politiques actuelles laissent craindre un fiasco généralisé des libertés et un alignement par le pire des mesures attentatoires aux droits, notamment concernant Internet, par la censure et la surveillance. Les eurodéputés doivent redresser la barre et renforcer les garanties apportées aux citoyens européens.
(...)
La Quadrature du Net regrette l'escalade de propositions validant les principes de censure de sites Internet et la généralisation sans garde-fou de mesures de surveillance extrêmement intrusives dans cette directive. Par nature, ce texte a vocation à servir de cadre et d'objectif à l'ensemble des pays de l'Union européenne. Il devrait donc être strictement encadrant et empêcher toute dérive et toute escalade de surveillance contraire aux droits fondamentaux qui forment le socle de valeurs de l'Union européenne. « Il est indispensable que les eurodéputés de la Commission LIBE restreignent l'appétit sécuritaire de la rapporteure Hohlmeier et résistent aux desiderata des pays déjà engagés dans cette spirale, comme la France, qui cherchent ainsi à faire valider leurs stratégies dangereuses » déclare Agnès de Cornulier, coordinatrice de l'analyse juridique de La Quadrature du Net.
Lire notre analyse du texte de la directive sur notre wiki :
https://wiki.laquadrature.net/Directive_Terrorisme
Suivre les amendements de compromis sur notre wiki :
https://wiki.laquadrature.net/Directive_Terrorisme/Amendements_LIBE
Or les discussions et négociations politiques actuelles laissent craindre un fiasco généralisé des libertés et un alignement par le pire des mesures attentatoires aux droits, notamment concernant Internet, par la censure et la surveillance. Les eurodéputés doivent redresser la barre et renforcer les garanties apportées aux citoyens européens.
(...)
La Quadrature du Net regrette l'escalade de propositions validant les principes de censure de sites Internet et la généralisation sans garde-fou de mesures de surveillance extrêmement intrusives dans cette directive. Par nature, ce texte a vocation à servir de cadre et d'objectif à l'ensemble des pays de l'Union européenne. Il devrait donc être strictement encadrant et empêcher toute dérive et toute escalade de surveillance contraire aux droits fondamentaux qui forment le socle de valeurs de l'Union européenne. « Il est indispensable que les eurodéputés de la Commission LIBE restreignent l'appétit sécuritaire de la rapporteure Hohlmeier et résistent aux desiderata des pays déjà engagés dans cette spirale, comme la France, qui cherchent ainsi à faire valider leurs stratégies dangereuses » déclare Agnès de Cornulier, coordinatrice de l'analyse juridique de La Quadrature du Net.
Lire notre analyse du texte de la directive sur notre wiki :
https://wiki.laquadrature.net/Directive_Terrorisme
Suivre les amendements de compromis sur notre wiki :
https://wiki.laquadrature.net/Directive_Terrorisme/Amendements_LIBE
Depuis l’annonce de son projet de loi dit travail, le gouvernement a refusé toute forme de concertation avec l’ensemble des organisations syndicales et singulièrement la CGT. Une réunion sur des sujets très larges et puis… plus rien !
Paris, le 27 mai 2016 — La Quadrature du Net publie ici un communiqué du Syndicat de la magistrature, du Syndicat des Avocats de France, de La Quadrature du Net, du Cecil et de Creis-Terminal, membres de l'Observatoire des libertés et du numérique (OLN).
Sale (prin)temps pour les libertés. Une troisième prorogation de l’état d’urgence a été adoptée le 19 mai sans vrai débat, comme par fatalisme, au nom de la sécurisation de l’Euro de football et du Tour de France. Parallèlement, la loi sur la réforme pénale et la lutte antiterroriste votée en mai introduit dans le droit de nombreuses prérogatives de l'état d'urgence, installant les principes de l'état d'urgence permanent et de la régression des droits.
L’expérience d’un semestre sous cet état d’exception aurait dû finir de convaincre les élus que l'état d'urgence est tout aussi inutile à la lutte contre le terrorisme – qui nécessite en réalité de minutieuses enquêtes judiciaires sur ces réseaux criminels – que dangereux pour les libertés.
(...)
Les organisations signataires continueront à se mobiliser pour dénoncer cette dérive massive de nos législations, qui sapent les fondements de notre démocratie au motif de la défendre.
Sale (prin)temps pour les libertés. Une troisième prorogation de l’état d’urgence a été adoptée le 19 mai sans vrai débat, comme par fatalisme, au nom de la sécurisation de l’Euro de football et du Tour de France. Parallèlement, la loi sur la réforme pénale et la lutte antiterroriste votée en mai introduit dans le droit de nombreuses prérogatives de l'état d'urgence, installant les principes de l'état d'urgence permanent et de la régression des droits.
L’expérience d’un semestre sous cet état d’exception aurait dû finir de convaincre les élus que l'état d'urgence est tout aussi inutile à la lutte contre le terrorisme – qui nécessite en réalité de minutieuses enquêtes judiciaires sur ces réseaux criminels – que dangereux pour les libertés.
(...)
Les organisations signataires continueront à se mobiliser pour dénoncer cette dérive massive de nos législations, qui sapent les fondements de notre démocratie au motif de la défendre.
Plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées mardi 10 mai dans toute la France pour manifester contre le recours à l’article 49-3 de la Constitution, qui permet au gouvernement de faire adopter sans vote du Parlement le projet de Loi Travail El Khomri. Craignant de ne pas obtenir une majorité, à cause de l’hostilité de nombreux députés de son propre parti, le Premier ministre Manuel Valls a décidé de passer en force pour mettre en œuvre son projet de loi, malgré les manifestations et appels au retrait du projet par les syndicats ces dernières semaines.
Cela fait maintenant plus d’un mois que l’idée que notre démocratie est en panne trouve un nouvel écho portée par la ferveur des Nuits Debout. Temporalité démocratique obsolète, déconnection et absence de représentativité des élites, corruption, aspiration au vivre ensemble, voilà quelques uns des maîtres mots qu’on lit dans les média ou entend sur les différentes places de France. Depuis des années, en France comme à l’étranger, ce combat a été pris à bras le corps par des entrepreneurs d’un nouveau genre, qui souhaitent s’appuyer sur la technologie pour réinventer notre démocratie.
Dans son communiqué de presse du 07 avril 2016, la Commission des lois du Sénat français déclare approuver le projet de loi pour une République Numérique porté par la secrétaire d’État au numérique Axelle Lemaire. Néanmoins, le Sénat a tenu à renommer ce projet de loi :
La commission a adopté le projet de loi en le modifiant : sans constituer la révolution que suggérait son premier intitulé, il contient un certain nombre de dispositions utiles pour assurer une meilleure régulation de la société numérique et améliorer la protection des droits des individus. C’est pourquoi la commission a modifié le titre du projet de loi, désormais intitulé : « projet de loi pour une société numérique ».
L’argument est limpide : nul ne saurait transformer les prérogatives de la puissance publique en place. C’est à la société de se transformer (se numériser) et c’est à la République (et ses institutions) qu’il revient de réguler les usages numériques. Tel est l’ordre des choses, et il est fort compréhensible que la Commission des lois ne laisse pas passer un texte qui transformerait une République dont elle est garante de l’intégrité.
Pourtant, cette rigidité est-elle bien conforme à l’air du temps ? Cette société numérique n’est-elle pas justement en train de montrer que ces usages sont précisément ceux d’une démocratie en train de se faire, mobilisant les attentions et renouvelant les pratiques politiques y compris debout à la place de la République. Peut-être est-ce justement à cause de cela et de ce qu’il cristallise comme besoin de transparence, de démocratie et de coopération, que le logiciel libre peine tant à être compris et assimilé par les institutions.
Ce texte de Véronique Bonnet, administratrice de l’April, synthétise ces questionnements. Un peu d’espoir peut-être en usant nous-mêmes, de plus en plus, du logiciel libre pour s’émanciper enfin ?
La commission a adopté le projet de loi en le modifiant : sans constituer la révolution que suggérait son premier intitulé, il contient un certain nombre de dispositions utiles pour assurer une meilleure régulation de la société numérique et améliorer la protection des droits des individus. C’est pourquoi la commission a modifié le titre du projet de loi, désormais intitulé : « projet de loi pour une société numérique ».
L’argument est limpide : nul ne saurait transformer les prérogatives de la puissance publique en place. C’est à la société de se transformer (se numériser) et c’est à la République (et ses institutions) qu’il revient de réguler les usages numériques. Tel est l’ordre des choses, et il est fort compréhensible que la Commission des lois ne laisse pas passer un texte qui transformerait une République dont elle est garante de l’intégrité.
Pourtant, cette rigidité est-elle bien conforme à l’air du temps ? Cette société numérique n’est-elle pas justement en train de montrer que ces usages sont précisément ceux d’une démocratie en train de se faire, mobilisant les attentions et renouvelant les pratiques politiques y compris debout à la place de la République. Peut-être est-ce justement à cause de cela et de ce qu’il cristallise comme besoin de transparence, de démocratie et de coopération, que le logiciel libre peine tant à être compris et assimilé par les institutions.
Ce texte de Véronique Bonnet, administratrice de l’April, synthétise ces questionnements. Un peu d’espoir peut-être en usant nous-mêmes, de plus en plus, du logiciel libre pour s’émanciper enfin ?
Si Nuit Debout est actuellement sous les feux des projecteurs en France, le renouveau politique par l’action citoyenne est atomisé et polymorphe. Interroger cette tendance à la mobilisation collective revient à poser la question du vivre ensemble et de notre rapport au pouvoir. Entretien avec Christophe Itier, co-fondateur du mouvement reGénération, pour prendre le pouls de notre démocratie, débattre sur l’influence des collectifs citoyens et l’apport des civic techs.
La question de la création monétaire est intimement liée à celle du Revenu de Base. Pourquoi ? Parce qu’il est inutile de rêver d’un monde nouveau en restant dans un paradigme où certains ont le droit de financer ce qu’ils veulent et d’autres n’ont pas ce droit.
Le financement du monde futur est un projet commun. Pour que ce monde puisse se réaliser, il est crucial que chaque citoyen, sans exception, possède le droit de financer ce qu’il souhaite, et d’abord bien sûr sa propre existence. Si la monnaie, au lieu d’être distribuée par la dette et par les banques, était créée directement aux mains des citoyens de manière individuelle et inconditionnelle, alors, oui, nous saurions enfin quel monde nous voulons réaliser ensemble pour notre futur commun.
Le financement du monde futur est un projet commun. Pour que ce monde puisse se réaliser, il est crucial que chaque citoyen, sans exception, possède le droit de financer ce qu’il souhaite, et d’abord bien sûr sa propre existence. Si la monnaie, au lieu d’être distribuée par la dette et par les banques, était créée directement aux mains des citoyens de manière individuelle et inconditionnelle, alors, oui, nous saurions enfin quel monde nous voulons réaliser ensemble pour notre futur commun.
Un mouvement qui n’appartient à personne mais qui concentre l’espoir d’un monde meilleur. Nuit Debout, lancé à Paris au soir du 31 mars dans la foulée de la contestation du projet de loi réformant le droit du travail, essaime dans plusieurs villes de France et ailleurs en Europe. Qui y participe ? Qu’attendre de ce mouvement dans lequel chacun est invité à venir débattre ? Comment sortir de la contestation et incarner une alternative ? Et offrir un espace de parole à celles et ceux qui, la plupart du temps, en sont privés, tels les ouvriers ou les habitants des banlieues populaires ? Basta ! est allé à la rencontre de celles à ceux qui, de Paris à Berlin, en passant par Toulouse, Châteauroux, et Lyon se réapproprient l’espace public et amorcent un « réveil des consciences ».
Le 25 mars, nous avons eu la chance d’être invités à la journée “la démocratie d’origine citoyenne” organisée par “le comité des citoyens montreuillois” et “ma ville j’y crois” avec comme invité Etienne Chouard.
Le mot d’ordre est simple : “les règles du pouvoir ne peuvent être écrites par les hommes de pouvoir”, il faut donc nous entrainer (les citoyens) à réécrire cette fameuse constitution. Il s’agit d”une idée qui suit son cours au fur et à mesure que les frasques, scandales et injustices créés par la classe politique font sensiblement baisser la patience des citoyens. Cette idée, qui apparaît comme une alternative intéressante fait son chemin : “et pourquoi pas une démocratie directe ?”. Car nous en sommes tous plus ou moins conscient : il va falloir trouver une autre manière de faire fonctionner notre système politique.
Le mot d’ordre est simple : “les règles du pouvoir ne peuvent être écrites par les hommes de pouvoir”, il faut donc nous entrainer (les citoyens) à réécrire cette fameuse constitution. Il s’agit d”une idée qui suit son cours au fur et à mesure que les frasques, scandales et injustices créés par la classe politique font sensiblement baisser la patience des citoyens. Cette idée, qui apparaît comme une alternative intéressante fait son chemin : “et pourquoi pas une démocratie directe ?”. Car nous en sommes tous plus ou moins conscient : il va falloir trouver une autre manière de faire fonctionner notre système politique.
Le film « Comme des lions » plonge le spectateur au cœur du combat des salariés de Peugeot (PSA) de l’usine d’Aulnay, en Seine-Saint-Denis. Une lutte collective de deux années contre la fermeture de leur usine qui employait plus de 3 000 personnes, dont près de 400 intérimaires. Une grande aventure démocratique avec une question de fond qui fait pleinement écho au mouvement Nuit Debout : « Que peut-on faire ? ». Le film est en salles depuis le 23 mars.
Le vent de révolte qui souffle contre la loi El Khomri trouve largement son origine dans la souffrance au travail que ressentent de nombreux salariés, femmes et hommes, à statut d’emploi précaire ou non. Les centaines de témoignages recueillis dans le cadre de l’initiative #OnVautMieuxQueCa en témoignent : pour tous, l’arbitraire, la pression, le sale boulot, la qualité empêchée sont le lot quotidien.
Titre : Renouveler la démocratie avec Internet et l’Open Data
Orateur : Alexandre Quintard Kaigre
Lieu : Paris, Open World Forum
Date : Octobre 2013
Durée : 34 min 52
Pour visionner la vidéo
Transcription
Orateur : Alexandre Quintard Kaigre
Lieu : Paris, Open World Forum
Date : Octobre 2013
Durée : 34 min 52
Pour visionner la vidéo
Transcription
D’origine paysanne, je suis probablement plus sensible que d’autres aux souffrances et au stress que subissent les agriculteurs, qui, bien que travaillant comme des bêtes voient chaque jour leurs conditions de vie empirer et s’approcher de plus en plus, le jour où ils devront mettre la clé sous la porte.
Pourtant afin de retarder cette heure fatidique ils continuent de travailler d’arrache pieds, tôt le matin et tard le soir. « Pas de dimanches et pas de sorties » comme dit la chanson de Jean Ferrat.
Fêtes ou pas fêtes il faut soigner le bétail, rentrer les récoltes, effectuer mille travaux auprès de la ferme et tout cela pour un salaire variant, pour beaucoup d’entre eux, entre 1000 et 1400 euros par mois, alors qu’ils effectuent souvent plus de 10 heures de travail par jour.
Malgré toutes ces fatigues et privations, l’horizon au lieu de s’éclaircir, s’obscurcie chaque jour davantage,...
Pourtant afin de retarder cette heure fatidique ils continuent de travailler d’arrache pieds, tôt le matin et tard le soir. « Pas de dimanches et pas de sorties » comme dit la chanson de Jean Ferrat.
Fêtes ou pas fêtes il faut soigner le bétail, rentrer les récoltes, effectuer mille travaux auprès de la ferme et tout cela pour un salaire variant, pour beaucoup d’entre eux, entre 1000 et 1400 euros par mois, alors qu’ils effectuent souvent plus de 10 heures de travail par jour.
Malgré toutes ces fatigues et privations, l’horizon au lieu de s’éclaircir, s’obscurcie chaque jour davantage,...
Google lit vos emails et vos correspondances pour vous balancer ensuite de la publicité ciblée. Ça, on le savait depuis longtemps.
La démarche s’est amélioré depuis un certain temps : je vous rappelle que Google a déposé un brevet qui permet de détecter les « phrases problématiques » dans vos textes.
Qu’est-ce qu’une « phrase problématique » ? Tous ce qui pourrait aller à l’encontre de la loi, des conditions d’utilisations de Google ou des conditions d’utilisations de l’entreprise louant cette technologie à Google.
C’est assez effrayant : il va falloir surveiller votre langage et vos idées, sous peine de vous faire reprendre par la machine ! Pas de vulgarités, pas d’idées malsaines et que du politiquement correct !
La fin de la démocratie et de la réflexion commence quand vous ne pouvez plus vous exprimer ou penser. Là, nous sommes dans un cas très clair d’auto-censure potentiel imposé par le service email : si je dis ce que je pense, je serais sanctionné par la machine.
La démarche s’est amélioré depuis un certain temps : je vous rappelle que Google a déposé un brevet qui permet de détecter les « phrases problématiques » dans vos textes.
Qu’est-ce qu’une « phrase problématique » ? Tous ce qui pourrait aller à l’encontre de la loi, des conditions d’utilisations de Google ou des conditions d’utilisations de l’entreprise louant cette technologie à Google.
C’est assez effrayant : il va falloir surveiller votre langage et vos idées, sous peine de vous faire reprendre par la machine ! Pas de vulgarités, pas d’idées malsaines et que du politiquement correct !
La fin de la démocratie et de la réflexion commence quand vous ne pouvez plus vous exprimer ou penser. Là, nous sommes dans un cas très clair d’auto-censure potentiel imposé par le service email : si je dis ce que je pense, je serais sanctionné par la machine.
Quand le peuple français a-t-il voté pour faciliter les licenciements, supprimer la durée légale de congés en cas de décès d’un proche, travailler plus pour gagner moins ? Quand ce programme politique a-t-il été soumis au vote des citoyens et approuvés par eux ? Jamais. A moins de considérer que l’élection à la présidence du MEDEF a remplacé le débat démocratique dans le pays et les institutions légales !
Jamais une attaque contre le code du travail, orchestrée par un gouvernement dit socialiste, n’avait été aussi violente. Jamais la réaction d’une multitude de citoyens (bientôt un million de signataires sur la pétition contre la loi El Khomri), n’a eu autant de force jusqu’à faire déjà reculer le gouvernement, avant même la présentation du projet de loi au conseil des ministres. Mouvement citoyen qui révèle aussi la profonde crise de représentativité des diverses instances politiques et syndicales, crise de cette pseudo démocratie finissante manipulée par une oligarchie politico-financière.
Par son système présidentiel notre république fonctionne comme un mimétisme de la monarchie. Le pouvoir du chef de l’état transforme celui-ci en personnage extraordinaire, transcendé par tous les artifices symboliques de ce pouvoir. Ses ministres sont nommés et, s’ils sont le produit indirect d’une élection, ils ne sont pas élus et n’ont reçu aucun mandat.
Ils ne voulaient pas terminer en traditionnelle maison de retraite mais être acteurs de leurs vies. Sept ans après leurs premières discussions sur le bien-vieillir, un groupe de retraités entame les travaux de la première coopérative d’habitants pour personnes vieillissantes. La non-spéculation, la démocratie et l’écologie sont au fondement du projet « Chamarel - Les Barges », situé dans un quartier de Vaulx-en-Velin à l’est de Lyon. Un projet tellement inspirant que la banque a même accordé à ces sexagénaires un prêt sur cinquante ans ! Rencontre.
Berlin – Mardi 9 février, Yannis Varoufakis, ministre des finances du premier gouvernement d’Alexis Tsipras, en Grèce, a lancé DiEM 25 – Democracy in Europe Mouvement / Mouvement pour la démocratie en Europe. L’objectif de ce nouveau mouvement européen est de mettre en place une assemblée constituante trans-nationale pour écrire une nouvelle constitution européenne à l’horizon 2025.
Venus de toute l’Europe, des centaines de militants étaient présents au théâtre Volskbühne de Berlin pour participer à l’événement. Parmi eux, deux orateurs, Caroline Lucas, du Green Party (Écologistes au Royaume-Uni) et Katja Kipping, de Die Linke (Parti de gauche allemand), ont appelé à intégrer le revenu de base dans les revendications de DiEM 25. Pour cette dernière, « un revenu de base, dont le montant doit s’appuyer sur les seuils de pauvreté de chaque pays européen, est nécessaire pour créer une citoyenneté sociale en Europe ». Kipping a ajouté que ce revenu de base devait être considéré « non pas comme une aumône, mais comme un droit fondamental ».
UBIE (Unconditional Basic Income Europe / Mouvement européen pour un revenu de base) – auquel le MFRB est fédéré – était représenté par Dániel Fehér qui a salué le lancement de DiEM 25 par ces mots :
Venus de toute l’Europe, des centaines de militants étaient présents au théâtre Volskbühne de Berlin pour participer à l’événement. Parmi eux, deux orateurs, Caroline Lucas, du Green Party (Écologistes au Royaume-Uni) et Katja Kipping, de Die Linke (Parti de gauche allemand), ont appelé à intégrer le revenu de base dans les revendications de DiEM 25. Pour cette dernière, « un revenu de base, dont le montant doit s’appuyer sur les seuils de pauvreté de chaque pays européen, est nécessaire pour créer une citoyenneté sociale en Europe ». Kipping a ajouté que ce revenu de base devait être considéré « non pas comme une aumône, mais comme un droit fondamental ».
UBIE (Unconditional Basic Income Europe / Mouvement européen pour un revenu de base) – auquel le MFRB est fédéré – était représenté par Dániel Fehér qui a salué le lancement de DiEM 25 par ces mots :